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296. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [A] » pp. 297-379

Rien de plus certain cependant (je parle d’après un homme qu’on en peut croire) que sur deux Théâtres, on ne met que des Etres imaginaires, des Pantalons, des Arlequins, des Dieux, des Fées, des Génies, des Sorciers, &c. sur le troisième, les jolies conversations de cent maisons de la Capitale ; des choses ou meilleures qu’on ne les voit dans le monde, ou pires qu’on les y trouve. […] Nous n’en différons pas : mais ma sœur a des embarras, des peines ; le soin de nos Enfans, le gouvernement de sa maison & de la nôtre : on n’est pas a soi, avec tant d’affaires. […] Durant les moissons, & les vendanges qui vont suivre, il s’est trouvé parmi ses enfans, des Ouvriers actifs, laborieux, & des lâches ; les uns ont fait prospérer tout ce qui leur a été confié ; les autres ont tout laissé dépérir : il faut louer les uns, humilier les autres : après la réjouissance des vendanges, le Père-de-famille, le Prince, le Roi, le Prêtre de la peuplade, assemble toute sa maison ; & dans une Pièce qu’il fait chanter, il détaille les vertus de ceux-là, & reprend vivement les vices de ceux-ci. […] Lorsqu’ils veulent mettre à contribution quelque riche Particulier, ils vont chez lui, prédisent la ruine de sa maison ; & ce n’est qu’en donnant une somme à leur Chef, qu’on se garantit des effets de la Prophétie.

297. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI.  » pp. 193-217

Ce long tapis traînant, sur lequel on pouvoit s’asseoir, & dans un besoin se coucher, étoit séparé de sa robe, on l’attachoit avec des agraffes, quand on parroissoit dans les compagnies ; on le détachoit dans la maison, où il eût été incommode.

298. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IV [III]. La Grange & Destouches. » pp. 90-114

La scene est exactement dans sa maison ; lui & sa famille en font toute la matiere.

299. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre V [IV]. De la Chaussure du Théâtre. » pp. 115-141

Il est surprenant qu’ils arborent aussi les armoiries de leur maison.

300. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VI. De l’indécence du Théatre. » pp. 114-137

La maison d’Autriche n’a jamais paru aimer le théatre ; il n’y a que l’Impératrice régnante qui a fait passer le Rhin aux spectacles François, que ses ancêtres avoient aussi peu goûté que la nation.

301. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VII. Suite de l’Indécence. » pp. 138-160

Cyr, & dont on régale les étrangers qui vont voir la maison.

302. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De l’Indécence. » pp. 21-58

Un jeune homme ne pénètre point dans une maison, au risque de ce qui peut en arriver ; ne grimpe point sur les arbres, au risque de se casser le cou ; pour avoir seulement le bonheur de jurer un amour éternel à l’objet de sa flamme, ou de lui baiser respectueusement la main.

303. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE V. Des Pièces tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 96-119

« L’Etat, dit-il, devrait faire bâtir aux petites maisons des loges pour ces Théologiens… Il serait même à propos de jouer ces espèces de fous et de folies sur nos différents théâtres, surtout à la foire pour le peuple, d’en récompenser le Poète et les Acteurs, et ne prendre que la moitié du prix à l’entrée. » Qu’on juge que deviendrait la religion, si elle était abandonnée au théâtre de la foire, et les Acteurs récompensés pour la jouer.

304. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VII. De l’infamie canonique des Comédiens. » pp. 153-175

Mais en femme précautionnée, pour plaider la main garnie, la Duclos, en quittant son mari, emporta tout ce qu’elle trouva dans la maison.

305. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VIII. De l’excommunication des Comédiens. » pp. 176-199

Telles sont les courtisanes d’Italie ; en se faisant inscrire sur le registre du Magistrat, se mettant dans le corps des courtisanes, s’établissant dans les maisons publiques, se livrant au premier venu, elles se dénoncent de fait et de droit notoirement pécheresses publiques, et dès lors doivent être refusées à tous les sacrements, quoiqu’elles ne soient pas excommuniées.

306. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IV. Suite des effets des Passions. » pp. 84-107

Si l'on veut en voir des fruits plus durables, qu'on consulte les Lieutenants de Police, les pères de famille, les habiles Chirurgiens, les Sages-femmes, qu'on fouille les registres des Enfants trouvés, de la Salpêtrière, des maisons de Refuge, on verra si depuis l'établissement du théâtre et dans les villes où il est le plus florissant, les mœurs sont plus pures, la jeunesse plus sage, les femmes de mauvaise vie en plus petit nombre, les sacrements plus fréquentés.

307. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE V. Remarques sur L’Amphitryon, Le Roi Arthur, Don Quichotte et Le Relaps. » pp. 302-493

Mannel, Intendant de la maison impute au Chapelain Renardo de si brutales saletés qu’il n’est pas permis de les redire, pour en faire même la honte à l’infâme Auteur. […] Elle doit demeurer dans la même place, dans la même maison, dans la même rue, ou pour le moins dans la même ville, où d’abord elle a été mise. […] « Je crois, dit-il, qu’un Poète a autant droit d’avoir une place dans votre maison qu’à la Comédie : il contribue à faire subsister l’une et l’autre : il est aussi nécessaire à des personnes comme vous, pour assembler des dupes au Théâtre, et vous les amener, que les Chanteurs publics sont nécessaires aux filous, pour profiter de la presse.

308. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II. Autres Anecdotes du Théatre. » pp. 43-70

Ami Lecteur en sçais tu la raison, Ce que l’on aperçoit de sa folie extrême, Mon cher Lecteur vous vous trompez vous même, C’est que ce fou logeoit aux petites maisons, Rien de si sot que nos petits-maîtres, & nos amateurs de comédie, rien de si ridicule que leur persiflage.

309. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. Aveux importans. » pp. 83-110

Bien des hommes ne sont guère plus sages, des vieux pécheurs usés par la débauche dont la concupiscence est encore bouillante, & les inclinations vicieuses, ils ressemblent à l’embrasement d’une maison, quand le feu y a cessé on voit long-temps des étincelles & des pointes de flammes percer à travers les cendres ; le feu y vit encore, mais il manque de matière ainsi le goût de la volupté vit encore, la force y manque.

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