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226. (1705) Traité de la police « Chapitre IV. De la Comédie Française ; son origine, son progrès, et les Règlements qui ont été faits pour en permettre, corriger et discipliner les représentations, ou pour en assurer la tranquillité. » pp. 439-445

majesté ayant été informée qu’au préjudice de son Ordonnance du trentième jour d’Avril mil six cent soixante-treize, qui fait défenses à tous Comédiens de se servir de Musiciens externes, quelques-uns ne laissent pas de faire chanter sur leur théâtre des Musiciens, qu’ils prétendent n’être pas externes, sous prétexte qu’ils sont à leurs gages, et empêchent par ce moyen que les ouvrages de Musique pour le théâtre du sieur Lully, Surintendant de la Musique de la Chambre de Sa Majesté, ne puisse avoir tout le succés qu’on en doit attendre ; à quoi voulant pourvoir, Sa Majesté a ordonné et ordonne, veut et entend que ladite Ordonnance du trentième jour d’Avril mil six cent soixante-treize, soit executée selon sa forme et teneur ; ce faisant permet auxdits Comédiens de se servir de deux Comédiens de leur troupe seulement pour chanter sur le théâtre, et leur fait très expresses défenses de se servir d’aucuns Musiciens externes, ou qui soient à leurs gages, à peine de désobéissance.

227. (1590) De l’institution de la république « SIXIEME TITRE. Des Poètes, et de leurs vertus, item quels Poètes on peut lire et quels on doit rejeter des Théâtres. » pp. 117-127

Et partant j’eusse enduré à mon grand regret, que leur auteur eût été chassé et forbanni de celle République, laquelle il institue : attendu principalement que mon dessein est, de traiter les préceptes d’une République heureuse.

228. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [A] » pp. 297-379

je m’y attendais : elle, mon frère… même langage. […] Attendez, mon amie : si Riccoboni ne m’a pas convaincue, si les Després, les Lalouette, les François del Monacho, les Ottonelli, les Nicole, les La Grange, les Lebrun, Bossuet même, les Bordelon, les Concinæ, les Clément, le repentant Gresset, &c. m’ont quelquefois révoltée, il en est tout autrement de monsieur Rousseau : j’ai succombé sous sa mâle éloquence. […] Ceci n’est pas un inconvénient, c’est un manque d’efficacité : on ne peut en prendre occasion d’accuser le Théâtre : il ne fait pas tout le bien qu’on en pourrait attendre : que de causes y contribuent, qui lui sont étrangères ! […] Quelle vertu peut-on attendre d’un homme insensible à l’estime ou au mépris des autres hommes ?

229. (1694) Réfutation des Sentiments relâchés d'un nouveau théologien touchant la comédie « Réfutation des sentiments relachés d'un nouveau Théologien touchant la Comédie. » pp. 1-190

Mais on ne s’attend pas à voir cette réforme, on se contente de la souhaiter. […] Mais un Comédien dans le temps même qu’il moralise le plus, n’a pas un véritable dessein de corriger ni de réformer personne : on ne s’y attend pas, le temps ni le lieu n’y sont pas propres, et on ne prétend pas même qu’il ait ce dessein. […] Ne distinguez donc plus la défense des Rituels, ou bien niez-en l’autorité ; ou enfin attendez que vous ayez assez de crédit pour les faire réformer. […] Comme la mort de ces deux Comédiens avait été semblable presque dans toutes les circonstances, leur enterrement ne fut pas beaucoup différent ; et quelques instances que pût faire toute la Troupe Comique, quelques mouvements qu’elle se donnât, elle ne put jamais engager Monseigneur de Paris à faire enterrer les Comédiens, que d’une manière qui répondît à l’indignité de leur profession, quoique l’on dît que Molière avait demandé un Confesseur avant de mourir, ce qui était un signe qu’il voulait renoncer à sa profession : tous ceux qui meurent encore sans avoir renoncé, doivent s’attendre à pareil traitement.

230. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Troisieme suite du Fard. » pp. 171-194

Je n’attends que le désordre de ses habits & de la coeffure lui fera perdre l’éclat de sa beauté, elle y est cent fois plus aimable.

231. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Riccoboni. » pp. 4-27

Attendons, & comptons sur la postérité.

232. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Moliere. » pp. 4-28

Des Grands sans dignité, & sans consistance sont trop heureux de cacher leur superbe néant ; ne les attendez qu’aux intermèdes bouffons.

233. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De l’Indécence. » pp. 21-58

Puisque on la tolère, que ne devons-nous pas nous attendre à voir représenter ?

234. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II [bis]. De la Comédie considerée dans elle-même, et dans sa nature. » pp. 29-54

« Quando sederis ut comedas cum principe, diligenter attende quæ apposita sunt ante faciem tuam. »Prov. 23 Cela étant ainsi, il ne faut pas s’étonner si l’on voit la plupart de ceux qui fréquentent la Comédie s’abandonner à la mollesse d’une vie toute sensuelle ; et si au lieu qu’on ne doit se divertir que pour mieux travailler, ces sortes de gens se divertissent incessamment, et ne travaillent jamais.

235. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE III. Des Comédies de ce temps, si elles sont moins mauvaises et moins condamnables que celles du temps passé. » pp. 55-81

« Car enfin, n’attendez pas de mon affection, Un lâche repentir d’une belle action.

236. (1666) Réponse à l'auteur de la lettre « letter » pp. 1-12

Mais vous croyez avoir grande raison, et vous apportez l’exemple de saint Jérôme comme si ceux de Port-Royal avaient dessein de s’en servir pour justifier une prétendue contradiction dont vous accusez leur conduite « vous nous direz, leur dites-vous,o que saint Jérôme a loué Rufin comme le plus savant homme de son siècle, tant qu’il a été son ami, et qu’il traita le même Rufin comme le plus ignorant homme de son siècle depuis qu’il se fut jeté dans le parti d’Origène. » Vous devinez mal, ils ne vous diront point cela, ce n’est point leur pensée, c’est la vôtre, mais quand ils auraient voulu dire une si mauvaise raison et d’une manière si injurieuse à saint Jérôme, Vous deviez attendre qu’ils l’eussent dit, et alors vous auriez eu raison de vous railler d’eux, au lieu qu’ils ont sujet de se moquer de vous.

237. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE V. Des Pièces tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 96-119

Un Comédien n’attend pas sans doute qu’un Ange lui mette un charbon sur les lèvres, quoique moins pures que celles du Prophète : « Vir pollutus labiis ego sum. » 3.° On ne doit pas écouter ce père du mensonge, lors même qu’il dit la vérité.

238. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VI. De la Religion sur le Théâtre. » pp. 120-142

Mais s’attend-on dans un royaume catholique de voir la religion en spectacle sur un théâtre ?

239. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre III. Jurisprudence du Royaume. » pp. 51-74

Lazare, et autres circonvoisines, contenant que depuis quelque temps Jacques Avenet, locataire du jeu de paume de la Fontaine, aurait introduit des Comédiens en icelui, encore que ledit lieu soit des plus incommodes de la ville, pour être la rue fort étroite et la plus passagère des carrosses, étant ladite rue Michel-le-Comte composée de maisons à portes cochères, appartenantes et habitées par plusieurs personnes de qualité, et Officiers des Cours souveraines, qui doivent le service de leurs charges, lesquels souffrent de grandes incommodités tous les jours, à cause que lesdits Comédiens exercent et jouent leurs comédies et farces, même en ce saint temps de carême, et par le moyen des embarras, des carrosses et chevaux qui se rencontrent dans ladite rue à toutes les avenues, tels que les gens de pied n’y peuvent trouver passage, et sont tous les suppliants, leurs familles et domestiques, empêchés de sortir, non pas même d’une maison à l’autre, contraints le plus souvent d’attendre la nuit bien tard pour rentrer dans leurs maisons, au grand danger de leurs personnes par l’insolence des laquais et filous, coutumiers à chercher tels prétextes et occasions pour exercer plus impunément leurs voleries, qui sont à présent fort fréquentes dans ladite rue, et plusieurs personnes battues et excédées, avec perte de leurs manteaux et chapeaux ; étant les suppliants tous les jour de comédie en péril de voir voler et piller leurs maisons, dont s’étant plaints plusieurs fois audit Avenet et fait dire aux Comédiens de se retirer et pourvoir en lieu moins incommode et passant, ils se seraient vantés d’avoir permission du Lieutenant civil, et en avoir passé bail pour ledit temps.

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