Monsieur le Maréchal de Gramont, revenant de Franc-Fort, amena d’Alemagne une nouvelle mode de courre les Testes, qui a duré, & dure encore, & qui n’a pas esté la moindre partie de nos amusements.
Comme il ne sortoit point du Théâtre quand une fois il y étoit entré, ou du moins n’en sortoit qu’en partie, sa présence conserva la vraisemblance d’une Action qui se passe devant des témoins : ainsi les Poëtes se virent obligés d’observer l’unité d’Action, & l’unité de Lieu. […] Une Action grande, qui se passe dans un endroit public, entre des Princes, doit se passer devant des témoins qui s’y intéressent : ces témoins restant toujours sur la scene, mettoient à toutes les parties de l’Action, une liaison continue, qui ne se trouve pas dans nos Tragédies partagées en Actes isolés. […] La Poësie Dramatique conserva toujours ce qu’elle tenoit de la Religion : & chez les Grecs comme chez les Egyptiens & les Juifs, la Danse faisoit partie des cérémonies Religieuses. Elle faisoit aussi partie dans la Grece des Arts Militaires ; Platon la regarde comme un exercice qui intéresse le Gouvernement.
Nous voyons aussi que les Idoles des Nations s’honoraient de la même manière ; et on peut dire que c’était en partie ce qui causait les fréquentes infidelités du peuple Juif. […] Ensuite on faisait entrer des Gladiateurs, qui occupant le reste de la Salle, s’armaient de tout le courage et de toute l’adresse dont ils étaient capables, jusqu’à-ce qu’une partie perdant le sang avec la vie, laissât à l’autre une victoire dont souvent ils ne jouissaient pas longtemps. […] Faut-il une plus grande preuve de ce que j’avance que saint Thomas lui-même ; auquel comme ayant été du Conseil de saint Louis, il faut attribuer une partie de la résolution si sage que ce Prince religieux prit, de bannir de son Royaume tous les Baladins. […] O Dieu, s’il est si difficile de nous rendre dignes de vous, et de purifier notre imagination autant qu’elle le devrait être quand nous approchons de vos redoutables Mystères, quoique par votre grace la plus grande partie de la journée soit occupée à des choses serieuses ! […] « On les voit être de toutes les parties de plaisir, sans excepter les Bals et les Comédies.
Ou elles sont dans les détails de la piéce, ou dans l’assemblage de toutes ses parties. […] Nous l’avons insinué au commencement de ce Chapitre ; mais qu’il soit en état de suivre de plan que l’Auteur a tracé ; qu’il mesure son jeu au dégré de chaleur qui anime les personnages ; qu’il saisisse bien l’esprit de son rôle, qu’il joigne à cela la perfection du corps, un organe convenable aux parties qu’il embrasse.
Si quelcun de ces solitaires, qui se sont volontairement condannez à passer leur vie en jeûnes & en priéres, venoit aujourd’hui se montrer dans vos assemblées, s’inviter lui même à vos plus-celebres repas, vouloir être de toutes vos parties, & ce qu’on ne peût même penser sans fremir, marcher en masque par les ruës de vôtre Ville ? […] Un Prince n’oseroit faire le Comedien, un simple Bourgeois croit qu’il y a des divertissemens indignes de sa condition, un Religieux se rendroit infame en se divertissant comme la plus grande partie des Chrêtiens ; & un Chrêtien se persuade qu’il n’y a rien de meseant à un si grand Nom, il n’a point de honte de se divertir en Païen.
Ceux des Espagnols sont à moitié dévots, ou d’une grandeur boursouflée, ainsi qu’une partie de la Nation qui s’en amuse. […] Il les suit en partie.
En général on peut dire qu’en France cette partie du Drame est beaucoup mieux traitée dans la Comédie que dans les Poèmes tragiques. […] Il serait à souhaiter qu’il en fut aussi à couvert dans ses différentes parties.
Il est quatre choses, qui sont pour ainsi dire asseurées de plaire generalement à tout le monde, ou à la plus grande partie, ou du moins à la meilleure. […] Sans elles l’habilité, le merite, la hardiesse, la memoire & toutes ces parties ensemble, qui sont les principales & les essentielles de la profession, sont comme des forces desarmées, & des talens decreditez.
On appelle scène le théatre où les acteurs jouent ; on l’applique encore à la division des parties d’une piece, quand un acteur entre ou sort, ainsi on dit, scène premiere, scène seconde. […] Cet ouvrage qui est à-peu-près l’exécution du Monde primitif, peut en avoir fait naître l’idée, du moins il en contient une grande partie : mais il est vrai qu’on l’a bien augmenté & embelli. […] A la place de la question, on a mis une déclamation pompeuse contre la question (matiere à la mode), & on fait dire en vers une petite partie de ce qu’on a tant de fois répété en prose. […] Les contes sont mêlés avec les fables & forment une grande partie du recueil. […] Il est singulier que, sans égard à la partie très-mauvaise de ses œuvres, & certainement la plus considérable, on fasse des éloges gigantesques & on donne un mérite sublime sur quelques morceaux qui n’en sont pas la vingtieme partie.
Voudroit-on que notre Spectacle, qui tient à la Chanson par des liens qu’on ne saurait rompre, ne marchat qu’au hazard & qu’au gré de ses caprices, tandis que la principale partie de lui même est soumise à de sévères loix ?
[NDE] Nicole, « De la Comédie », in Traité de la comédie (1ère version) = Les Visionnaires, ou seconde partie des lettres sur l’Hérésie Imaginaire, contenant les huit dernières, Liège : Adolphe Beyers, 1667, chap.
Ainsi tout l’appareil du théâtre ne tend qu’à faire des hommes passionnés, et à fortifier « cette partie brute et déraisonnable », qui est la source de toutes nos faiblesses.
Je vais rapporter une partie de ce que le nouveau Théâtre peut alléguer en sa faveur. […] Il commença même ses travaux Littéraires par composer Le Devin de Village, dans lequel on peut voir une grande partie de notre genre favori, le germe des Romances, des Ariettes & celui du Vaudeville. […] Il semble que d’Aubignac ait prophétisé ce qui se passerait de nos jours lorsqu’il dit ; « La Comédie est demeurée parmi nous, non-seulement dans la bassesse, mais dans l’ignorance ; car elle s’est changée en cette farce, ou impertinente bouffonnerie, que nos Théâtres ont souffert ensuite du Poême Dramatique, sans art, sans partie, sans raison10. » Le nouveau Spectacle pourrait-il mieux être défini ?
C’est sans doute dans quelques-uns de ces rêves qu’elle a formé ces réflexions ; comme si les soupers & les parties nocturnes, la licence de la nuit qui couvre tous les désordres de ses ombres, n’étoient pas l’occupation la plus dissipante & la plus opposée aux effets de la morale. […] Voilà donc le grand génie réduit à une sorte de matérialisme ou méchanisme des organes & la configuration des parties. […] Poursuivi en justice, il se vengea de sa partie par un libelle diffamatoire, & s’enfuit. […] Nouveauté intéressante, qui fit en partie sa fortune poëtique. […] L’auteur pense que le bien de l’Etat demande qu’on encourage & qu’on perfectionne l’art de siffler, que la Société Royale n’a pas encore traité : il perfectionneroit la musique, les sifflemens feroient de très-harmonieuses consonnances avec les autres parties.
Un acte est une partie de l’action, qui paraît interrompue sur le Théâtre, mais laquelle ne laisse pas de se continuer derrière le Théâtre, où les personnages agissent toujours, et quelquefois même plus vivement. […] La perfection de ce Poème demanderait que l’action ne durât pas plus longtemps dans la vérité, que dans la représentation ; il est permis cependant de précipiter le temps dans les intervalles des Actes, c’est-à-dire, dans cette partie de l’action qui se passe derrière le Théâtre ; mais l’action ne peut durer au-delà de douze heures, sans blesser la vraisemblance. L’action doit être unique, et tous les incidents ou épisodes qui la composent, tellement liés ensemble, et par conséquent tous les personnages tellement nécessaires, qu’on ne puisse en détacher aucune partie, sans ruiner le tout. […] La Fable, ou la composition du sujet, est la partie la plus essentielle de la Tragédie : On l’appelle Fable, parce qu’il est libre au Poète d’inventer les sujets tragiques, qu’il veut exposer sur la scène, ou d’en altérer les circonstances, quoique véritables, pour les ajuster au Théâtre. […] Quoique le Poète ait la liberté de changer quelques circonstances de son Histoire, d’en supprimer une partie, d’en ajouter de nouvelles ; il ne lui est pas permis cependant d’altérer les événements principaux, et qui sont connus de tout le monde : Il n’est pas cependant obligé de suivre mot à mot la vérité de l’Histoire, pourvu qu’il ne la corrompe pas dans les points essentiels, et qu’il ne confonde point par des changements notables les idées du spectateur.
Faisons défenses à toutes sortes de personnes de quelque qualité et condition qu’elles soient, d’en introduire d’impression étrangère dans aucun lieu de notre Obéissance ; et à tous imprimeurs, Libraires et autres, d’imprimer ou faire imprimer, vendre, faire vendre, débiter ni contrefaire ledit Livre en tout ni en partie, sans la permission expresse et par écrit dudit Exposant ou de ceux qui auront droit de lui, à peine de confiscation des exemplaires contrefaits, de quinze cent livres d’amende contre chacun des contrevenants, dont un tiers à nous, un tiers à l’Hôtel-Dieu de Paris, l’autre tiers audit Exposant, et de tous dépens, dommages et intérêts.
Une des principales parties de la piété, et un des principaux moyens de la conserver, est d'aimer la parole de Dieu, et d'y trouver sa consolation.
Une des principales parties de la piété, et un des principaux moyens de la conserver, est d'aimer la parole de Dieu, et d'y trouver sa consolation.
Comparez les temps et jugez ; vous verrez que plusieurs genres de tartufes ont disparu, à la vérité ; mais parce que les vertus qu’il affectaient ont disparu elles-mêmes, ou perdu leur considération après avoir été prostituées dans des portraits scéniques, où tous les excès monstrueux de l’hypocrisie ont frappé si fortement les esprits, ont fait tant de honte, excité tant d’horreur que pour éviter le reproche et même le soupçon d’hypocrisie, on s’en est éloigné jusqu’aux excès contraires, c’est-à-dire jusqu’à préférer l’évidence des désordres, la nudité des vices, ainsi que je l’ai déduit dans la première partie de cet ouvrage. […] Vu cet irrésistible progrès des choses, et cette disposition générale des esprits, disposition telle qu’on ne voit presque plus que des envieux ou du métier infâme, ou des talents et de la vue des infâmes qui l’exerçent, le fait de les laisser sous l’anathême, qui contribue déjà au relâchement de cette partie de la société, est très-préjudiciable dans tous les cas à la foi et au respect dûs aux décrets de l’Eglise, et nuit par là généralement aux mœurs. […] Les observations et les objections les plus fortes que l’on pourra me faire encore, et que je pressens en partie, relativement aux entraves que je crois nécessaire d’apporter aux leçons satiriques du théâtre, ne me feront pas départir de mon jugement sur les dangers de leur vague et l’arbitraire de leurs applications ; au contraire, ces observations m’excitent à aller plus loin pour les rendre nulles, à faire connaître le fond de ma pensée, sans mitiger, c’est-à-dire à conclure, en dernier résultat, de tout ce que j’ai exposé, que les attaques dramatiques individuelles, soumises à quelques conditions de rigueur, surtout à celles de la gravité du sujet et de la vérité de la censure, seraient souvent préférables aux généralités contre telle profession ou corporation, qui ont fait tant de mal sans éviter l’inconvénient des personnalités, et le rendant même plus grand. […] C’est en offrant ces sortes de clefs qu’on a induit aussi une partie du public à voir le portrait de M. de Montauzier dans le Misantrope ; celui du marquis de Soyecourt dans les Fâcheux ; ceux de Cottin, de Ménage dans les Femmes savantes ; ceux de tel et tel médecins dans l’Amour Médecin, etc. […] On y voit quelque chose de précieux par dessus tout : on y voit que les passions seraient le plus sagement contenues ; que les goûts dépravés, que toutes les licences corruptrices, seraient le plus rigoureusement réprimés ; que les fables dangereuses, bien que piquantes, comiques ou pathétique seraient rejetées, et, par conséquent, que la morale pourra être mise en sûreté ; sans que les sociétaires et autres bien intentionnés puissent avoir à se plaindre, puisque la censure sera exercée dans la meilleure forme possible, par leurs pairs assemblés ; lesquels pourraient aussi mieux apprécier alors cet axiome : Naturam repellas furcâ, usque tamen recurret ; et faire une plus sage ou plus profitable distinction, 1° entre les vices inexpugnables de nature, qu’on ne peut que contenir, et les vices de civilisation qu’il faut combattre franchement, comme le courageux Alceste le fait dans les faquins et les intrigants, qu’il désigne ; 2° entre les travers d’esprit, les ridicules et les préjugés susceptibles d’être corrigés actuellement par le théâtre, et ceux qui doivent être encore respectés, ou corrigés par des moyens plus doux, à cause de leur adhérence à des parties délicates de la morale, à des vertus que l’action trop violente ou trop prolongée du premier remède détruirait avec eux.
