Ecoutons ce fameux Philosophe, « La Tragédie ne laisse pas de conserver toute sa force sans représentation & sans Acteurs62… Peu importe à une Pièce que l’Acteur manque de bien jouer son role63… de plus, la Tragédie fait son éffet seule & sans tous ces mouvemens64. » On conçoit qu’Aristote veut dire, qu’une Pièce doit se soutenir par les choses qu’elle contient, par la manière dont son stile expose & développe les sentimens, les passions des Personnages : ce qu’il adresse à la Tragédie se rapporte également à toutes les espèces de Drames quelconque.
Je répliquerai à mon tour, que puisqu’on permet à la musique instrumentale d’imiter des choses beaucoup plus difficiles pour elle que les éffets de la Nature, il me semble qu’il est tout simple de lui accorder aussi le privilège de peindre ce qui se rapporte particulièrement à son art.
n les défenseurs des spectacles « criaient que les renverser c’était détruire les lois » : mais ce Père sans s’en émouvoir disait au contraire, que l’esprit des lois était contraire aux théâtres : nous avons maintenant à leur opposer quelque chose de plus fort, puisqu’il y a tant de décrets publics contre la comédie que d’autres que moi ont rapportés : si la coutume l’emporte, si l’abus prévaut, ce qu’on en pourra conclure, c’est tout au plus que la comédie doit être rangée parmi les maux dont un célèbre historieno a dit qu’on les défend toujours, et qu’on les a toujours.
Parce que ce Siècle a été le plus fécond en Ouvrages pour et contre la Comédie, et parce que c’est celui où nous vivons, je me contenterai d’en rapporter l’Histoire, sans remonter aux Siècles précédents.
Pour en donner de l’horreur, le Poète auroit dû, non pas feindre ces succès imaginaires qui n’arrivent jamais ; mais rapporter simplement les malheurs où s’engage infailliblement un jeune homme, qui se marie à l’insu ou contre la volonté de ses parents.
Ainsi on rapportera nûment quelques passages sans en faire sentir l’énergie. […] Il en a rapporté beaucoup d’autres, telles que l’indécence, l’équivoque, la mauvaise morale, les maximes dangereuses, les intrigues d’amour. […] Quoi qu’il en soit, on ne rapporte aucun de ces canevas signés de la main de saint Charles ; et il en faudrait pour juger jusqu’où il portait sa tolérance. […] Il n’y a point d’action, quelque indifférente qu’elle paroisse, si elle n’est pas mauvaise, qui ne puisse et ne doive se rapporter à Dieu, et celles qui sont décidées mauvaises, sont celles qu’il est absolument impossible de lui offrir. […] et faut-il se faire violence pour rapporter à Dieu le choix de cet état ?
Bernard rapporte qu’Innocent II. « au retour de Liège voulut lui-même visiter Clairvaux, et que Sa Sainteté y fut reçue avec une extrême affection par les pauvres de Jésus Christ qui y habitaient, et qui n’allèrent pas au devant de lui parés d’ornements de pourpre et de soie, ni avec des livres d’Eglise dont la couverture fût d’or ou d’argent ; mais étant vêtus de gros drap portant une croix de bois mal polie, et ne témoignant pas leur contentement par le grand bruit des trompettes, ni par des acclamations et des cris de joie, mais en chantant doucement et modestement des Hymnes et des Cantiques.
On y mêle souvent des brocards et des paroles de risée et de moquerie sur les imperfections du prochain ; s’il est présent, il reçoit confusion et s’en sent désobligé quoiqu’il ne le témoigne pas ; s’il est absent, quelqu’un le lui rapporte, il en est piqué, et se résout d’en avoir la revanche : ce sont des allumettes de dissensions, de querelles, de haines, d’inimitiés et de duels.
M. le Franc a traduit ce morceau en quatre vers françois que nous avons rapporté. […] Nous avons rapporté les passages qu’il a compilé dans le premier. […] 60, rapporte divers traits de Terence & de Plaute, qui en font le même cas. […] L’histoire ecclésiastique rapporte de plusieurs saints qu’après leur mort leurs corps exhaloient des odeurs ravissantes.
Felix de Cantalice, capucin, opposé aux folies théatrales du monde, rapporté dans sa vie. […] Il y a fort à craindre pour ceux qui y assistent, qu’ils n’en rapportent de mauvaises idées, dont ils soient contraints de gémir, comme S. […] Ainsi le prétend l’Abbé la Chapelle son inventeur, qui a fait là-dessus un gros livre orné du figures, où il rapporte nombre d’expériences qui lui ont réussi. […] Nous en avons rapporté une foule d’exemples dans le premier livre.
Si les Dames ne veulent pas s’en rapporter à la morale & à l’exemple d’une Muse qui fait honneur à leur sexe, du moins ne récuseront-elles pas à titre de sévérité leur bon ami le tendre Ovide. […] Tertullien rapporte un fait arrivé de son temps, qui est fort semblable : Une femme possedée du Démon ayant été exorcisée, on demanda au Démon où & de quel droit s’étoit-il emparé de cette femme : Je l’ai saisie chez moi, dit-il ; elle m’appartient, je l’ai trouvée à la comédie. […] Quels noms brillans & tendres n’auroit pas obtenu du Mogol l’Actrice Italienne Camille, si on s’en rapporte à l’éloge qu’en fait l’Auteur du Mercure (septembre 1768), qui assurément devoit en être amoureux ! […] rapporte une grande affaire entre un Abbé Commandataire & le Prieur de ses Religieux.
Fontanon, Guenois, Rebuffe, le rapportent avec bien d’autres. […] Arrêt du 25 avril 1519, rapporté par Papon, L. […] Le Jurisconsulte rapporte l’exemple d’un Sénateur qui avoit la foiblesse de prendre des habits de femme quand il se mettoit à table : Senatorem muliebribus canatoriis uti solitum. […] Denis-le-Petit, Yves-de-Chartres, Burchard de Vormes, qui rapportent ce Canon, ajoutent que les femmes ne prennent l’habit d’homme que parce qu’étant plus dégagé & moins embarrassant, elles peuvent plus facilement se livrer au crime.
Un chrétien, obligé par état de ne faire que des œuvres de Jésus-Christ, de rapporter tout ce qu’il fait à Dieu, peut-il regarder la fréquentation des spectacles comme une œuvre digne de Dieu ? […] « Si la fréquentation des spectacles ne peut être une œuvre de Jésus-Christ, ou du moins qui puisse lui être rapportée, que peut-elle être, sinon une œuvre de Satan, par conséquent indigne de Dieu, et qui, étant mauvaise de sa nature, ne mérite que ses châtiments et la damnation éternelle ?
La huitieme Lettre de Clément contre Voltaire sur la Henriade, où on le montre plagiaire d’un bout à l’autre ; cette lette rapporte le discours de Bussi, fameux ligueur, au Parlement. […] Clément trouve peu vraisemblable qu’un homme du commun dise de pareilles injures aux Chambres assemblées, quoique toutes les histoires en rapportent d’équivalentes, & que le poëte n’y ait mis du sien que la mesure & la rime. […] On voit le même discours dans les premières éditions ; il est rapporté dans les variantes, chant IV, mais moins élégant & moins fort Il semble qu’avançant en âge & faisant des progrès, Voltaire, d’abord timide, modeste, respectueux, ait sécoué le joug, & soit devenu téméraire & impie.
Sénèque, qui rapporte avec éloge des traits de Publius Sirus, ne l’est pas moins. […] Inviter l’homme à rapporter toutes ses actions à Dieu, c’est une spéculation que bien des gens ne sont pas en état de supporter. […] Peut on rapporter à Dieu la comédie & tout ce qui s’y passe ?
Les flâteurs disoient d’elle : tout la pare également, on ne peut discerner ce qui la favorise davantage, comme le rapporte Varillas : modestes ou galans, simples ou superbes, de quelque couleur ou forme que ce soit, on ne sait quel choisir. […] Prosper Marchand rapporte sept-à-huit explications, & en donne une de sa façon. […] Dans le tome des Dames galantes, livre infâme, tissu de grossieretés, il décrie les femmes les plus distinguées, & se donne impudemment pour acteurs dans les avantures qu’il rapporte. […] Branthome en compte plus de trois cens, il en donne une liste de cent quatre-vingts, dont il rapporte le nom. […] Il me semble voir l’Almanac des théatres, où l’on rapporte les noms des Actrices, Danseuses, Chanteuses, Figurantes, &c.
Rapportons actuellement les prémières lignes de quelques Opéras-Bouffons, ou Comédies-mêlées-d’Ariettes, car c’est à peu près la même chose ; on y découvrira sûrement autant d’art.
me cacher tes projets, à moi qui t’aime, & qui t’étourdit de mes rêveries… Je m’en rapporte néanmoins à ta prudence : non, mon amie ; je ne te presserai pas de m’instruire.
Et ils rapportent un Chapitre exprès du Droit, Cap. de raptorib.
[NDUL] Le passage vaut la peine d’être rapporté ici : « Histrionatus ars, quia deservit humanæ recreationi, quæ necessaria est vitæ hominis secundum Thomam, (2a 2ae, q. 168, art. 3, ad 3), de se non est illicita.
