/ 414
298. (1733) Traité contre les spectacles « TRAITÉ CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 145-246

De là cette constance stoïque, qu’ils font paraître dans les tourments ; et qui est plutôt l’effet d’une prévoyance humaine, qu’une véritable soumission aux ordres du ciel. […] C’est pourquoi ce nouvel usage est attribué à Castor et à Pollux, à qui Mercure donna des chevaux pour cet effet ; comme nous l’apprenons de Stésichore. […] On n’assiste point à ces divertissements sans quelque affection ; et on n’éprouve point cette affection, sans en ressentir les effets, qui excitent de nouveau la passion.

299. (1725) Mr. de Moliere [article des Jugemens des savans] « Mr. de Moliere, » pp. 339-352

Mais il faut laisser encore une fois à ceux que Dieu a choisis pour combattre la Comédie, & les Comédiens le soin d’en faire voir les dangers & les funestes effets, & renvoyer ceux qui voudront s’en instruire plus à fond aux Traités qu’en ont écrit, je ne dis pas seulement Mr. le Prince de Conty, Mr. de Voysin, Mr.

300. (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — SECONDE PARTIE. Si les Comédies Françoises ont atteint le vrai but que se propose la Comédie. » pp. 34-56

Moliere en voulant corriger de la Misanthropie, ne s’est donc arrêté qu’à quelques effets superficiels & de peu de conséquence de ce vice, sans en dévoiler le fond.

301. (1777) Il est temps de parler [Lettre au public sur la mort de Messieurs de Crébillon, Gresset, Parfaict] « Il est tems de parler. » pp. 27-36

Après avoir démontré tous les risques qu’il y a de charger un Comédien d’examiner votre Drame, pour savoir s’il est digne d’être lû à l’assemblée générale, cet Auteur profond dit : « C’est dans ses mains, que votre sort est remis ; il peut à son gré vous fermer ou vous ouvrir les premieres avenues du Temple de Mémoire : reste à savoir s’il est assez éclairé pour juger de l’effet que la Piéce peut produire au Théâtre, si elle est dans le genre qu’il aime, &c. » Et plus bas il ajoute.

302. (1664) Traité contre les danses et les comédies « LETTRE DE L’EVEQUE D’AGNANI, Pour la défense d’une Ordonnance Synodale, par laquelle il avait défendu de danser les jours des Fêtes. Au très Saint et très Bienheureux Père Paul V. Souverain Pontife. Antoine Evêque d’Agnani, éternelle félicite. » pp. 154-176

Enfin celui-là peut passer pour complice d’un crime, qui pouvant aller au-devant de celui qui est en disposition d’y tomber, et prévenir l’effet de sa mauvaise inclination par des remèdes efficaces, lui laisse la liberté d’agir selon ses désirs.

303. (1761) Epître sur les spectacles « Epître sur les spectacles » pp. 3-14

Tout change en un instant ; la nuit fait place au jour ; Mortels, reconnaissez le pouvoir de l’Amour : Le Palais s’envolant disparaît dans la nue, Un Parterre aussitôt le remplace à ma vue ; Du grand Servandoniab magique illusion, Effet de sa brillante imagination : Tout n’est qu’enchantement ; sous l’habit de Colette Arnoud subjugue Mars : le son de la trompette Rappelle en vain ce Dieu dans les champs de l’honneur ; Plus content, plus heureux de posséder son cœur, Qu’il n’était autrefois jaloux de la victoire, Pour la suivre il renonce aux hasards, à la gloire ; Et livrant sans danger, de plus tendres combats, Il met tout son bonheur à mourir dans ses bras.

304. (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « APOSTILLE » pp. 33-57

C'est une vengeance que les hypocrites et ceux qui accusent leur prochain ne verront jamais, puisque, leurs crimes étant infiniment plus grands que ceux-là, ils doivent les premiers sentir les effets de la colère d’un dieu vengeur.

305. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre II. Le métier de comédien est mauvais par lui-même, et rend infâmes ceux qui l’exercent. » pp. 15-28

La tragédie ayant été inventée chez les Grecs, aussi bien que la comédie, ils ne pouvaient jeter d’avance une impression de mépris sur un état dont on ne connaissait pas encore les effets.

306. (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE I. Abrégé de la Doctrine de l’Ecriture Sainte, des Conciles et des Pères de l’Eglise, touchant la Comédie. » pp. 2-17

Saint Charles Borromée a fait composer un Livre particulier contre la Comédie, où l’Auteur dit que les Comédies sont mauvaises, au moins à cause des circonstances qui les accompagnent, et de leurs effets ; c’est pour cela qu’elles sont défendues.

307. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Madame de Longueville. » pp. 40-83

Si elles causoient la fin de ma vie, elle me paroîtroient plutôt les instrumens de mon bien que les effets de mon mal. […] Cette réconciliation étoit fort difficile ; on étoit irrité contre elle à l’excès, & on n’avoit pas tort ; on redoutoit ses passions, son crédit, ses intrigues, ses talens ; on venoit d’en éprouver les effets. […] Cette pratique en usage chez les Jésuites, dont on a un modele admirable dans la Retraite du P. la Colombiere, fut sans doute l’effet du goût qu’elle avoit toujours eu pour les Carmelites.

308. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Luxe des coëffures. » pp. 115-142

Grégoire de Nice parle d’une teinture d’or en usage de son tems, dont on enduisoit les cheveux comme on les enduit d’essence, c’étoit une espece de vernis appliqué sur les cheveux, qui faisoit un meilleur effet que la poudre, apparemment de-là étoit venue l’ancienne coutume de dorer en entier les statues des Saints, sans laisser la couleur de la chair, même aux pieds, aux mains & au visage. […] La galanterie & la paruré, cause & effet mutuel l’un de l’autre y sont inséparables, le rouge qu’on n’y distingue presque plus, est incorporé & comme identifié avec leur visage ; la galanterie est l’air qu’on y respire.

309. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. La Rosiere de Salenci. » pp. 10-37

L’Orateur débute d’une manière intéressante, tandis que les papiers publics annoncent la fête de la Rose avec les plus grands éloges, que les peintures en offrent la pompe à nos regards, que le théatre retentit d’applaudissemens (ces applaudissemens du théatre sont peu flatteurs pour la vertu), qui pourroit croire que le Seigneur de Salenci voulût en détruire l’hereux effet ? […] Mais ce qui ne sera pas surement manqué, ce sera le mauvais effet que ce bisarre salmigondi doit produire dans les cœurs innocens & dans les coupables, en faisant dominer le mal sur le bien, & réussir ce que tout devroit faire échouer, & par les regles de la morale, & par la nature des faits, & même par les loix du théatre ?

310. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Suite d’Anecdotes Ecclésiastiques. » pp. 106-132

Pélagie distribua tous ses effets aux pauvres, se revétit d’un cilice, &, déguisée en homme sous le nom de Pélage, alla s’enfermer dans une cellule, d’où elle ne sortit plus, & y passa le reste de sa vie dans la plus austere pénitence, & une très-grande réputation de sainteté. […] Il est surprenant qu’en observant ces regles pour les spectacles publics, on se permettre d’en représenter dans les couvens ; quoiqu’à la vérité moins licencieux, ils inspirent le même goût & produisent les mêmes effets.

311. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE II. Théatres de Société. » pp. 30-56

il imprime la même idée, il excite les mêmes sentimens, & le théatre doit produire cet effet plus que la réalité. […] Le triste effet de la fréquentation des spectacles ne peut servir qu’à les décrier, leur exemple même a justifié l’arrêt de leur condamnation.

/ 414