Le fard tient à notre personne, c’est conserver une partie de nous-mêmes que de nous farder ; il est permis d’avoir des habits, des meubles, donc du fard. […] Après cette brillante apologie, le Médecin gazetier fait un traité du fard qu’il croit une partie essentielle de la Médecine appelée cosmétique qui consiste comme toutes les autres à ôter le superflu & ajouter ce qui manque, à retablir la déperdition de notre triple substance, à faire la régénération des chairs consommées, la réunion des parties disjointes par la solution de continuité, & réduire à une meilleure conformation les dépravations d’icelles , &c. […] Cet homme assurément a voulu se divertir : un Médecin judicieux ne peut pas dire sérieusement tant de folies, son petit-fils l’Abbé Renaudot étoit un vrai savant qui employa utilement ses travaux pour le bien de l’Église, en composant une partie très-considérable de la défense du fameux livre de la perpétuité de la foi sur l’Eucharistie. […] N’imputons point ces contradictions au Mercure, semblable à l’Imprimeur & au Colporteur, à celui qui cole les affiches aux carrefours, il débite ce qu’on lui donne ; c’est moins le Mercure de France que le Mercure de Cythère ; ce n’est d’abord jusqu’aux enigmes, c’est-à-dire, un grand tiers que contes, vers, chansons, de pures galanteries souvent licencieuses ; ensuite les spectacles, opéra, comédies, éloges des Actrices tiennent une autre bonne partie ; la Littérature, les Arts, les Académies, articles utiles sont ordinairement défigurés par le mêlange des futilités de la galanterie, en sorte que dans la somme totale, l’amour en occupe plus de la moitié.
Le nouveau Cesar déploya ses grandes vues ; à force de violence, de surprises, de traités faits & rompus, de paroles données & manquées, il a trouvé le moyen d’envahir la Silesie deux fois, la Saxe, la Boheme, une partie de la Pologne, le commerce de Dantzic ; il a fallu rendre la Saxe & la Boheme, le reste lui a été abandonné ; il s’est fait aider par Czarine Philosophe aussi bien que lui, qui, sous prétexte de religion, a ravagé la Pologne, lui a donné un Roi de sa main, & s’est emparé, comme lui, de plusieurs provinces. […] A la mort de l’Empereur, Frederic envahit une partie des Etats de sa fille, en faveur de qui la succession étoit ouverte, & à qui la Pragmatique l’assuroit. […] L’acteur derriere les coulisses laisse les armées françoises qui comptoient sur lui & agissoient avec lui, à la discrétion des troupes allemandes, qui les auroient taillées en pieces, si le Maréchal de Bellisle ne l’eut déviné, donné promptement avis à l’armée de sa défection, &, de concert avec le Maréchal de Broglie, n’eut sauvé, par un combat désespéré & une retraite honorable, la plus grande partie des troupes. […] Dans tous les pays du monde on la rend différemment & sur différent principe ; chacun est juste à sa maniere ; tous les Tribunaux de mon royaume avoient une armée de Légistes, tous font honnêtes gens ; tous soupçonnés de ne pas l’être ; rien ne finissoit ; la dixieme partie de mes sujets étoit enrôlé sous ses drapeaux, & la dixieme partie de mes revenus passoit par leurs mains ; j’en fus effrayé, & je voulu changer cette marche.
Ils ajoutent tous que c’est un reste de l’idolâtrie, qui en faisoit par-tout une partie de ses fêtes. […] elles faisoient partie du culte de plusieurs faux Dieux, jamais dans la religion véritable. […] Jean & aux fêtes de fous ; mais c’est se jouer du public de faire de la danse une partie du culte, & une chose sacrée. […] Hortensius étoit le plus grand Orateur de son temps, supérieur à Cicéron dans la partie de la déclamation, quoique très-inférieur dans la composition. […] Batile, d’abord esclave, ensuite affranchi, donna dans une liberté effrénée de mœurs, dans une facilité extrême à se livrer aux parties de plaisir les plus libertines, dont la gaieté & la complaisance faisoit la joie, & à négocier tous les commerces galans des Seigneurs de Rome.
chacune de ses parties est innocente. […] Porée prouve d’abord que les romans nuisent à toutes les parties de la littérature. […] défigurent-elles moins toutes les parties des belles-lettres ? […] Tout ce qui nuit aux lettres nuit à la république ; mais ce qui corrompt les mœurs, partie la plus essentielle, lui porte un coup mortel. […] Pourquoi passer une partie de la vie où l’on auroit horreur de mourir ?
Hercule toutefois luy a enlevé une partie de la gloire de cette institution, soit pour avoir heureusement renouvellé des Ceremonies negligées, soit pour en avoir augmenté ou la devotion ou la magnificence.
Ie veux seulement en profiter, & faire entendre à nos Cavaliers, que la richesse des habits, la fierté des Chevaux, & le nombre des Soûtenans n’eust pas eû tout son éclat, si le sujet & le dessein n’eussent esté accompagnez d’un esprit secret & d’une fine intelligence, tant au choix & à la distribution de ses diverses parties, qu’à l’expression & qu’à la justesse de la representation.
Le voilà pour lors dans la règle en partie ; mais, par un aveuglement inconcevable, ce même Public, qui se range, par caprice, du parti des bonnes mœurs, a une prédilection marquée pour la passion d’amour ; il n’en apperçoit pas les dangereuses conséquences, et il passe légérement sur tout ce qu’elle peut avoir de funeste ; parce qu’il aime cette passion, dans quelque état qu’on la lui présente.
La cause d’Alceste est bonne ; Philinte lui représente que sa partie est forte, qu’elle peut entraîner les suffrages par cabale. […] Je dis plus, non seulement le Roi a arrêté cette fureur, mais il a même forcé en partie de changer l’opinion. […] L’amour propre veut toujours être de la partie. […] C’est par cette raison qu’une partie des Temples Juifs étoit construite en forme de Théatre. […] Vous deviez au contraire augurer favorablement du tout par la partie.
Il faut sentir l’Instruction ; Mais il ne faut pas la voir : Il faut qu’elle soit dans toutes les parties du Poëme ; Mais il ne faut pas qu’elle s’y monstre ; Il ne faut pas qu’elle die elle-mesme, I’y suis. […] Ces Escriuains monstrueux, & plus esloignez de la vertu des Anciens, j’vse d’vne de leurs comparaisons, que l’Enfer n’est esloigné du Ciel Empirée, ont sans doute ouy parler de la Doctrine du Theatre, & de la partie Morale de la Comedie. […] Ils y alleguent la Sainte Escriture, & les Conciles ; Saint Augustin & Saint Thomas ; le Droit Ciuil, & le Droit Canon ; & croyent à mon aduis que la Theologie doit entrer dans leurs diuertissemens, par la mesme raison que la Sarabande fait vne partie de leur deuotion.
Puisqu’il est plus difficile de faire passer une partie de l’Histoire de son Hèros dans un même endroit, il en réjaillit un nouveau mérite sur le Poète qui sçait le faire avec art ; & par conséquent sa gloire en est plus grande. […] D’habiles modernes commencent à croire que cette importante partie du Drame est encore loin de la perfection. […] Si une partie de ce que je viens de dire parait trop minutieux, je prierai les Critiques de songer que les Spectateurs d’un Drame sont assez portés à s’appercevoir de la tromperie qu’on leur fait, sans qu’on aille encore leur procurer des moyens de ne ressentir aucune illusion.
Faisons défenses à toutes sortes de personnes de quelque qualité et condition qu’elles soient, d’en introduire d’impression étrangère dans aucun lieu de notre obéissance comme aussi à tous Imprimeurs, Libraires et autres, d’imprimer, faire imprimer, vendre, faire vendre, débiter ni contrefaire lesdits Livres ci-dessus exposés, en tout, ni en partie, ni d’en faire aucuns Extraits, sous quelque prétexte que ce soit, d’augmentation, correction, changement de titre, ou autrement sans la permission expresse et par écrit de ladite Exposante, ou de ceux qui auront droit d’elle : A peine de confiscation des exemplaires contrefaits, de trois mille livres d’amende contre chacun des contrevenants, dont un tiers à Nous, un tiers à l’Hôtel-Dieu de Paris, l’autre tiers à ladite Exposante, et de tous dépens, dommages et intérêts.
En cela Andreas Goveanush, notre principal, comme en toutes autres parties de sa charge, fut sans comparaison le plus grand principal de France : et m’en tenait-on maître ouvrier.
Corneille, Crébillon, Voltaire, &c. doivent à cette audace la plus grande partie de leur reputation. […] Il les tolere même ces Papistes dans ses Etats ; il les protege non seulement dans la partie Catholique nouvellement conquise mais dans la partie Luthérienne dont il fut toujours maître ; car toutes les religions lui sont indifferentes. […] Comme avant que je fusse il n’avoit point pensé, De même après ma mort, quand toutes mes parties Par la corruption seront annéanties.
Nos premiers comiques les ont imités, très-mal pour la partie littéraire, trop bien pour le moral ; ils ont enchéri sur leurs vices. […] Je ne pense pas que l’homme naisse bon ou mauvais, & reste toute la vie tel qu’il est né ; le vice & la vertu sont en partie l’ouvrage de l’éducation, des instructions & des exemples. […] L’éducation de la jeunesse est donc pour l’état un objet de la derniere importance ; la nature & la loi en ont chargé les parens, & leur ont remis en cette partie l’autorité du Législateur. […] Si le dérangement est grand, elle sera chassée sans pension. 5.° Aucune femme ne dansera sur le théatre, même les Actrices. 6.° Toute piece nouvelle subira quatre examens ; l’un de la police, pour juger si elle contient quelque chose contre les loix ; l’autre des Théologiens, pour voir s’il n’y a rien contre la religion ; un troisieme des Poëtes, pour la partie littéraire ; un quatrieme des Comédiens, pour l’exécution théatrale.
et 9.) sur la sobriété, la tempérance, la fuite des grands repas et des parties de plaisir ; (C. […] Cheminais l’a fait depuis dans un Sermon sur la charité pour les prisonniers, Libanius se plaint avec vivacité de la négligence des Magistrats, qui au lieu de visiter les prisons et de pourvoir aux besoins de ceux qui y étaient détenus, et d’expédier promptement les affaires civiles ou criminelles, passaient leur temps dans des amusements et des parties de plaisir frivoles, surtout au spectacle, ce qu’il fait voir être pour eux tout à fait indécent. […] Libanius répond ensuite au prétexte de la nécessité, dont on se servait ; les spectacles faisaient alors partie des fêtes que tout l’empire célébrait à l’honneur de l’Empereur le jour de sa naissance et de son avènement au trône. […] La Basoche se partagea sans doute aussi, car se prêtant tour à tour aux deux parties, on la voyait jouer tantôt le Dauphin, la Pucelle d’Orléans et les Seigneurs Français, tantôt le Roi d’Angleterre et sa Cour, la Reine Isabeau, les Princes du sang et les Seigneurs Anglais.