Le célèbre abbé Nicole (Pierre), né en 1625, mort en 1675, auteur des Essais de morale, qui jouissent d’une haute réputation, rapporte que « Saint-Augustin (évêque d’Hippone, en Afrique, en 395), s’accusait de s’être laissé attendrir à la comédie.
Pour cela il rassemble plusieurs faits d’où dépend la connaissance des Spectacles de différents siècles, et rapporte les Jugements des Docteurs de l’Eglise et des Théologiens.
On en rapporte plusieurs textes, & on les explique conformément aux principes de la saine morale, & aux regles de l’exacte Logique…. […] Desprez de Boissy, & qui est rapportée au commencement du deuxieme volume. […] C’est aux lumieres & au zele de pareils Prélats qu’il faut s’en rapporter sur ce point de morale, & non au relâchement scandaleux de quelques Ministres Ecclésiastiques. […] Desprez de Boissy a rapporté un Extrait, page 563 de son 2e Volume. […] Je crois qu’il n’est qu’un moyen de remédier à cet inconvénient, c’est de s’en rapporter à ceux qui ont fait part de leur expérience à la postérité.
L’historien de ce concile, Pallavicini, qui, comme vous savez, fut cardinal et Jésuite, rapporte dans son livre onzième, chap. 15, qu’après un repas magnifique, donné par le cardinal de Mantoue, président du concile, dans une salle bâtie exprès, à trois cent pas de la ville, il y eut des divertissemens, des joûtes et des danses. […] J’ai voulu vérifier si son opinion, la seule que vous ayez rapportée, était bien respectable, et j’ai lu dans une histoire abrégée, imprimée chez Leroy, à Paris, en 1789, que le comte de Bussy-Rabutin a composé des ouvrages dans lesquels il se plaisait à faire la peinture de mœurs dépravées (les amours des Gaules) et qu’il avait une âme fausse, petite et faible….
Tertullien en rapporte un exemple dont il prend Dieu à témoin. […] Augustin a dit, ainsi que le rapporte S.
Je vais rapporter une partie des moyens dont on peut se servir pour l’entrée de ses personnages. […] Ce que je viens de dire dans ce Chapitre, se rapporte à ces deux objets ; mais surtout au prémier.
Tertullien rapporte ce verset du 1 Pseaume de David.
J’ai rapporté dans le livre précité, page 162, l’épitaphe de Molière par le père Bouhours 8, l’un des jésuites les plus savants de son temps.
Je me rappelle au surplus que le Public n’aura pas oublié que, dans mon Histoire du Théâtre Italien imprimée l’an 1727, je fis les plus grands efforts pour défendre ma Profession : Je rapportais alors les décisions de S.
Comme il ne m’est pas permis de parler plus ouvertement sur cette matière, je me contenterai de rapporter deux exemples, qui suppléeront, en quelque sorte, à ce que je pourrais dire.
Un Ecrivain, Philosophe & observateur, rapporte que dans les pieces qu’il connoissoit, il se plaçoit le plus loin du théatre aux troisiemes loges, & se bouchoit les oreilles. […] L’Art du Comédien, ce livre utile pour former les Acteurs & les Actrices l’est sur tout pour les corriger de la vanité par le nombre infini d’anecdotes plaisantes qu’il rapporte sur ce vice & sur bien d’autre qui les couvrent de ridicule. […] Nous en allons rapporter le chapitre IX sur le bal & sur la danse dans les mêmes termes. […] A ces excès peuvent se rapporter les charivaris, especes de bal ambulant, où l’on insulte les veufs qui se remarient, & où, à la faveur de l’obscurité, se commettent les plus grands désordres, non par le peuple seul, mais par les personnes les plus distinguées que le masque & la nuit enhardissent, & que le vice dégrade au-dessous de la plus vile populace.
Les Journaux, même l’Abbé Aubert, ont choisi par préférence & rapporté en entier les scènes licencieuses que tout devroit faire supprimer. […] Le Mercure de mars 1776 rapporte un fait singulier & peut-être unique de l’épidémie du théatre. […] Elle y rapporte tous les bruits publics, les nouvelles de France, de Flandres & de Hollande. […] David danse devant l’Arche : cette danse que l’Ecriture rapporte, ne blâme ni n’approuve, qui fut blâmée par son épouse, comme indécente, qui l’est en effet, & n’est excusable que par la bonne intention du prince ; cette danse n’étoit point une partie du culte, elle n’étoit pas prescrite par la loi ; David, qui dansa seul, n’étoit pas prêtre & danseur par état : n’eût-il pas dansé, le cérémonial n’eût pas été moins rempli.
Les plus grands ennemis de Voltaire ne l’ont jamais plus maltraité que son ami Dorat ; il suffit de rapporter cette piece imprimée dans ses œuvres. […] Il est inconcevable que cet ingénieux Ecrivain dont les poésies sont si agréables, si riches, si variées, qui, par son honnêteté, autant que par son talent, honore depuis tant d’années notre Parnasse ; bon citoyen, ami de ses rivaux, du caractere le plus doux, ennemi de toute intrigue, détestant les cabales, évitant avec le même soin & l’adulation & la satyre, ait à se plaindre de son siecle, Nous ne connoissons point sa personne, nous n’examinons point son mérite poétique, mais ce que nous venons de rapporter, pris de ses œuvres sur la religion & les mœurs justifie le mécontentement de son siecle, & fait voir le fond qu’on peut faire sur les éloges des Journaux. […] Le Journal rapporte tout au long une piece de vers dont voici des traits : Amans des Muses, pauvres diables, Qui courez à la gloire au milieu des sifflets, Et qui vivez bien misérables Dans le visible espoir de ne mourir jamais. […] On rapporte cela pour prouver que Dorat aime jusqu’à ses rivaux, évite toute satyre.
Quoique ce que rapporte Baronius348 après Joseph, que le Poète Théodecte fut frappé d’aveuglement pour avoir osé mêler l’Ecriture Sainte dans une Tragédie, ait donné lieu de demander, si on peut approuver qu’on prenne des Histoires de l’Ecriture Sainte pour en faire des pièces de Théâtre ; nous pourrions nous dispenser de traiter cette question, parce qu’elle n’est pas nécessaire pour l’éclaircissement du second siècle que nous venons d’achever, ni du troisième que nous allons commencer Spond. 183. […] Voilà à quels motifs sont destinés les effets les plus éclatants de la divine puissance que l’Ecriture rapporte, à faire trembler ceux qui veulent jouir des plaisirs du siècle, à consoler les Justes qui souffrent pour Jésus-Christ, et à exciter l’espérance dans les pécheurs, qui voulant se convertir ont besoin de grands exemples de miséricorde que l’Ecriture rapporte ; « ut per patientiam et consolationem scripturarum spem habeamus ». […] C’est le principal assaisonnement des pièces des Comédiens, et on ne peut espérer l’abolition de la loi que rapporte MartialIn Epist[olae].
On y trouve la circonstance du jeûne de Persée, à qui des Pasteurs vinrent apporter du lait & du vin après la défaite de ce monstre, ce qui semble se rapporter à l’abstinence de la veuve de Béthulie. […] La fable des trois Furies revient à peu près au même dans les métamorphoses des filles, dont Ovide rapporte un grand nombre ; on voit communement leur visage & leur corps rendus difformes, en punition des crimes que ses attraits & sa pature ont fait commettre. […] 10. conduisant César en Egypte après l’assassinat de Pompée, rapporte son entrevue & ses amours avec Cléopatre, comme Virgile rapporte les amours d’Enée avec Didon ; mais plus chaste que Virgile, il n’en parle que pour le condamner, ce que Virgile excuse & raconte de la maniere la plus séduisante. […] Qu’on me permette d’en rapporter les differences. 1.° Toute la parure de Judith n’est que celle des Dames de son état.
Le Journal de Trévoux avril 1776, rapporte d’après un voyageur moderne, que les chinois font apprendre par cœur des prieres à leurs enfans, & les leur font réciter chaque jour, matin & soir : ce que négligent assez communément les gens du monde. […] La gazette d’Avignon, mars 1776, rapporte que le 25 février précédent, premier dimanche du carême, jour peu fait pour donner ce scandale, il y eut un grand bal toute la nuit, & beaucoup de rafraichissemens. […] C’est un ouvrage à pieces rapportées de la réminiscence de cet homme qui a lu des bucoliques, & long-temps habité les campagnes. […] Pline le naturaliste, l. 3, c. 16 de son histoire, faisant le détail des ouvrages des peintres de l’antiquite, rapporte en deux lignes ce trait d’Alexandre, des imaginations que l’obscénité rend fécondes ont trouvé le moyen d’en composer divers ouvrages. […] On ne parle que d’après lui-même, on ne rapporte que ses préfaces & l’histoire qu’il a faite de son théatre : c’est le moyen le plus propre à le décréditer, & à réduire le panégyrique à sa juste valeur.
pag. 128. lig. 18. après ces mots, qui se forme par dégrès, ajoutez cette note : (Une preuve frappante que l’harmonie & le chant nous sont naturels, c’est ce que Rameau lui-même, quoique intéressé à relever la supériorité de son art, rapporte dans son Traité sur la manière de former la voix.
je m’en rapporte à toi, mon frère.
