Un homme qui a bien travaillé est satisfait quand il cesse de travailler, et il se divertit à tout ce qui le désoccupe.
Mais quelque aplication qu’Elle ait à des objets plus solides, Elle peut bien se permetre ces relâches ; & Elle ne sçauroit mieux passer ce peu d’heures qu’elle cesse de vaincre, qu’à ces Spectacles, oû elle verra triompher.
Nous enjoignons à tous Confesseurs de refuser l'absolution à ceux qui après en avoir été avertis, et repris, ne voudront pas cesser de fréquenter la Comédie et l'Opéra, et Nous défendons à tous Prêtres, Bénéficiers, et ecclesiastiques de ce Diocèse, ou y résidents, d'assister aux bals, Opéra, ou Comédies à peine d'excommunication encourue ipso facto.
Fais cesser ses chagrins ; je laisse à ta sagesse Le soin de le calmer, de bannir sa tristesse. […] Ce Peuple malheureux que des flatteurs perfides Aiment à voir trembler sous vos mains homicides, Loin d’oser murmurer des maux qu’il a soufferts, Semblait s’accoutumer sous le poids de vos fers : Le sacrilège affreux, la flamme et le carnage N'ont cessé dans nos murs que par son esclavage. […] Cessons de nous occuper à corrompre les femmes, cessons de ne les trouver aimables que quand elles ont tous nos défauts, cessons d’aimer les broderies, les galons, les colifichets, les femmes renonceront aux pompons et aux fontanges. […] , p. 79 : « C’est, sur ce principe, qu’un Spartiate, entendant un Etranger faire de magnifiques éloges d’une Dame de sa connaissance, l’interrompit en colère : ne cesseras-tu point, lui dit-il, de médire d’une femme de bien ?
Les années ne couvrent point les crimes, et on ne perd jamais le souvenir des mauvaises actions ; elles ont cessé d'être des crimes, et elles deviennent des exemples ; on rend plaisir à voir représenter dans la Comédie ce qu'on y peut faire en sa maison, ou à entendre ce qu'on y peut faire: On apprend l'adultère en le voyant représenter, et le mal qui est autorisé publiquement a tant de charmes, qu'il arrive que des femmes qui étaient peut-être chastes lors qu'elles sont allées aux Spectacles en sortent impudiques. […] Y a-t-il, mes frères, de Spectacles plus beau, plus agréable, et plus nécessaire, que de contempler sans cesse l'objet de notre espérance, et de notre salut ?
Le ministère public est trop éclairé sur les intérêts de l’Etat et de la religion, et il est trop pénétré de ses devoirs envers le souverain, dont il est l’organe, pour se laisser dominer et avilir par l’influence du fanatisme qui sans cesse fait des efforts pour maîtriser le gouvernement. […] On éprouve une sensation pénible, en lisant dans l’histoire, que depuis cette fatale époque de la ligue, la société des disciples de saint Ignace de Loyola, dont la domination ne peut s’établir que sur les discordes civiles et la désorganisation sociale, n’a cessé d’exciter des troubles et des désordres, dans tous les gouvernements qui ont eu l’imprudence de la recevoir et d’en suivre les conseils ; il n’est enfin, pour ainsi dire, aucune conspiration régicide, dans laquelle des jésuites n’aient figuré comme conspirateurs et complices.
Les femmes, voyant les adorations qu’on ne cesse d’y prodiguer à leur sexe, se pénètrent tellement de ces idées nouvelles, s’enfoncent tellement dans cette nouvelle atmosphère, que bientôt elles prennent en dégoût les affaires de leur famille et les choses de la vie commune : lorsqu’elles rentrent chez elles, l’esprit plein de ces brillantes extravagances, tout leur déplaît, et surtout leurs maris qui, occupés de leurs affaires, ne sont pas toujours d’humeur à leur prodiguer ces complaisances ridicules dont elles sont les objets dans tous les romans, dans toutes les pièces de théâtre et dans tous les ouvrages où une vie idéale est substituée à la vie véritable. […] Sa volonté est que le don de son amour soit à nos yeux le plus précieux de tous les dons, et qu’en conséquence nous en alimentions sans cesse la céleste flamme. […] Cet autel, c’est le cœur de l’homme, dont tout chrétien est le prêtre : comme tels, notre devoir est de veiller à ce que le feu de la charité ne s’éteigne pas sur l’autel de notre cœur, et pour cela, nous devons sans cesse lui fournir des aliments nouveaux ; ces aliments ne sont autre chose que la méditation et la contemplation des choses divines, ainsi que les exercices pieux. […] Heureux, alors, heureux ceux qui auront su être sages à temps, qui, renonçant à des plaisirs captieux et funestes pendant ce court passage qu’on appelle la vie, auront persévéré, avec l’aide de Dieu, dans l’accomplissement des divers devoirs qui leur ont été assignés, qui n’auront cessé de rendre à l’auteur de tout bien de dignes et pieuses actions de grâces pour les bénédictions non méritées que, dans sa bonté paternelle, il a daigné répandre sur eux !