Molinos, distinguant la partie supérieure de la partie inférieure, prétendait que tout ce qui se passait dans celle-ci, vengeance, orgueil, impureté, plaisir, douleur, etc. et toutes les altérations du corps qui en étaient la suite, étaient des modifications purement passives, étrangères à l'âme, et par elles-mêmes indifférentes, qu'on pouvait les souffrir sans s'en embarrasser, et pourvu qu'on demeurât uni à Dieu dans la partie supérieure, que S. […] Qu'importe que ce soit la partie supérieure ou inférieure, un sentiment actif ou passif, un objet fabuleux ou véritable, pourvu qu'on goûte réellement le plaisir ?
» Lui à qui le Sage déclare qu'il vaut mieux aller dans une maison de deuil que dans une partie de plaisir, parce que dans l'une l'homme y apprend sa fin et celle des choses de la terre, et dans l'autre il en perd l'idée : « J'ai regardé le ris comme une erreur, et j'ai dit à la joie, pourquoi me trompez-vous ? […] Mais d'abord après la farce on retombe dans la tristesse et l'ennui ; il faut aller dans des repas, des parties de jeu, des rendez-vous criminels, dissiper la langueur et le dégoût où a jeté la scène, et remplir le vide où elle a laissé. […] Tout ennuie à la fin, les livres les plus amusants, les conversations les plus gaies, les fêtes les plus brillantes, les parties de plaisir les mieux assorties, la comédie elle-même, où l'on va, dit-on, se désennuyer. […] Voyez ce respectable Magistrat, supérieur à tous les intérêts et à toutes les passions, inébranlable au milieu des agitations des parties, du tumulte du barreau, des secousses de la sollicitation, il ne voit que la vérité, il n'agit que pour la justice : « Si fractus illabatur orbis, impavidam ferient ruinæ.
On distinguait dans le Théâtre proprement dit, trois parties, l’Echaffaut, ou la Scène, que nous appellons aujourd’hui le Théâtre ; l’Orquestre, que nous appellons le Parterre, & l’Amphithéâtre ». […] Gardons nos petites salles ténébreuses ; elles suffiront pour la plupart des sujets de nos Comédies : si quelquefois nos Tragédies s’y trouvent à l’étroit, tant-pis pour elles ; ce genre de Drame ne forme pas encore, chez les modernes, la partie la plus importante d’un Spectacle fait pour les mœurs. […] nt Le Débit est la partie la plus importante de l’Actricisme, & malheureusement les bons Modèles en sont rares sur nos Théâtres. […] On dit que les Lacédémoniens avaient porté cette partie de l’éducation, au plus haut point : qu’il serait beau de les imiter ! […] Les jeunes-gens destinés au Comédisme, ne négligeront pas cette partie essencielle, & le talent de la Danse sera proposé sur les Théâtres de la Nation, comme un modèle pour toute la jeunesse.
Cet insipide salmigondi qui ne peut fournir que de bouffonneries & amuser que la populace au coin des rues, a toujours fait, à quelque piece reguliere près, la partie essentielle de la scéne italienne. […] Laurent de Médicis le prit pour son Sécretaire, & le fit entrer dans cette partie de l’éducation de son fils. […] Elle dédia une partie de ses poësies, presque toutes galantes au Cardinal Aldobrandini neveu de Clement VIII alors regnant, qu’elle célebra. […] Apostole Zeno rendit service au théatre Italien, non du côté des mœurs, il le laissa comme il l’avoit trouvé ; mais dans la partie litteraire, il reforma la scéne Italienne, comme Corneille avoit réformé le théatre François, en le soumettant aux bonnes regles ; introduisant le goût & l’imitation des anciens, la majesté des tragédies & la finesse des comédies Grecques, Romaines, & Françaises, qu’on ne connoissoit guere avant lui ; il y fit usage des chœurs, de la musique & de la danse, mais il les amenoit à propos, les lioit naturellement à ses piéces & fit comprendre qu’elles ne devoient être qu’accessoires ; & certainement depuis son regne les théatres innombrables de Venise, la Patrie, ne sont pas devenus plus chastes ; ainsi il reforma encore deux théatres en Italie, l’un régulier selon les idées de Zeno puisées dans l’antiquité, l’autre libre selon le caprîce des auteurs & des acteurs qui continua selon l’usage. Tels sont en France les deux théatres François & Italien dont chacun a son domaine à part, ou plûtôt sur le même théatre, telles sont la partie reguliere de la grande piéce, & la partie libre de la petite piéce, qui la suit : depuis que les tragédies Françaises ont été traduites en Italien, le goût s’est répandu, leurs poëtes ont admiré se limité Corneille, Racine, Crebillon & Voltaire, & fait répresenter ces pieces traduites ; mais le peuple est trop gai pour trouver du plaisir à pleurer & à craindre, & sera long tems fidéle à Pantalon & à Arlequin.
La partie spéculative est un Systême de Métaphysique absurde & plus inintelligible que les universaux & les cathégories d’Aristote dont il se moque : il ne peut faire impression sur personne. La partie morale, ces tableaux des vertus & des vices ne sont qu’un Evangile déguisé par un langage qu’il se fait, & qui ne laisse voir que la nature. […] de la Harpe, qui la rapporte, en a supprimé une partie peu honorable pour son héros. […] Les parties feroient bien de laisser le greffe, possesseur paisible de son dépôt. […] Tout le public s’en moque, & laisse les trois parties se battre pour si peu de chose.
Menage dans ses Observations sur la Langue Françoise, seconde partie chapitre 4. pag. 15. de l’édit. de l’an 1676. […] Rapin, au lieu cité ci-dessus, partie seconde des Refl. sur la Poëtique.
SECONDE PARTIE. […] Je passe donc à la troisieme partie du plan que je me suis proposé dans cet ouvrage.
Il y en a peu qui soient en état de voir marcher l’action entiere, de saisir les rapports de toutes ses parties, & de découvrir tous les ressorts qui font mouvoir cette merveilleuse machine. […] En vain on a sous les yeux l’exemple des Maîtres, à qui cette partie si essentielle à échappé dans leurs premiers Ouvrages, faute des connoissances suffisantes ; on ne peut se déterminer à s’en munir, pour atteindre à une perfection inutile aux plaisirs de son siécle.
Ils lui donneroient plus de confiance en sa théorie, il ne parleroit plus qu’élemens : il leur conféreroit sans cesse toutes les parties d’une Tragédie ; le tems que dure un spectacle ne seroit employé qu’à des disputes sur l’art d’attendrir & d’émouvoir, qu’à des puériles discussions sur les fautes que l’Auteur pourra avoir commises. […] Pour moi je ne puis m’empêcher de répéter que l’art Tragique se propose d’ébranler l’ame par de violentes sécousses ; que le sentiment perd de son activité à proportion que l’esprit fait des progrès ; que le goût analytique est le plus cruel fléau de l’imagination & de l’enthousiasme ; que c’est à l’empire qu’il exerce de nos jours sur le Parterre, qu’il faut attribuer en partie, la foiblesse de nos Poëmes, & la décadence du Théatre.
Dans la guerre de la succession d’Autriche, après la mort de Charles VI, où presque toute l’Europe étoit en feu, le Roi de Prusse, ce Roi philosophe, qui malgré sa philosophie, deux fois ami & ennemi des deux parties, allié & combattant pour & contre selon ses intérêts, s’étoit emparé de la Saxe, & l’avoit ravagée, avoit chassé l’Electeur, son ami, Roi de Pologne, pris à Pyrna son armée prisonniere de guerre, assiegea Dresde la capitale, & la prit ; il y entra en vainqueur, se rendit au palais, & va rendre à deux Princes, & à trois Princesses, enfans du Roi de Pologne, qui y étoient restés, une visite dont ils se seroient bien passés. […] On ne s’est pas encore avisé de jouer la comédie le jour de l’enterrement, à l’honneur du mort ; mais bientôt ce sera une partie du cérémonial des obséques, & l’on verra sur les cartouches, sur les draps mortuaires, sur les tombeaux des têtes & des ossemens de morts, avec des violons & des masques ; cet assemblage digne de notre siécle, qui est le siécle du théatre, est plus tragique que comique, fait plus gémir que rire, il insulte tout ; mais l’entousiasme du théatre ne connoît point de regle, il brave la bienséance de la Réligion, il mêne de la Messe à la comédie, il peut bien mener d’un enterrement, d’une prison à l’opéra.
Pas trop, Agathon, pas trop, la partie est plus forte que vous ne pensez ; et il y a bien des choses qui font un grand contrepoids à ces articles fâcheux. […] Il dit que dans une ville d’Espagne extrêmement déreglée, une partie du Sexe, laquelle s’était préservée de cette corruption, ramena l’autre à la régularité de leurs devoirs : Et puis toutes ensemble conspirèrent si hautement contre ce qu’il y avait d’hommes libertins, qui n’étaient point reçus dans leurs sociétés, qu’en peu de temps on y vit refleurir l’ancienne honnêteté des mœurs, sans perdre la douceur de la joie.
Ils divertissent très peu de gens sages du monde, qui en font la meilleur partie, et qui sont peu curieux de telles fadaises et impertinences : Mais seulement quelques jeunes gens, certaines femmes incapables de tout bon et sérieux entretien, et qui dès là, sont insuffisants de faire la loi aux autres. […] que les fidèles employassent une notable partie du temps à ces folies et extravagances, absolument contraires à la profession Chrétienne, et à la loi de Dieu, qui parlant par la bouche de S.
Dans l’état de nature, il peut se montrer sans réserve comme sans danger ; dans l’état civil et en société, il faut qu’il soit en partie couvert d’un voile mystérieux, autrement il offenserait les mœurs publiques. […] Fanchon, bien au-dessus du fabuliste ou du philosophe, ne veut pas même sortir du sien ; et quoique au milieu du luxe et de l’abondance, et vivant en véritable Epicurienne, elle ose encore chaque jour disputer à l’indigence même une partie des faibles secours que lui procure la commisération publique. […] Dans les tribunaux civils, le véritable intérêt des parties permet rarement à l’avocat de développer tous ses talents : souvent même il a besoin de les cacher, pour être en harmonie avec la cause qu’il est chargé de défendre. […] Le génie restaurateur qui plane maintenant sur toutes les parties de la France régénérée, nous en offrait depuis longtemps le doux espoir. […] Elle leur annonce que son esprit vit encore dans le cœur de la majeure partie des Français et que sous peu nous la reverrons briller dans toute sa splendeur.
C’est à Copenhague une partie de l’éducation nationale Il a déclaré par son édit que l’état de comédien ne dégrade plus, que tous les citoyens honnêtes & de la plus haute noblesse peuvent s’exercer sans déroger, & consacrer leurs talens aux plaisirs du public. […] La Reine a voulu se donner ce divertissement, commun en Allemagne ; des seigneurs & des dames de la premiere distinction, en ont fait la partie pour lui plaire. […] Deux heures après la salle du spectacle fut embrasée & dans peu de temps toute consommée ; une partie du palais ducal, le Ridotto, l’appartement de la princesse Malzi, plusieurs boutiques attenantes à la salle furent aussi la proie des flammes. […] Tous les traités de peinture exigent qu’un peintre soit un peu anatomiste, du moins pour l’extérieur des différentes parties du corps. […] A ses yeux, les trois parties du monde ne sont remplies que de malheureuses victimes de la scélératesse des peuples d’Europe.