Car le Concile d’Agde rapporté par Gratien, ordonne à tous ceux qui sont engagés dans cette profession sainte, de n’aller point aux festins des Noces, et de n’assister à ces assemblées, où l’on chante des chansons d’amour, et où l’on danse ; de peur que les yeux, et les oreilles, que la divine vocation applique aux saints ministères, ne soient souillées par la vue des mouvements qui peuvent laisser des impressions d’impureté, ou par des paroles indiscrètes, et lascives.
Autres exemples d’impiété dans l’Amour Triomphant, 122 Dans la femme Provoquée, 131 Dans l’Amour sans intérêt, 141 Dans le Relaps, 133 L’horreur de cette seconde sorte d’impiété, 136 Les Poètes Anglais évidemment blasphémateurs et convaincus de l’être par la plupart des pièces rapportées ci-dessus, 138 Les Dramatiques Latins et Grecs, religieux au prix des nôtres.
Dans un livre semblable, les faits mêmes ne seront pas rapportés sans quelques-unes de ces réflexions, ou du moins de ces épithètes, au moyen desquelles on parviendrait à faire douter de l’innocence des anciennes Druidesses, ou de la sincérité des Marabouts.
2. p. 14.) rapporte quelques anecdotes qui peuvent figurer ici. […] Ces vaudevilles rapportent plus que les meilleurs sujets (ils ont fait la fortune du gros Panard). […] Le Mercure de Janvier 1765 rapporte une lettre du Marquis de Marigny à Crebillon le fils.
Ces traits sont rapportés par Æneas Silvius, L. […] C’est Cahusac qui le rapporte, comme un chef-d’œuvre de l’art qu’on ne peut trop admirer, dans son Traité de la danse. […] Cahusac, qui rapporte & admire ces prétendus efforts de génie, convient de bonne foi que ce n’est rien moins qu’un prodige de chasteté.
Je trouve, sur-tout, qu’il importoit de donner, comme nous avons fait, des bornes à la licence des Poëtes, & de leur interdire toutes les parties de leur art qui se rapportent à l’imitation. […] Si l’utilité, la bonté, la beauté d’un instrument, d’un animal, d’une action se rapportent à l’usage qu’on en tire ; s’il n’appartient qu’à celui qui les met en œuvre d’en donner le modèle & de juger si ce modèle est fidelement exécuté : loin que l’imitateur soit en état de prononcer sur les qualités des choses qu’il imite, cette décision n’appartient pas même à celui qui les a faites. […] Mais de peur de nous abuser par de fausses analogies, tâchons de voir plus distinctement à quelle partie, à quelle faculté de notre ame se rapportent les imitations du Poëte, & considérons d’abord d’où vient l’illusion de celles du Peintre.
Louis XII ayant trouvé des Conseillers au Parlement jouant à la paume, leur en fit de sévères réprimandes, et les assura que s’il les y trouvait encore, il ne les reconnaîtrait plus pour Conseillers, et n’en ferait pas plus d’état que du moindre cadet de ses Gardes. » Tous ces traits qu’on a inséré dans un nouveau livre (l’Esprit de Lamothe le Vayer), sont rapportés dans le Journal des Savants, février 1764. […] 129.), rapporte que ces deux Princes dînant un jour en public à Ausbourg, des Luthériens déguisés en Comédiens vinrent dans la salle offrir de jouer une farce pour les divertir. […] Nous avons vu dans une foule de lois, rapportées au livre précédent, le mépris qu’en ont fait Constantin, Théodose, Justinien.
Il faut que les événemens se rapportent à un seul Acteur, afin que le principal personnage attire seul toute l’attention. […] Mais, encore une fois, l’Abbé d’Aubignac se trompe dans l’endroit de son Livre que je viens de rapporter ; il faut absolument le penser, le dire & le faire croire.
Si en toutes les controverses ils se rapportaient aussi bien à leur jugement qu’en ce sujet, on ne disputerait pas à présent les choses qui ont été si religieusement observées par le passé. […] Pardonnez à l’insuffisance de mon esprit, belle âme, qui en la comparaison de chose incomparable, n’avez semblable que vous : La similitude des pierres précieuses vous offense, elles ont leur être en la terre, et votre origine est au ciel, si ce n’est de celles d’Egypte qui naissent au plus haut de l’Ether : Vous en avez le feu et l’éclair étincelant, et moi pour vous honorer j’en tiens la constance, qui m’a fait entreprendre cette matière qui est une pierre de prix : Voyez que dans ma main elle sera brute en la terre, sans être en œuvre ; donnez-lui sa vraie feuille, la chaleur et le teint selon l’aspect de votre Soleil : affinez son lustre pour la faire étinceler sans nuage, cendre, noirceur, paille, filandre, poudre qui puisse permettre à la lime de mordre ou d’altérer qu’elle ne perde sa couleur qu’en votre flamme, pour se changer, comme le mauvais Saphir en un bon diamant : Et au lieu que j’en fais une Charite sans grâce, relevez-le de celles que vous tenez qui vous font esclaver, dominer et triompher des âmes plus parfaites, pour ne parer vos trophées de dépouilles éteintes en ce combat qui est plus glorieux que ceux de Jupiter, d’Apollon, de Palémon, et d’Archémore : aussi en avez-vous un prix plus excellent que l’olivier, le pommier, l’ache, et le pin : car vous en rapportez les couronnes immortelles qui n’étaient dues qu’aux immortels : et décochant par paroles les sagettes des Muses, comme un second Anthée vous reprenez nouvelles forces, non pas en touchant la terre, mais en vous élevant au ciel, où vos propos nous ravissent, non sur les ailes d’or d’Euripide, mais sur les célestes de Platon, qui portent nos désirs jusques au lieu où la vertu fait sa demeure, nous rassasie du délicieux miel de Python, du nectar de Calliope, purifie nos oreilles, éclaire les yeux de notre esprit humecte nos âmes d’une rosée dont la douceur éteint toute amertume, et ne nous laisse que le regret de voir beaucoup d’hommes mal nésk, qui pour entendre la mélodie Phrygienne ne sont pas atteints d’une divine fureur : mais comme le Temple des Euménides en Athènes rendait frénétique celui qui n’y apportait le respect qui était dû, le vôtre a eu la même propriété : et ainsi que Lycaon fut changé en loup, vous les avez fait transformer en bêtes hurlantes.
Cependant, afin que nos Poètes ne crient pas contre moi à l’injustice, si je ne rapporte point ici leurs paroles, je nommerai pour le moins leurs Pièces et leurs Personnages. […] Je ne rapporte point cela comme un expédient que j’approuve, mais comme une circonstance qui ne laisse pas d’adoucir les choses et de fournir une sorte de prétexte à quelque indulgence pour le Poète. […] Par exemple, quand il rapporte l’inceste d’Œdipe il enveloppe ce que cette idée a de choquant, il l’éloigne et la dépayse par des expressions métaphoriques. […] Je pourrais rapporter bien d’autres endroits de ce Poète encore plus étranges ; mais c’en est assez de ceux-ci pour nous convaincre qu’il n’admettait aucune sorte de Divinité. […] Eschyle au fort de la dispute taxe Euripide d’imprudence : il lui dit qu’un Poète doit rejeter ce que l’histoire ou la fable contiennent de scandaleux, et n’adopter que ce qu’il y trouve d’honnête : il lui reproche d’avoir mis en œuvre des sujets de galanteries, et rapporté des incestes dans ses Poèmes :Ibid. p. 224 et quant à lui, autant qu’il s’en peut souvenir, il s’est toujours interdit les intrigues d’amour.
Les Rois sont très-fort les maîtres de lever la Macule qui deshonore les Comédiens, & de leur accorder tout autant de priviléges que leur ambition le désire : en attendant cette étrange métamorphose, qui couvriroit de honte la Monarchie Françoise, il faut s’en rapporter aux Loix existantes.
Oseroit-on la rapporter à Dieu ?
Je ferais un volume, et non pas un avertissement, si je voulais rapporter les sentiments de tous les Pères des autres siècles ; on les verra dans les traductions suivantes, et on les trouvera conformes à ceux des premiers siècles; ils désapprouvent tous la Comédie, par tous ces endroits qui se trouvent dans celles de ce temps d'une manière encore plus délicate, et par conséquent plus dangereuse que dans les Comédies anciennes.
: « Pour bien faire connaître, dit-il, qu’est-ce que le théâtre, et en déclarer l’essence, on peut dire que c’est le temple de Vénus, où la volupté est traitée, estimée, honorée et adorée comme une divinité ; c’est la citadelle ou le fort où toutes sortes d’impuretés se pratiquent avec toute licence et effronterie » : ensuite de quoi il rapporte un exemple d’une femme chrétienne, dans le corps de laquelle le diable entra, pendant qu’elle assistait aux spectacles : car comme on faisait les exorcismes pour chasser cet hôte cruel, le chargeant de malédiction de ce qu’il avait été si cruel, que d’entreprendre sur une personne fidèle, il répondit toujours, ‘Dieu l’a ainsi permis, pour rendre témoignage de l’abomination de ces lieux infâmes, et quand j’en ai ainsi usé, ça a été avec justice, l’ayant trouvée sur ma terre, et dans un lieu où je suis le Seigneur et le maître’.
