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369. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De la Musique Française & Italienne. » pp. 252-286

On raconte une histoire assez plaisante, qu’on prétend être la cause de cette anthypatie qu’il est si facile d’entre-voir.

370. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre III. Du Cirque. » pp. 9-43

Les 3. portoient le nom de leurs païs, à cause du genre d’épées dont ils se servoient, qui estoit à peu pres comme des cimeteres.

371. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Septième Lettre. De la même. » pp. 73-99

Les causes du Sybarisme dans les mœurs, furent aussi celles de l’indécence & du dévergondage dans la Dramatique.

372. (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre précedente. » pp. 19-42

Non, Madame ; & pour vous en convaincre, je dis, que les personnes les plus reguliéres, qui font dans une reputation de probité la mieux établie, ou qui à raison du frequent usage qu’elles font de la sainte Communion, ou du rang qu’elles tiennent, sont obligées de donner exemple aux autres, péchent, lors qu’elles authorisent le divertissement de la Comedie par leur présence, & qu’elles y portent les autres, qui se reglent sur leur conduite : car c’est proprement donner du scandale, dont on ne peut pas être cause dans une chose même indifferente, & assez innocente d’elle-même, sans commettre un peché : parce que c’est contribuer au peché & à la perte des autres, dont nous sommes redevables devant Dieu.

373. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE V. Des Jésuites. » pp. 108-127

La thèse qu'il y expose est l'affirmation que le Pape avait le pouvoir de déposer les rois et de les punir de peines temporelles, et de dispenser, pour de justes causes, les sujets du serment de fidélité (Wikipedia).

374. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre VI [V]. Élizabeth d’Angleterre. » pp. 142-187

La cause est plaidée devant le Pape, juge reconnu de toutes les parties, & par lui-même invoqué. […] Siege, non pour une fois, mais pour toujours : & ce qui est encore plus incroyable, adopté par une nation éclairée, il se cree lui-même chef de l’Eglise, s’erige un tribunal, où il s’assit, & juge sa propre cause, casse son premier mariage, & en declare la fille bâtarde, confirme le second, & en déclare le fruit légitime.

375. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Mêlanges. » pp. 146-197

De toutes ces réflexions, qui sont très justes & très utiles à ceux qui ne jouent que des rôles vertueux, comme un prédicateur qui ne parle que pour la religion & la vertu, pour un avocat chrétien qui ne soutient que des causes justes. […] On a fait beaucoup moins de fables que de romans : le goût du vice en est la cause.

376. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE II. Melanie. » pp. 29-71

Ces amis savent qu’on leur demande des applaudissemens, leur amour propre est flaté de la préférence & de l’estime qu’on montre pour leur suffrage ; on fait cause commune avec l’Auteur. […] Sa médiocrité, sa mauvaise morale lui feront toujours perdre sa cause.

377. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE IV. Pieces singulieres. » pp. 107-153

Un si généreux citoyen, un sage, un poëte, déjà si bien payé, auroit bien dû ne pas s’en appercevoir, ou plutôt tout abandonner à des Acteurs qui l’avoient si bien servi ; mais le sieur Belloi, plus sublime sur le papier que dans la conduite, Faisant voir son esprit, & déployant son cœur, voulut toujours la part entiere, prétendant que n’étant pas la cause de cette interruption, il ne devoit pas en souffrir. […] Cette contradiction donne prise, on en a profité, on s’est pourvu au Conseil en cassation, tout le parti protestant a pris fait & cause, les Princes protestans s’y sont intéressés, ont fait agit leurs Ambassadeurs, & par condescendance l’arrêt de condamnation a été cassé, ce qui ne fait mal à personne.

378. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Charles IV & Charles V. » pp. 38-59

Pour fournir à tant de folles dépenses, il ruina son peuple, il occasionna des guerres qui, pendant plus de quarante ans, désolerent tout son pays, & au milieu de ces horreurs, malgré l’invasion de la Lorraine, dans le temps qu’elle étoit le théatre de la guerre, qu’on y exerçoit des cruautés inouies, que les peuples & lui même étoient errans & fugitifs, dans le temps qu’on négotioit pour son rétablissement, au lieu de s’occuper de ces objets importans, & de pleurer sur tant de maux dont il est cause, dominé par ses passions, il donna des fêtes, des bals, des carrousels, des mascarades, des comédies, des tournois à Selle Dessanglée, au risque de tomber à chaque pas de cheval.

379. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE IV. Extrait des Lettres de M. Clément. » pp. 85-106

Le Marquis du Rozet vient de faire jouer la comédie la Méchante C’est une fille hautaine qui ne se plaît que dans le désordre qu’elle cause & les ridicules qu’elle donne, jouant des tours & faisant des noirceurs à tout venant.

380. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VI. Ericie, ou les Vestales. » pp. 138-159

Ce grand Pontife, à qui il donne assez de fermeté pour faire mourir sa fille, se trouble, ne sait ce qu’il dit, pleure comme un enfant, s’appuie, chancelle, tombe comme une femme, prend les mains de l’amant de sa fille, qui la déshonore, est cause de sa mort, & à ses yeux est un sacrilege profanateur du Temple & des Prêtresses de Vesta.

381. (1764) De l’Imitation théatrale ; essai tiré des dialogues de Platon : par M. J. J. Rousseau, de Genéve pp. -47

La scène représente les hommes agissant volontairement ou par force, estimant leurs actions bonnes ou mauvaises, selon le bien ou le mal qu’ils pensent leur en revenir, & diversement affectés, à cause d’elles, de douleur ou de volupté.

382. (1607) Conviction véritable du récit fabuleux « letter » pp. 3-26

Je n’en peux point conjecturer ou savoir autre cause, que sa malignité propre, accompagnée d’un mauvais naturel, formé pour médire, et disposé à mal faire : ou bien je l’attribuerai à son éducation, car étant du nombre de ceux que le schisme a séparé de l’Église catholique, apostolique et romaine, l’on voit par expérience que telles gens haïssent à mort les jésuites, voire avant que jamais ils les aient vus.

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