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380. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE V. Des Pièces tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 96-119

Aussi ces graves Auteurs, dit Boileau, « Pensent faire agir Dieu, les Saints et les Prophètes, Comme ces Dieux éclos du cerveau des Poètes. » Surtout ont-ils cet esprit de religion, de droiture, de docilité, si nécessaire pour en pénétrer les abîmes, cet esprit d’oraison qui nous obtient l’entrée du sanctuaire ?

381. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre III. Jurisprudence du Royaume. » pp. 51-74

Il ne fut pas nécessaire de faire juger l’appel, la défense provisoire arrêta tout, et la troupe fut dissipée.

382. (1772) Sermon sur les spectacles. Pour le Jeudi de la III. Semaine de Caresme [Sermons pour le Carême] « Sermon sur les spectacles » pp. 174-217

Voulez-vous donc, Messieurs, soutenir encore que le théâtre n’est point la cause nécessaire de la corruption des mœurs ?

383. (1781) Réflexions sur les dangers des spectacles pp. 364-386

Il lui faut plus d’une espèce d’étourdissement pour assurer l’heureux oubli de ses fatigues et de ses peines, et rendre à son ame diversement agitée le calme nécessaire à des opérations sages et utiles.

384. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VIII.  » pp. 195-221

La plainte pleine de blasphêmes contre la Providence, sur ce qu’après un mariage secret, que son honneur, & la volonté de sa famille ont rendu nécessaire ; arrive la mutilation de son mari, qu’on traite du plus grand des malheurs, du plus cruel assassinat ; exclamation qui décéle honteusement ce que l’on cherche dans l’amour ; se peut-il que Dieu qui a toléré avec indifférence, nos plaisirs, avant le mariage, les empêche après que le Sacrement les a permis, & fasse subir à un mari, des châtimens qui ne sont dus qu’à l’adultere ?

385. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IIbis. Autre suite du Fard. » pp. 61-89

Ces arts innombrables qui servent le luxe, arts superflus, inconnus à nos peres, ôrent plusieurs milliers de bras aux travaux nécessaires, à l’agriculture, à la navigation.

386. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. Aveux importans. » pp. 83-110

Ce mot qui chez les Catholiques marque un degré de ferveur & une sorte de misticité extraordinaire que Jurieu combattit dans un livre exprès, ne signifie chez lui qu’une piété commune nécessaire à tout le monde pour être sauvé ; on ne peut le soupçonner de rigorisme, la morale des Protestans en est si éloignée ; que dans le même temps M.

387. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. La Rosiere de Salenci. » pp. 10-37

Il ne faut pas devenir le tyran des enfans, par un excès de rigueur : mais en général la legereté, la facilité, l’amour du plaisir, la vanité, sur-tout dans le sexe rendent absolument nécessaire la vigilance des parens & des maîtres, la suite du danger, l’éloignement des moindres libertés, si on veut conserver le trésor de l’innocence.

388. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE I. Faut-il permettre aux femmes d’aller à la Comédie ? » pp. 4-29

Comparez une Actrice avec une Religieuse, & pour mieux sentir le contraste, imaginez une Religieuse sur le théatre au milieu des Actrices, une Actrice dans un chœur de Carmelites au milieu de la Communauté ; comparez cette guimpe, ce bandeau, ce voile, ce scapulaire, cette robe ; avec ce rouge, ces cheveux frisés, ces riches habits, ces parfums, ces pierreries, cette immodestie ; comparez ces yeux baissés, ces regards modestes, ce maintien honnête, ces démarches mesurées, cette voix douce & ferme, avec cette légèreté, ces transports, cette mollesse, ces langueurs, ces regards passionnés, ces yeux perçans, ces tons efféminés, ces attitudes séduisantes ; comparez leurs actions, leurs discours, le chœur où l’on chante les louanges de Dieu, le théatre où l’on célèbre la Déesse d’Amathonte, ces cellules où se pratiquent tant de mortifications, ces coulisses où se prennent tant de libertés, ces parloirs où l’on ne reçoit que des visites de charité ou de bienséance, ces loges où l’on donne des rendez-vous à ses amans, ces discours pieux où l’on ramène tout à Dieu, ces entretiens licencieux qui ne respirent que le plaisir, la débauche, la malignité, ces repas dissolus, ces soupers fins, poussez bien avant dans la nuit, cette vie sobre & frugale, austere même, où la loi du jeûne laisse à peine le nécessaire.

389. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE III. Immodestie des Actrices. » pp. 57-84

Le visage distingue & fait connoître les hommes ; il est absolument nécessaire de pouvoir faire ce discernement.

390. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE II. Des Masques. » pp. 28-54

Nos masques sont moins embarrassans ; il est vrai que comme nos théatres sont plus petits, il n’est pas nécessaire de tant grossir la voix ni les traits, comme il le falloit pour être vu & entendu dans l’immense étendue du théatre de Rome.

391. (1789) Lettre à un père de famille. Sur les petits spectacles de Paris pp. 3-46

Leurs progrès ont bien répondu à votre zèle, et à votre habileté ; aujourd’hui que votre fils a atteint quinze ans, et votre fille quatorze, vous revenez à Paris pour leur faire acquérir à l’un et à l’autre ces agrémens, cette fleur de politesse si nécessaire au mérite le plus solide.

392. (1686) Sermon sur les spectacles pp. 42-84

Ils sentent que cette école est nécessaire pour détruire insensiblement l’hommage qu’on doit à Dieu, et soit par leurs discours, soit par leurs écrits, ils font tout ce qu’ils peuvent pour la mettre en honneur.

393. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De certaines processions ou cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, et qui sont ou ont été beaucoup plus nuisibles au culte et a la morale publique que les comédies représentées sur nos théâtres.  » pp. 201-340

Cet office devait durer deux fois plus longtemps que ceux des plus grandes fêtes : il était bien nécessaire que les chantres et les assistants se désaltérassent de temps en temps ; aussi n’y manquaient-ils pas. […] Cet exemple de justice de l’autorité séculière était absolument nécessaire pour empêcher les moines et les prêtres de corrompre, par des suppositions de miracles ou de maléfices, la pureté de notre sainte religion, et pour restreindre la cupidité des ecclésiastiques, qui se signalait en toutes circonstances.

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