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280. (1640) Traité des Spectacles des Gentils « SAINCT CYPRIAN DES SPECTACLES. » pp. 155-193

Mais quand tous ces jeux ne se celebreroient point à l’honneur des Idoles, des Chrestiens ne deuroient pas s’y trouuer, ils ne deuroient pas cherir des diuertissemens, qui pour estre exempts de crime ne sont pas exempts de vanité, & dont le pompeux appareil a trop de la liberté du siecle.

281. (1765) De l’éducation civile « De l’éducation civile » pp. 76-113

Ecrivant dans le sein d’une République idolâtre de sa liberté, ils s’attacherent à décrier la tyrannie ; ils tracerent des portraits effrayans ; des Rois & de tout ce qui les environne, afin d’inspirer plus d’horreur au Peuple contre tout ce qui pouvoit altérer la forme du gouvernement établi.

282. (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome I « La criticomanie — Autres raisons à l’appui de ce sentiment, et les réponses aux objections. » pp. 154-206

Il résulte donc confirmativement que ce fut sans aucune nécessité qu’un grand homme employa toute la force de son génie et toutes les illusions du théâtre pour présenter un de ces faux frères aux honnêtes gens, de manière à les faire frémir d’indignation et rougir d’être hommes, de manière à leur ôter toute liberté d’esprit et de jugement, à leur rendre odieux et insupportables, non seulement le personnage, mais même son masque ou le costume dont il s’est servi, l’attitude, les manières qu’il a prises, les gestes qu’il a faits, toutes ses expressions qui le retraçent à leurs yeux sans cesse et malgré eux, où qu’ils se trouvent, lors même que ces traits leur attestent réellement la présence de la vertu qui, hélas, n’en ayant pas d’autres sensibles, je le répète, se trouve ainsi condamnée à être continuellement prise pour l’imposture et traitée comme telle !

283. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Fêtes de Théatre. » pp. 169-185

la liberté & la gêne, le chatiment & la danse, les ris & les larmes ; les soldats & les acteurs ; la prison & la scéne !

284. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrisostome. » pp. 180-195

Vous reprendriez vos enfans, vous puniriez vos esclaves, s’ils se donnoient ces libertés, vous ne les souffririez pas dans votre maison, & lorsque les derniers, les plus vils, les plus méprisables des hommes (des Comédiens) Verberones, serviles abjecti homines, vous invitent à venir entendre ces infamies, vous vous en réjouissez, vous leur en rendez graces.

285. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre III. De l’Unité de lieu, de Tems & de Personne. » pp. 211-238

Quelques Auteurs de Poètique ont pris même la liberté de le combattre.

286. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De certaines processions ou cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, et qui sont ou ont été beaucoup plus nuisibles au culte et a la morale publique que les comédies représentées sur nos théâtres.  » pp. 201-340

On y croit que Jésus-Christ, après son entrée à Jérusalem, donna la liberté à l’ânesse ou à l’ânon qui lui avait servi de monture, et que cet animal, après avoir voyagé quelque temps en Palestine, traversa la mer à pied sec, et vint se réfugier à Vérone, où il mourut. […] On dit même qu’il se trouve certains diablotins entreprenants, qui poussent le jeu fort loin, et prennent des libertés capables d’alarmer la pudeur des jeunes vierges. […] Il y avait même certaines églises où les évêques et les archevêques jouaient aux dés, à la paume, à la boule et aux autres jeux ; dansaient et sautaient avec leur clergé, dans les monastères, dans les maisons épiscopales, et où ce divertissement s’appelait la liberté de décembre, à l’imitation des anciennes saturnales.

287. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 75-112

(les Evêques) Jadis Pasteurs ou soi-disans,             Pour le monde brûlans de zelle             De la Cour rarement absens,             Alloient de ruelle en ruelle             L’amour au beau sexe prêchant             Et la charité fraternelle,             Tandis que leur troupeau fidelle             En liberté couroit les champs,             Et se paissoit d’herbe nouvelle,             Sans craindre des loups ravissans. […] Semblable au Cordonnier des fables de la Fontaine, qui en devenant riche, perdit toute sa gayeté, ne pouvoit plus chanter, se réjouir faire de bons souliers, & alla rendre à son bienfaiteur l’argent qu’il en avoit reçu, & se fit rendre sa liberté & sa joie, Corneille fit rapporter le bureau au Financier, se fit rendre sa verve avec sa table vermoulue.

288. (1733) Traité contre les spectacles « TRAITÉ CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 145-246

Celui qui veut qu’on expose chaque assassin à un lion furieux, demande qu’on donne à un barbare gladiateur la liberté pour récompense, s’il sort victorieux du combat ; mais s’il vient à y perdre la vie, le voilà regretté avec des démonstrations de compassion et de tendresse par celui même qui l’a fait exposer à la mort, et qui reconnaît de près avec satisfaction ce malheureux, auquel il a voulu de loin ôter la vie ; en cela d’autant plus cruel, qu’il devait être auparavant plus humain. […] Quel plus grand plaisir, que l’éloignement du plaisir même ; que le mépris du siècle ; que la jouissance de la vraie liberté ; que le calme d’une bonne confiance ; que la sainteté de la vie, et l’exemption de la crainte de la mort ?

289. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VI. De l’Iconomanie théatrale. » pp. 141-158

Dans le grand traité de l’explication des songes, par Artemidore, il est beaucoup parlé des songes impurs, que la passion rend communs parmi les libertins, il ne regarde comme de bonne augure, que ceux qui ont un objet légitime ; ceux d’un mari qui pense à son épouse, tous ceux qui regardent le crime lui paroissent d’un mauvais augure ; toutes ces images indécentes, de nudités, de libertés lui semblent des présages de malheur, à moins qu’ils n’aient été rejettés, & qu’il ne paroisse que la volonté n’y a point de part ; qu’au contraire elle la condamne.

290. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre III. Origine des Théâtres. » pp. 22-49

Ses derniers ouvrages sont, dit-on, de la seconde espèce ; mais l’on y découvre presqu’autant de libertés que dans ses autres pièces.

291. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VIII. Dans quelle Nation la Poësie Dramatique Moderne fit-elle les plus heureux progrès ? » pp. 203-230

On a beau ajouter que cette Nation, qui aime la liberté en tout, est supérieure aux Regles.

292. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 5. SIECLE. » pp. 147-179

Je demanderais volontiers à ceux que les grandeurs et les richesses font reconnaître par-dessus les autres, de quel supplice serait digne un esclave qui outragerait son maître de qui il viendrait de recevoir la liberté ?

293. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « LIVRE PREMIER. CHAPITRE I. Le Clergé peut-il aller à la Comédie ? » pp. 10-27

Qui exige plus que le monde l’élégance des habits, la propreté des meubles, l’abondance des repas, la légèreté des manières, la liberté des paroles ?

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