Je ne garantis pas les faits qu’il rapporte, mais il y auroit de la cruauté de refuser à ceux qui en ont le goût la liberté d’y suppléer par une belle queue traînante avec un joli caudataire, ou du moins un joli chariot & de petits rubans, comme aux moutons d’Affrique, ce qui feroit un très-bon effet sur le théatre. […] Heliot, qui en rapporte plus de cent de Religieux ; ils ont tous l’humilité de ne pas s’élever par la queue. […] A quoi se rapporte l’ordre du Seigneur d’avoir une ceinture sur les reins, Sint lambi vestri præccinti , & le détail que fait S.
Il se moque du luxe qui y regne, & qu’on en rapporte. […] puisse un Adolphe nouveau, Ayant pitié de leur cerveau, Leur en rapporter la phiole. […] Nous nous bornerons à rapporter quelques traits sans autre liaison.
L A Grange-Chancel, à s’en rapporter à ce qu’il dit de lui-même dans la Préface de ses Œuvres, a été le génie le plus théatral qui fut jamais : Je ne savois pas lire que je savois rimer ; mon oreille étoit si fort accoutumée à l’harmonie des vers, que je connoissois les fautes qu’on faisoit en les lisant ; à peine commençois-je à lire, que j’avois toujours entre les mains des romans & des tragédies, & je pleurois à chaque aventure. […] Ils trahissent leur maître, ils trompent, découvrent & rapportent pour venir à leur fin. […] Il auroit dû en rapporter des traits & en donner des preuves.
Tertullien rapporte l’histoire d’une Fille Chrétienne, qui fut possédée du Démon, pour avoir une seule fois assisté à la comédie, et comme on l’exorcisait, et qu’on demandait au Démon, qui l’avait fait si hardi que d’entrer dans cette jeune Fille, qui appartenait à Jesus-Christ par son Baptême ? […] C’est pour ce sujet, que je veux vous rapporter ce qu’en a écrit une personne pleine de piété et de lumière. […] Il rapporte aussi qu’anciennement on imposait trois ans de pénitence à ceux qui avaient dansé et qu’on les menaçait même de les excommunier, s’ils persévéraient dans cet exercice.
Il rapporte nombre de pièces où la vertu est malheureuse et le vice heureux, Œdipe, Atrée, Inès de Castro, Mithridate, etc. […] Dans ses Mémoires sur la Mothe-Houdart, il rapporte ce trait pris du discours de ce Poète sur la tragédie de Romulus donnée en 1722. « Les tragédies ne peuvent pas être d'un grand fruit pour les mœurs, quoique la partie du théâtre la plus sévère. […] Le Mercure et les affiches, parmi cent folies théâtrales qu'ils ont l'exactitude de ramasser, et dont ils ont la bonté de régaler périodiquement la France, ont rapporté avec enthousiasme, comme un événement très important à l'Etat, qu’on avait peint la Clairon, seule à la vérité et sans amants, car pour les mettre tous il eût fallu un tableau comme ceux des batailles d'Alexandre ; que pour répandre un portrait si précieux, on l'avait fait graver par les plus grands maîtres ; et que partout les estampes étaient enlevées.
Rapportons les propres mots de l’Oracle des Sçavans : « La Comédie doit son origine à ces chansons obscènes, autorisées par la coutume & par les loix, qui se chantent encore de notre tems par les Villes. » On voit donc que notre Opéra subsistait, au moins en partie, long-tems avant que les autres Théâtres fussent en usage.
Jupiter ne tarit point sur ces sentences et sur d’autres trop obscènes pour les rapporter. […] Je rapporte quelques-unes des paroles de M. […] Cela supposé est-il naturel qu’un Milord qui a cinq mille livres sterling de revenu s’en rapporte à Coupler pour lui choisir un parti, et qu’il épouse et la personne et sa fortune sur l’étiquette du sac ? […] pourquoi leur caractère est-il comme un monstrueux composé de parties qui ne se rapportent point ? […] Mais cet endroit est mêlé d’affreuses profanations, qui m’empêchent d’en rien rapporter.
; 7. parce qu’il est ridicule de prétendre en pouvoir faire un bon usage, et les rapporter à Dieu Chap. […] rapporte, qu’une femme Chrétienne étant allée au théâtre et à la comédie en revint possédée du diable, et que les Exorcistes lui demandant comment il avait osé attaquer une Chrétienne, il répondit qu’il l’avait fait sans crainte, parce qu’il l’avait trouvée dans un lieu qui lui appartenait.
2 Les Constitutions Apostoliques, qui peuvent avoir été faites au même siécle, rapportent, comme une discipline reçue depuis les Apôtres, qu’on ne les doit point admettre à la participation des Sacremens de l’Eglise, avant qu’ils aient renoncé à leur profession. […] rapportés pag. 16. 17. […] Ce n’est pas qu’il n’y ait des délassemens & des plaisirs, qu’on peut appeiler indifférens ; mais les plaisirs les plus indifférens que la Réligion permette… Appartiennent en un sens à J.C… Tout ce que nous faisons, doit être d’une telle nature, que nous puissions du moins le rapporter à J. […] Pouvez-vous rapporter à la gloire de J. […] C. dans le sens déjà expliqué, c’est-à-dire, des œuvres, qui puissent du moins être rapportées à J.
Leurs Drames ressemblent au monstre dont Horace fait la peinture ; aucune de leurs Parties ne se rapportent entre-elles.
Les Principes d’Aristote, que j’ai rapportés, sont donc toujours également vrais, & sont confirmés par celle de nos Tragédies que nous appellons la plus parfaite.
» En effet, il est bien certain qu’on ne voit dans les saints livres aucune approbation ni aucun exemple autorisé de ces discours qui font rire : en sorte que Saint Ambroise, après avoir rapporté ces paroles de Notre-Seigneur : « Malheur à vous qui riez », s’étonne que les chrétiens puissent « chercher des sujets de rire : et nos ridendi materiam quaerimus, ut hic ridentes illic fleamus ?
C’est à la dureté du cœur humain que l’on doit rapporter une concession pareille ; quelqu’autenticité qu’on lui suppose, elle ne sçauroit légitimer ce que la Loi de Dieu défend, un amusement contraire aux bonnes mœurs & à la religion chrétienne, Il n’est point vrai, Mademoiselle, que l’Etat vous autorise, vous n’avez en France, selon Brillon2, aucune Lettre-patente, au moins dans les formes usitées, les Comédiens sont purement tolérés.
Ce quatrain ne se rapporte que trop au mot Opéra.
Mais jetons un coup d’œil rapide sur les ministres d’une religion austère, sur ceux mêmes qui en suivent extérieurement les préceptes, sur tous ceux qui la font servir à leurs lâches projets, soit pour satisfaire leur envie, soit pour protéger leur ambition, et nous trouverons comme compagnes inséparables de leurs caractères : l’insatiabilité, qui les rend avides de richesses, d’honneurs et de vénération servile ; l’égoïsme, qui les porte à tout faire pour eux-mêmes et à ne rien rapporter aux autres ; insensibilité, qui, après avoir endurci leurs cœurs à la vue des maux qui accablent l’humanité, à l’aspect des souffrances qui précèdent la mort, et que, dans leurs exercices, ils sont appelés à contempler, rend leur âme inaccessible aux douces impressions de la vertu et aux charmes de la sociabilité ; la cupidité, qui les rend sévères pour ceux dont la misère réclame des soins qu’elle ne peut assez récompenser, adulateurs et serviles auprès de ceux à qui les richesses et le faste permettent de faire de nombreux sacrifices.
Nos inclinations ne se portent déjà que trop au mal, sans qu’il faille jeter de l’huile sur les flammes ; sans que l’on emploie ce grand appareil, tant de damnables instructions, autorisées par des exemples célèbres, par les triomphes du vice, suivis d’un applaudissement public pour assurer les courages contre les reproches de la conscience, et les menaces des lois : on met l’honneur à nourrir des haines irréconciliables, à mettre la désolation dans les familles et dans les états, pour une parole mal interprétée, pour une ombre, pour un soupçon de déplaisir : on qualifie cette fureur du nom de force, et comme au temps de l’idolâtrie, des vices on fait des divinités à qui l’on présente des sacrifices de sang humain, quand l’on introduit toutes les fausses déités du Paganisme, et qu’on rapporte tous les événements des affaires à la fortune ; n’est-ce pas affaiblir extrêmement la foi d’un vrai Dieu ?
L’Assemblée s’en est rapportée à lui, sans le lire. […] Nous n’oserions rapporter ce qu’on met dans leur bouche. […] L’Abbé Aubert, gai, galant, ami des Poëtes, Poëte lui-même très-agréable, a pris ici un ton de sévérité, quoique toujours avec justice, & sous le nom d’un observateur, dont il rapporte 80 vers, critique si vivement qu’il en fait une sorte d’excuse, disant qu’il supprime quantité de traits piquans par égard pour un jeune Auteur qu’il n’a nul dessein d’offenser, & qui mérite des encouragemens. […] On veut représenter une fille forcée à être Religieuse, & on ne rapporte aucun trait de violence, ni menace, ni mauvais traitement, ni dans la maison, où elle n’a point demeuré depuis son enfance, ni dans le couvent, où elle a été si heureuse qu’elle a pris d’elle-même la résolution de s’y consacrer, & a demandé l’habit avec instance. […] On lui donne d’abord un air d’érudition, on lui fait citer des passages d’Ezechiel, qu’elle n’a jamais vu, & dont on rapporte mal le latin au bas de la page finde parietem, fendez la muraille (il faut dire fode percez).
