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348. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE VII. Histoire de la Poësie Dramatique moderne. » pp. 176-202

Il brilla par plusieurs autres Ouvrages, & s’acquit un si grand nom, que l’honneur singulier qu’il reçut après sa mort, mérite d’être rapporté, pour faire voir que les Muses doivent être favorables à une Nation où elles sont si honorées.

349. (1760) Lettre d’un curé à M. M[armontel] « letter » pp. 3-38

Qu’on nous oppose donc maintenant, si l’on veut, avec le Théologien traité d’illustre par sa qualité et son mérite dans le Recueil des Pièces de Théâtre de Boursault, où sa Lettre est insérée ; qu’on nous oppose, dis-je, l’exemple de quelques Religieux de Rome chez qui la coutume, y est-il dit, semble avoir prescrit contre la bienséance de leur état ; nous répondrons, 1°. que la Lettre du Père Caffaro Théatin, qui se trouve dans le Recueil du Poète Boursault, n’est pas de ce Religieux, et qu’il l’a désavouée dans une Lettre adressée à M. de Harlai, Archevêque de Paris, et imprimée en Latin et en Français, afin qu’elle fût plus connue. 2°. 

350. (1694) Réfutation d’un écrit favorisant la Comédie pp. 1-88

La douleur sensible que cet Écrit m’avait causée, jointe au bruit répandu de toutes parts que c’était l’Ouvrage d’une personne distinguée par sa qualité et par son mérite, me portait à commencer cette Réponse par me plaindre à lui-même de l’injustice d’un procédé que je croyais être le sien ; lorsque par un bonheur que je n’osais espérer, j’ai vu une Lettre Originale Française et Latine, adressée à Monseigneur l’Archevêque de Paris, et signée de la main même de celui contre lequel j’allais mettre la main à la plume. Dans cette Lettre il désavoue en termes si formels l’Écrit que je combats, et la mauvaise doctrine qu’il contient, que je ne dois plus m’en prendre à lui ; et je ne regarderai plus dorénavant ce Théologien sous le mérite duquel l’Auteur de la Lettre a voulu se mettre à couvert, que comme un fantôme que les Comédiens ont fait paraître, ou comme un homme imaginaire qu’ils ont travesti, et auquel ils ont appris leur langage. […] Enfin aprés un recit assez long de deux actions admirables qu’il avait faites étant voleur, dont l’une était d’avoir conservé l’honneur d’une jeune vierge consacrée à Dieu, qui était tombée entre les mains de ses compagnons voleurs ; l’autre d’avoir donné à une pauvre femme trois cens pièces d’argent, pour délivrer de prison son mari et ses enfants : Saint Paphnuce lui ayant communiqué sa révélation, et l’ayant exhorté de prendre soin de son âme ; cet homme jetta aussitôt les flûtes qu’il avait entre ses mains, et le suivit dans le désert, où il changea l’Art de la Musique dont il faisait profession, en une harmonie spirituelle, par laquelle il régla tellement tous les mouvements de son âme, et les actions de sa vie, qu’après avoir durant trois années entières vécu dans une très étroite abstinence, passant les jours et les nuits à chanter des Psaumes et à prier, et marchant dans le chemin du Ciel par ses vertus et par ses mérites, il rendit son esprit entre les Chœurs des Anges. » Ce ne fut donc point comme Comédien, mais comme Pénitent, qu’il eut une gloire égale à celle de saint Paphnuce ; puisque pour y arriver, il renonça à un métier qu’il reconnut lui-même être honteux.

351. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE III. » pp. 29-67

Ils n’ignorent pas la peine canonique inséparable de leur état, ainsi dès qu’ils l’on embrassé, c’étoit une obstination de leur part, contre la défense de l’Eglise, qui mérite toute son indignation & ses anathêmes.

352. (1825) Encore des comédiens et du clergé « TABLE DES MATIERES. » pp. 229-258

Page 209 M. l’abbé de La Mennais convient du mérite incontestable et de la rare habileté de raisonnement de M.

353. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « LIVRE PREMIER. CHAPITRE I. Le Clergé peut-il aller à la Comédie ? » pp. 10-27

Le théâtre mérite-t-il quelque grâce ?

354. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre V. Autres Mêlanges. » pp. 121-140

Le mérite de Piron est médiocre : il a fait la Métromanie, bonne piece ; tout le reste de ses Œuvres n’a pas droit à l’honneur du buste.

355. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE II. Des Spectacles des Communautés Religieuses. » pp. 28-47

Ces pièces mutilées, ces acteurs si bizarrement vêtus, ce mélange de gravité et de bouffonnerie, formaient un spectacle plus grotesque que le théâtre de la foire ; c’étaient de vrais jeux d’enfants, dont le ridicule faisait le mérite, et écartait tout danger et toute idée de passion.

356. (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Seconde lettre contre les spectacles. » pp. 60-145

Qu’a donc pensé des piéces de notre Théatre, cet homme, dont le mérite a surpassé celui de l’honneur de la France ? […] Depuis quand enfin mérite-t-on des louanges, & dévient-on estimable, en faisant profession de représenter des piéces, que leurs Auteurs, les hommes les plus célébres de la nation, ont detestées, comme diametralement opposées aux maximes du Christianisme, & pernicieuses à la pudeur ? […] Cela ne mérite-t-il pas une réponse ?

357. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VIII. Comédie du Tartuffe. » pp. 161-179

L’art de sanctifier le crime & de s’en faire un mérite : L’amour qui nous attache aux beautés éternelles, N’étouffe point en nous l’amour des temporelles : Nos sens facilement peuvent être charmés Des ouvrages parfaits que le ciel a formés.

358. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VI. Euphemie. » pp. 129-148

Ces petitesses, ces contradictions, ces impiétés font de cette conversion un désespoir qui en détruit le mérite & la réalité.

359. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE II. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Grecs. » pp. 17-48

Les grands jours de fêtes furent destinés à ces représentations : on établit des prix, que les Poëtes devoient disputer, & des Juges pour décider du mérite des Piéces.

360. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VIII. De la Comédie les jours de fête. » pp. 159-179

Les péchés que vous y commettez, vous en font perdre le mérite.

361. (1600) Traité des Jeux comiques et tragiques « [Traité] » pp. 3-62

Ca. 5 bz , qui fit mettre secrètement sur l’Echafaud, le corps de son fils, mort peu auparavant, afin qu’étant incité par son propre deuil, il en représentât mieux celui, que portait son rôle ; ce qui lui advint, se trouvant saisi d’une si grande, et vive douleur, à la vue de ce corps mort ; qu’il en perdit contenance, et par ce moyen trompa généralement tous les spectateurs, les un en une façon, les autres en une autre : Tellement, que si c’est à bon droit, que Clément Alexandrinca, et quelques autres, appellent la peinture Art tromperessecb ; le métier des Comédiens mérite ce nom beaucoup plus justement ; Et si les Juifs comme témoigne Origène ne souffraient ni Peintre, ni Sculpteur, en leur République pour ne donner occasion à l’Idolâtriecc ; Les Chrétiens devraient encore moins endurer les farceurs en l’Eglise, pour ôter la matière, et l’occasion de tant de dissolution. […]  » Il serait trop prolixe, et trop odieux aussi, de noter tout ce qui mérite de l’être, en cette allégation, et d’appliquer ces anciens emplâtres, à nos nouvelles plaies.

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