Après le quinqué ou le septuor, il faut au moins faire ensorte que la plus grande partie des Acteurs se retirent.
Vous n’en retranchez pas seulement la partie la plus noble, la plus parfaite, et la plus essentielle qui est l’Amour de Dieu sans lequel la charité ne peut être une vertu Chrétienne ; mais vous donnez à l’amour du prochain qui est le seul qui reste sous votre Symbole fabuleux, des bornes si étroites et si resserrées, qu’il est plus propre à représenter un Chirurgien de Village ou un Saltimbanque, que la charité d’un Prélat de l’Eglise.
Il faudrait insérer ici une partie des décrets des Conciles tenus en France après le Concile de Trente, Si je voulais rapporter tout ce qui regarde la condamnation du Théâtre, et des spectacles, dans les jours que l'Eglise ordonne de sanctifier, sans parler des anciens Canons, ni des décisions des Pères.
Le rétablissement de cette partie des lettres a fait tomber en décadence la simplicité de la foi.
Elles en font une partie essentielle. […] Nous ne prétendons pas traiter cette grande matiere ; mais voici l’usage que nous faisons de cette fameuse querelle, qui mit aux mains l’Orient & l’Occident ; elle suppose de l’aveu des deux parties, que les images produisent sur l’esprit & sur le cœur, de bons & de mauvais effets, Qu’il faut donc proscrire les images indécentes, dont l’effet ne peut être bon, & nécessairement mauvais, & conserver les images de piété, qui ne font aucun mal, & peuvent faire beaucoup du bien. […] Un guerrier fait peindre des siéges & des batailles ; un libertin prodiguera des amours & des nudités, le théatre ne connoît guerre d’autre décoration, parce que c’est le sanctuaire de Vénus, sa nature est d’être une image, tout n’y est que représentation, imitation, peinture ; non-seulement les toiles de la décoration, mais toutes les parties qui les composent ; la piéce est le tableau d’une action, & les acteurs sont des portraits vivans des personnes qu’ils représentent, leurs gestes, leurs visages, leur ton de voix, des expressions à la passion, les danses, la musique les crayonnent.
Le second est, lorsque le penitent a causé quelque tort à son prochain en son bien, ou en son honneur, & ne le veut pas reparer presentement selon son pouvoir en tout, on en partie. […] Les festins frequens à ceux qui se laissent aller facilement à boire avec excés : le jeu pour ceux qui connoissent qu’ils s’y laissent emporter aux juremens & aux blasphêmes : les assemblées & les parties de divertissemens d’hommes & de femmes, pour ceux qui se sentent foibles à concevoir de mauvais desirs, & à commettre d’autres semblables pechez : l’engagement dans une condition, comme de soldat, de marchand, ou d’officier de justice, lorsqu’on sçait qu’on n’a pas assez de courage pour resister aux tentations d’avarice, de larcin, de concussion, ou de vengeance, qui y sont frequentes. […] Si vostre œil droit vous est un sujet de scandale & de chute, arrachez le, & jettez le loin de vous ; car il vaut bien mieux pour vous qu’une partie de vostre corps perisse, que non pas que tout vostre corps soit jetté dans l’enfer.
Persuadé que, la sainteté de la vie des Prêtres et la ferveur de leurs prières fait la prospérité de l’Empire et en assure les victoires, par les grâces qu’ils nous obtiennent du ciel, que leurs exemples sanctifient les âmes et nous attirent la miséricorde de Dieu, nous avons appris avec douleur, et ce qui paraît incroyable, que des Diacres et des Prêtres, et ce que nous rougissons bien plus de dire, même des Evêques, jouent à des jeux de hasard, et s’oublient jusqu’à se trouver à la comédie, « scenicorum vel thimelicorum fiunt spectatores ludorum « ; eux qui obligent tous ceux qu’ils baptisent de renoncer aux pompes du démon, dont les spectacles sont une grande partie, « ut abrenuntient pompis Diaboli, quorum non minima pars sunt spectacula ». […] La coquette s’étale à ses yeux, le joueur l’appelle à sa partie, le débauché l’invite à ses repas. […] Point de Régent de rhétorique qui ne compose quelque drame, et n’en donne des leçons à ses écoliers, comme d’une partie très essentielle à l’éducation ; ce qui, selon la remarque du judicieux M.
Lorsqu’on parvient à résoudre un fameux libertin à se priver d’une partie de ses plaisirs, on s’applaudit d’une aussi petite victoire ; elle en fait espérer une plus grande. […] Il leur déroba la plus grande partie de leurs Spectateurs ; &, ce qui leur fut bien plus sensible, presque tout le profit qu’ils en retiraient.
Au reste c’est à l’Etat à payer par des pensions une partie des frais des spectacles lorsqu’ils sont utiles à la société, et c’est aux spectateurs à payer l’autre partie de ces frais, parce qu’ils en retirent du plaisir.
Je dis plus ; en la privant d’un pareil avantage, nous détruisons une partie du plaisir qu’elle nous fait éprouver ; car c’est directement cette imitation frappante qui nous amuse & nous charme.
Ce sont des Parties essentielles sans lesquelles il n’y a point de beauté ny de merite veritable.
Peut-on me nier qu’elle n’aille extrémement loin si on la joint aux autres dont j’ai parlé, et qu’en les prenant toutes ensemble, elles n’absorbent la meilleure partie de la vie ?
Il est donc certain que la partie du public, dont le goût est invariablement décidé pour le vrai, l’utile et le beau, n’a fait dans tous les temps que le très petit nombre, et que la foule se décide pour l’extravagant et l’absurde ; ainsi, loin de disputer à la farce les succès dont elle jouit, j’ajouterai que dès qu’on aime ce spectacle, on n’aime plus que celui-là, et qu’il serait aussi surprenant qu’un homme qui fait habituellement ses délices de ces grossières absurdités, fût vivement touché des beautés du Misanthrope et d’Athalie, qu’il le serait de voir un homme, nourri dans la débauche, se plaire à la société des honnêtes femmes.
Quoiqu’il en soit, nous savons, à n’en pouvoir douter, que, parmi les Modernes, les femmes ne commencèrent à monter sur le Théâtre que vers l’an 1560, comme nous l’avons dit autre part ;5 ainsi ce sont les Modernes qui ont corrompu le Théâtre dans toutes ses parties ; parce qu’il est incontestable que ce sont eux qui y ont introduit la passion de l’amour, et que les femmes n’y ont représenté, dansé et chanté que depuis 1560.
Je l’examinerai dans la premiere Partie. […] Nous le verrons dans la seconde Partie. […] Premiere partie. […] Seconde partie.
Que la contagion de cet usage s’étende, comme elle s’étendra à coup sûr6, qu’elle s’asservisse les empires et les royaumes, que les troupes mimiques (il y en a aujourd’hui dans presque toutes les villes de l’Europe) s’emparent des enfans que des parens plus féroces que les ogres voudront leur abandonner : que fera l’Etat quand il faudra compulser la partie rédondante de la population pour renforcer ses légions, et repousser les ennemis de la patrie ? […] Princes qui étendez une domination éclairée et prévoyante sur cette belle partie du monde, menacée de perdre des avantages long-temps si marqués, sur le reste du globe, ne souffrez pas que l’ivresse des spectacles dévore une des grandes ressources de votre puissance ? […] C’est la corruption même de la partie corporelle de l’homme qui provoque nos regrets. […] Le monde subsistât-il dans toutes ses parties, je ne sais si ce genre d’êtres s’y trouvera encore.
Elles n’oublient rien pour se conserver l’air de jeunesse, elles veulent tromper les hommes, & je ne sais si elles n’espèrent pas de tromper la mort, elles veulent toujours être l’objet de l’amour des hommes, afin d’avoir part à tous les plaisirs quand la vieillesse a répandu ses caractères sur leur tein, elles tirent le rideau dessus pour la rendre invisible ; vous les voyez ces femmes idolâtres du monde & de la volupté ensevelir leurs têtes sous un amas de poudre pour confondre la blancheur de leurs cheveux avec cette blancheur étrangère ; elles comblent avec du fard les enfoncemens de leur visage, elles ombragent les rides de leur front avec des boucles, des rubans, des dentelles ; ce qu’elles font de plus prudent, c’est d’embaumer leur corps avec des parfums pour arrêter l’odeur qui sort de leur cadavre : dans cet équipage elles se mêlent dans toutes les sociétés, dans toutes les parties, au bal, à la comédie, elles y tremblent de foiblesse, à peine distinguent-elles les couleurs, après avoir été les idoles du monde, elles le châtient des crimes qu’elles lui ont fait commettre ; ce sont des spectres qui le poursuivent, il les fuit, il en a horreur. […] Pour rire des choses du monde, il faut en quelque façon en être dehors, & la comédie vous en tire, elle vous donne tout en spectacle comme si vous n’y aviez point de part ; la nature nous a donné une merveilleuse facilité à nous moquer des autres & de nous-mêmes dans le temps qu’une partie de nous fait quelque chose avec ardeur & emportement, une autre partie s’en moque, & souvent une troisième se moque de toutes les deux. […] Pourquoi ne pas dire que Venus étoit fille d’un premier Roi de l’Univers, que les hommes ne connoissoient alors que les loix de la nature, ignoroient ce que c’est que le choix & le goût, se livroient à leurs besoins sans délicatesse comme les animaux, & se multiplioient en aveugles, sans que jamais les pères reconnussent leurs enfans, & les femmes leurs époux (ce temps n’a jamais existé, un Chrétien qui croit à la Genèse n’avance point de si grossières absurdités) ; que cette Venus que le Ciel avoit doué d’une beauté divine, sentant des sentimens bien différens des femmes, le dessein de faire connoître aux hommes une union plus parfaite, qu’elle assembla les plus belles femmes, & que connoissant son sexe moins difficile à conduire que les hommes (peu de maris en conviendroient) : elle commença à publier par lui les loix, persuadée que les femmes porteroient bientôt les hommes à les suivre, lorsqu’elles se donneroient la peine de les en instruire (ces institutrices de chasteté sont à naître, à moins que ce ne soit les Actrices de l’opéra), dans cette nouvelle école cette Princesse leur fit voir l’horreur de se livrer à la nature sans que le cœur y prit aucune part ; que cette partie étant la plus belle & la plus noble, devoit conduire toutes les actions de la vie (quand on n’a que des sentimens platoniques, on n’en veut pas plus à la femme qu’à l’homme, la femme touche le cœur par d’autres endroits).
Le spectacle public a pour elles des difficultés, il faut quitter leur maison & leurs parties de plaisir pour l’aller chercher, on n’est maître ni de l’heure où on le donne, ni de choisir les pieces qu’on y joue, ni de la compagnie qui s’y rend. […] Cacatrix est une folie singuliere ; on ne peut s’empêcher de rire de la confiance intrépide d’un mari trompé, de la familiarité pleine de gaieté, avec laquelle un Abbe traite les femmes (il faut bien que la religion & les Ministres fassent une partie de la dépravation des mœurs, & y répandent un sel plus piquant). […] En Canada, où le bois est commun, il se construit des maisons de planches fort commodes, on en numérote avec soin toutes les parties, ensuite on les démonte, on les emballe dans un vaisseau pour les îles où il fait grand chaud & où le bois est rare. […] Est-il bien vrai qu’aucun rendez-vous n’y attire, qu’on n’espère point d’y trouver l’objet de sa passion ou d’y faire des conquêtes, qu’on ne prétend point y étaler ses charmes, s’y lier avec des gens de plaisir, y former des parties ?