On rapporte tout au long un prétendu pacte du Maréchal avec le Démon, ce qui est absurde, & qu’il est impossible qu’on sache, puisqu’on dit qu’il fut brulé sur le champ par le P. […] C’est un tissu d’horreurs dans tous les personnages, rapportées à découvert & sans voile. […] Cet emploi de l’Ecriture seroit plus légitime que d’aller y puiser les exemples de vice qu’elle rapporte. […] Le Mercure de juillet 1770, qui rapporte très-sérieusement cette folie, comme une invention fort ingénieuse, prétend que par un heureux artifice on pourroit faire du Théatre un lieu enchanté, & rendre plus vraies & plus frappantes les scenes de magie & de diablerie, le manoir de Pluton, le Tartare, le regne des Gnomes, les décorations lugubres des funerailles, &c. […] M. de la Flotte rapporte qu’il a vu deux sortes de comédies fort différentes, une en Portugal, l’autre à la Chine.
On rapporte que le Pere de l’Arioste le grondoit un jour fort vivement, & fort long-tems ; l’Arioste l’écoutoit avec la plus grande attention, sans rien répondre pour se justifier : son frere lui demanda, quand son pere se fut éloigné, pourquoi il n’avoit rien répondu pour sa défense ; c’est , lui dit-il, que je travaille actuellement à une comedie, je suis a une scéne où un vieillard gronde son fils, & je veux prendre celle-ci pour modele. […] l’avanture de Simon le magicien, (rapportée par divers auteurs ecclésiastiques ; Hegesipe, Clement, Justin, &c.) arriva au théatre. […] Un seul bal de l’opéra, en 1770, rapporta douze mille livres de profit au directeur ; ceux des trois jours gras valurent quarante mille livres : les François ont-ils droit de se plaindre des impôts, il n’en est point de plus onéreux que les spactacles ; s’ils peuvent tant donner à leur plaisir, doivent-ils se réfuser aux besoins de l’État, & n’est-ce pas une invitation à ce ministere ?.
Dans le portrait que le sage fait de la femme forte, il ne parle ni de blanc ni de rouge, ce que l’on appelle un visage de marqueterie & de piéces rapportées. […] Bouquer, Voyage au Pérou, rapporte un phénomene singulier, & très-fréquent sur les Corricidos, montagne de la Cordiliere. […] Tous les voyageurs rapportent que les Sauvages de l’Amérique se barbouillent le visage quand ils vont au combat ; non seulement pour faire peur à l’ennemi par les figures hydeuses qu’ils y peignent, mais encore pour lui cacher la paleur & les mouvemens que la crainte du péril pourroient y occasionner.
Ce grand homme, le plus éloquent des Pères Latins, d’une des premières familles de Carthage, qui connaissait bien les spectacles, où il avait souvent été avant sa conversion, et qu’il peint si parfaitement, a donné cette décision foudroyante dont nous avons parlé ailleurs, rapportée dans toutes les collections des Canons, et qui fait loi dans l’Eglise. […] Je rougis de rapporter leurs profanes applications. […] Je rougirais de rapporter les mots indécents, les bouffonneries dont la scène retentit, et les péchés qu’on y joue, « scenæ sales inverecundos pudet referre, et accusare quæ fiunt », les chansons des Acteurs, les intrigues des adultères, les jeux dissolus, « agentium strophas, adulterorum fallacias, scurriles jocos ».
Valère Maxime rapporte que des femmes nues jouèrent dans une pièce où l’infâme Héliogabale représentoit Vénus, & dans laquelle il surpassa l’impudence du plus effronté satyre. […] Le Brun s’établissoit juge du Procès des comédiens avec un certain public, il auroit bien fait de rapporter ce qui leur est favorable.
J’ose dire que la vie des Saints, même humainement, est le livre le plus agréable, aussi-bien que le plus utile à lire, & les événemens qu’elle rapporte les plus intéressans à méditer. […] ) rapporte qu’un Ambassadeur de quelque peuple barbare ayant assisté aux spectacles, & vû la fureur avec laquelle les Romains y couroient, demanda fort sérieusement : Ces hommes n’ont-ils point des femmes, des enfans, des amis, des maisons de campagne, des exercices du corps, qui puissent les amuser, sans recourir à ces objets imaginaires ?
On ne finiroit point, s’il falloit rapporter tous les traits répandus dans ses œuvres ; nous nous bornons aux principaux. […] Vous avez abandonné l’Eglise votre mère, méprisé les Prophètes, outragé votre Dieu, assisté aux danses du démon, écouté les plus mauvaises paroles, perdu un temps précieux, sans en rapporter aucun fruit spirituel ni temporel ; vous êtes déchiré de remords, couvert de honte, abattu de tristesse.
Ducange appelle Paschale, a tiré ces mêmes faits de Malela, et les rapporte à l’an 723 de la Ville de Rome. […] » Il faudrait copier une grande partie de cet ouvrage, si l’on voulait rapporter tout ce qu’il dit contre la folle passion du peuple d’Antioche pour les spectacles. […] Ce sont des témoins oculaires qui nous les rapportent. […] Nous ne finirions pas, si nous voulions rapporter tout ce que le saint Docteur a écrit contre les spectacles. […] » Je rapporte les expressions de ce Concile, afin qu’on connaisse le caractère des spectacles usités dans ce siècle.
Votre Avocat, Mademoiselle, rapporte (p.
Malgré ces heureuses conjectures, j’engage monsieur de Longepierre, qui paraissait disposé à attendre la Tante de mademoiselle De Liane, & à charger son Neveu de ses affaires ; je l’engage, dis-je, à s’en rapporter à mon mari, & à ne pas laisser repartir seul monsieur D’Alzan.
Si le malade ne paraît pas disposé à renoncer à sa profession, il est prudent, à notre avis, de n’exiger que la simple déclaration que, s’il recouvre la santé, il s’en rapportera à la décision de l’évêque.
Dans quelques-uns de ces canons et décrets des conciles, insérés dans le livre des Comédiens et du Clergé, M. de Sénancourt en rapporte les citations suivantes.
Vous dites que vous en revenez triste et mécontent, vous faites voir par là que vous êtes fâché d’en rapporter un peu d’innocence, et que vous n’y cherchiez que des plaisirs illégitimes.
Elle retomba bientôt dans sa première licence ; et c’est à cette dernière corruption qu’il faut rapporter. celle de la Comedie Latine.
Le peu de Balets qu’on voit dans les Opéras des Italiens, ne se rapporte jamais au sujet. […] J’ai rapporté en général les principales choses qu’il est bon de faire remarquer au Poète qui veut travailler pour l’Opéra-sérieux : il trouvera encore dans les matières que je me propose de traiter dans les Chapitres suivans, des articles qui le concerneront, & qui pourront peut-être servir à le diriger dans ses travaux. […] Le Drame en récit lui rapporte trois fois davantage, & lui coûte moins de peines ; parce qu’il n’est pas obligé de se soumettre aux caprices d’un Musicien, & de recommencer plusieurs fois tel morceau de son Poème. […] Les causes que je viens de rapporter de la sensation moins vive que fait ce beau Spectacle, & qui nous donnent peut-être lieu d’appréhender un jour sa décadence, toutes dangereuses qu’elles paraissent, ne sont encore rien en comparaison de la dernière dont je vais parler.
A-t-il pu ne pas rougir du comble de leur indécence, puisqu’il la rapporte lui-même ? […] 4. rapporte un long fragment de Lucien, qui d’un compositeur de ballets fait un homme universel, un génie sublime, mémoire excellente, esprit vif, conception facile, oreille fine, goût sûr, jugement droit, imagination féconde, il doit avoir tout. […] Cahusac rapporte un traité de Philostrate sur la danse (il eut pu en citer vingt autres), où l’on voit des danses de toute espèce, souvent des plus licencieuses, où les femmes se montrent dans la plus énorme indécence.
L’exemple qu’il rapporte est bien plutôt contre lui que pour lui. […] Dryden impute ici à Ben Jonson n’est pas exactement rapporté. […] Je n’en rapporte qu’un exemple.
1.) rapporte ce fait. […] Le même Auteur, dans une autre Lettre, rapporte un trait fort plaisant. […] Tertullien rapporte qu’une femme Chrétienne étant allée à la comédie, y fut possédée du Démon, et que le Démon répondit, quand on l’exorcisait : « J’ai eu droit de m’en saisir, je l’ai trouvée dans ma maison. » C’est dans l’Eglise que la parole de Dieu s’annonce avec fruit, touche et nourrit les âmes, et non pas aux coulisses, aux foyers, à l’orchestre, dans les décorations, les danses, les intrigues.
