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99. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — CHAPITRE IV.  » pp. 109-114

Les Drames de notre Opéra jouiront d’un pareil destin.

100. (1768) Instructions sur les principales vérités de la religion « CHAPITRE LII. De la Comédie et des Spectacles ? » pp. 142-146

un pareil discours dans la bouche d’un Chrétien, est un raisonnement insensé, qui ne mérite pas qu’on y réponde : « Ne respondeas stulto, dit le Sage, juxta stultitiam suam », Prov. 26.

101. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Procès des Comédiens. » pp. 169-224

Il faut le ménager : on ne sait quelquefois l’espoir qu’on peut fonder sur un pareil minois, &c. […] Le tissu de crimes n’est pas ce qui l’a fait proscrire par la chaste troupe des actrices, fort initiées dans de pareils mysteres. […] Un pareil procédé seroit donc tout au plus tolérable, s’il avoit pour objet un membre de la Troupe ; contre un Homme de Lettres, c’est le comble de l’indécence. […] De pareils objets ne sont pas au-dessous de la majesté des Tribunaux. […] qui ne seroit pas choque de la gravité burlesque d’un pareil Aréopage ?

102. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IX. Sentiments de S. Ambroise. » pp. 200-211

Le nécrologe des Actrices fournit-il bien de pareils martyres ? […] à peine a-t-elle l’usage de la raison, qu’elle est le témoin de la vérité ; ses mains, novices au combat, ne le sont pas à la victoire ; à peine en état de souffrir, elle fait recueillir des palmes : « Nondum idonea pœnæ, et jam matura victoriæ, certari difficilis, facilis coronari. » Est-ce au théâtre qu’on cueille de pareilles couronnes, ou qu’on apprend à les cueillir ?

103. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Fêtes de Théatre. » pp. 95-114

On n’ose pas dire un bal chez le Curé ; on ne voit pas de pareille fête chez les Curés de Paris. […] Les Japonnois font un traitement pareil à toutes les comédiennes ; mais ce n’est qu’après leur mort, par mépris pour leur état, & non par superstition ; ils trainent leur cadavre dans les rues, ne l’enterrent pas, mais les laissent pourrir sur un fumier, comme un chien. […] Ce ne fut qu’en 1725 qu’on vit disparoître en peu d’heures tous ces monuments de la gloire du Grand Henri, qu’il y avoit lui-même fait éléver, pour y substituer plusieurs rangs de loges, tout au tour, & de tous côtés des peintures grotesques, grand nombre de particuliers qui ont fait des théatres de société ont offert à Thalie de pareils sacrifices, de ce qu’il y avoit de plus beau dans leurs appartements.

104. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VII. De la Dévotion des Comédiens. » pp. 160-179

Il y en a eu long-temps on France de pareilles, qu’on jouoit d’abord à bonne intention ; mais peut-on se flatter de conserver la modestie sur un théatre & dans une troupe de Comédiens & de Comédiennes ? […] Il y a eu en France deux ou trois exemples moins éclatans d’Actrices & d’Acteurs convertis jusqu’à entrer dans un Cloître, & je crois qu’il y a peu de Communautés Religieuses qui voulussent de pareils sujets. […] En Espagne pareil ridicule.

105. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VI. Euphemie. » pp. 129-148

Il y en a cent pareilles. 6.° On fait descendre cette Religieuse dans le caveau avec une lampe à la main. […] Est-on bien sage d’introduire de pareils insensés sur la scène ? […] De pareils sentimens méritent ces cachots.

106. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE II. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Grecs. » pp. 17-48

Il falloit faire rire le Peuple ; & les meilleurs Poëtes furent obligés de s’abaisser à composer de pareils Ouvrages, qui ne furent jamais assez estimés pour qu’on ait pris soin de les conserver à la Postérité, puisque dès le huitiéme siécle, comme on voit par un passage d’Eustathe sur l’Odyssée, il ne restoit plus de ces Piéces que le Cyclope d’Euripide. […] Ainsi elle n’avoit rien que de grave, & elle étoit si nécessaire que dans l’Ajax de Sophocle, dont le Chœur est composé de Soldats qui sont censés ne savoir pas danser, le Poëte suppose que dans un transport de joie, ils invoquent le Dieu Pan, celui qui regle les danses des Dieux, pour qu’il leur inspire une danse, Parce que, disent-ils, dans un pareil sujet de joie, il faut nécessairement que nous dansions. […] Un Lacédémonien étonné des frais qu’on faisoit pour ces Représentations, dit que des Jeux n’étoient que des Jeux, & ne méritoient pas de pareilles dépenses.

107. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre II. Des différens genres qu’embrasse le nouveau Théâtre. » pp. 14-20

Quel doit être l’embarras de celui qui entreprend d’écrire sur un pareil Spectacle ?

108. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PRÉFACE. » pp. -

Si un pareil Ouvrage avait pour Auteur un homme grave et respectable par son état ou par sa dignité, il n’en serait pas pour cela plus à couvert de la critique ; elle serait seulement plus ménagée, et se ressentirait des égards que mériterait l’Auteur : mais qu’il vienne de moi qui, pendant plus de quarante ans, ai exercé la profession de Comédien, qui ne suis ni savant ni homme de Lettres, et qui par conséquent ne mérite ni égard ni ménagement ; c’en est assez pour me faire craindre que mon Livre soit mal reçu, ou qu’il fasse peu d’impression sur mes Lecteurs.

109. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. —  De la Comédie.  » pp. 267-275

Que dirait-on dans le Parterre de pareils dénouements ?

110. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VIII. Anecdotes illustres du Théatre. » pp. 186-214

De pareilles insultes, ainsi que des gazettes piquantes, contribuerent à faire entreprendre à Louis XIV la guerre de Hollande, dont le succès ne fut pas plus heureux. […] L’Esprit d’Henri IV, qui paroit depuis peu, ainsi que tant d’autres livres qui ont un pareil titre, & tous les Ana, Peroniana, Scaligeriana n’est qu’un recueil des bons mots attribués à ce Prince, objet de l’amour des Français par la honté de son cœur & les charmes de la familiarité naïve & ingénieuse de sa conversation. […] Henri chassé, vint en France, obtint un pareil secours, donna bataille à son frere, le tua de sa propre main, monta sur le trône, où sa postérité a long-tems régné. […] Un pareil galimatias explique-t-il quelque chose, dans cette route obscure du labirinthe immense où se perd la nature  ?

111. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VII. Du Père Porée. » pp. 149-177

De jeunes gens qui prennent tous les jours de pareilles leçons, fussent-ils les plus vertueux, peuvent-ils ne pas être bien-tôt affoiblis, avilis, enivrés par les charmes de la volupté ? […] Quelle idée les Payens auroient-ils des Chrétiens, si avec une loi si sainte ils avoient besoin d’une pareille défense ? […] Comme si de pareilles levées faites pour des Courtisannes, des Ministres hérétiques, des sujets rébelles au Prince, pouvoient être excusés, sous prétexte de la modicité de la somme. De pareilles sommes volées ne feroient-elles qu’un péché véniel ?

112. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IV. Des Pièces pieuses. » pp. 68-95

Un pareil recueil, et plus étendu, avait été donné au public par Erasme, dans son Eloge de la Folie, et par Antoine Spelta, dans sa Sage Folie. […] Un Minime d’Avignon a donné depuis peu de pareilles historiettes, assez bien écrites, qu’on lit dans quelques pensionnats de Religieuses. […] Les ordonnances ne parlent pas non plus des rôles Ecclésiastiques ou Religieux, qu’on aurait pu, en les déguisant, introduire sur la scène, sans encourir les peines, puisque la loi ne les défend pas ; mais on voit bien que c’est l’esprit de la loi, et toutes les fois qu’on a pris de pareilles licences on ne l’a pas fait impunément, et d’ailleurs un rôle sans un habit conforme est ridicule et sans agréments. Les Empereurs Chrétiens avaient fait de pareilles défenses.

113. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II. Suite d’Elisabeth d’Angleterre. » pp. 33-82

Philippe promettoit dela demander, & sans doute l’auroit obtenue ; mais c’étoit renouveller l’affaire de Catherine d’Aragon, belle-sœur d’Henri VIII, qu’il avoit épousée sur une pareille dispense, & reconnoître la légitimité de son mariage, & par conséquent l’adultère d’Anne de Boulen, on pouvoit lui faire quelque jour la même difficulté, & Philippe la répudier, la Reine d’Ecosse l’attaquar, les Sujets se révolter sur ce prétexte, & voir son trône ébranler par les mécontens. […] Elisabeth, témoin des horreurs de la maison paternelle, née elle-même d’un de ses mariages infortunés, & d’une mère décapitée pour cause d’adultêre, fut effrayée avec raison, & craignit pour elle-même une pareille destinée : du moins est-il certain que jalouse de l’autorité souveraine, elle redouta celle d’un mari qui auroit pu la gêner dans sa liberté & ses intrigues. […] L’Église Judaïque ne vit jamais un pareil monstre dans les successeurs d’Aaron, ni l’Église Catholique dans les successeurs de Saint Pierre ; on ne reçoit pas même les bâtards dans le ministère sans une dispense expresse qui s’accorde rarement, & jamais les femmes sous aucun prétexte ; l’Église Britannique n’y regarde pas de si près, elle doit sa puissance à l’amour des femmes & à l’adultère, elle est adultère elle-même, en se séparant de son époux par l’hérésie & le scbisme, peut-elle n’être pas par reconnoissance favorable au beau sexe & à la bâtardise ? […] On n’avoit rien fait de pareil en France, ni pour Henri son père, ni pour Edouard son frère. […] Sa vie fut un tissu de scènes pareilles, elle s’empara du Havre-de-Grâce à titre d’ôtage pour de l’argent avancé, & ne veut plus le rendre, il faut un siége pour le lui arracher, elle fait faire par ses vaisseaux toutes sortes de pirateries sur toutes les nations, on lui en fait des plaintes de toutes parts ; elle en rit & en plaisante, elle ordonne plusieurs mois à l’avance au Capitaine Drack d’attaquer en Amérique les Espagnols, certain jour qu’elle lui désigne, auquel elle déclare la guerre.

114. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suites des Mélanges. » pp. 68-117

Ce ne fut-là qu’une ébauche : tout s’embellit & se perfectionne Quatre jours après on vit une file pareille, mais plus brillante. […] Le goût des traîneaux a passé les Alpes ; la Toscane, pays très-chaud, fut honorée d’une pareille course. […] Quand Elle est sortie de sa loge, le principal acteur, le Kain, portoit le flambeau, selon l’usage ; une dame lui demanda, pourquoi les comédiens jouoient de pareilles pieces. […] Tout ce qui est relatif à cette portion déshonorée de l’humanité, qui part d’elle ou en rapproche, porte avec elle le poison de l’impurêté de sa source, & de pareilles assemblées ne peuvent que le mieux répandre, ainsi que celle du jeu de hasard, de loterie ou de café. […] Apelles & Campargue, sont peints avec de pareils traits.

115. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Mêlanges. » pp. 146-197

Le musicien prit condamnation pour son chœur qui ne parut plus : mais, à force de sollicitation & de protection, il obtint grace pour le reste, en promettant de ne plus faire de pareille musique. […] Durer, ensuite théologal-pénitencier de Bourges, en fait l’éloge, françois & latin, en homme enthousiasmé ; & il est vrai qu’il y a une érudition immense, d’autant plus admirable, qu’il n’y avoit alors rien paru de pareil. […] Scarron rapporte une pareille aventure dans son Roman comique, embellie à sa façon dans un style burlesque : car, quoique ce soit un écrivain original dans son ridicule, il n’a pas d’invention, non-plus que la plupart des auteurs dramatiques : ils ne sont qu’habiller les faits, l’étoffe non-plus qu’au tailleur ne leur appartient pas. […] Il fit jouer, les violons à la tête de la tranchée, & envoya dire au gouvernement qu’il lui donneroit souvent de pareilles serénades. […] Un pere qui reçoit son fils prodigue, un voyageur qui soulage un homme blessé par des voleurs, un pasteur qui cherche une brebis égarée, un riche qui refuse l’aumône aux pauvres, un pharisien & un publicain qui prient dans le temple, n’ont rien de contraire à la nature, il arrive tous les jours des faits pareils : mais un chat qui parle, une belette qui raisonne, des souris qui tiennent conseil, sont rire les enfans mêmes à qui on donne des pareils docteurs.

116. (1762) Apologie du théâtre adressée à Mlle. Cl… Célébre Actrice de la Comédie Française pp. 3-143

Mais de pareilles idées sont horreur : brisons promptement sur cela. […] Le monde encore une fois fournit-il des pareils avantages ? […] Quand l’un a des lumiéres, & l’autre du tact les beaux Arts n’ont à se promettre, sous des auspices pareils, que la carrière la plus heureuse. […] Est-ce la société qui nous fournit des leçons pareilles ? […] Il y auroit à un procedé pareil autant d’absurdité que de ridicule : combien de méthodes ont de succès sur le Théâtre, qui dans le commerce échouroient ?

117. (1825) De quelques naïves coutumes « De quelques naïves coutumes. » pp. 262-266

Depuis que les systèmes modernes ont tout desséché, on n’assiste guère à de pareilles fêtes ; mais il n’y a pas plus de trente ans qu’au milieu des processions, les ânes entraient dans des cathédrales avec le droit d’y braire, permission qui depuis leur a été retirée.

118. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE IV. Spectacles singuliers. » pp. 106-127

Des pareils spectacles sur les vastes théâtres de la Grece firent la réputation & la moitié du mérite d’Eschile : On y voyoit selon la mithologie du tems, des furies, armées de fouets & de torches, poursuivant, fouettant, brulant les criminels. […] Destination & succès plus convenable à la dignité, la Majesté Royale, mais on craint le ridicule ; on avance que Louis XIV. avoit eu le même dessein, qu’il en avoit fait jetter les fondemens ; mais qu’ensuite il l’avoit détruit : il sentit sans doute l’inutilité & le danger d’un pareil édifice ; & c’est peut être un des objets ; qu’il avoit en vue, lorsqu’au lit de la mort, parlant à son petit fils il s’accusa d’avoir trop aimé ses bâtimens, & l’exhorta à ne pas l’imiter. […] C’est un reste des anciennes comédies des confreres de la Passion, plusieurs Villes ont beaucoup des cérémonies pareilles.

119. (1764) De l’Imitation théatrale ; essai tiré des dialogues de Platon : par M. J. J. Rousseau, de Genéve pp. -47

Cherchons donc si ceux qui relevent la Poësie à ce point de sublimité ne s’en laissent point imposer aussi par l’art imitateur des Poëtes ; si leur admiration pour ces immortels ouvrages ne les empêche point de voir combien ils sont loin du vrai, de sentir que ce sont des couleurs sans consistance, de vains fantômes, des ombres ; & que, pour tracer de pareilles images, il n’y a rien de moins nécessaire que la connoissance de la vérité : ou bien, s’il y a dans tout cela quelque utilité réelle, & si les Poëtes sçavent en effet cette multitude de choses dont le Vulgaire trouve qu’ils parlent si bien. […] Dans ces siecles grossiers, où le poids de l’ignorance commençoit à se faire sentir, où le besoin & l’avidité de sçavoir concouroient à rendre utile & respectable tout homme un peu plus instruit que les autres, si ceux-ci eussent été aussi sçavans qu’ils sembloient l’être, s’ils avoient eu toutes les qualités qu’ils faisoient briller avec tant de pompe, ils eussent passé pour des prodiges ; ils auroient été recherchés de tous ; chacun se seroit empressé pour les avoir, les posséder, les retenir chez soi ; & ceux qui n’auroient pu les fixer avec eux, les auroient plutôt suivis par toute la terre, que de perdre une occasion si rare de s’instruire & de devenir des Héros pareils à ceux qu’on leur faisoit admirer*. […] Or où est, en pareil cas, la simplicité du rapport qui devroit nous les rendre telles ?

120. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — QUATRIEME PARTIE. — Tragédies à corriger. » pp. 180-233

J’ai toujours regardé les quatre premiers Actes des Horaces, comme un Ouvrage comparable, s’il n’est pas supérieur, à tout ce que nous avons de plus excellent en ce genre dans l’antiquité : je ne puis voir sans quelque peine, il est vrai, l’amour de Camille pour Curiace ; les violents transports qu’elle fait paraître à l’occasion de la mort de son Amant, quoi que cet Amant fût destiné à être son époux, sont indécents dans une fille bien née ; ils blessent également les sentiments qu’on doit à sa Patrie, et ceux que la bienséance inspire : le sexe en général en est offensé ; et tout le monde sent que de pareils exemples doivent être bannis du Théâtre, où ils peuvent faire des impressions dangereuses dans le cœur de la jeunesse. […] Je n’ai pû me résoudre à condamner un pareil amour ; d’autant plus que, dans toute la Tragédie, il n’y a point de ces Scènes molles et efféminées, qui tendent à corrompre le cœur, et contre lesquelles je me suis tant de fois et si vivement déclaré. […] Tout cela fait voir avec quelle réserve il faut ménager une pareille déclaration d’amour, si on veut garder les bienséances et le vraisemblable en même temps.

121. (1781) Lettre à M. *** sur les Spectacles des Boulevards. Par M. Rousseau pp. 1-83

& c’est chez le Peuple qui se vante d’être le plus éclairé, le mieux policé de l’Europe, de tout l’Univers, qu’il existe de pareils Tripots ! […] Les gens les moins scrupuleux conviennent, que les Trétaux sont des endroits de scandale & de libertinage, que l’amour seul des Filles de Joye, y conduit la plupart de ceux qui y vont de jour, & tous ceux qui y vont de nuit ; or, quel bien, quel avantage réel peut-il résulter de pareils établissemens ? […] L’amour fondé sur l’estime, est inaltérable ; il est le charme de la vie & le prix de la vertu ; mais est-ce à des libertins de profession qu’il faut tenir un pareil langage ? […] On serait mal fondé à m’objecter que de pareils accidens peuvent avoir lieu aux Théatres de la Nation ; l’expérience, qui, en pareil cas, doit seule nous servir de guide, nous prouve le contraire. […] Vous concevez, Monsieur, jusqu’où peuvent s’étendre les désordres & les excès d’un pareil monstre.

122. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Suite du Clergé Comédien, » pp. 52-67

Il faut avoir bien besoin de recruter son parti pour ambitionner de pareils prosélytes. […] Elle fit revenir malgré lui sur la scène le pieux Racine, que la religion & la vertu en avoient arraché, & revivre les talens séduisans & les coupables écrits dont il avoit connu le danger & la gloire funeste qu’il arrosoit de ses larmes, & rallumer les feux demi-éteints de Louis XIV pour des jeux que, par un pareil motif, il avoit cru devoir s’interdire, & se reprochoit d’avoir trop aimé.

123. (1756) Lettres sur les spectacles vol.1 pp. -610

Le Prélat fut affligé d’un pareil projet, si opposé au culte de Dieu. […] Sophocle & Euripide employerent quelquefois leur art à de pareils objets. […] La déclamation, dans de pareils Acteurs, est un langage des plus éloquens. […] C’est dans de pareils momens que M. […] Ce qu’il y a du moins de bien sûr, c’est que de pareils exemples ne sont guere encourageans pour la vertu.

124. (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « MANDEMENT  du Chapitre d’Auxerre, Touchant la Comédie. » pp. 51-58

Nos prédécesseurs en pareille circonstance ont refusé de faire une Procession générale, jusqu’à ce que le théatre fut renversé & les Comédiens chassés.

125. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre prémier. De la Comédie-Bourgeoise, ou Comique-Larmoyant. » pp. 6-13

Quoiqu’il paraisse que le Comique se trouva de tout tems joint au Tragique, je n’approuve point une pareille association ; je la crois révoltante & tout-à-fait ridicule.

126. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE VIII. Actes de fanatisme et avanies exercés par quelques prêtres, contre des Comédiens français. » pp. 141-148

De pareilles scènes ne se reproduiront plus à la honte de l’autorité séculière, qui peut si facilement les prévenir, et l’autorité ecclésiastique ne doit plus se les permettre.

127. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 37-67

De pareilles absurdités peuvent-elles faire fortune ? […] Le plaisir d’un pareil spectacle est inhumain & impie, les chrétiens, dit Minutius Felix, ne se plaisent point aux combats des gladiateurs, ne vont point à la comédie, ne se trouvent point au fêtes prophanes, ne se parfument point, ne se couronnent point de fleurs, & c. […] Il n’y a qu’un comédien, qui, pour faire de ses enfans autant de comédiens, leur donne de pareils thêmes. […] C’est insulter les hommes de leur offrir de pareils jeux, & les appeller la tragedie par excellence.

128. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I.  » pp. 3-35

De pareils historiens sont-ils des garants bien recevables de la vérité ? […] L’Opéra s’empressa de faire faire de pareils habits, si fort de son goût. […] Mais le Paradis n’occupe guere ni les Actrices ni les Philosophes ; à son tour il ne compte guere d’être peuplé de pareils citoyens. […] Leur sera-t-on fort redevables d’avoir formé de pareils Magistrats, & de les avoir fait monter sur les fleurs de lys ?

129. (1742) VIII. Conférence. De la Comédie, contraire aux promesses du Batême [Conférences théologiques et morales, IV] « X. Conference sur les sacremens. » pp. 223-247

Et saint Thomas conclud qu’il n’y a aucun inconvénient pour la conscience, de représenter de pareils éxercices sur le théâtre ; parceque tout se termine à occuper agréablement l’esprit, sans faire aucune dangereuse impression sur le cœur. […] De pareils spectacles ne sont-ils pas à ce prix encore aujourd’hui, comme au siécle de saint Jean Chrysostome, des écoles d’impureté & de libertinage ? […] Après une pareille épithéte, on ne peut guéres en avoir d’avantageux sentiment.

130. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE III. Suite du Mariage. » pp. 55-79

L’une de son galant, en adroite femelle, Fait fausse confidence à son mari fidelle, Qui dort en sûreté sur de pareils appas, Et le plaint ce galant des soins qu’il ne perd pas. […] Voici l’ordre de l’Ange (sans fouiller dans le cœur des Actrices, j’ose bien assurer qu’un Ange ne viendra pas leur faire une pareille exhortation). […] Je doute que les plus zélés défenseurs de la scène, qui la disent la plus innocente, voulussent que sans aucun intervalle de repentir elle précédât le jugement d’un Dieu qui jamais n’a prescrit de pareils actes de religion.

131. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE V. Des Pièces tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 96-119

Le saint Concile de Trente, « voulant réprimer la témérité avec laquelle on détourne à des choses profanes, à des inutilités, des fables, des bouffonneries, les paroles et les sentences de l’Ecriture sainte, pour empêcher cette irrévérence et ce mépris, défend à toute sorte de personnes d’employer jamais, de quelque manière que ce soit, les paroles de Dieu à de pareils usages, et il veut que ces téméraires profanateurs soient punis par les Evêques des peines de droit ou arbitraires. » (Temeritatem illam reprimere volens, etc. […] Pour une pareille raison, malgré le grand nom de Corneille, et de grandes beautés, Théodore, vierge et martyre, n’eut aucun succès, et ne s’est jamais relevée de sa chute. […] Il y a cent autres endroits pareils.

132. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VI. De la Religion sur le Théâtre. » pp. 120-142

De pareilles défenses ne sont que des insultes. […] A la bonne heure ; mais est-il bien convenable de présenter au public de pareils rôles ? […] Si je ne puis comprendre qu’il se trouve des Auteurs Chrétiens capables d’inventer de pareils rôles, de composer de tels vers, d’écrire, de faire réciter des blasphèmes, je comprends aussi peu qu’il se trouve des Acteurs Chrétiens qui puissent se résoudre à les débiter.

133. (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. — NOTICES. PRÉLIMINAIRES. » pp. 2-100

Solon lui repliqua : Nous verrons si nos Loix jugeront de pareils jeux dignes de récompense & d’honneur. […] C’est la licence elle-même qui suggere l’établissement de pareils divertissemens, dont les suites sont démontrées devoir être funestes aux mœurs. […] Louis XII, dès l’an 1512, avoit donné une pareille Ordonnance, qui n’avoit pas eu son exécution ; de même que Charlemagne n’avoit pu réussir à établir dans ses Etats la langue Tudesque. […] Les Protestans même reconnurent la nécessité de réformer un pareil abus. […] Les Clercs des Procureurs au Parlement transigerent avec les Enfans sans souci, pour donner au Public de pareilles représentations.

134. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — DEUXIEME PARTIE. — Méthode et règlement pour réformer le Théâtre. Avant Propos. » pp. 87-98

Ce qu’ils nous disent confusément et par lambeaux, quand ils nous font la description de leurs Théâtres, nous laisse, il est vrai, dans l’incertitude sur bien des articles, et ne nous donne pas une idée précise de la construction et des usages de la Scène ; mais c’est ce qui arrive tous les jours aux Ecrivains même les plus exacts, lorsqu’ils parlent de quelque chose que tout le monde a sous les yeux : il est rare qu’en pareil cas un Auteur se donne la peine d’en faire un détail circonstancié, parce que les vivants en sont instruits.

135. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XI. De l’excommunication considérée comme injuste et par conséquent nulle, de la part des prêtres qui anathématisent les Comédiens, morts sans les secours spirituels de l’Eglise. » pp. 186-211

Le prêtre qui refuse les prières de l’église et la sépulture à un acteur, pour le seul fait de sa profession, commet un véritable délit envers les lois civiles et ecclésiastiques, c’est ce que nous avons déjà prouvé dans le chapitre précédent, en parlant de MM les procureurs du roi, dont le devoir est de s’opposer à de pareils abus. […] Qu’on ne dise pas, que de pareilles craintes soient puériles et imaginaires.

136. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre IV. Les spectacles inspirent l’amour profane. » pp. 32-50

Démosthène tonnait pour faire déclarer la guerre à Philippe ; Cicéron, pour faire chasser Catilina, et Marc-Antoine, Sophocle et Euripide employèrent quelquefois leur art à de pareils objets. […] Et quelles plus grandes peines, je vous le demande, peut-on imaginer, que de nourrir une pareille passion, de brûler sans cesse, de porter partout la fournaise d’un amour insensé et les reproches de sa conscience7 ? 

137. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre V. De la Dépense des Spectacles. » pp. 75-88

Le Cardinal de Richelieu, à qui l’Etat fournissait quatre millions pour sa dépense, qui en a employé plus de deux en spectacles, qui le premier a fait du théâtre un objet important, aurait-il fait de pareils arrangements économiques ? […] Qu’un Confesseur imposât pour pénitence de donner aux pauvres de pareilles sommes, on crierait à la sévérité, on le refuserait.

138. (1836) De l’influence de la scène « De l’influence de la scène sur les mœurs en France » pp. 3-21

 » Ce discours d’une atroce ironie, la victime pâle et sanglante, tout cela forme un tableau aussi horrible que repoussant, et quand un pareil spectacle n’aurait que le danger d’accoutumer le peuple au sang, et de le familiariser avec le crime, ne serait-ce pas un motif suffisant pour le condamner ? […] Il fallait un auteur qui sentît bien sa force pour oser mettre vis-à-vis l’un de l’autre deux pareils interlocuteurs.

