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385. (1647) Traité des théâtres pp. -

Au reste la conformité grande quant à ce qui est des choses, entre le labeur de ce grand homme, et le mien, m’a apporté beaucoup de satisfaction, vu que par là demeure réfutée l’imposture de certains Apologiseurs des Théâtres de par deçà, qui avaient osé coucher de lui, comme s’il les eût mis, de même comme eux, entre les choses indifférentese : par ce double écrit tout au rebours, il paraît à clair qu’il en fait tout le même jugement que nous, et qu’il en a publié l’un en une occasion du tout même que celle qui m’a fait mettre la main à la plume. […] Mais le fait ici est tout autre, vu qu’il s’agit d’une vanité mondaine, qui est très mauvaise en elle, et ayant été reconnue pour telle en tous les âges, tous les serviteurs de Dieu, unanimement, l’ont condamnée, et ont fait des Règlements publics à l’encontre d’elle, qui ont été reçus et autorisés en nos Eglise, et à l’observation desquels on lie et engage par promesse expresse, de tenir la main, tous ceux qui sont reçus au saint Ministère, voire même jusques à les y obliger par leurs seingsam. […] A quoi l’autre ayant répondu, que ce n’était qu’en jeu, Solon là-dessus, frappa la terre avec un bâton qu’il tenait en sa main, en témoignage de courroux et prononça ces mots, « Mais en louant et approuvant de tels jeux, et de mentir à son escient, nous ne nous donnerons garde, que nous trouverons bientôt le mensonge en nos contrats et en nos affaires »Plutarque en la vie de Solon. […] aw , qui tenant Ecole publique, et voyant l’un de ses Disciples, entre les autres, qui hantait les Comédiens, et était éperdu de passion pour les Théâtres, il rechercha les moyens de l’en retirer : Et à cet effet lui transcrivit tout du long ce Problème de ce grand homme, et le lui mettant en main, stipula de lui, que par chacun jour il ne manquerait de le lire.

386. (1761) Les spectacles [Querelles littéraires, II, 4] « Les spectacles. » pp. 394-420

Il ne songe point à Molière, à Dancour, à Montfleuri, qui jouoient eux-mêmes leurs pièces, & qui étoient aussi supérieurs la plume à la main, que sur le théâtre.

387. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrisostome. » pp. 180-195

Fuyez cette fournaise de Babilone, arrachez vous (comme Joseph) des mains de cette impudique Egyptienne, fallût-il lui laisser votre manreau.

388. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre III. De l’Unité de lieu, de Tems & de Personne. » pp. 211-238

Il m’est facile de prouver ce que j’avance, ainsi que j’ai promis de le faire plus haut ; je n’ai qu’à prier le Lecteur de jetter les yeux sur le prémier Opéra Bouffon qui lui tombera sous la main.

389. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre II. Des Amphitheatres. » pp. 44-72

Ie seray un peu plus exact sur celuy de Nismes, dont il n’a presque remarqué que le nom de ses illustres ruïnes ; & je le fais d’autant plus volontiers, que j’en ay eu, par la faveur & par les mains de Monsieur Cassaigne Conseiller à Nismes une plaine & parfaite description des principales dimensions & des remarques importantes faites par Monsieur Guiran, qui sans doute a esté un des plus habiles & des plus curieux de son temps, & qui a promis au public une Histoire de son pays, dont tout le Royaume luy sera obligé & deviendra son admirateur.

390. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE VII. Histoire de la Poësie Dramatique moderne. » pp. 176-202

Enfin, comme si la Religion devoit toujours avoir part à la naissance de la Poësie Dramatique, on attribue l’établissement des Représentations Théâtrales, sérieuses, à ces Pelerins qui revenant de la Terre Sainte le bourdon à la main, voulurent amuser le Peuple.

391. (1760) Lettre d’un curé à M. M[armontel] « letter » pp. 3-38

Mais je vous invite à ne vous occuper de l’objet de cette Lettre que l’Evangile à la main, sous les yeux de Jésus-Christ.

392. (1731) Discours sur la comédie « SECOND DISCOURS » pp. 33-303

C. et attirer sur les fidèles l’Esprit Saint ; ceux dont la tête et les mains sont consacrées à Dieu par l’onction sainte, afin qu’ils conservent tous leurs organes exempts de toute souillure. […]  : « Malheur à ceux qui boivent leur vin au son des instruments de musique, qui n’ont aucun égard à l’œuvre du Seigneur, et qui ne considèrent point l’ouvrage de ses mains ». […] Quoiqu’il en soit, il faudrait voir quelqu’un de ces Canevas signés de la main de Saint Charles, pour juger précisément jusqu’où il portait la tolérance ; mais l’Auteur n’en rapporte aucun. Il assure avoir vu dans sa jeunesse une vieille Comédienne appelée sur le Théâtre Lavinia, qui dans la succession de son père avait trouvé un grand nombre de ces canevas, signés de la main de Saint Charles. […] Quelque grâce et quelque force qu’ait le Discours du Père Senault, vous ne laisserez peut-être pas d’en trouver aussi dans une maxime d’un petit Livre qui vient de me tomber par hasard entre les mains.

393. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre II. De l’Opéra-Sérieux. » pp. 184-251

La protection qu’accorde à l’Académie Royale de musique, le Ministre respectable46 qui tient d’une main la balance, & de l’autre les couronnes qu’il distribue aux Arts & aux Belles-Lettres, lui procurera toujours les plus grands succès. […] La Scène de l’Opéra-Sérieux est couverte d’une multitude d’Acteurs, qui paraissent habillés par les mains de la richesse & du goût ; ses Balets sont les plus beaux de l’Europe, & composés des plus fameux Danseurs : l’Opéra-Bouffon n’employe communément que trois ou quatre Personnages, assez mal vétus ; & je ne crois pas que ses danses ayent l’éclat & les attraits de celles de son rival.

394. (1733) Traité contre les spectacles « TRAITÉ CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 145-246

Il est certain que nous n’avons point reçu les yeux pour allumer en nous les feux de la concupiscence, ni les oreilles pour écouter de mauvais discours, ni la langue pour la médisance, ni la bouche pour la gourmandise, ni l’estomac pour la débauche, ni les mains pour dérober, ni les pieds pour courir au crime. […] Ces mains que vous avez élevées vers le Seigneur, vous les fatiguez un moment après, pour applaudir à un bouffon : de la même bouche donc vous avez répondu amen pendant le sacrifice, vous rendez témoignage à un gladiateur dans l'amphithéâtre ; enfin vous osez dire à tout autre qu’à Jésus-Christ notre Dieu : qu’il vive à jamais.

395. (1694) Réfutation des Sentiments relâchés d'un nouveau théologien touchant la comédie « Réfutation des sentiments relachés d'un nouveau Théologien touchant la Comédie. » pp. 1-190

Je tire la seconde preuve de cette vérité, des Pièces de Théâtre de ce temps-là, Tragiques ou Comiques, que nous avons encore entre nos mains. […] Je ne vois rien dans tout ce Chapitre qui vous soit favorable, au contraire Saint François de Sales m’y paraît ôter à sa Philotée d’une main ce qu’il lui donnait de l’autre. […] Elle ne s’accusera pas de l’inutilité d’une vie passée dans l’oisiveté, donc elle est innocente ; un libertin ne s’accusera pas de tous ses rendez-vous dans l’Eglise, en voilà assez pour qu’il n’en soit pas coupable ; un Religieux ne s’accusera pas d’avoir mis la main à la plume pour justifier la Comédie, et d’avoir par là causé un grand scandale et fait un grand tort à plusieurs âmes ; une infinité d’autres personnes enfin ne s’accuseront point de tant de péchés, qui quelque grands qu’ils soient devant Dieu, leur paraissent légers par la seule facilité et l’habitude qu’elles ont à les commettre, en voilà assez, et le Religieux et tous ces gens-là sont innocents : car, selon vous, il n’est pas de plus grande accusation que celle qui ment de la bouche même du coupable ; ainsi l’innocence est une suite du silence, quand même ce silence serait affecté et malicieux. […] Qu'un Gentilhomme porte l’épée tant qu’il voudra, pourvu qu’il ne s’en serve jamais hors des actions militaires pour tuer personne, quand il arrivera par hasard qu’en se défendant il donnera la mort à celui qui l’aura attaqué, il faudra qu’il gémisse devant Dieu d’avoir trempé les mains, quoique innocemment, ou malgré lui dans le sang de son frère, et qu’il demande grâce et à Dieu et aux hommes. […] Un Théologien ne doit mettre la main à la plume que pour défendre les intérêts de l’Eglise, et vous avez employé la vôtre pour les combattre.

396. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre III. Origine des Théâtres. » pp. 22-49

On aura voulu représenter l’allégresse qu’on éprouve, une coupe à la main ; les Chansons auront d’abord exprimé les sentimens de l’âme.

397. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre II. L’Exposition, le Nœud & le Dénouement. » pp. 183-210

Richard a perdu sa maîtresse ; certain Milord la lui enlève ; elle s’échappe des mains de son ravisseur, ils se rejoignent.

398. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. L’Arétin, le Tasse, l’Arioste. » pp. 38-79

On a plus fait, on y a placé les bustes, les statues entieres de ces grands hommes ; on en a fait la dédicace, & la belle main, aujourd’hui seche & ridée, de la Clairon y a placé une couronne. […] Les acteurs étoient comme lui des prodiges : aussi étoient-ils formé de sa main.

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