La règle de saint Cyprien est excellente : la doctrine de saint Thomas est raisonnable, et celle de notre illustre Théologien n’en est pas moins digne de pitié ; il peut s’en convaincre, s’il veut se rendre attentif au sens de ces paroles qu’il rapporte lui-mêmePage 10. […] Afin qu’il n’y manque rien le Théologien s’imagine que son sentiment est le même que celui d’Albert le Grand ne pouvant comprendre, que ce Docteur loue des actions indifférentes en elles-mêmes, produites par un bon principe, et rapportées à une bonne fin : des actions que la reconnaissance envers Dieu produit : au lieu que la Comédie ( j’entends toujours celle qui est reçue parmi nous) n’est point indifférente, n’a pour principe que la corruption du cœur humain, n’a pour fin que d’exciter des passions toujours injustes ; ou quelque fin qu’on lui donne ne produit jamais que des fruits de malédiction, comme je l’ai déjà fait voir. […] Car ce n’est pas le sentiment ni la doctrine des Pères qu’il a rapportée, c’est son sentiment et sa doctrine particulière.
Je conviens que l’unité de discours doit se rapporter à l’unité d’accens : ou pour simplifier cette idée, que l’expression de l’Auteur doit s’accorder avec celle de l’Acteur, & produire l’unité dont il s’agit.
Thomas qui rapporte ce dernier trait, entre volontiers dans l’idée de Saint Chrysostome, il juge les Spectacles3 vicieux par le scandale qu’ils donnent ; on y reçoit des leçons de cruauté & d’incontinence.
Zozime, Suidas, & plusieurs autres rapportent l’origine des Pantomimes au temps d’Auguste : peut-être par la raison que les deux plus fameux Pantomimes, Pylade & Bathylle, parurent sous le règne de ce Prince, qui aimait passionnément ce genre de Spectacle.
« Sors que vous êtes, je représente un furieux. » Mais sans rechercher d'autres preuves de l'usage religieux des Tragédies et des Comédies, il leur faut attribuer toute la superstition des autres Spectacles ; Car quand les Auteurs écrivent que les Jeux de Théâtre étaient donnés au peuple par les Magistrats, et qu'ils n'en désignent point quelque espèce particulière, il y faut presque toujours comprendre les représentations des Poèmes Dramatiques, qui n'en furent guère séparées dans les derniers temps, et les témoignages des bons Auteurs que nous rapporterons dans la suite de cette Dissertation, autoriseront encore ces vérités.
Les Empereurs Théodose, et Valentinien, ayant égard aux remontrances des Pères de ce Concile, publièrent cette Loi, qui est rapportée dans le Code de Théodose l'année suivante 425.
Comme ces Lettres ne se trouvent imprimées en aucun lieu, et que c’est une pièce unique qui sert à éclaircir ce point d’histoire et de littérature ; nous les rapporterons ici dans leur entier ; voici ce qu’elles contiennent.
Je sais, par le témoignage de tant d’excellents Ecrivains de l’antiquité, que la Comédie est un délassement agréable qui dédommage des fatigues du travail : que Cicéron appella les Poètes comiques, des Poètes amis de l’innocence : que l’on peut rapporter une infinité d’exemples des amusements honnêtes, que les plus grands Hommes ont fait succéder à leurs occupations sérieuses et importantes : que les personnes les plus sages se livrent quelquefois à des moments de loisir et de récréation, qui ne prennent rien sur leurs devoirs.
Nous rapportons ailleurs ce trait célebre de l’Histoire de Bentivoglio. […] Villefort, son historien non-suspect, le rapporte ainsi. […] L’historien, d’après Mad. de Sévigné, qu’il donne pour garant de la vertu de ce Prince, rapporte un trait singulier, qui, à la vérité, ne le fera pas canoniser, mais qui, dit-on, consola un peu sa pieuse mere. […] Ce testament qui lui donne une bonne partie des biens d’un Prince du Sang, fut sans doute fait avec des bonnes intentions ; mais l’écrivain qui les rapporte est-il un bon panégyriste de la mere & du fils ?
Si cela étoit à redouter, il faudroit supprimer presque tous les exemples dont l’histoire fourmille ; il faudroit interdire aux historiens toute description de caractere vicieux ; il faudroit retrancher des annales du monde, tous les portraits de ces fameux coupables qui se sont signalés par leurs erreurs, & ne rapporter que les faits qui peuvent entrer dans un panegirique. […] Enfin on rapporte de la représentation de cette piece cette double instruction, que tout criminel contre sa conscience, est comme Mahomet, un homme détestable, & que l’emportement d’un zele inconsideré, peut conduire aux plus énormes attentats. […] Un tel art, loin d’être regardé comme nuisible, ne doit pas être mis au rang des amusemens indifférens, puisque de votre aveu le cœur de l’homme est toujours droit, sur tout ce qui ne se rapporte pas personnellement à lui-même , & que par conséquent il n’est pas à redouter, que les spectateurs se trompent dans les jugemens qu’ils porteront d’une action qui ne se rapporte pas à eux personnellement, & qu’au contraire il y a tout lieu d’espérer, que s’il se présente quelqu’occasion pareille, ils se jugeront comme ils ont jugé les autres, & feront sur eux-mêmes l’application de leurs propres maximes.
Tite-Live, ce fameux Historien qui, dans son style, a toujours égalé sa matiere, & qui n’est jamais au dessous des choses qu’il peint, par verbis materiæ, par sententiis rebus, comme l’a défini un de ses premiers Editeurs, Jean André, Evêque d’Aleria en Corse, dans sa Lettre au Pape Paul II ; Tite-Live, dis-je, rapporte que ces Joueurs, venus d’Etrurie, dansoient au son de la flûte, sans faire aucuns récits, ni en Vers, ni en Prose. […] Villani rapporte que le Dante qui mourut au commencement du quatorzieme siecle, fut enterré magnifiquement en habit de Poëte39. […] On s’accorde assez pour rapporter l’origine de l’établissement des Spectacles de Paris à l’année 1398, que des Bourgeois de cette Ville se réunirent pour donner les représentations des Mysteres de la Passion de Jesus-Christ, & pour vivre aux dépens de leurs spectateurs. […] Nous en avons rapporté les motifs, page 114 de nos Lettres sur les Spectacles. […] C’est un ridicule dont un Poëte nous a donné une description badine que nous aurons par la suite lieu de rapporter.
De ces huit branches qui partent du même tronc, il sort une infinité de rameaux, qui ne rapportent que des fruits amers, lesquels ne sont que trop connaître le terroir empoisonné qui les produit. […] Pour courir l’Océan de l’un à l’autre bout, Chercher jusqu’au Japon la porcelaine & l’ambre ; Rapporter de Goa le poivre & le Gingembre. […] L’union sociale consiste sur-tout dans cette conformité de principes, d’inclinations & d’habitudes dans tous les membres, laquelle ne peut se former qu’en gênant l’appétit naturel, qui rapporte tout à soi. […] Louis XIV le supprima par les raisons que je rapporte. […] N’oublions jamais que nous naissons avec une inclination à prendre de bonnes ou de mauvaises impressions, à contracter des habitudes vertueuses ou vicieuses, à nous former sur l’exemple, & d’après les maximes de ceux avec qui nous vivons : ces impressions influent sur le reste de la vie : c’est à elles qu’il faut rapporter nos vices & nos vertus, notre bonne ou notre mauvaise conduite.
combat les jeux de théâtre avec une force digne d’un zèle Apostolique, dont il était animé et se sert pour cela de plusieurs raisonnements convaincants, qu’il serait trop ennuyeux de rapporter tout au long. […] » Nous pouvons ajouter, que les Lois Civiles mêmes sont conformes en ce point à celles de l’Eglise, comme on le peut voir par celles des Empereurs Valentinien, Valens et Gratien, dont une est trop remarquable, pour ne la pas rapporter ici toute entière.
« Le théâtre (dites-vous), au lieu de faire la loi au Public, la reçoit de lui. » Cette proposition strictement énoncée me paraît bien captieuse : elle est vraie, à quelques égards ; mais dans le point, dont il s’agit ici, elle me semble contredite par l’expérience à laquelle seule, en matière de fait, on doit s’en rapporter. […] Et pourquoi, si le cœur de l’homme (comme vous le dites quelque part) est toujours droit sur ce qui ne se rapporte pas personnellement à lui, pourquoi cette pièce ferait-elle de ses auditeurs plus de Mahomet que de Zopire ?
Le Théâtre n’est-il pas un fond qui rapporte sans culture ?
Il loue en vous une modestie rare, qui se défie de ses propres lumieres : Pour décider définitivement la question, vous avez agi prudemment de vous en rapporter aux Jurisconsultes qui sont par état les Interprétes de la Loi, (p.
Le Père Menestrier rapporte qu’il a vu les Chanoines de quelques Eglises, le jour de Pâques, prendre par la main les Enfans-de-Chœur, & danser dans le Chœur, en chantant des Hymnes de réjouissance .
Nous en pourrions encore rapporter une infinité d'autres témoignages, mais je me contenterai de celui de S.
Que les raisons que l’on a rapportées jusqu’à présent, pour prouver que la Comédie condamnée n’est point celle qui existe aujourd’hui, n’ont jamais été exposées avec assez de soin. […] On va rapporter comment, depuis la naissance du Christianisme jusqu’au tems des derniers Conciles, elle les a justement méritées.