Plusieurs Princes Allemands & plusieurs Députés des autres s’y rendirent, n’y parurent qu’en masque, & firent leur partie sans être connus de personne. […] forment une partie de l’intrigue : intrigue banale, froide imitation. […] D’abord un reste de pudeur fit garder une partie des habits du sexe, on ne se mit qu’en amazone, moitié homme & moitié femme, à peu près comme les Syrenes ou le monstre d’Horace, dont le buste étoit une femme, le reste du corps un poisson : Desinit in piscem mulier formam supernè. […] C’est sous le masque que se donnent les rendez-vous, que se forment les parties.
mains signifie quelquefois beaucoup de choses, ajoute que les Histrions, c'est-à-dire les Mimes, donnent des signes par les mouvements de toutes les parties de leurs corps à ceux qui les entendent, et qu'ils parlent à leurs yeux. […] Il s'en trouva même un si adroit, qu'il avait instruit son chien à danser et jouer avec lui une partie de ses Fables, dont Plutarque fait un récit particulier dans son Traité de la subtilité des Animaux : et j'estime que nos anciens JongleursIoculatores.
Mais mon insuffisance en toutes ces parties m’ayant déjà comme exilé de la scène, voici que la médisance de nos ennemis m’y a contraintement rappelé. […] Le premier est Antonius Artesius Florentin en la 3e partie de sa Somme, titre 8, chap. 4e, session 12s.
L’âme est jetée dans le corps pour y faire un séjour de peu de durée ; elle sait que ce n’est qu’un passage à un voyage éternel, et qu’elle n’a que le peu de temps que dure la vie pour s’y préparer : les nécessités de la nature lui en ravissent une très grande partie ; il ne lui en reste que très peu dont elle puisse disposer ; mais ce peu qui lui reste l’incommode si fort et l’embarrasse si étrangement, qu’elle ne songe qu’à le perdre. […] C’est l’origine de toutes les occupations tumultuaires des hommes, et de tout ce qu’on appelle divertissement ou passe-temps, dans lesquels on n’a en effet pour but que d’y laisser passer le temps sans le sentir, ou plutôt sans se sentir soi-même, et d’éviter, en perdant cette partie de la vie, l’amertume et le dégoût intérieur qui accompagneraient nécessairement l’attention que l’on ferait sur soi-même durant ce temps-là. […] Et, en effet, quand nous encourageons une entreprise honorable, soit par notre approbation, soit par notre bourse, soit par notre présence, nous sommes en droit de nous approprier une grande partie des mérites de l’entreprise : parce que nous contribuons à son succès, nous nous considérons comme les co-opérateurs de tout ce qu’elle a produit de bien et de digne de louange.
On donne au Poème épique autant de Livres ou de Chants que l’on veut ; j’ai montré que les Poèmes du nouveau Théâtre jouissent des mêmes prérogatives : on les divise en autant de parties, ou d’Actes, que l’on juge à propos.
Soit à insérer avec grâce dans le discours, un vers entier d’un Poète, ou une partie de vers sans y rien changer, le sens que prend ce vers par l’apropos de la citation, suffisant pour la Parodie ; soit en y fesant quelque léger changement. 2.
Il suffit d’avoir observé ce qu’il y a de malignité spéciale dans les assemblées, où comme on veut contenter la multitude, dont la plus grande partie est livrée aux sens, on se propose toujours d’en flatter les inclinations par quelques endroits : tout le théâtre applaudit quand on les trouve ; on se fait comme un point d’honneur de sentir ce qui doit toucher, et on croirait troubler la fête, si on n’était enchanté avec toute la compagnie.
Tous les Théatres du royaume ensemble ne font pas la millieme partie de la nation, nous l’avons remarqué ailleurs, & le Théatre de Paris est à peine la centieme partie de la nation dramatique. […] Mercier n’en a pas répété la millieme partie. […] Ce Tribunal qui domine cette partie si intéressante de la Littérature, n’est cependant pas composé de Gens de Lettres ; ce n’est point cet Aréopage littéraire, où le génie, le patriotisme & la vertu ont seuls droit de prendre place, c’est la Troupe de Comédiens Français ; établie pour être l’organe des Auteurs, elle est parvenue à s’en rendre l’arbitre. […] Dans un art difficile, le Public n’exige pas à la rigueur la réunion de toutes les parties. […] Cet Auteur devoit-il s’attendre en effet que dans une piece où il étoit question de jouer les Courtisannes, la plupart de ses juges auroient la maladresse de devenir ses parties, & que le prétexte des mœurs serviroit à en trahir la cause ?
Or je remarque que ceux qui se sont declarés ouvertement ses parties, pretendent qu’elle est coupable de trois grands crimes Division. […] C’est le second crime dont on accuse la comedie, qu’il faut examiner dans la seconde Partie de ce Discours. […] Point IE ne puis mieux commencer cette seconde partie qu’en distinguant avec S. […] Que reste-t-il donc à faire & à dire pour conclure cette seconde Partie, sinon de recourir à Dieu, avec S. […] C’est le troisiéme crime dont la comedie est accusée, & qui me reste à examiner dans la troisiéme Partie de ce Discours.
Tous les Jeux et les Spectacles de l'Antiquité ont fait la plus grande et la plus solennelle partie de la Religion Païenne ; tout y était mystérieux et sacré, soit de la part de ceux que l'on croyait les avoir institués, et à qui ils étaient consacrés, soit pour les causes non seulement de leur institution, mais aussi de leur célébration, soit par la qualité de ceux qui devaient y présider et en prendre soin, ou par les vœux de Combattants et les actions de grâces que les Vainqueurs rendaient à leurs Dieux, ou par l'estime et la révérence pour ceux qui en avaient souvent remporté le prix. […] Aussi les vers du Poète Marcius ayant été reçus pour Prophétiques après la bataille de Cannes qu'il avait prédite fort clairement, on trouva que pour éviter un autre grand malheur, il enjoignait aux Romains de vouer et célébrer tous les ans des Jeux en l'honneur d'Apollon, dont les frais seraient pris en partie de ce que chacun y voudrait contribuer.
Fin de la première partie. […] Fin de la seconde partie. […] Les Vandales ayant déjà ravagé une partie de l’Afrique, vinrent sous Genseric à Carthage. […] Fin de la troisième Partie. […] Fin de la cinquième Partie.
C’est là qu’après s’être emparés d’une grande partie des revenus du royaume, le clergé et les moines y exercent avec audace une puissance anarchique et déploient toute leur fureur religieuse. […] Quant à l’inquisition, d’horrible mémoire, on se souvient encore des atrocités du saint office où des prêtres sanguinaires, juges et parties, condamnaient des hérétiques à être brûlés vifs. […] [NDA] Mon intention n’est point d’accuser ici le ministère français, de tous les désordres qui affligent présentement la malheureuse Espagne, et même d’une grande partie des abus qu’on remarque en France.
Ceux qui ces jours-là, vont à la comédie s’engagent eux et leurs domestiques à beaucoup d’œuvres serviles, la toilette est plus longue et plus embarrassante, le baigneur, la coiffeuse, le valet, la femme de chambre, y passent une partie de la journée. […] Le théâtre fut-il par lui-même indifférent, il devient très mauvais par la multitude des péchés qui s’y commettent, qui en sont inséparables, dont il est l’occasion prochaine ; pensées, paroles, regards, actions, parties de plaisir, esprit de malignité, d’irréligion, les péchés en sont les préludes, le cortège, les suites ; c’est évidemment un scandale public, une source intarissable de fautes : quelle sanctification des fêtes ! […] Sa durée, plus longue que celle des plus longs offices, emporte une grande partie du jour ; les préparatifs, les suites emportent le reste.
passons en Amérique, vous trouverez des Acteurs Citoyens dans l’Etat le plus policé de cette partie du monde. […] Mais une révolution s’apprête, dont il n’est pas de mon sujet de rechercher les causes : le Théocrate va perdre une partie de ses droits. […] Dans la seconde Partie de cette Note, je dois revenir aux Grecs ; & donner la comparaison de l’établissement du Dramatisme parmi eux, avec sa renaissance chez les Modernes. […] Ces Peuples avaient des Fêtes spectaculeuses : les Prêtres les célébraient, quant à la partie religieuse ; des Musiciens, des Danseurs, quant à la partie profane. […] L’homme qui fit ce prodige, c’est Corneille, & la Pièce qui en fut l’occasion, c’est Polyeucte ; Drame, il faut l’avouer, qui réunissait pour les Chrétiens, une partie des choses qui firent le succès des anciennes Tragédies Grecques.
On voit souvent aujourd’hui les Dominos ou des Cartes remplacer l’aiguille dans les mains des Maitresses Ouvrières, à des heures destinées au travail ; elles ont presque toutes, pour faire leur partie, quelqu’un de ces oisifs, qui ne savent comment se débarrasser d’eux-mêmes.
C’est aux pères de famille, à qui on en a laissé toute la charge ; et c’est à eux qu’est, pour ainsi dire, dévolue toute la puissance, et toute l’autorité des Législateurs en cette partie.
tout ce qui est contenu dans les annales & les archives galantes de l’univers, toutes les affaires amoureuses des quatre parties du monde, & tout cela sans bouger de son fauteuil, où tout venoit lui rendre hommage, & lui protester, comme de raison, qu’elle étoit la plus belle, qui fut sous le soleil. […] Le corps de la sale est partagé en deux parties inégales : la premiere pour le théatre, l’autre pour le parterre & les loges : la façade est également riche & ornée : le théatre à 22 toiles de profondeur, son ouverture 32 pieds de largeur, & 24 pieds de hauteur jusqu’aux nuages, & 32 des nuages jusqu’au comble ; pour le mouvement des machines, & pour les enfers 15 pieds de profondeur. La partie du parterre & des loges est encore plus vaste ; le plafond a des beautés aussi riches que surprénantes, la dorure & la dureté : celle-ci est singuliere : c’est du carton composé & pétri de maniere qu’il est aussi dur que la pierre ; & les poutres quoiqu’entiéres l’une dans l’autre à cause de leur longueur peuvent porter les plus grands poids. […] Dans le poëme du Remede de l’amour, il fait voir que si une parure recherchée peut être un piége dangereux pour les cœurs, autant la négligence de tous ces ornemens étrangers en est un remede, l’expérience en est la démonstration ; on ne voit donner des si grands soins à la parure, qu’à ceux qui ont des prétentions sur les cœurs ; un homme exempt de passions, en méprise les artifices : Nec compone comas, quando venturus ad illam, nec toga sit lano conspicienda sinu ; il se moque de ces vains ornemens, tout est couvert, dit-il, d’or & de pierreries, la personne & la plus petite partie d’elle même ; pars minima est ipsa puella sui , & parmi tant de belles choses, vous cherchez l’objet de votre amour ; sæpe ubi sit quod ames, inter tam multa requires , un des grands remedes de l’amour c’est de surprendre les femmes dans leur négligé, ou quand elles se fardent, leurs graces sont perdues, elles évitent avec grand soin ces facheuses rencontres où elles sont désarmées ; deprehendes tutus inermem cum collinet ora veneris , vous trouverez la toilette couverte de boëtes pleine de drogues, de pommade, des essences de mille couleurs, qui font soulever le cœur ; pixides invenies celantes mille colores, non semet in stamocho nulla facta meo ; enfin, dit-il, évitez avec soin le théatre ; ut tibi sit tanti non indulgere theatris .