139. (1733) Theatrum sit ne, vel esse possit schola informandis moribus idonea « Theatrum sit ne, vel esse possit schola, informandis moribus idonea. Oratio,  » pp. -211

Peut-on ne pas s’en rapporter à la décision de pareils Juges ? […] Convenez que pour en trouver de pareils, il faut les choisir. […] En verité, Messieurs, est il horreur pareille pour rendre le vice exécrable, ou charme plus humainement efficace pour faire aimer la vertu à des hommes ? […]   En vérité, Messieurs, que penseriez-vous d’une pareille Ecole où présideroit la Volupté ? […] Se persuadera-t-on que de pareils Spectateurs s’embarrassent fort si l’Ecole des Spectacles est réguliére, ou ne l’est pas ?

140. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « Discours préliminaire. » pp. -

Il me semble que les Auteurs n’ont pas tout-à-fait lieu d’être mécontens d’un pareil usage.

141. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre X. Des Décorations. » pp. 336-344

On a beau dire que le mérite des Drames modernes dépend plutôt du Décorateur que du Poète, plutôt du jeu du Comédien que de l’élégance du stile & de l’action représentée ; on se moque de pareils discours, & l’on ne charge pas moins la Scène de décorations éclatantes, & d’une pantomime difficile à bien éxécuter.

142. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  RECAPITULATION. » pp. 382-390

Nous avons vu Solon frapper la terre avec colere en s’écriant que de pareils amusemens parleroient plus haut que les Loix ; nous avons vu à Rome les Censeurs faire souvent abattre les Théâtres ; & Pompée, pour mettre le sien à l’abri de leur sévérité, en vouloir faire un Edifice saint, en le consacrant à une Divinité, à Vénus.

143. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XIII. Que les lois civiles défendent de danser, et d’aller à la Comédie les jours des Fêtes. » pp. 67-75

J'ajoute une autre loi des Empereurs Valentinien, Théodose, et Arcade dans laquelle après avoir fait mention de plusieurs Fêtes particulières ; ils marquent toute la quinzaine de Pâques, le jour de Noël, et de l’Epiphanie, et les Fêtes des Apôtres : « dans lesquels jours (disent-ils) à cause de leur sainteté, nous défendons toutes sortes de spectacles ; et nous mettons encore au même rang des Fêtes dont nous avons parlé, les jours qui étaient nommés les jours du Soleil, et que les Chrétiens appellent communément, plus justement, les jours du Seigneur, ou les Dimanches ; que l’on doit célébrer, et solenniser avec une pareille dévotion et révérence ».

144. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE III. L’Esprit de Moliere. » pp. 72-106

Si Moliere revenoit au monde, & lisoit un pareil commentaire, il seroit tout étonné de se trouver si savant & si grand observateur des règles, auxquelles il n’a guere pensé. […] La Chasse d’Henri IV, peu connue dans les provinces, si préconisée dans les Journaux, jouée avec applaudissement sur des Théatres de société, & qui a aussi des beautés & des scenes de vérité, a essuié une pareille disgrace. […] Louis XIV donna beaucoup de pareilles fêtes, où tous les plaisirs étoient appelés avec une magnificence royale. […] Bien des gens riches ont pour leurs divertissemens de pareilles salles.

145. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre premier. De la Musique. » pp. 125-183

Heureusement qu’on n’est plus sujet de nos jours à de pareils transports. […] Une pareille idée serait tout-à-fait ridicule. […] Les Dames se piquent de rendre la pareille ; on ravit leur liberté par une Chanson délicate, elles nous la font perdre aussi par le même moyen. […] Il est désagréable de s’èxposer à de pareils soupçons.

146. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE IX. » pp. 158-170

C’est à la dureté du cœur humain que l’on doit rapporter une concession pareille ; quelqu’autenticité qu’on lui suppose, elle ne sçauroit légitimer ce que la Loi de Dieu défend, un amusement contraire aux bonnes mœurs & à la religion chrétienne, Il n’est point vrai, Mademoiselle, que l’Etat vous autorise, vous n’avez en France, selon Brillon2, aucune Lettre-patente, au moins dans les formes usitées, les Comédiens sont purement tolérés.

147. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre III. But que le Spectacle moderne doit se proposer. » pp. 123-132

Un Sérrurier trouvera plutôt à profiter en voyant agir ses pareils, qu’un Duc en écoutant les discours d’un Maçon, ou d’un Maréchal-Ferrant.

148. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre VI [V]. Élizabeth d’Angleterre. » pp. 142-187

L’Angleterre n’avoit jamais rien vu de pareil, même sous le regne des femmes. […] Bossuet ni Fléchiet n’en ont point fait de pareille. […] Sa tête fut exposée sur le pont de Londres, & montrée au Maréchal de Biron, Ambassadeur d’Henri IV, qui ne profita pas de cette leçon, & subit bien-tôt après la même peine pour un pareil crime, & un pareil refus de demander grace au Prince qui l’aimoit. […] C’est apparemment la derniere fois que je recevrai de pareille ambassade ; il faut finir noblement la carriere  : c’est-à-dire la comédie.

149. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Henri IV. » pp. 121-168

Le fait fût-il vrai, l’honneur de ce Prince ne permettoit pas de l’exposer sur le Théatre : un pareil scandale l’aviliroit. […] Les admirateurs de ce Prince auroient-ils le courage de lui donner de pareilles leçons ? […] L’Empereur Julien, qui, après avoir été dans le Clergé, & fait avec édification les fonctions ecclésiastiques, abandonna le Christianisme, donna de pareils exemples de clémence envers ceux qu’il avoit disgraciés. […] Il y a une répartie pareille faite au Parlement, en faveur des Jésuites qu’il rétablit : elle est beaucoup mieux faite, & peint mieux l’esprit & le cœur de Henri. […] Ces termes de cuisine, ce style grossier, ce mot qu’il avoit toujours à la bouche, Ventre-saint-gris, ces grands mots, mes belles amours, le titre de Roi & de votre amant sont bons , à quelle sauce qu’on les y mette, cette ruse de faire ôter tous les siéges, pour obliger des députés de s’asseoir à terre : de pareils éloges sont des satyres.

150. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE IV. Pieces singulieres. » pp. 107-153

Son Abrégé est plus estimé que ne seroit un pareil Théâtre. […] Depuis Saturne, qui vouloit dévorer ses enfans, & malgré la volonté de qui on sauva Jupiter, il y a dans les Histoires & dans les Romans, cent exemples de pareilles désobéissances qui ont heureusement tourné : car comme tout est borné, il faut que dans le cours des siecles tout se répete dans la réalité comme dans la Fable : Nil sub sole novum. […] Il fut fait en 1741 une entreprise pareille qui a facilité le travail de M. de Brequigni. […] Elle n’est pas particuliere à Toulouse ; trente villes du royaume en font de pareilles. […] Pour remercier Dieu de cette grace il fut établi qu’on feroit à perpétuité à pareil jour (le 17 mai) une procession générale dans les mêmes rues par lesquelles les Hugenots s’étoient enfuis, ce qu’ont imité presque toutes les villes dont ils ont été chassés.