Il faudroit des volumes pour en épuiser le détail : la vie de Moliere, l’histoire du Théatre, en rapportent mille anecdotes. […] Freron en rapporte une infinité dans ses feuilles.
Le cri m’est rapporté par des échos funèbres. […] C’est ce qu’on pense dans ce siecle, ce qu’on voudroit faire penser sur les Religieuses, ce qu’on enseigne au théatre, tout ce qu’on en rapporte, & on y va & on ose le défendre !
Je m’en rapporte à tous ceux dont l’oreille est tant soit peu délicate. […] Je vais citer tout de suite un assez long passage d’un Auteur Français, qui achèvera de prouver que le Citoyen de Genève s’est beaucoup trompé dans les morceaux que je viens de rapporter, & qui achèvera de faire entendre au Lecteur en quoi les deux musiques différent l’une de l’autre. « On ne peut s’empêcher, dit l’Auteur dont je vais transcrire les paroles(62) ; « On ne peut s’empêcher d’admirer dans les Musiciens d’Italie les desseins nouveaux de leurs figures si bien imaginées, la vivacité pétillante de leurs imitations redoublées & de leurs modes enchaînés ; mais si nous leur cédons la science, ne doivent-ils pas nous céder le naturel, & l’éxécution tendre & noble, sur-tout pour l’harmonie des instrumens ?
Augustin ; mais on n’a rapporté de ces saints Pères que ce qui accommodait et on a supprimé ce qui condamnait : néanmoins on ne peut conclure rien autre chose de ces passages des saints Pères, sinon que les Poèmes dramatiques sont moins honteux que les Idolâtries des Spectacles des Païens. […] Il rapporte les paroles de la Dissertation, quoiqu’elle eût été méprisée par les Savants : il les réfute pied à pied, pour empêcher que les faibles et les ignorants ne fussent surpris par ce mauvais Ouvrage ; et il s’applique à faire voir que les Comédies de ce siècle corrompent le cœur, en rapportant plusieurs morceaux des Comédies les plus fréquentées.
Les habitants de Dieppe eurent recours au parlement de Rouen, qui confirma le mandement ; mais les Dieppois ne perdirent pas l’espoir du rétablissement de cette farce religieuse, qui leur rapportait beaucoup d’argent, par le grand concours de curieux qui se rendaient à Dieppe ; ils en firent conserver les machines dans leur magasin, jusqu’au bombardement de la ville en 1694, qui en occasionna l’incendie. […] Les clercs de chœur qui regardaient cette commission comme une partie de plaisir sortaient de la cathédrale, deux à deux en soutane et en bonnets carrés, précédés des enfants de chœur, des appariteurs ou bedeaux, et des autres serviteurs de l’église, chacun avec une serpe à la main, et allaient couper ces branches qu’ils rapportaient eux-mêmes, ou faisaient rapporter par la populace, qui se faisait un plaisir et un honneur de leur rendre ce service, en les couvrant dans la marche d’une épaisse verdure ; ce qui dans le lointain faisait l’effet d’une forêt ambulante. […] Entre toutes les saintes on remarque Sainte Catherine de Sienne, auprès de laquelle est un enfant portant un soufflet dans une main, et dans l’autre un balai ; parce que les légendes rapportent que Jésus-Christ entra un jour sous cette forme dans l’appartement de Catherine, pour lui servir de valet de chambre. […] Enfin, pour achever de faire connaître les excès auxquels on se portait dans cette fête, il suffit de rapporter ce qu’on lit à ce sujet dans la lettre circulaire de la faculté de théologie à Paris, que nous avons citée au commencement de cet article.
C’est justement le cas où vous vous trouvez, Monsieur : il falloit examiner par vous-même ; on ne voit jamais bien par les yeux des autres ; on ne peut rapporter les choses que selon l’idée qu’on s’en forme, & nos sensations sont toutes différentes : d’ailleurs, il est difficile de trouver un homme désintéressé : enfin vous deviez vous exposer au danger, si vous vouliez remporter une gloire solide & méritée.
M. de Voltaire en rapporte deux exemples, qui suffiront pour en montrer la différence.
Quand je dis les personnages, je parle en général ; mon discours se rapporte à diverses Pièces à la fois.
Il admoneste les Princes et les Magistrats de chasser les comédiens, les baladins, les joueurs de farce, et autres pestes publiques, comme gens perdus et corrupteurs des bonnes mœurs, et de punir ceux qui les logent dans les hôtelleries. » Je ne finirais jamais si je voulais rapporter tous les titres, dont il les note.
Objet unique de notre amour, Dieu veut que nous lui rapportions toutes les pensées, toutes les volontés et tous les actes d’une âme qu’il a créée pour sa gloire, et formée à son image.
Qu’il aille à la Comédie ; au retour je m’en rapporte à lui. […] Mais je rapporterai à ce sujet une Anecdote intéressante que tout le monde ne sait pas, & qui mérite d’être connue. […] J’entends par ces maximes licentieuses, non-seulement ces lieux communs de morale lubrique, où tout se rapporte au bonheur d’aimer, & aux plaisirs de l’amour ; mais principalement ces affreux préceptes où l’on enseigne en vers sententieux, à fouler aux pieds toutes sortes de principes, de Loix & de devoirs. […] Il est nécessaire de rapporter d’abord ses expressions.
Le projet enfin de l’Acteur est de nous rappeller, de nous rapporter, de nous peindre : il échoue sans doute, si nous ne nous y reconnoissons pas. […] Et n’en rapportons rien à l’Auteur : sa Piéce, quoiqu’accomplie, est d’elle-même stérile & muette : ce n’est en comparaison du tableau, qu’un foible crayon, une triste ébauche, une esquisse sans ame. […] La vertu est le principe essentiel & dominant du gouvernement républicain ; tout doit s’y rapporter : les travaux & les plaisirs. […] Mais aux Spectacles le génie trouve sa leçon, & le tact sa régle : c’est-là qu’on apprend en un mot à connoître la nature, à distinguer ses traits qui sont toujours modestes & simples, d’avec ceux de l’art, qui sont toujours au contraire ambitieux & fiers ; parce qu’il n’est rien dans l’empire des lettres qui soit plus étroitemens obligé que les Spectacles à rapporter la nature : c’est-elle qui fait la gloire & le triomphe d’une Piéce quand on la saisie : c’est-elle qui lorsqu’on la manque, en fait l’échec & la confusion.
., doivent être rapportées à la gloire de Dieu1 Cor. 10 k , laquelle fin les rend bonnes, d’indifférentes qu’elles étaient. […] Paul même montre, qu’il a lu les Poètes, alléguant de leurs vers, et entre autres d’un Comiquew : je réponds, que cette permission de les savoir, n’infère pas la licence de les jouer, et que la connaissance en doit être rapportée à une fin, et usage tout autre, où visent les Théologiens, en lisant les écrits des hérétiques ; les Médecins, apprenant à connaître les poisons, et herbes dangereuses ; les Logiciens, étudiant aux Elenches sophistiquesx, etc. […] Je m’en rapporte à leur conscience, s’ils ne prennent mille fois plus de plaisir à voir une farce, qu’à ouïr une moralité, s’ils ne béent plus après un mot de gueulecz, qu’après un grand nombre de belles sentences : En vain aussi ferait-on des ordonnances pour empêcher les excès, pour y garder la modestie : Ne sait-on pas, combien les premiers commencements en étaient petits et simples ? […] [NDE] Tertullien rapporte cette anecdote au chap. 26, § 1-2 du De Spectaculis : quand la femme est exorcisée, le diable sort en disant qu’il était normal de la posséder puisqu’elle était venue au théâtre, c’est-à-dire chez lui.
De sorte qu’au jugement même de leurs adorateurs, Melpomène et Thalie ne sont que des misérables couvertes de haillons, qui ont un habit pour les jours de fête, en ore n’est-ce qu’un habit d’arlequin, composé de pièces rapportées, où l’on trouve un morceau d’étoffe de prix, quelque joli compartiment, ou quelque couture bien liée. […] Aulugelle rapporte que tout le monde se moquait d’Hortensius, rival de Cicéron, et l’un des plus grands orateurs, parce qu’il imitait les airs du théâtre. […] Suétone rapporte un trait frappant de cette façon insensée de penser et de parler sur les choses les plus sérieuses, dont il y aurait de l’injustice de ne pas faire honneur au théâtre.
cõme i’ay rapporté le confirme & s’escrie de ce que quelques ressemblances restoient encores en son siecle, qui ont bien passé oultre & sont venues iusques au temps du Patriarche Balsamon lequel note Syn. […] & comme telles reçeües par noz Roys en leurs capitulaires, & auctorisees par les Patriarches Photius & Balsamon & par le Glossateur des decretales, mesmement par nostre vieille practique Françoise, ainsi que rapporte Faber Iurisconsulte ; Et ce qui aggraue d’auantage l’offence c’est la circonstance du temps auquel on se masque, aux festes de Noel en plein iour publiquement durant l’office, au deuant de l’Eglise Cathedrale, où les bandes des masques abordent à l’abandon en habits de fols, & auec sonnerie de toutes sortes d’instrumens saultent, vireuoutent, piroüetent avec des mouuemens lubriques & lascifs : bon Dieu que de folie d’auoir masqué la veille & le iour de Noel (maintenant on les respecte) iour que le Prophete Royal honore du tiltre special du iour crée par le Seigneur Psal. […] suiuit ceste institution, le zele & la coustume loüable de ieusner entierement rompit l’entre-deux & rendit le ieusne continuel, comme remarque Charlemaigne : Ce que luy fit ordonner ce ieusne de 40. iours & luy donner le nom de ieusne legitime : ceste coustume viẽt de bien loing & a esté practiquee des l’enfance de la primitiue Eglise suiuant la Prophetie de Zacarie, ainsi que rapporte Philastrius Euesque de Brescia In Catalog. hæresi c.