On croit aujourd’hui l’amour une partie si essentielle des plaisirs publics, qu’on ne peut goûter de spectacle que cette passion criminelle n’anime toute l’action ; une jeune personne y voit, y entend tout ce qu’on trouve dans le monde le plus corrompu, & souvent davantage ; elle y voit le vice arrangé, combiné avec art, embelli des graces les plus séduisantes ; elle y voit justifier, applaudir, louer ce qu’on cache avec soin quand on succombe. […] Un Acteur, une Actrice sont paîtris d’amour propre : il n’y a qu’a le voir, à l’entendre : ses regard, ses gestes, sa démarche, sa parure, son style, son ton de voix, tout en lui ne parle qu’orgueil ; & si un Peintre avoit à faire le portrait de cette partie de la corruption, superbia vitæ, il n’auroit qu’à peindre une Actrice, comme Appelles, pour représenter. […] Les Masques, chacun sur la frenne, déguisés en Roi, en Reine, en Cavaliers, en fous, &c. forment une partie en regle, & suivent en dansant la marche ordinaire. […] Le bal est cependant la partie brillante des plus grandes fêtes ; il n’en est point où l’on ne donne le bal & la comédie.
Desfontaines, en le transplantant dans nos climats, à élagué ce mauvais arbre, & en a supprimé la plus grande partie, ce qu’il y avoit d’impie, d’obscene, de grossier, & a fait uun ouvrage raisonnable & amusant. […] Ces eaux viennent partie des pluies abondantes qui suivent les éruptions, partie de la mer, parce que dans les tremblemens de terre le Vesuve s’abaissant, présente des ouvertures par lesquelles la mer entre dans des cavernes, & quand la montagne est rétablie, les feux lancent des eaux de tous côtés. […] Il en a fait graver des estampes qui forment plusieurs volumes ; encore même n’a t’on fouillé qu’une partie de cette ville. […] La partie supérieure de la scene est aussi remplie de gros charbons : c’étoient des pieces de bois & des machines à peu près comme à l’Opéra ; car les anciens avoient aussi leurs vols, leurs enchantemens, comme nous.
J’ai vu à Munich représenter par les Ecoliers des Jésuites un Spectacle moitié Lyrique et moitié Dramatique, la partie Lyrique servait d’Intermède à ce dernier Poème, elle avait pour sujet le triomphe de David sur Goliath, le sujet Dramatique était la Parabole du mauvais Riche ; on peut, comme vous voyez, allier le Théâtre avec l’édification, et si les Saintes Ecritures n’offrent pas un assez grand nombre de sujets Théâtraux ce n’est pas sans doute exciter le scandale que d’en choisir dans l’histoire prophane pour les Tragédies et de puiser dans le commerce du monde des vérités morales pour en orner une Comédie. […] Je ne pus m’empêcher d’associer nos meilleurs Poètes à ce livre ennuieux : et j’avoue sincèrement qu’il faisait la moindre partie de mes lectures. […] Mes Parents s’en apperçurent avec peine : mais mon inclination plus forte que leurs scrupules me peignait le Théâtre comme une profession si aimable que je ne perdis jamais l’occasion de m’essayer dans des parties de plaisir, sur le talent que je voulais exercer un jour. […] Rousseau, l’amour propre m’aveugle peut-être assez pour m’en dérober la justesse : je vais vous les exposer et y répondre ; vous aurez entendu les deux parties, il vous sera facile de juger et je n’en appellerai point de votre jugement. […] Il s’efforcera de rendre l’estime de ses Lecteurs à une profession utile qui n’est pas plus responsable que les autres, des désordres d’une partie de ceux qui l’exercent.
L’Acteur a donc non-seulement dans l’Art de la représentation une partie qui lui est exclusive ; mais c’est que dans le point commun avec l’Auteur, c’est-à-dire, en fait de génie, on peut dire qu’il a l’avantage. […] Mais il est aisé de voir que c’est ici la partie de la représentation : & qu’est-ce que l’Art Dramatique sans elle ? […] Quand on a disserté sur des points de morale, qu’on les a exposés avec autant de netteté que d’éloquence, qu’on y a mis les graces du style, le charme de l’élocution, le prestige même de la déclamation : voilà en cette partie l’Art absolument épuisé. […] L’esprit pur, le goût, l’imagination, sont les seuls principes appellés aux Spectacles des beaux Arts ; & si quelquefois le cœur est de la partie, ce n’est que par la force souveraine du beau, fait pour enchanter tout ce qui est capable de sentimens. […] L’amusement est pur, parce qu’il est sans étude ; il est vrai, parce qu’il a un ton piquant de variété : il est touchant enfin, parce qu’il nous prend par un endroit sensible, la partie du goût.
Afin d’achever de faire connaître en peu de mots les Poèmes du grand-Opéra de nos voisins, je dois ajouter que la Musique n’en est pas toujours si admirable, puisque des Récitatifs d’une longueur énorme en composent la plus grande partie, & qu’on n’y rencontre que quatre ou cinq Ariettes travaillées avec soin, qui sont même les seuls morceaux que l’on écoute attentivement.
[NDE] Le putier est le cerisier ou merisier à grappes, prunus padus, ainsi dit du lat. putere, puer, à cause de la mauvaise odeur des fleurs et des parties vertes froissées (Littré), par extension ici assimilé aux personnes.
Mais après qu’ils eurent vaincu les Carthaginois et qu’ils se furent enrichis des dépouilles de la Grèce, ils vécurent dans le luxe ; ils perdirent également le courage de l’âme et la force du corps, ils se divisèrent bientôt en différentes parties pour trouver de quoi contenter leurs passions.
Parce que selon les sentiments des Philosophes, et des gens d’esprit, ils ne faisaient pas même tous partie de la Religion. 2. […] Il n’est donc pas vrai que tous les Jeux et les Spectacles absolument, et sans exception fissent la plus grande et la plus solennelle partie de la Religion ; puisqu’ils ne faisaient pas même tous partie de la Religion, les lois en exceptant ceux qui n’étaient pas dans la modération qu’elles prescrivaient. […] Ils ne faisaient pas non plus la plus solennelle partie des Fêtes. […] Il est question de savoir quelle était la plus solennelle partie de la Fête du Cirque. […] Mais est-il possible qu’on se persuade que l’infamie ne soit pas incompatible avec la plus solennelle partie de la Religion ?
Aussi les danseuses sont communément la partie du spectacle la plus dangereuse, la plus recherchée, la plus remplie de filles perdues, beaucoup plus même que les grandes Actrices chez qui l’étude & l’exercice de leurs rôles, souvent même des rôles sérieux, nobles, décens, vertueux, font une diversion nécessaire. […] Ce n’est pas connoître la danse de la regarder seulement comme une suite réguliere des pas cadencés, qui amusent par leur légèreté, leur adresse, leur force, leur régularité, telle qu’elle est dans la grossiereté du peuple, ou la simplicité d’un enfant qui exprime la joie, ou dans un Maître qui apprend à danser ; ce n’est que la partie méchanique. […] Horace reproche à son siecle, comme un des plus grands désordres, qu’on obligeât les femmes de danser dans les fêtes, festis matrona moveri jussa diebus, à plus forte raison qu’on les y exerçât de bonne heure, & qu’on appelât belle éducation, comme aujourd’hui on en fait une partie essentielle, d’enseigner aux enfans ces molles attitudes, ces mouvemens lascifs, qu’ils ne goûtent déjà que trop.
Après que notre Dieu eut bâti cet auguste Temple de sa divinité, réglé par les lois de sa sagesse, et orné d’Anges la région qui surpasse le Ciel, assisté les Globes Ethériens d’éternelles intelligences, rempli les plus basses et moindres parties de ce monde inférieur de toutes espèces d’animaux, il désira d’y loger une créature capable par raison d’admirer l’ouvrage et la grandeur de 1’ouvrier : il créa l’homme, et ne lui donnant comme aux autres aucune propriété particulière, le mit au milieu du monde, sans lui assigner retraite, et lui donna la puissance d’être tout ce qu’il voudrait : il n’est ni céleste, ni terrien, ni mortel, ni immortel, mais arbitre de lui-même, il se peut rendre comme les pierres, les métaux, les brutes, ou les Anges ; et enfin compagnon et fils de Dieu, s’il se retire au centre de son unité, il tient en lui le germe de toutes sortes de vies, celles qu’il voudra cultiver croîtront, et il en aura les fruits. […] de faire couler en nos âmes par nos oreilles les préceptes de science et de vertu : Et parce que la loi est Reine et non tyranne, elle les veut imprimer avec une persuasion aussi agréable que docte et diserte : Elle sait que le sens de l’ouïe est le plus excellent, et qu’il sert plus à l’âme qu’au corps, parce qu’il est plus près de la partie où elle fait ses fonctions plus parfaites, et fort éloigné de celles des affections qui nous sont communes, avec les bêtes qui n’ont que le sentiment, que le vice nous peut attaquer de toutes les parts du corps, et la sapience n’a que la voie de l’oreille ; aussi les Athlètes les couvraient toujours allant au combat, bien que le reste du corps fût nu.
Qu’on n’oublie pas de l’entretenir aussi quelquefois de la nature des parties qui composent le monde, et de l’ordre et des rapports qu’elles ont entre elles. […] Je veux qu’alors on lui fasse tout remarquer ; qu’à l’occasion d’une campagne qu’on voit semée de fleurs et entrecoupée d’arbres et de ruisseaux, on lui fasse entendre qu’un peu de matière poussée vers nos yeux, et qu’on appelle des rayons, peint tous ces divers objets sur notre nerf optique ; que les ébranlements divers de cette partie de l’œil sont suivis de diverses perceptions, par lesquelles nous découvrons la différence des objets, et leurs diverses distances.
Comme les empêcher de s’occuper, c’est les empêcher de mal faire, deux heures par jour, dérobées à l’activité du vice, sauvent la douzième partie des crimes qui se commettraient. […] [NDE] Dans cette partie du livre, l'auteur place sur les pages paires les citations de la lettre de Rousseau qu'il conteste et sur les pages impaires ses réponses en vis-à-vis.
Elles embrassent pour cela vn commerce vniuersel dans toutes les parties de la Terre ; & la fin que ces Societez là se proposent est tres loüable & vtile. […] La Femme Iuge & Partie. […] Le Poëte est la forme substantielle, & la plus noble partie, qui donne l’estre & le mouuement à l’autre : le Comedien est la matiere, qui reuêtue de ses accidens ne touche pas moins les sens que l’esprit de qui elle reçoit son action. […] Depuis la mort du dernier Prince d’Orange, qui entretenoit vne Troupe de Comediens François, elle n’eut pas grande satisfaction en cette partie des pays bas où il commandoit, & elle trouua mieux son conte à Bruxelles aupres de la Cour. […] Il luy rend graces de son attention fauorable, il luy annonce la piece qui doit suiure celle qu’on vient de representer, & l’inuite à la venir voir par quelques eloges qu’il luy donne ; & ce sont là les trois parties, sur lesquelles roule son compliment.
Il se fatiguoit promptement dans les disputes de la conversation, & il quittoit sagement la partie ; il n’avoit meme ni assez de connoissance, ni assez d’esprit pour rien soutenir : il n’étoit rien hors de la Scène ; & il disoit, pour couvrir ses foiblesses, en style du Pont-neuf : Que feroit la Raison avec un filet de voix contre une gueule qui défend la Sotise ?
Leurs besoins sont si pressans, leur nombre est si prodigieusement multiplié, qu’il devroit vous engager jusqu’au sacrifice d’une partie de votre nécessaire.
Car Angélus ne condamne pas la danse aux jours de Fêtes, pourvu qu’on ne s’y adonne point au temps des Offices divins, et qu’on n’y emploie que la moindre partie du jour.
Je le veux : mais il y paraît comme une belle, comme une noble faiblesse, comme la faiblesse des héros et des héroïnes ; enfin comme une faiblesse si artificieusement changée en vertu, qu’on l’admire, qu’on lui applaudit sur tous les théâtres, et qu’elle doit faire une partie si essentielle des plaisirs publics, qu’on ne peut souffrir de spectacle où non seulement elle ne soit, mais encore où elle ne règne et n’anime toute l’action.
