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4. (1731) Discours sur la comédie « Préface de l'Editeur. » pp. -

L’ouvrage qu’on donne au Public, avait déjà paru anonyme en 1694. in-12. […] Le P. le Brun avait lui-même indiqué ce Recueil dans un Exemplaire de son premier ouvrage, et marqué la place de ces extraits ; on s’est conformé à ses intentions. […] Quoique cet ouvrage soit posthume, on ose espérer qu’on ne le trouvera pas indigne de la réputation de l’Auteur ; on n’a encore donné aucun ouvrage en notre langue, sur les Jeux de Théâtre, où il y ait tant de choses curieuses. […] Mais on a cru devoir le réserver pour un ouvrage plus considérable qui est actuellement sous presse. […] Outre des augmentations considérables, l’Auteur a refondu entièrement son ouvrage, et l’a rendu plus méthodique et plus exact.

5. (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  TABLE. DES MATIERES. Et des Personnes dont il est parlé dans les deux Volumes. » pp. 567-614

Son Eloge de l’Ouvrage de D. […] Son idée sur les Ouvrages dangereux, 69. […] Caractere de leurs Ouvrages, 523. […] Idée de cet Ouvrage, b, 428. […] Notice sur cet Ouvrage, a, 431.

6. (1822) De l’influence des théâtres « [De l’influence des théâtres] » pp. 1-30

voilà ton ouvrage ! […] Trois de ses ouvrages favoris formaient le spectacle. […] [NDA] Ouvrage de l’Ambigu. […] [NDA] Ouvrage d’un comique propre aux jeux de nuit. […] [NDA] Ouvrage d’un comique propre aux jeux de nuit.

7. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « Discours préliminaire. » pp. -

CEt Ouvrage va peut-être éssuyer bien des critiques. […] Quel Ouvrage ne me préparerais-je pas, si je voulais éxcuser tout ce qui déplaira dans mon Livre, ou si je voulais même calmer les craintes que la raison, ou trop de délicatesse, fait éprouver à l’Auteur attentif ? […] La diversité qui résulte du plan que j’ai adopté, adoucira peut-être l’ennui, la monotonie qu’on éprouve toujours en lisant des Ouvrages didactiques. […] Si j’ai osé plaisanter dans quelques endroits de cet Ouvrage, je l’ai fait afin de distraire le Lecteur. […] Ai-je besoin d’avertir le Lecteur, que quelques endroits de cet Ouvrage ne sont qu’ironiques ?

8. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « Privilége du Roi. » pp. 369-370

L ouis, par la grace de Dieu, Roi de France & de Navare : A nos amés & féaux Conseillers, les Gens tenans nos Cours de Parlement, Maîtres des Requêtes ordinaires de notre Hôtel, Grand-Conseil, Prévôt de Paris, Baillifs, Sénéchaux, leurs Lieutenans Civils & autres nos Justiciers qu’il appartiendra, Salut : Notre amé André-Charles Cailleau, Libraire a Paris, Nous a fait exposer qu’il désireroit faire imprimer & donner au Public un Ouvrage qui a pour titre L’Art du Théatre en général. […] A ces causes, voulant favorablement traiter l’Exposant, nous lui avons permis & permettons par ces présentes, de faire imprimer ledit Ouvrage autant de fois que bon lui semblera, & de la vendre, faire vendre & débiter par tout notre Royaume pendant le tems de six années consécutives, à compter du jour de la date des présentes. Faisons défenses à tous Imprimeurs, Libraires, & autres personnes, de quelque qualité & condition qu’elles soient, d’en introduire d’impression étrangere dans aucun lieu de notre obéissance ; comme aussi d’imprimer, ou faire imprimer, vendre, faire vendre, débiter ni contrefaire ledit Ouvrage, ni d’en faire aucun extrait, sous quelque prétexte que ce puisse être, sans la permission expresse & par écrit, dudit Exposant, ou de ceux qui auront droit de lui, à peine de confiscation des Exemplaires contrefaits, de trois mille livres d’amende contre chacun des contrevenans, dont un tiers à Nous, un tiers à l’Hôtel-Dieu de Paris, & l’autre tiers audit Exposant, ou à celui qui aura droit de lui, & de tous dépens, dommages & intérêts : A la charge que ces Présentes seront enregistrées tout au long sur le Registre de la Communauté des Imprimeurs & Libraires de Paris, dans trois mois de la date d’icelles ; que l’impression dudit ouvrage sera faite dans notre Royaume & non ailleurs, en bon papier & beaux caractères, conformément aux Réglemens de la Librairie, & notamment à celui du 10 Avril 1725, à peine de déchéance du présent Privilége ; qu’avant de l’exposer en vente, l’Imprimé qui aura servi de copie à l’impression dudit Ouvrage, sera remis dans le même état ou l’Approbation y aura été donnée, ès mains de notre très-cher & féal Chevalier, Chancelier de France, le Sieur de Lamoignon, & qu’il en sera ensuite remis deux Exemplaires dans notre Bibliothéque publique, un dans celle de notre Château du Louvre, un dans celle dudit Sieur de Lamoignon, & un dans celle de notre très-cher & féal Chevalier, Vice-Chancelier, & Garde des Sceaux de France, le Sieur de Maupeou : le tout à peine de nullité des Présentes. […] Voulons que la copie des Présentes qui sera imprimée tout au long au commencement ou à la fin dudit Ouvrage, soit tenue pour duement signifiée, & qu’aux Copies collationées par l’un de nos amés & feaux Conseillers & Sécretaires, foi soit ajoutée comme à l’original.

9. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — TROISIEME PARTIE. — Tragédies à conserver sur le Théâtre de la Réformation. Avant Propos. » pp. 118-127

C’est à eux qu’il appartient de dire leur sentiment ; si j’ai manqué par trop de complaisance ou par trop de sévérité, en adoptant, en souhaitant qu’on corrigeât, ou en rejettant les ouvrages de Théâtres que j’ai examinés. N’en donnant qu’un petit nombre je leur laisse le champ libre, pour examiner eux-mêmes les Pièces qui restent ; ce qu’ils feront, sans doute, mieux que moi ; j’évite par là l’inconvénient de leur donner un ouvrage immense à faire, s’ils voulaient critiquer les jugements que j’aurais portés sur deux ou trois mille Pièces. […] Quoique je me sois scrupuleusement attaché dans mes Ouvrages aux règles d’Aristote, et que j’en ai même fait le fondement des préceptes que j’ai pris la liberté de donner ; j’ose pourtant dire qu’on aurait tort de me reprocher d’avoir changé d’avis, si je critiquais aujourd’hui ces mêmes règles. […] Je ne connaissais pour lors aucun Ecrivain qui pût m’aider à rectifier ou appuyer mes opinions ; mais, comme on acquiert de nouvelles lumières par l’étude, je trouvais dans la suite quelques Auteurs qui avaient pensé comme moi, et un entre autres qui, depuis le commencement jusqu’à la fin de son ouvrage, fait sentir le faux des préceptes d’Aristote. […] La matière est vaste et demanderait un ouvrage complet : le jugement que les gens d’esprit et connaisseurs porteront du peu que je viens de dire sera mon guide, et me confirmera dans mes idées, si on les approuve ; ou me les fera rejetter, si on juge que je me sois trompé.

10. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre prémier. Déssein de cet Ouvrage. » pp. 2-7

Déssein de cet Ouvrage. […] On a lieu d’être surpris qu’on n’ait point encore rassemblé dans un même ouvrage tout ce qui concerne les différens genres des pièces Théâtrales tant anciennes que modernes, & les diversités que le goût & les usages des Peuples y repandent. […] Il n’appartient ni à mon âge ni à mes talens de composer en entier cet ouvrage important, tel que je le conçois, qui manque à notre Littérature, & qu’on lui souhaite depuis long tems. […] Cet ouvrage contiendra donc tout ce qu’on peut dire de plus important sur chaque espèce de Drames ; il donnera aussi une idée de l’art que chaque Peuple éxige de ses Auteurs Dramatiques. […] Il doit être question de cet art agréable dans un ouvrage où l’on voudra renfermer tout ce qui regarde les Spectacles.

11. (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  AVERTISSEMENT. DU LIBRAIRE. » pp. -

Lorsque la sixieme Édition de cet Ouvrage parut, quelques personnes nous observerent qu’elles étoient surprises de ce que le frontispice de ce second Volume portoit le titre de Lettres sur les Spectacles. Mais nous avons à leur répondre que notre Auteur, par égard pour le titre primitif de son Ouvrage, a cru devoir le conserver à ce qui en étoit une suite nécessaire ; & nous ajoutons que les relations fréquentes qu’il y a entre les Lettres sur les Spectacles, & l’Histoire des Ouvrages pour & contre les Théatres, ne permettent pas de les séparer. Notre Avertissement du premier Tome a fait connoître que l’Ouvrage dont nous donnons une nouvelle Édition, a été honoré de suffrages très-flatteurs de la part de personnes en place, qui, par état, sont dans le cas de s’intéresser avec plus de zele aux mœurs. […] J’ai relu votre Ouvrage avec un très-grand plaisir. […] Il ne m’a point été possible de vous témoigner plutôt ma sensible reconnoissance du présent que vous avez bien voulu me faire de la sixieme Édition de votre Ouvrage sur les Spectacles.

12. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PRÉFACE. » pp. -

Si un pareil Ouvrage avait pour Auteur un homme grave et respectable par son état ou par sa dignité, il n’en serait pas pour cela plus à couvert de la critique ; elle serait seulement plus ménagée, et se ressentirait des égards que mériterait l’Auteur : mais qu’il vienne de moi qui, pendant plus de quarante ans, ai exercé la profession de Comédien, qui ne suis ni savant ni homme de Lettres, et qui par conséquent ne mérite ni égard ni ménagement ; c’en est assez pour me faire craindre que mon Livre soit mal reçu, ou qu’il fasse peu d’impression sur mes Lecteurs. […] J’ai voulu me frayer un chemin et pressentir en quelque sorte le goût du Public, avant que de m’expliquer ouvertement ; et c’est dans cette vue que j’ai donné mes Observations sur la Comédie et sur le génie de Molière b : On a paru n’être pas mécontent des réflexions semées dans cet Ouvrage, et on a bien voulu me tenir compte d’avoir choisi Molière pour modèle des préceptes que j’ose y donner. Ce n’était pas là pourtant le motif principal de mon Ouvrage ; si on le lit relativement à l’intention que j’ai eue d’annoncer de loin ce que j’avais à dire sur la Réformation, on y trouvera nombre de traits qui tendent à ce but : je m’apperçus dans le temps que personne n’y avait fait attention, et je compris qu’il fallait parler plus clairement. […] Cette réserve et ces ménagements m’avaient paru nécessaires ; mais enfin je donnais mon dernier Ouvrage qui a pour titre, Réflexions historiques et critiques sur les différents Théâtres de l’Europe d ; c’est là où je dévoile mes sentiments, en faisant voir le besoin qu’ont tous les Théâtres d’être réformés, et en promettant au Public l’Ouvrage que je donne aujourd’hui. […] Je fais donc voir dans cet Ouvrage la nécessité de réformer le Théâtre : en conséquence de ce principe je propose une méthode et des règles pour exécuter la réforme dans toutes ses parties : on y trouvera une espèce de Catalogue raisonné d’un petit nombre de Pièces, dont une partie peuvent subsister telles qu’elles sont, d’autres qu’il faudrait corriger, et quelques unes de celles que je rejette tout à fait.

13. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XX. Suite des prétendus talents du Comédien & de la Déclamation théatralle. » pp. 63-85

L es beautés d’un Poëme brillent d’un feu qui passe de l’Ouvrage à l’Auteur, comme il est passé de l’Auteur à l’Ouvrage. […] Ce sont des Ouvriers méchaniques qui font bien leur ouvrage, parce qu’ils n’en font que d’une espèce ; ou parce que cet ouvrage ne différe que dans la forme. […] De même le Graveur en travaillant sur des ouvrages peints, leur imprime une autre apparence, un autre caractère. […] Il n’y a point de Grands, de Héros, de Potentats, dont les triomphes ou la chûte soient l’ouvrage d’un jour. […] Ainsi quoiqu’il ait imité Euripide, on peut dire que c’est un ouvrage nouveau : Et il en est ainsi des autres Auteurs.

14. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre prémier. Qu’on ne doit pas se figurer que la composition des nouveaux Drames soit aisée. » pp. 116-120

UN Drame qui réunit tant de perfections ne doit pas être l’ouvrage d’un jour à composer ; il éxige même dans ses Auteurs des qualités qui ne se rencontrent pas communément. […] Admirons donc les talens de ceux qui cachent modestement leur mérite, & donnent au Public des Ouvrages agréables sous une forme frivole & trompeuse. […] Le plus grand nombre de nos gens de Lettres, loin d’écrire avec art les bagatelles qu’ils composent, s’éxemptent même quelquefois de mettre du bon sens dans les Ouvrages un peu relevés que leur plume ose enfanter. […] Vingt fois sur le Métier remettez votre Ouvrage, Polissez-le sans cesse & le repolissez. […] Apprenez que le tems seul met la dernière main aux Ouvrages d’esprit.

