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258. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Procès des Comédiens. » pp. 169-224

C’est peut-être une imitation du Sincelle qu’avoient les Evêques grecs, & jusqu’aux Patriarches, qui les suivoient par-tout & veilloient sur eux. […] Sur-tout si l’on se rappelle que les Grecs, soigneux de ne point avilir la majesté des Arts, bien loin de faire ramper aux pieds de leurs Histrions, les Aristophanes & les Sophocles avoient fait du Théatre une Juridiction importante, & l’avoient confiée spécialement à leurs premiers Magistrats.

259. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Luxe des coëffures. » pp. 115-142

Il les a tellement perfectionné que les Dames peuvent se coëffer elles-mêmes sans aide, s’accommoder les cheveux à la Grecque, à la hauteur qu’elles veulent, en dresser même les racines & les vergettes .

260. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. Aveux importans. » pp. 83-110

Hébreu, Grec, Latin, Allemand, on ne voit rien de si ridicule dans aucune langue ; on ne le connoît qu’en France, soit qu’on y croye les complimens sans conséquence, & un verbiage frivole qui semble tout dire, & ne dit rien comme ils le font en effet sur-tout en galanterie, soit que l’entousiasme pour les femmes y soit porté à l’excès & à une sorte d’adoration ; l’usage a consacré ces termes, ils sont devenus de style ; c’est le protocole de Cithère, platitude puérile, plus basse que respectueuse de se mettre à genoux devant les femmes, qui ne convient qu’envers Dieu & à un criminel qui demande grâce : cette attitude a un autre principe, c’est pour les contempler à son aise, & être à portée de prendre avec elle des licences ; les femmes sont communément assises, il faut se baisser pour les mieux voir, prendre & recevoir avec plus de facilité des libertés indécentes dont elles peuvent moins se débarrasser.

261. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Suite d’Anecdotes Ecclésiastiques. » pp. 106-132

On l’appelloit Marguerite, c’est-à-dire, la perle la pierre précieuse ; sa parure étoit la plus recherchée, ses cheveux artistement arrangés, sa coëffure orgueilleusement élevée à la grecque, ses habits les plus somptueux, les parfums les plus exquis, tout annonçoit une comédienne entretenue.

262. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre III. Du Triomphe. » pp. 112-160

Parmy ces malheureux certains Grecs donnerent de l’étõnement à leur Vainqueur.

263. (1822) De l’influence des théâtres « [De l’influence des théâtres] » pp. 1-30

et jusqu’à présent, tout semble faire croire que le petit grec, a trouvé l’un et l’autre.

264. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VI. Suite de l’infamie civile. » pp. 126-152

.), rapporte qu’Abdala, trente-unième Calife, chassa de tout son empire les Comédiens Grecs qui commençaient à s’y répandre.

265. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre XI. Du Balet. » pp. 209-318

L es Grecs ont donné la naissance à ce nom ; & les Romains qui les ont suivis & imitez l’ont conservé, quoy qu’ils semblent s’en estre servy seulement dans vn sens particulier : Car par ce mot de Balismus, ils entendoient seulement une maniere de dance au bruit des Tambours. […] Il peut dans une nuit representer les plus beaux jours de quelques jeunes Amans : Etaler aux yeux les richesses des diverses saisons : Abreger & reduire à son poinct les diverses Monarchies du Monde : Representer & comprendre dans un mesme dessein les Assyriens & les Perses, les Grecs & les Romains, les Chinois & les Europeens.

266. (1694) Réfutation d’un écrit favorisant la Comédie pp. 1-88

Il n’y a rien de moins pardonnable que la supposition faite par l’Auteur de l’Écrit, pour donner du grand air aux Comédiens, leur attribuant une origine qui soit noble ; lorsqu’il dit que les Grecs les inventèrent pour reprendre les vices des Grands. […] Mais il relativise en effet l’autorité de Tertullien et Cyprien en s’appuyant sur l’argument de l’idolâtrie : « [...]ce saint Docteur [saint Cyprien] ne condamne pas absolument les Danses, les Chants, les Opéras et les Comédies, mais seulement les Spectacles qui représentaient les fables en la manière lascive des Grecs et des Romains, et qui se célébraient en l’honneur des Idoles. » (ibid.