L’Histoire de Picardie, rapporte un spectacle singulier, autre fois fort en usage, appellé les grandes ou les petites diableries, On jouoit cette espece de tragédie à deux ou à quatre personnages, d’où est venu l’expression proverbiale faire le diable à quatre. […] Ce fait est exactement vrai ; & dans le génie du peuple Anglois, l’auteur de la relation d’Angleterre, intitulée Londres, qui le rapporte, & y ajoute une circonstance qu’on dit fausse, & qui a tout l’air de l’être : il dit que le jour de l’entrée, Garrik s’étant présenté pour faire quelque excuse, il fut traité comme un homme qui auroit attenté à la Majesté du peuple Anglois, & qu’on exigea de lui sous peine de démolition totale de son théâtre, qu’il demandât pardon à genoux, qu’il le fit, mais qu’il n’a plus depuis reréparu sur la scene.
Évremont rapportent une avanture du Duc de Lorraine, qui le caractérise parfaitement. […] Ils rapportent au contraire de traits de zele qui lui font honneur, en sauvant l’honneur aux filles, en punissant les attentats, en se sauvant des pieges qu’on lui tendoit par les femmes, qui paroissoient infaillibles dans un homme que la foiblesse livroit à tout.
il n’en rapportera qu’une émotion dangereuse. […] Suétone rapporte, que l’empereur Domitien fut obligé de répudier Domitia son épouse, qu’il venait de faire déclarer Augusta, parce qu’elle s’était éprise d’un fol amour pour le comédien Paris.
qui rapporte l’avoir vu jouer, dit que cette Pièce était excellente ; il y compare l’Auteur aux plus célèbres Poètes comiques des Grecs et des Romains : et la réussite, ajoute-t-il, en fut si grande, qu’elle a donné lieu depuis ce temps aux proverbes de Patelineurs et de patelinage, pour exprimer dans les actions communes un semblable caractère que celui que l’on y représentait. […] Ce fut un des objets du Règlement qu’il fit à cette occasion, et qui vient d’être rapporté.
Pour moi je supprimerais en entier le rôle de Junie : on parlerait beaucoup d’elle dans la Pièce, on rapporterait tout à elle ; mais elle ne paraîtrait jamais. […] Je ne puis soutenir, par exemple, que Néron se cache pour entendre la conversation de son rival : il n’y a rien de plus trivial, ni de moins convenable à un grand sujet ; je le répète encore, tout ce que Junie fait et tout ce qu’elle dit, pourrait être dit et fait par les Acteurs intéressés dans l’action : Britannicus en ferait confidence à Narcisse, et celui-ci le rapporterait à Néron ; ainsi la Pièce ne perdrait rien du côté de l’intérêt.
Je vais rapporter l’un & l’autre sentiment.
N’est-il pas visible que cette influence pestilentielle que nous avons rapportée d’Espagne, en violant nous-mêmes notre cordon sanitaire, pèse plus particulièrement sur les principaux agents des gouvernements, que sur aucun autre employé subalterne ?
Vous avez raison de dire que le cœur de l’homme est toujours droit sur ce qui ne se rapporte pas personnellement à lui. […] Vous finissez l’examen de cet Ouvrage par une phrase qui mérite bien d’être rapportée dans toute son étendue. […] Rapportons-la dans toute son étendue. […] Je m’en rapporte à vous-même. […] Je ne rapporte pas ici vos propres termes, je l’ai déjà fait.
. : nous nous en étions rapporté à la bonne foi des comédiens qui citent continuellement Saint Thomas pour eux. […] Toutes les autorités que vous rapportez, M.
Suetone rapporte que Vespasien avoit donné le gouvernement d’une province à un jeune homme de qualité : le jeune homme vint l’en remercier, mais il y vint en petit maître, poudré, frisé, parfumé ; l’Empereur en fut indigné : j’aimerois mieux , lui dit-il, que vous sentissiez l’ail, je ne donne point mes provinces à gouverner à des femmes . […] Cette Princesse fameuse par sa beauté & par ses galanteries, mariée successivement à deux Rois à qui elle porta la plus riche dot ; au Roi de France qui la répudia, & qui aima mieux perdre une belle province que de vivre avec elle, au Roi d’Angleterre qui la tint quinze ans en prison : cette Princesse passa sa vie dans les fêtes, les jeux, les spectacles, donna elle-même les plus scandaleux, & rapporta en France & en Angleterre le luxe & la galanterie asiatique ; elle faisoit des amans par-tout, jusques chez les Mahométans où l’on prétend qu’elle fut aimée de Saladin, allumant par-tout le feu de la guerre ; en France pour se vanger de la jalousie de Louis, en Angleterre pour se vanger des amours de Henri qui cessa de l’aimer, & lui préféra des maîtresses ; elle arma ses enfans contre leur père, & fit naître une guerre civile ; elle courut de tous côtés : en Syrie poursuivre son mari, disoit-elle, en Allemagne pour délivrer son fils Richard ; deux fois en Espagne pour aller chercher ses belles-filles.
Après avoir rapporté sur le ton le plus tragique ; le procès de Calas, de Sirven, de Montbailli, & tout ce qu’il lui a plus d’imaginer, il finit par ces paroles : Quelle suite infernale d’horribles assassinats ! […] Un ouvrage de marqueterie de pieces rapportées de Crebillon, de Corneille, Racine, Moliere, Regnard, Voltaire, quel délire !
Dans une piece tirée des Contes soi-disant moraux de Marmontel, où le Poëte, apparemment peu fécond, rapporte mot pour mot le conte Annete & Lubin, deux paysans cousins germains : circonstance peu nécessaire, & qui n’est mise que pour fronder la loi de l’Église, qui défend le mariage entre parens, & sa bonté, qui accorde quelquefois la dispense de cet empêchement, Annete & Lubin se trouvent seuls à la campagne, sur le théatre & dans le livre, & prennent toute sorte de libertés criminelles. […] Ce sont les réflexions judicieuses d’un homme d’esprit sur les gens de lettres, rapportées dans le Mercure d’octobre 1765. (2.
Ces petits soi-disans drames de trois ou quatre scènes, qui dans une action d’un quart d’heure forment un croquis d’intrigue, se rapportent, dit-on, à une sentence ou proverbe (& pourroit se rapporter à trente), qui est l’ame, dit-on, le fonds, le mot de l’énigme ; comme presque toutes les fables d’Esope, de Phedre, de la Fontaine, qu’on commence ou termine par quelque trait de morale, elles forment chacune un petit drame, qu’il ne faudroit qu’étendre pour en faire des Proverbes dramatiques.
Je m’en rapporte à tout homme de bonne foi : les mœurs de la nation sont-elles réformées depuis Moliere ? […] Toute la piece a rapport à ce point, & forme un total de portrait achevé, comme dans un tableau, où le jour, les ombres, les nuances, les accompagnemens se rapportent à bien rendre l’action principale.
Qu’il est nécessaire de rapporter quelques endroits de Pièces modernes, qui sont les plus licencieux. Il me paraît à propos de rapporter quelques endroits indécens des Pièces du nouveau genre.
Que le flambeau de cette morale à la main, on parcoure le théâtre, en sonde son cœur, je m'en rapporte à la bonne foi de l'amateur le plus décidé. […] 115.) rapporte que les Athéniens entendant dire dans une comédie que les richesses étaient le souverain bien, toute l'assemblée se leva remplie d'indignation pour chasser l'Acteur et proscrire le poème : « Ad ejiciendum et Actorem et carmen, omnes uno impetu consurrexerunt.
L’Abbé Menage moins scrupuleux loua la pièce ; sans restriction : Je suis bien aise , dit Christine, que ce soit de votre goût, on peut s’en rapporter à vous, pour votre Monsieur Chapellain que c’est un pauvre homme, il voudroit que tout fut pucelle. […] C’est une femme qui le pense , dîsoit-on en France, quand Baile rapporta cette lettre dans son journal, c’est une Comédienne : & cependant ces deux choses dans le même temps ébranlent la Religion à faire la guerre au Pape, & vouloir la maintenir en faisant la guerre aux Huguenots. […] Toutes ses actions avoient quelque chose d’extravagant & digne de risée, elle ne ressembloit point à une femme, & n’en avoit pas la modestie ; on rapporte d’elle une vingtaine de bons mots qui ne sont la plûpart que des méchancetés : il n’y a pas de femme du commun qui n’en dise d’aussi bons, & en aussi grand nombre.