Pour ajouter aux charmes de la lecture une partie de l’illusion que fait la scene, & le plaisir des yeux à celui de l’esprit, on a réuni tout ce que la beauté de l’impression, des desseins, de la gravure, peut avoir de plus séduisant ; choix des artistes, dépense pour avoir de beaux desseins, frais d’impression, du beau papier (superfin), beau caractere, rien n’a été negligé, nous avons engagé M. […] Les habits du Serail ont encore un avantage, ils rendent l’indécence nécessaire, comme une partie du rôle qu’on joue. […] Ce sont des avantures amoureuses fort singulieres, la plûpart sans vrai-semblance, qu’on tâche de dépaïser en les plaçant dans l’Inde, à la Chine, en Tartarie, quoique très-souvent marquées au costume du pays, & qu’il échappe des traits qui décélent leur véritable partie. […] Je m’arrête au Spectacle, qui est devenu dans toutes les Cours la partie essentielle du cérémonial.
Il fallut remettre la partie à une autre fois. […] Tel est le sort de la plus grande partie des jeunes-gens que le libertinage & les folles dépenses réduisent aux plus honteuses bassesses. […] Croiroit-on qu’un homme qui a composé & fait jouer plusieurs pieces, qui leur doit en partie sa gloire littéraire, ait cru le théatre si dangereux, qu’il en a arraché une actrice, l’a entretenue dans un Couvent, tandis que lui-même n’avoit pas, ou plutot n’écoutoit pas les remords de composer pour le théatre ; car il est impossible qu’avec ces idées chrétiennes, il n’ait pas senti le danger qu’il couroit, & le péché qu’il commettoit en lui fournissant des alimens. […] Dans l’Aréopage on plaidoit la nuit, pour ne pas voir les Parties.
La fête fut terminée par un grand repas, la comédie & le bal, partie essentielles, & devenues d’étiquettes. […] Son fils Pépin ne mit la couronne fut sa tête qu’après bien des contestations & des difficultés, dont une partie fut levée par le Pape Zacharie. […] David, dans les rues de Jérusalem, fit devant l’Arche un pieux ballet ; chez les Egyptiens, qui en faisoient une grande partie de leur culte, ils dansoient le couronnement, les exploits, & sur-tout les amours d’Osiris ; on lui mettoit une mitre, un globe, un trompe d’éléphant sur la tête, un bec d’épervier sur le nez & un fouët à la main. […] C’est une espece de concert où leur accord fait la consonnance parfaite ; & comme un bon musicien dirige la basse, le dessus & toutes les parties, un bon ballétiste doit régler la musique & la poësie, & pour ainsi lire battre la mesure pour tous les trois.
Il obligeoit les Grands de la Cour, jusqu’au Cardinal de Lorraine & au Duc de Guise, de venir comme lui couvert d’un sac à ces processions, & rioit à gorge déployée des bouffonneries qu’y faisoient ses Mignons, peut-être par son ordre, du moins de son aveu, portoit & marmotoit son gros chapelet jusqu’au bal & dans les parties de débauche, & en lioit les femmes dans le temps qu’il en abusoit. […] La vraie beauté de chaque chose n’est que la simple nature sans affectation & sans caprice, l’assortiment, l’harmonie des parties qui la composent, réduites à l’unité. La parure est un assemblage de choses étrangères, arbitraires, de fantaisie, qui n’ont avec le tout & les autres parties qu’une liaison de goût, un arrangement de mode, très-incertain & très-volage, qui plaît dans un endroit & déplaît dans un autre, qui a de la vogue dans un temps & dans un autre temps tombe dans le mépris. […] la partie de la nation la plus frivole, dont le suffrage mérite moins d’être recherché.
Dans son traité de la Liberté du Théâtre, ouvrage fortement écrit et profondément pensé, M. de Chénier n’a examiné qu’une partie du sujet, l’abolition de la censure. […] Le comité de constitution a rendu public son projet de loi pour la liberté de la presse, dont la liberté du théâtre est une partie très-essentielle. […] Aucune application d’une loi n’est dangereuse, ou la loi n’est pas bonne dans toutes ses parties, et il faut que le corps législatif la refasse, ou y ajoute un article relatif au cas qu’elle n’avoit pas prévu. […] La Partie de Chasse d’Henri IV a été proscrite pendant tout le regne de Louis XV.
C’étoit en effet en partie par dévotion, & en partie par goût de singularité. Ce spectacle qui a quelque chose d’extraordinaire & de frappant, par l’assemblage des parties qui le composent, & des circonstances qui l’accompagnent, est cependant un spectacle ordinaire & commun.
Ayant vu une partie des affiches qui leur ont été communiquées, à savoir celles du 29. et 31. […] et que sous couleur d’iceux, se faisaient plusieurs parties, rendez-vous, assignations, et infinies fornications et adultères. […] Tout ce qu’ils peuvent faire, c’est d’arrêter le cours de certains désordres publics, qui sautent aux yeux, tels que sont, par exemple, ceux des jeunes gens qui font les Marquis, et qui parlent incessamment de leur noblesse : des femmes qui font les précieuses et les coquettes : des Procureurs qui ruinent leurs parties par des chicaneries honteuses.
Rapportons les propres mots de l’Oracle des Sçavans : « La Comédie doit son origine à ces chansons obscènes, autorisées par la coutume & par les loix, qui se chantent encore de notre tems par les Villes. » On voit donc que notre Opéra subsistait, au moins en partie, long-tems avant que les autres Théâtres fussent en usage.
Nous nous ferons beaucoup de plaisir de profiter dans cette occasion des Règlements si sages et si chrétiens qui ont été faits depuis quelques années sur ce même sujet dans une des Universités du monde la plus fameuse et la plus célèbre, et d’en tirer une partie de ceux que nous croyons devoir faire pour notre Diocèse, et que nous ordonnons que l’on y observe.
Les Comédies Mixtes ; où une partie se passait en récit, une autre en action : on peut citer en exemple l’Eunuque de Térence. 3. […] On voit, dans une même intrigue, un Bolonais, un Vénitien, un Napolitain, un Bergamasque ; chacun avec le ridicule dominant de sa Partie.
Sexto, il advient mille inconvénients et maux car, sous couleurs de ces jeux, se font plusieurs parties et assignationsan, infinies fornications, adultères, maquerellages et pour cette cause est eadem rubrica seu titulo in libro XI, capitulo « De spectaculis et scenicis et lenonibus » ao. […] [NDE] Ils offrent une partie de leurs bénéfices.
DocteurIntrod. 3. part. chap. 34 [François de Sales, Introduction à la vie dévote, 3e partie, chap. 34], est d’ôter le venin aux choses empoisonnées, et de rendre permises celles qui sont défendues, pour le péril qu’il y a d’en user. […] Introd. 3. part. chap. 34 [François de Sales, Introduction à la vie dévote, 3e partie, chap. 34] « Aeque spectaculis vestris in tantum renunciamus, in quantum originibus eorum quas scimus de superstitionibus esse conceptas. » Tertull.
Quoique les désordres que cause dans le monde le vice d’impureté soient presque infinis, ainsi que je crois l’avoir démontré dans le Sermon d’avant-hier, ils ne font néanmoins qu’une partie de ceux que produit la comédie, c’est une source aussi féconde que funeste de dérèglements, et une vraie sentine de corruption, pour procéder avec ordre, je dis qu’elle gâte l’esprit, amollit et corrompt le cœur, infecte l’imagination et la mémoire. […] C’est à quoi j’ai destiné cette seconde partie de mon Discours.
Dans les guerres de notre temps, l’embarras et le bruit de l’artillerie, les fortifications avancées, la petitesse des théâtres, rendent des surprises aussi considérables moralement impossibles ; mais dans le détail du service, les spectacles et les parties de plaisir font faire tous les jours des fautes ; on manque une occasion, on n’est point à son poste, on néglige la discipline, on marche trop tard. […] On ne vit jamais non plus ces illustres guerriers, traînant des troupes de Comédiens dans leurs armées, faire du spectacle une partie de l’exercice et de la discipline militaire.
Les compositions étaient soumises à l’archonte ; il en réglait toutes les parties, il rejetait ce qui pouvait nuire à la morale publique ; le peuple n’entendait au théâtre que de saines maximes qui l’excitaient aux vertus, au respect des dieux et des lois. […] Je ne continuerai pas l’analyse de cette pièce dans laquelle il est impossible de ne pas remarquer une grande confusion ; point de liaison dans ses parties, et aucun mérite littéraire.
C’est un homme qui sait aimer et estimer tout ce qui mérite de l’être, c’est un homme qui méprise et déteste la débauche et l’impureté, mais qui se permettra d’aimer tendrement une épouse vertueuse, qui fuira les ivrognes, mais qui se permettra pour la réparation de ses forces et le bien de sa santé, un usage modéré de sa bouteille ; qui fuira la fureur du jeu, mais qui n’en fera pas moins sa partie avec des amis de sa trempe, sans désirer le gain et regretter la perte, qui sera attentif à ses intérêts, vigilant dans son commerce, économe dans sa dépense, mais qui loin d’être avare emploiera le superflu de sa fortune à soulager les malheureux, à gagner le cœur de ses mercenaires et de ses domestiques par des libéralités encourageantes et bien placées : c’est un homme enfin pieux et charitable, sans hypocrisie, qui se contente de donner à Dieu les moments qu’il exige, et le reste du temps à ses affaires. […] Il a corrigé nos Marquis de leur style effronté, qu’on ne retrouverait plus aujourd’hui que dans la bouche des laquais ; il a dégoûté des parties de cabaret, au point qu’une bonne partie de nos artisans même rougiraient qu’on put leur reprocher un goût si crapuleux. […] Vous êtes esclaves de toutes vos possessions, que vous préférez à votre liberté et à vos frères que vous feriez pendre s’ils vous avaient pris la plus petite partie de ce qui vous est inutile. […] Nous devons sans doute à l’éducation de nos Militaires d’aujourd’hui, à leur politesse, aux progrès de la sagesse dans cet ordre, et surtout au discrédit des parties de Cabaret jadis trop à la mode, l’extinction de cette fureur des duels malheureusement si fréquents autrefois. […] Ce n’est pas, comme vous le dites, qu’on s’en impose la condition ; il n’y a pas un brave homme qui ne crût être taxé de lâcheté, s’il en faisait la proposition ; mais l’humanité et la raison ont gagné dans le cœur des braves gens de leur faire sentir que la plus grande partie des raisons pour lesquelles le préjugé leur met l’épée à la main ne demandent pas tout le sang d’un adversaire ; et c’est parce qu’ils ne sont pas des « bêtes féroces » qu’ils s’abstiennent de le répandre.
Premiere partie. […] Seconde partie. […] Vous voulez que ce mot soit une alternative, dont vous prenez uniquement, ou par préference, la partie la plus flatteuse, en laissant la plus nécessaire. […] Seroit-il en effet croyable que les Acteurs de tous les Theatres publics ne reconnussent pas aussi qu’ils sont en partie coupables de l’abus de la Scéne ? […] Voilà pourtant la partie la plus saine, ou plûtôt la moins mauvaise des Spectateurs.
Les masques des Anciens mettaient encore beaucoup de vraisemblance dans ces Pièces excellentes où le nœud naît de l’erreur, qui fait prendre un Personage pour un autre Personage par une partie des Acteurs.
Qu’on ne prétende donc point d’employer aucune partie de ces jours, si dignes d’honneur, soit à la Comédie, soit au combat du Cirque, soit à celui des bêtes dans l’amphithéâtre.