267. (1789) La liberté du théâtre pp. 1-45

Dans Mérope & dans Oreste, il a transporté sur notre Scène, l’austère simplicité de la Scène Grecque.

268. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE II. Anecdotes de Théatre.  » pp. 41-71

Ce Prince avoit pourtant promis à la Sorbonne, qu’il étoit allé voir par curiosité, de travailler à réunir son Clergé & son peuple à l’Eglise Latine ; on avoit eu la facilité de le croire, & de lui fournir des mémoires, & tous les efforts aboutirent à tourner en dérision le Pape & le sacré Collége, plus maussadement que les Anglois qui brûloient un Pape de paille ; & même sa propre Réligion Greque, en prophanant dans la Cathédrale de Moscou, le Sacrement de mariage que les Grecs reconnoissent, & le ministere d’un prêtre dont ils réverent le caractère, par des bouffonneries aussi plates qu’indécentes, plus digne d’un Tabarin, sur le Pont neuf, que d’un Empereur qu’on dit philosophe, & à qui cette conduite puérile & sacrilége, n’en assure que trop le titre.

269. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VII. Histoire des Cas de Conscience. » pp. 159-189

Pour fournir aux folles dépenses, il accabla le peuple d’exactions énormes, & les ayant poussés à bout il alluma le feu de la révolte, il l’alluma dans le cœur des plus honnêtes gens, & des plus fidéles sujets par l’indécence & l’impiété de ses jeux : On ne peut disconvenir que les spectacles que les Juifs n’avoient jamais souffert chez eux, quoique soumis aux Grecs depuis Alexandre, quoique liés aux Athéniens chez qui le théatre étoit plus florissant, que ces spectacles ne fussent absolument contraires à l’esprit de leur Réligion, à la loi de Moyse, qui condamne tous ces excès, & à leurs mœurs naturellement graves, sérieuses, modestes & même assez réglées depuis le retour de la captivité de Babilone ; ils avoient donc raison de s’opposer à ces innovations pernicieuses où tout devoit les allarmer & les révolter.

270. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Faste. » pp. 154-183

Pour favoriser la population des Nains, ce Prince si grand & si petit qui a joué tant de rôles sur la scène du monde, fit en 1710 une fête solennelle sans exemple dans l’histoire, ayant eu la fantaisie de voir un mariage de Nains, il en assembla soixante-douze pour la cérémonie, qu’il fixa au 24 novembre : la veille, deux Nains de taille égale, richement vêtus, se mirent dans une petite voiture à trois roues, tirée par un petit cheval orné de rubans de différentes couleurs, & allèrent précédés de deux Maréchaux Nains, montés sur de très-petits chevaux, inviter ceux que l’Empereur vouloit admettre à la nôce ; le lendemain tous les Nains étant assemblés, la procession défila vers l’Église de la Forteresse où le mariage devoit être béni par le plus petit Papa (Prêtre Grec) qu’on avoit pu trouver dans l’Empire : un Maréchal Nain portant un bâton orné de rubans, ouvrit la marche, il précédoit le fiancé & la fiancée qui marchoient devant l’Empereur, les Ministres, les Knées, les Bojards, les Officiers & les autres personnes de la Cour ; les soixante-dix Nains restans venoient ensuite, ayant un Nain à leur tête, & marchant deux à deux ; la procession étoit suivie d’une foule immense, contenue par les Soldats de la garde.

271. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VII. Autre suite de diversités curieuses. » pp. 173-202

L’Aréopage des Grecs, le Sénat de Rome, la Cour des Pairs ne sont que des Ecoliers auprès de Nosseigneurs du Parlement de la comédie.

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