L’exemple du Théâtre François fait cesser le grand désordre qui regnoit sur les autres.
C’est ce que nous font comprendre ces admirables paroles que nous avons rapportées auparavant du Concile de Mâcon ; « Que vos yeux et vos mains soient sans cesse pendant tout ce jour, élevées vers Dieu. » Can. […] Car quoique les assemblées des Chrétiens dans les Eglises soient des moyens qui servent excellemment à cette sanctification ; s’il arrive toutefois qu’elles aient cessé en partie en quelques lieux par le relâchement de la piété ; les fidèles ne laissent pas d’être tenus de renoncer à ces vaines et profanes récréations en ces saints jours, afin de les passer saintement.
Partant s’il vous reste quelque peu de sagesse et de pudeur, cessez de contempler les Cieux et de rechercher les Destins du monde; songez à vous et regardez à vos pieds ; c’est assez principalement pour des gens sans lettres, rudes et mal polis, s’il ne vous est pas donné de connaître les choses de la terre, à plus forte raison de discourir de celles du Ciel.
Qu’il ne prétende pas abuser de notre charité jusqu’à vouloir nous vendre sa conversion, c’est son intérêt plus que le nôtre de quitter son péché : « Ut à peccatis cesset, non nobis, sed sibi præstat. » Qu’il revienne sincèrement de ses désordres, et qu’il cesse d’engraisser des victimes pour l’enfer, « perniciose in sæculo saginatos ad æterna supplicia deducit ab hac pravitate et dedecore revoca ». […] 3.) est adressée à un homme en place qui gouvernait un Etat et voulait excuser sa tolérance pour les spectacles, sous prétexte que la comédie corrigeait les hommes par ses bons mots, « salibus meliores reddit » ; ce que ses partisans ne cessent de répéter. […] comme s’il était jamais permis de faire ce que Dieu défend, et s’il cessait d’être mauvais pour n’être pas journalier ? […] A Mayence, à Marseille, à Cologne, à Trèves, les spectacles n’ont cessé que depuis l’invasion des barbares, et ils n’ont cessé dans les autres villes que par la misère des peuples, qui les met hors d’état d’en faire les frais.
La Comédie a un grand avantage au-dessus des instructions philosophiques, contenues dans une infinité de bons ouvrages, en ce qu’elle expose sous les yeux un tableau animé des passions humaines, & qu’elle ébranle fortement les sens, pour porter par leur canal la conviction jusqu’au fond du cœur : car telle est la loi de l’union de l’ame avec le corps, que toutes nos idées ont pour cause premiere les objets sensibles, lesquels ne peuvent parvenir jusqu’au siége intellectuel sans y avoir été portées par les sens qui veillent sans cesse autour de l’ame pour l’avertir de ce qui se passe hors d’elle.
) ont dit tous ensemble au fond de leurs cœurs : faisons cesser de dessus la terre tous les jours de fêtes consacrés à Dieu… (v. 23.) […] dès que l’infraction des Loix est générale, dès-lors elles sont nulles & cessent d’être Loix ? […] & qu’il n’a jamais cessé de désirer l’occasion de pouvoir le quitter. […] Que faut-il enfin pour qu’Auteurs, Acteurs & Spectateurs nous cessions d’être les victimes infortunées d’un gout si universellement désavoué par nous tous ? […] Alors, alors, chers Concitoyens, sans cesser d’être Auteurs ou Lecteurs, Acteurs ou Spectateurs, puissions-nous (p. 7.)
Si vous craignez de voir un homme furieux, si vous fuyez l’aspect du jaloux, si vous redoutez les tristes effets de la haine, retirez-vous de la scène du monde où vous êtes sans cesse exposé à voir de pareils objets ; c’est au théâtre, à la vérité, qu’on vous en présente le spectacle le plus accompli ; mais c’est aussi là que vous voyez vos foiblesses au grand jour ; l’esprit apperçoit les défauts du cœur ; & la connoissance des vices est le germe des vertus. […] Le danger que vous courez est donc bien plus grand à la lecture qu’au spectacle même ; car, quand même je vous accorderois qu’il pourroit faire plus d’impression sur vos sens, ce ne seroit tout au plus qu’une impression momentanée qui finit avec l’objet qui l’a fait naître ; mais la lecture produit un effet bien différent, elle vous présente sans cesse cette image séductrice : vous vous y arrêtez : vous la revoyez à toute heure avec un nouveau plaisir.