15. (1752) Essai sur la comédie nouvelle « PRIVILEGE DU ROI. » pp. -

Nous a fait exposer qu’il désirerait faire imprimer et donner au Public un Ouvrage qui a pour titre, Essai sur la Comédie moderne, où l’on réfute les nouvelles Observations de M. Fagan, s’il Nous plaisait lui accorder nos Lettres de permission pour ce nécessaires : A ces causes, voulant favorablement traiter l’Exposant, Nous lui avons permis et permettons par ces Présentes de faire imprimer ledit Ouvrage en un ou plusieurs Volumes, et autant de fois que bon lui semblera, et de le faire vendre et débiter par tout notre Royaume pendant le temps de trois années consécutives, à compter du jour de la date des Présentes. Faisons défenses à tous Imprimeurs, Libraires, et autres personnes, de quelque qualité et condition qu’elles soient, d’en introduire d’impression étrangère dans aucun lieu de notre obéissance ; à la charge que ces Présentes seront enregistrées tout au long sur le Registre de la Communauté des Imprimeurs et Libraires de Paris, dans trois mois de la date d’icelles ; que l’impression dudit Ouvrage sera faite dans notre Royaume, et non ailleurs, en bon papier et beaux caractères, conformément à la feuille imprimée attachée pour modèle sous le contre-scelb des Présentes ; que l’Impétrant se conformera en tout aux Règlements de la Librairie, et notamment à celui du 10 Avril 1725 ; qu’avant de l’exposer en vente, le manuscrit qui aura servi de copie à l’impression dudit Ouvrage sera remis, dans le même état, où l’approbation y aura été donnée, ès mains de notre très cher et féal Chevalier, Chancelier de France, le sieur de Lamoignon, et qu’il en sera ensuite remis deux Exemplaires dans notre Bibliothèque publique, un dans celle de notre Château du Louvre, un dans celle de notre dit très cher et féal Chevalier, Chancelier de France, le sieur de Lamoignon, et un dans celle de notre très cher et féal Chevalier, Garde des Sceaux de France, le sieur de Machault, Commandeur de nos Ordres ; le tout à peine de nullité des Présentes. Du contenu desquelles vous mandons et enjoignons de faire jouir ledit Exposant et ses ayant cause pleinement et paisiblement, sans souffrir qu’il leur soit fait aucun trouble ou empêchement : Voulons qu’à la copie des Présentes qui sera imprimée tout au long au commencement ou à la fin dudit Ouvrage, foi y soit ajoutée comme à l’original.

16. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Procès des Comédiens. » pp. 169-224

Les journaux ont fait une mention honorable de l’ouvrage indécent. […] Nos plus purs sentimens ne sont-ils pas toujours l’ouvrage de nos sens ? […] Nos plus purs sentimens ne sont-ils pas toujours l’ouvrage de nos sens ? […] Le sieur Mercier n’a point publié d’ouvrage sous titre, il n’en connoît même pas. […] Cette condition interdit évidemment aux Comédiens toutes discussions sur la décence des ouvrages qui leur sont présentés.

17. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — Extrait des Registres de Parlement, du 22 Avril 1761. » pp. 210-223

A cette signature est ajoutée (contre l’usage ordinaire) la qualité d’Avocat au Parlement : il en a abusé pour parvenir à faire imprimer un Ouvrage scandaleux, dont l’approbation & la permission lui avoient été refusées. […] On annonce que l’Ouvrage est fait pour tous les Citoyens qui en ont besoin si souvent, sur-tout dans ces tems de nuage & d’obscurité, que les contestations du Clergé élevent fréquemment contre la liberté du Citoyen fidéle,, en le rendant esclave d’une domination arbitraire . Ce début audacieux découvre l’application fausse & injurieuse, qu’on entend faire de ce qui sera établi dans tout l’Ouvrage au sujet de l’Excommunication contre les Comédiens En abusant des maximes sages, & en confondant les objets, on attaque l’autorité de l’Eglise, & fait injure à celle du Souverain. […] On invite le public à lire cet Ouvrage, en assurant que les gens instruits seront charmés d’y retrouver leurs principes, & les autres seront charmés de s’y instruire . […] Le tout est un ouvrage de ténébres, qui part de la même plume.

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