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333. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IX. Spectacles de la Religion. » pp. 180-195

Dans les grandes villes, où il est le plus brillant, à Paris même, qui est la capitale de la frivolité & du vice, comme elle l’est du royaume, il n’y en a pas la centieme.

334. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrisostome. » pp. 180-195

On n’a qu’à transporter l’Orateur de la Grèce en France, le faire monter dans les chaires de Paris, de Rouen, de Bordeaux, de Toulouse, de Lyon, de Marseille, &c. il ne faudra ni modérer son zèle, ni changer son langage ; c’est par-tout le même scandale.

335. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VII. De l’idolâtrie du Théâtre. » pp. 143-158

[NDE] La famille d’Hozier est une famille de la noblesse française, qui forma à Paris une lignée de généalogistes et d’héraldistes.

336. (1686) La Comédie défendue aux chrétiens pour diverses raisons [Traité des jeux et des divertissemens] « Chapitre XXV » pp. 299-346

b Nous avons été avertis que plusieurs voleries, meurtres, & assassinats se commettent par les champs par personnes masquées : Nous voulons qu’il leur soit courusus par autorité de Justice & avec les Officiers d’icelle, en toute voïe d’hostilité, & à son de toxin : & qu’étant apprehendez ils soient punis par les Juges des lieux sans dissimulation. » « Par arrest de Paris (dit Bouchel) du 25. Avril 1514c il a été défendu à tous Marchands de plus vendre ou tenir masques, & même à Paris ou au Palais. » « Par Arrest de la Cour de Roüen du 28. 

337. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VI. De l’Iconomanie théatrale. » pp. 141-158

Paris n’a rien à reprocher à Amsterdam.

338. (1731) Discours sur la comédie « PREMIER DISCOURS SUR LA LETTRE DU THEOLOGIEN DEFENSEUR DE LA COMEDIE » pp. 2-32

Qu’il est condamnable par ses propres principes, pour avoir prétendu justifier la Comédie contre la discipline de l’Eglise clairement exposée dans les derniers Conciles de France, dans les Rituels presque de tous les Diocèses, principalement dans celui de Paris, et dans les Statuts Synodaux même les plus récents, tels que ceux de Besançon en 1676. titre 2.

339. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. L’Arétin, le Tasse, l’Arioste. » pp. 38-79

Les amateurs de Paris n’ont pas besoin d’aller à Venise, ils y trouvent des théatres, des actrices, des courtisannes sans nombre, & le marché est bientôt conclu à un prix raisonnable. […] Et après avoir donné pour sujet du prix l’Eloge de Moliere à Paris, de Baile à Toulouse, de Lafontaine à Marseille, on auroit tout de faire un procès à l’Académie de Florence d’avoir adopté l’Arétin.

340. (1752) Essai sur la comédie nouvelle « ESSAI SUR LA COMEDIE MODERNE. » pp. 1-160

Et qu’en l’année 1701, à l’occasion du grand Jubilé, les Comédiens ayant encore prétendu être absous sans restriction ; et MM. les Curés de Paris ayant tenu ferme, ils s’avisèrent de présenter une nouvelle Requête au Pape Clément X, dans laquelle rien ne fut oublié ; et que ce Pape ayant fait examiner la Requête, elle fut rejetée, et la discipline des Curés confirmée. […] M.F. s’est bien douté qu’on lui ferait cette question ; et c’est sans doute pour y répondre d’avance, qu’il cite la capitale d’une Province de France du côté du nord, où les bonnes mœurs se font remarquer, où l’on remplit avec la plus grande piété les devoirs du Christianisme ; où les hommes sont laborieux, et les femmes rarement infidèles ; et où cependant l’inclination pour les spectacles est si grande, que dans les temps où ils sont suspendus ailleurs, c’est-à-dire dans les jours saints, ils y subsistent encore, et souvent alors quelques bons Acteurs de Paris s’y sont transportés, pour s’y joindre aux troupes qui y sont fixées. […] Mais à la grande inclination pour les spectacles, à leur représentation même dans les jours les plus saints, on en soupçonne une qui, sans lui faire tort, ne mérite pas plus que Paris, Lyon, et beaucoup d’autres, les éloges outrés qu’en fait M.F. qui à cet égard a été mal instruit, ou n’a pas voulu l’être mieux, ou a peut-être fait, en la peignant ainsi, l’office d’un bon compatriote.

341. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VI. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Romains. » pp. 145-175

Orbis deliciæ, salesque Nîli, Ars, & Gratiæ, Lusus, & Voluptas, Romani decus & dolor Theatri, Atque omnes Veneres, Cupidinesque, Hic sunt condita, quo Paris sepulcro.

342. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IX. Défauts que les Etrangers ont coutume de reprocher à notre Tragédie. » pp. 231-259

Homere admirable par tant de raisons, me le paroît sur tout, par cette dignité qu’il a répandue dans sa Poësie : le Sujet de l’Iliade dans lequel il trouve parmi ses Personnages Paris, Helene, & Venus, lui fournissoit bien des occasions de parler d’amour ; au lieu que le Siége de Jérusalem n’en présentoit naturellement aucune au Tasse.

343. (1824) Du danger des spectacles « DU DANGER DES SPECTACLES. » pp. 4-28

 » *** Rollin, recteur de l’université de Paris, zélé défenseur de l’éducation morale et religieuse de la jeunesse, cite avec éloge le passage suivant, extrait des Pensées et maximes de La Rochefoucauld : « Tous les grands divertissements sont dangereux pour la vie chrétienne, mais, entre tous ceux que le monde a inventés, il n’y en a point qui soit plus à craindre que la comédie.

344. (1751) Nouvelles observations pp. 393-429

On pourroit, au contraire, citer la Capitale d’une Province de France, du côté du Nord, où les bonnes mœurs se font remarquer ; où l’on remplit avec la plus grande piété, les devoirs du Christianisme ; où les hommes sont laborieux, & les femmes rarement infidelles, & où cependant l’inclination pour les Spectacles est si grande, que dans les tems où ils sont suspendus ailleurs, c’est-à-dire, dans les jours saints, ils y subsistent encore, & souvent alors quelques bons Acteurs de Paris s’y sont transportés pour s’y joindre aux Troupes qui y sont fixées.

345. (1783) La vraie philosophie « La vraie philosophie » pp. 229-251

Innocent XII rejeta la Requête que les Comédiens de France lui firent présenter en 1696, pour être relevés de la rigueur des Canons ; il les renvoya à l’Archevêque de Paris.

346. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IV. De la Médisance. » pp. 80-99

Tous les théatres de l’Europe sont pleins de François, toutes les autres nations ensemble n’ont ni autant ni si bien écrit sur les règles & l’histoire du théatre, n’en ont si bien connu les beautés & critiqué les défauts, jusqu’aux Jesuites, dont les trente provinces répandues dans l’univers n’ont pas eu autant de maîtres du théatre que la seule province de Paris.

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