, où ce père traite à peu près les mêmes matières que Cicéron a traitées dans le livre de même titre, où ayant trouvé les préceptes que donne cet orateur, et les autres philosophes du siècle : saeculares viri : sur ce qu’on appelle joca, railleries et plaisanteries, mots qui font rire : commence par observer qu’il « n’a rien à dire sur cette partie des préceptes et de la doctrine des gens du siècle : de jocandi disciplina : c’est un lieu, dit-il, à passer pour nous : nobis praetereunda »: et qui ne regarde pas les chrétiens, parce qu’encore, continue-t-il, « qu’il y ait quelquefois des plaisanteries honnêtes et agréables : licet interdum joca honesta ac suavia sint : ils sont contraires à la règle de l’église : ab ecclesiastica abhorrent régula : à cause, dit-il, que nous ne pouvons pratiquer ce que nous ne trouvons point dans les écritures : Quae in scripturis sanctis non reperimus, ea quemadmodum usurpare possumus ?
A ces Farceurs succédèrent les Trouvères ou Troubadours ; les Conteours et les Jugleours ; ces noms nous en découvrent assez l’origine, quand l’histoire serait demeurée sur cela dans le silence : ils sont Provençaux, et tous ceux de ces professions venaient en effet de cette Province, et se répandirent dans toutes les autres parties de la France.
Mais comme les Théâtres font une partie de ces réjouissances publiques, je me vois contraint d’examiner en ce lieu-ci la Comédie, et de rechercher si ce plaisir est aussi permis qu’il est devenu commun.
Les acteurs qu’il a formé étoient tous médiocres comme lui, il n’a composé aucun traité sur aucune partie de son art ; il s’en faut donc de beaucoup qu’il ait été un modèle achevé de l’art du théatre ; eût-il été bon acteur, la déclamation ne subsiste pas comme la piéce imprimée ; elle ne peut donc servir de modèle qu’au moment qu’on agit. […] Le François est le seul qui de la frivolité fasse un affaire sérieuse, jusqu’à avoir des correspondans dans les Villes étrangeres, se faire instruire de ce qui se passe à leur théatre, & se charger au défaut des Journaux de la nation, d’en instruire toute l’Europe, comme s’il importoit beaucoup à cette partie du monde, de savoir le début de la Hus ; de la Rancourt, de la Facchinetti, & c. […] Quelquefois des personnes qui ont fait une partie, viennent masquées uniformément, selon quel un dessein marqué, le plus souvent malin ou galant ; quelquefois le bal est arrangé selon certain systême de déguisement ; cette assemblée alors réguliere, s’appelle mascarade ou ballet ; quand le ballet est fini, on laisse au public la liberté de danser comme il lui plair. […] On siffla l’arrêt & la piéce, plusieurs Magistrats présens, qui siffloient aussi, quoique du nouveau Parlement, prononcerent sur le tribunal de Thalie, la cassation de l’arrêt, & la condamnation de la partie.
Nos Histoires romanesques nous amuseraient délicieusement, nous empêcheraient de chercher ailleurs des peintures agréables par leur simplicité, mais comme elles ne sont toutes remplies que de fadeurs & de déclarations d’amour, nous les quittons avec justice en faveur d’un Théâtre qui satisfait en partie un panchant né avec nous.
[NDE] Cette section se trouve p. 158-163 dans la partie intitulée : VENERATION, DEVOTION, PIETE, RELIGION, DEFERENCE, COURTOISIE, POLITESSE.
La cause est plaidée devant le Pape, juge reconnu de toutes les parties, & par lui-même invoqué. […] Pour la religion, partie de l’éducation la plus essentielle, & communement la plus négligée, on ne lui en enseigna aucune, même la Protestante. […] La Reine, qui aime le faste, y prodiguera la meilleure partie de notre argent, & on en manquera au besoin. […] La Reine le prenoit, sans vouloir l’approfondir, pour une partie du cérémonial. […] Ils s’assirent sur un trône chancelant ; la premiere y monta sans obstacle, & n’eut qu’à s’y maintenir contre un parti foible, qu’elle amusa, & détruisit peu à peu ; le second conquit ses Etats, malgré une foule d’ennemis, toute la puissance & les trésors de l’Espagne, qui dominoit dans le centre du Royaume ; les armées des Pays-bas, qui pénétrerent jusqu’à Paris ; les foudres de trois Papes, alors tout-puissants ; la puissance de trois Rois de France ses prédécesseurs zelés contre sa religion ; presque tout son royaume ligué contre les Protestans, qui n’en faisoient pas la vingtieme partie ; toute la Cour & les grands de l’Etat, qu’il falut gagner ; la Capitale, dont il falut faire le siége.
Philippe obligé de se désendre, lui déclara la guerre à son tour, envoya contre elle une flotte immense à laquelle l’Angleterre n’eut pu résister, si elle fut entrée dans les ports ; mais Dieu dont les desseins sont impénétrables permit que dans le trajet, des tempêtes dispersèrent tous les vaisseaux ; un grand nombre fut englouti, une partie se brisa sur les côtes, & fut la proie des Anglois ; il en revint très-peu en Espagne. […] Ce jeune Prince sans religion qui malgré sa mère & son frère, sacrifioit tout à son ambition, sortit du royaume, se fit recevoir en Souverain dans les Pays-Bas, fut sur le point d’épouser Elisabeth ; mais bientôt après perdit ses États ; sa femme son honneur & sa vie ; ce double crime étoit impardonnable aux yeux de Philippe, jaloux de son autorité, & zélé pour la Religion qui risquoit de perdre une partie de ses États, & de la rendre Calviniste, père & Roi plus zélé, plus ferme, plus puissant que Henri III. […] Mais c’est une femme qui faisoit des vers, aimoit les pointes, & en partie s’amusoit à composer des rebus & des logogriphes ; heureusement pour sa gloire, il n’en reste point, ce mêlange de Rellgion & toute sa vie est une espèce de logogriphe. […] L’Église Romaine l’employe avec fruit pour maintenir la dévotion des Fidèles, & les Protestans qui absolument décharnent le culte, suppriment les cérémonies, dépouillent les Temples, & les Ministres connoissent mal le cœur humain, & ne ménagent pas les intérêts de la piété ; mais on a raison de se moquer d’un système de Religion bisarre & inouï dans le Christianisme, dont une partie détruit l’autre. […] Depuis dix-sept siècles on n’a vu dans toutes les Églises chrétiennes, même d’Angleterre & dans les pays où l’on n’observe point la loi salique pour la succession au trône, ni Pape, ni Évêque, ni Prêtre, que des hommes ; de quel droit l’Église Anglicane change-t-elle l’ordre établi par un Dieu, suivi sans exception dans tout l’univers, & par elle-même jusqu’à la débauche d’Henri VIII, suivi encore par elle-même & par toutes les communions Protestantes pour les Ministres inférieurs y auroit-il plus d’inconvénient qu’une femme fut Chef & Gouvernante de l’Eglise particulière de Cantorbery sous le nom d’Archevêque, qu’il n’y en a qu’elle soit Chef & Gouvernante de toute l’Église Anglicane, dont l’Église de Cantorbery ne fait qu’une partie.
Mais tout cela, dira-t-on, paraît sur le théâtre comme une faiblesse, « Quand on l’accorderait ainsi, aux défenseurs des spectacles, ils ne pourraient nier qu’il y paraît comme une belle, une noble faiblesse, comme la faiblesse des héros et des héroïnes, enfin comme faiblesse si artificieusement changée en vertu qu’on l’admire, qu’on l’applaudit sur tous les théâtres, et qu’elle doit faire une partie essentielle des plaisirs publics ; et cette noble faiblesse de quelque manière qu’on la tourne et qu’on la dore, dans le fond, ce sera toujours, quoiqu’on puisse dire, la concupiscence de la chair. […] Et la partie morale ! […] L’opéra lui paraît excessivement dangereux dans toutes ses parties.
Le dernier Evêque de Cahors (du Guesclin) homme de bien, qui s’étoit fait bâtir une cellule dans la Chartreuse de sa Ville Episcopale, où il alloit passer en méditation une partie de l’année, avoit donné toute se confiance à un Grand-Vicaire fort remuant, littérateur, jaloux de la gloire littéraire : qui gouvernoit à son gré ce vaste Diocèse. […] Mais tout ces petits combats n’ont rien de décisif, la vraie, la grande victoire fut remportée par l’un des premiers & des plus riches Bénéficiers, qui a prononcé l’oracle le plus tranchant ; & du plus grand poids ; il a assuré que la comédie est si bien permise en Italie, & en Espagne, que tous les Réligieux, & jusqu’aux Capucins, y vont habituellement, & même déguisés en femmes, mascarade fort inutile, s’il leur est permis d’y aller ; il a chez lui un concert où l’on chante les airs d’opéra, les arriettes Italiennes, où les Dames sont très-bien reçues, & plusieurs y tiennent leur partie d’une maniere brillante ; enfin ce pieux Ecclésiastique s’étoit chargé de former les actrices de la comédie bourgeoise ; il les exerçoit avec soin, & tenoit pour elles, école de déclamation, & ne manquoit pas aux représentations d’aller juger du fruit de ses leçons. […] Dans le siécle passé, où le hochet des actrices n’étoit pas encore devenu un sceptre, on en eût badiné, cette imagination burlesque eût fait rire, elle eût été prise pour une scéne à ajouter aux Plaideurs de Racine, ou à la Femme juge & partie, de Montfleuri.
Tous les suppôts & manœuvres du théatre, Acteurs, Actrices, figurantes, danseuses, chanteurs, instrumens, colporteurs, graveurs, machinistes, valets, &c. depuis deux mille ans, dans les quatre parties du monde, tous parfaitement dignes les uns des autres & de leur métier, n’ont été de notoriété publique, que la lie du vice, aussi-bien que la lie du peuple. […] La manière dont ils se défendent, la morale qu’ils débitent, les principes scandaleux qu’ils sont obligés d’avancer pour s’excuser, décèlent le foible de la cause, & font également le procès à l’Avocat & à la Partie. […] Forcé de souscrire à des vérités si palpables, le monde en appelle à son expérience ; & alors témoin, juge & partie, peut-il ne pas se donner gain de cause ?
Le lecteur ne trouvera pas mauvais que je place ici l’origine d’un pavage, sur deux lignes, qui figuraient encore sur cette partie du boulevard, quand on y éleva la belle fontaine que l’étranger admire en passant, mais qu’il regrette de ne point voir sur un plus vaste terrain. […] Mais aussi quelle gloire pour l’homme passible, dont la justice déjouerait toutes les manœuvres de l’intrigue, veillerait à ce que la classe comédienne, dégradée par des actions viles et méprisables d’une partie de ses membres, tienne enfin dans la société, le rang que ses vertus lui assignent ! […] [NDE] la passe = la partie du chapeau qui entoure le visage.
Il promit tout, et tint parole en partie, il acheta un office d’Auditeur des Comptes ; mais sous prétexte de servir aux divertissements du Roi, il éluda l’autre, en quittant le théâtre de la Comédie Française pour s’appliquer à l’Opéra, où il se mit aux gages de Lully, et s’y fit une brillante réputation. […] Appel comme d’abus du prétendu mariage fait par autre que par le propre Curé des parties. […] [NDE] Désigne une disposition testamentaire par laquelle le stipulant transmet un bien, ou tout ou partie de son patrimoine à un bénéficiaire apparent, en le chargeant de retransmettre ce ou ces biens à une tierce personne spécifiquement désignée dans l’acte.
Que penser de la religion et des mœurs de ceux qui passent presque toute leur vie avec eux, les attirent chez eux dans leurs repas, leurs parties ? […] Toute leur vie se passe à la toilette, dans les intrigues et les parties de plaisir ; leurs discours, leurs parures, leurs regards, leurs attitudes, tout ne parle que volupté. […] « L’amour règne dans ce séjour ; il préside aux parties de masque sous différents déguisements.
Sa Piéce intitulée Fiera, qui se représentoit en cinq jours, étoit divisée en cinq Parties, dont chacune avoit cinq Actes. […] On n’a pu imprimer qu’une petite partie des Piéces Dramatiques de ce Poëte, appellé par les Espagnols, un miracle de la Puissance Divine : & qui pourroit les lire toutes seroit un miracle de Patience.