151. (1752) Lettre à Racine « Lettre à Racine —  LETTRE A M. RACINE, Sur le Théatre en général, & sur les Tragédies de son Père en particulier. » pp. 1-75

Je suppose que ces Pieces dramatiques nous enseignent à détester le vice, à fuir le crime, à nous défier de nos foiblesses, à craindre nos passions, à les sacrifier au devoir ; qu’elles nous excitent aux vertus les plus sublimes, aux actions les plus héroïques : dira-t-on que l’Auteur de pareils Ouvrages s’en doive accuser comme de péchés capitaux ? […] La tolérance en pareil cas seroit prévarication. […] La complaisance pour des Supérieurs ou pour un Epoux, des occasions forcées, le service attaché à certains emplois, autorise en pareil cas la tolérance de ces guides spirituels, qui comptent de plus sur l’inébranlable fidélité d’une ame solidement chrétienne. […] Ils ajoutent que de pareils traits sentent nos mœurs ; que ce sont-là des rafinemens à la Françoise, que Pyrrhus parleroit ainsi à Versailles, & non pas à Buthrote. […] Le peu de place est beaucoup trop, puisque c’en est toujours une, & que dans de pareils sujets elles n’en doivent point avoir du tout.

152. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VIII. Assertions du Théâtre sur le tyrannicide. » pp. 130-174

Quelle fureur d’inventer de pareilles pièces ! […] Si quelque audacieux embrasse sa querelle Qu’à la fureur du glaive on le livre avec elle. » Laissons Britannicus, Mithridate, Alexandre, etc. où nous pourrions faire une ample moisson de pareils sentiments, assaisonnés d’une douceur et d’une élégance qui les fait savourer délicieusement. […] Les Jésuites ont fait représenter mille fois toutes ces pièces dans leurs Collèges, ils en ont composé cent de pareilles, ils se sont donc arrachés à eux-mêmes cette défense. […] le grand Prêtre, qui allume le feu de la révolte et s’efforce de corrompre Catilina, à qui on fait jouer le rôle d’homme de bien, tandis que le Ministre de la religion est un scélérat : personnage postiche, de l’invention de l’Auteur, qui n’influe en rien dans le dénouement, et qui n’a été imaginé que pour avoir occasion de faire ce portrait déshonorant du Clergé : « Et je sais, quand la haine enflamme vos pareils, Jusqu’où va la noirceur de leurs lâches conseils, Surtout dès qu’il s’agit de venger leurs injures. […] Il faut avoir des passions bien noires pour se plaire à la représentation de pareilles horreurs.

153. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Du Fard. » pp. 143-168

Sabatier, homme de beaucoup d’esprit, qui dit plus élégamment de pareilles vérités. […] Les actrices courent rarement le risque d’un pareil accueil, elles ne connoissent pas les Eglises. […] Messaline, rivale de la premiere Poppée, qui, comme lui, couroit la nuit les rues & les lieux publics, se servoit d’une marque pareille ; crinem abscondente galero .

154. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IIbis. Autre suite du Fard. » pp. 61-89

Laurens tint au Tyran un pareil langage : Voici les trésors de l’Eglise , dit-il, en montrant les pauvres. […] Ils avoient pris des habits pareils à ceux du Prince & de sa Cour, ils contrefaisoient sa voix, son style, ses allures, & dans le chemin représentoient toute sa vie. […] Une Actrice en pareille occasion seroit une mauvaise Ambassadrice.

155. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Suite d’Anecdotes Ecclésiastiques. » pp. 106-132

C’eût été une nouvelle foiblesse : jamais les Apôtres n’ont été à une pareille école. […] La Gaussin de nos jours, actrice aussi fameuse que Pélagie, a fait une pareille pénitence. […] L’Archevêque de N. se sert d’un pareil moyen pour chanter la Grand messe dans les solemnités.

156. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE I. Préjugés légitimes contre le Théatre. » pp. 4-29

Augustin sur une matiere pareille à celle-ci. […] Cette sorte de vertu ne cueillira jamais des palmes bien glorieuses ; un honnête homme ne fera jamais honneur au théatre d’une pareille apologie. […] Jamais les loix de l’Église, les exhortations de ses Ministres, n’ont porté sur de pareils monstres.

157. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE II. Du Mariage. » pp. 30-54

Si nous accordions à nos femmes en Perse la liberté d’assister à de pareilles représentations, de quoi nous serviroient nos veroux & nos serrures ? […] La scène ne connoît point de pareilles causes. […] Il y découvre même une autre indécence : la fille de l’Avare, au risque de tout, de concert avec son amant, le fait entrer au service de son père, pour être à portée de le voir & d’en être vûe : Ce qui est contraire à la bienséance ; on ne doit jamais exposer de pareils modelles aux yeux des spectateurs.

158. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE II. Des Masques. » pp. 28-54

La Reine Christine de Suède, parmi tant de bizarreries qui la rendirent fameuse, avoit une pareille foiblesse ; elle étoit toujours à demi habillée en homme ; elle portoit une jupe, il est vrai, très courte, mais un juste-au-corps, des bottes, un chapeau, un plumet, une perruque, & cependant des cheveux nattés. […] C’étoit mal connoître ce Seigneur, qui étoit la vertu, la probité, la sagesse même : J’avoue, dit-il, que vous êtes belle, Monsieur ou Mademoiselle, car je ne sais comment vous appeler ; mais n’avez-vous pas honte de porter un pareil habit, & de faire la femme, puisque vous êtes assez heureux pour ne l’être pas ? […] Il est étonnant que dans un pays Chrétien, & même Catholique, on tolère de pareils excès.

159. (1789) Lettre à un père de famille. Sur les petits spectacles de Paris pp. 3-46

Le Parvenu, au lieu d’être comme ses pareils, si bien peints dans Turcaret, un homme dur, hautain, sans mérite, est un agréable qui joint à son élégance la probité délicate et les sentimens philosophiques. […] L’histoire d’un œil de verre déposé dans un gobelet et avalé, par mégarde, avec une médecine, est le trait saillant du Café des halles Selon le narrateur, un apothicaire en posture pour donner un lavement au malade, est fort surpris, et même effrayé, ne sachant pas ce qui s’est passé, d’appercevoir un œil brillant dans un endroit où il ne s’attendoit guère à trouver rien de pareil. […] Quels doivent-être les gestes, le maintien, le ton, la manière de s’habiller de pareilles gens ?

160. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VI. Suite de l’infamie civile. » pp. 126-152

Cependant à Paris même, les Comédiens éprouvèrent en corps de pareils affronts lors de leur établissement ; ils furent chassés successivement de quatre différents quartiers où ils avaient acheté des maisons, et obligés de s’en défaire avec perte, jusqu’à ce qu’enfin ils trouvèrent le moyen de s’accommoder avec les habitants de la rue des Fossés, appelée aujourd’hui de la Comédie, où ils ont bâti leur Hôtel. […] (Codex Theodosianus de Scenicis) le défend absolument ; elle défend même d’avoir des esclaves de ce caractère, ni de faire instruire les siennes à de pareils exercices : « Fidicinam nulli liceat emere vel docere, vel conviviis adhibere, nec eruditas hujus artis fœminas habere mancipia. » Tous les saints Pères ont condamné cette coutume ; il était ordonné aux Ecclésiastiques de sortir des repas où ils se trouvaient, dès que ces femmes y entraient. […] Tous les honnêtes gens refusent de pareils locataires, mais il s’en trouve toujours d’une âme assez basse et assez corrompue pour avoir des hôtes si dangereux, et pour quelque somme d’argent abandonner leurs femmes, leurs enfants, leurs domestiques, s’abandonner eux-mêmes à la contagion de la plus mauvaise compagnie, et faire trouver chez eux à toute une ville l’écueil de l’honnêteté publique et le théâtre du désordre qui n’en abandonne jamais les Acteurs : « Nullus puer, vel fœmina Themelici consortio utatur, si Christianæ religionis esse cognoscitur. » (L.

161. (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome I « La criticomanie — Autres raisons à l’appui de ce sentiment, et les réponses aux objections. » pp. 154-206

Etes-vous du nombre de ceux qui n’admettent aucune bonne raison de devenir misantrope, et qui craignent d’être assimilés à un pareil homme ? […] Cet avis, transmis per aurem, au moyen du récit de quelque fait, pouvait à la vérité ne pas suffire à un aveugle fait exprès, à un têtu sans pareil comme Orgon ; mais il aurait suffi sans aucun doute à la masse des honnêtes gens, pour les engager à se mettre en garde contre ces loups, comme il suffit d’avertir ainsi les laboureurs qu’il y en a d’une autre espèce auprès de leurs bergeries, dans des bois même où ils n’en ont jamais vu, pour les déterminer à veiller nuit et jour sur leurs troupeaux ; en effet, on n’a jamais été obligé pour cela de représenter publiquement une de ces bêtes féroces croquant un mouton.

162. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IX. Spectacles de la Religion. » pp. 180-195

Tous les théatres présente-t-ils rien de pareil ? […] L’Apôtre fait allusion aux combats des gladiateurs & des bêtes féroces dans l’amphithéatre, & leur compare les Martyrs que souvent on y exposoit, & qui toûjours combattant contre les bourreaux & leurs passions, donnoient par leur courage un pareil spectacle (Consc. ibid.

163. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrisostome. » pp. 180-195

Ceux qui feignent de pareilles horreurs sont dignes de mille morts, d’oser mettre sons les yeux ce que toutes les loix condamnent. […] vous ne souffririez pas de pareilles licences dans les rues, encore moins chez vous, & vous y applaudissez au théatre !

164. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre II. Des Amphitheatres. » pp. 44-72

Ainsi le Cirque parut comme une forest naissance & Soudaine, que l’on remplit aussi-tost de mille Autruches, d’autant de Cerfs, & de pareille quantité de Sangliers, de Dains, de Chevreuls, de Brebis, & d’autres Bestes, tant sauvages que domestiques, autant qu’on en pût trouver & nourir : & toutes ces diverses proyes furent abandonnées au Peuple, & chacun en emporta sa part. […] Depuis ils furent communs, pres-qu’à tous ceux qui entreprirent de pareilles magnificences.

165. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre XI. Du jeu des Acteurs. » pp. 345-354

Une pareille coèffure est encore plus ridicule que ces énormes paniers que portent les femmes qu’on voit agir dans la Comédie.

166. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VII. Des Duo, Trio & Quatuor. » pp. 329-339

Il est nécessaire qu’ils ne soient composés que de peu de paroles ; les passions èxtrêmes ne sont point de longue durée ; & d’ailleurs, le Musicien fait plus valoir un seul mot dans pareille circonstance, qu’un grand nombre de paroles.

167. (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE III. Qu'une Mère est très coupable de mener sa fille aux Spectacles. Que c'est une erreur de croire que la Comédie soit destinée à corriger les mauvaises mœurs. Que rien au contraire n'est plus propre à les corrompre. » pp. 65-75

C'est une espèce de piété d'être cruel dans cette occasion, et ce n'est que dans de pareilles conjonctures qu'il est permis de l'être. » « Per calcatum perge patrem.

168. (1749) Maximes pour se conduire chrestiennement « Des Plaisirs, et en particulier des Spectacles. » pp. 233-248

tous les jours ne savez-vous pas vous affranchir de mille devoirs pareils, qui vous gênent ?

169. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XII. Réflexions sur les Evêques et les Prêtres de la primitive Eglise, et de l’Eglise moderne, suivies de réponses aux reproches de M. de Sénancourt, sur le même sujet. » pp. 212-222

C’est d’après de pareilles prétentions, que résultèrent les actes les plus révoltants de la part des papes et des évêques contre la royauté.

170. (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « DISCOURS PRELIMINAIRE. » pp. -

Le sentiment des autres, dans quelque nombre qu’ils soient, est un néant pour moi, jusqu’à ce que j’en éprouve un pareil.

171. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 4-42

Pareil prix de 100 & de 50 sequins pour une Comédie. 2°. […] Les suppots de Thalie sont Politheistes, leur Réligion admet la pluralité des Dieux ; ils adorent bien les actrices, ces divinités si bienfaisantes ; on veut adorer plusieurs Génies aussi : chacun le sien, l’Infant Duc ne prétend point de privilege exclusif, cette déification est singuliere ; on n’avoit point fait encore de pareilles apothéoses ; être divinisé pour avoir donné des prix à quelques Drames, & formé une école de comédiens ; c’est acquerir la Divinité à peu de frais : mais je crois que sans prendre un si grand essor, ni vers les Grecs ni vers l’Olimpe ; on peut faire honneur à la France, de ses divers établissements. […] Le théatre doit être bien mauvais, puisqu’il a contribué à perdre les mœurs du chef de l’Eglise, & a jetté une tache ineffaçable sur la mémoire, & qu’il n’a été aimé que par un homme sans mœurs ; aussi aucun de ses successeurs n’a donné un pareil scandale, même Clément VII, de la même maison de Médicis ; encore moins Léon XI, qui vécut & mourut en saint. […] La belle illumination de tout côté répandue, forme par la réflexion un très-agrèable spectacle ; ce qui sert d’ailleurs de rafraichissement en Été ; on n’a rien fait encore de pareil à Paris, on s’est borné à éléver le parterre à niveau du théatre pour en faire un sale unique au bal de l’opéra.

172. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 36-74

Presque tous les Interprettes conviennent que ce passage est la condamnation du fard & des ornemens que les femmes emploient pour parer leur sein & leur visage, parure que l’Esprit saint appelle des fornifications & des adulteres, parce qu’elles sont l’attrait le plus puissant qui y porte les hommes, & l’effet ordinaire du péché commis par les femmes, soit par les pensées dont elles sont remplies en le faisant, soit par le desir d’en exciter de pareilles dans ceux qui les voient. […] Tous les Romans ont droit à de pareilles généalogies, à peu près comme la plupart des nobles. […] Point d’histoire sacrée ou profane, même de notre pays, qui n’offre de pareils embarras. […] Il faut même convenir qu’une parabole imaginée pour l’instruction ne devroit pas donner de pareils exemples.

173. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 75-112

 11. dit ingénieusement, ces Princes étoient intéressés à accorder ces honneurs, parce qu’une pareille divinité les attendoit . […] Une pareille compilation aujourd’hui fourmilleroit d’impiétés. […] Malezieux étoit en société de composition avec l’Abbé Genest, homme aimable, doux & liant par caractère, poli, homme de Cour, propre à figurer dans de pareilles fêtes par sa facilité à trouver des rimes. […] Un pareil malheur arrive en détail, quoique sans éclat, à tous les pécheurs surpris par la mort dans l’impénitence.

174. (1697) A Monseigneur de Harlay, Archevêque de Paris « A MONSEIGNEUR DE HARLAY, ARCHEVEQUE DE PARIS, DUC ET PAIR DE FRANCE  » pp. 394-406

Augustin, Orose, Lactance, Salvien, et pour citer des autorités encore plus grandes, les Conciles ont condamné le plus justement du monde les Spectacles de leur Temps, parce qu’en effet ils étaient abominables ; et si nous en voyions de pareils je suis persuadé que les plus Libertins de notre Siècle les condamneraient aussi ; mais aujourd’hui que la Comédie est non seulement exempte de ces abominations, mais capable de donner des leçons utiles, les raisons qui avaient donné lieu aux Anathèmes fulminés contre elle, ne subsistent plus ; et s’il faut des Divertissements aux hommes pour les délasser des fatigues qui sont inséparables de la vie, c’est un de ceux que je crois le plus innocents.

175. (1715) La critique du théâtre anglais « AVERTISSEMENT DU TRADUCTEUR. » pp. -

Je confesse que j’ai usé en ces rencontres et en quelques autres pareilles, du privilège accordé à tout Traducteur ; ce privilège étant aussi établi et aussi consacré que ce qu’on appelle, le Droit des Gens.

176. (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « EXTRAIT DE QUELQUES PENSEES SAINES. Qui se rencontrent dans le livre de J.J. Rousseau contre le Théâtre, ou condamnation de son système par lui-même. » pp. 66-77

Tu es Genevois, tu verras un jour d’autres peuples ; mais quand tu voyagerais autant que ton père, tu ne trouveras jamais leurs pareils.

177. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE VII. Quelle doit être la Comédie après la réformation du Théâtre. » pp. 69-85

Et qui est-ce donc qui ne sent pas la force et l’utilité d’une pareille Comédie, dans laquelle un vicieux, par fiction, en instruirait plus d’un véritable ?

178. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. — Comédies a corriger. » pp. 295-312

Quoiqu’on en puisse dire pour excuser une pareille conduite on ne parviendra jamais à la justifier du côté des mœurs, et il en résulte toujours qu’elle est d’un très mauvais exemple pour les jeunes gens.

179. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre V. Autres Mêlanges. » pp. 121-140

Clément trouve peu vraisemblable qu’un homme du commun dise de pareilles injures aux Chambres assemblées, quoique toutes les histoires en rapportent d’équivalentes, & que le poëte n’y ait mis du sien que la mesure & la rime. Mais, ce qui est encore moins vraisemblable, c’est qu’après de pareils traits, il y ait des magistrats & des parlementaires adorateurs de ce poëte : on n’a rien dit de plus insultant.

180. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IX. Défauts que les Etrangers ont coutume de reprocher à notre Tragédie. » pp. 231-259

De pareils Vers eussent fait rire le Peuple d’Athenes : pourquoi ne nous paroissent-ils pas ridicules ? […] Polieucte, tout Chrétien qu’il est, dit en parlant de sa Femme, Sur mes pareils, Nearque, un bel œil est bien fort.

181. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IX. Sentiments de Saint Augustin sur les Spectacles. » pp. 180-198

Augustin à la lecture de l’Enéide, sont des péchés et des folies, de pareilles larmes à la représentation de Didon sont-elles des vertus ? […] Rien de plus pernicieux, disait-il, à un peuple belliqueux que ce qui nourrit la paresse, le luxe et le vice : « Inimicissimam bellatori populo, ad nutriendum desidiam, luxuriæ comentum. » Qu’on rougisse d’avoir moins de vertu que ce grand homme, qu’on se plaigne moins de nos ennemis que du théâtre : « Non de hostibus, sed de theatro conquerantur. » On trouve cent traits pareils dans les ouvrages moraux de S.

182. (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — TROISIEME PARTIE. Des obstacles qui s’opposent parmi nous à la perfection de la Comédie. » pp. 57-75

Malheur aux hommes si une pareille Comédie tombe par la cabale des gens corrompus, qui craignent de se voir démasqués.

183. (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien premier. Sentiment du reverend Pere Bourdaloue de la Compagnie de Jesus, touchant les Bals & les Comedies en general. » pp. 8-16

Pour moi, si je n’étois déja d’une profession, qui par elle même m’interdit de pareils amusemens, & que j’eusse comme vous à prendre parti la-dessus, & à me résoudre, il me semble d’abord que pour m’y faire renoncer, il ne faudroit rien davantage que cette diversité de sentimens.

184. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [M] » pp. 426-430

Cette émotion, qui s’excite machinalement, quand nous voyons nos pareils dans le péril, est une passion, dont les mouvemens remuent l’âme, la tiennent occupée, & cette passion a des charmes, malgré les idées tristes & importunes qui l’environnent.

185. (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VII. Que les Acteurs des Poèmes Dramatiques étaient distingués des Histrions et Bateleurs des Jeux Scéniques. » pp. 145-164

Or ces trois sortes d'Acteurs, les Atellans, les Comédiens, et les Tragédiens n'étaient point compris sous les noms de Mimes, Histrions et Scéniques, sinon par quelque signification abusive et générale, ou qu'en parlant des Jeux Scéniques, on voulut comprendre tous les divertissements que les Magistrats avaient employés à leur magnificence ; mais sans que jamais on les ait traités de pareil mépris, ni qu'on les ait mis en parallèle.

186. (1838) Principes de l’homme raisonnable sur les spectacles pp. 3-62

Pour moi, mes Frères, si je n’étais déjà d’une profession qui, par elle-même, m’interdit de pareils amusements, et que j’eusse, comme vous, à prendre parti là-dessus et à me résoudre, il me semble que, pour m’y faire renoncer, il ne faudrait rien davantage, que cette diversité de sentiments. […] A quoi aboutit la morale de pareilles pièces, si ce n’est à encourager les méchants et à leur donner le prix de l’estime publique due aux gens de bien ? […] Dans une des notes de son Cours de Littérature, relative à une pièce de Favart, il s’exprime ainsi : « Quels parents sages et timorés conduiront leur fille à un pareil Spectacle ?

187. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Diversités curieuses. » pp. 5-37

Et il est vrai que depuis la naissance du monde, il n’y a peut-étre rien de pareil dans tout le reste de la terre . […] Neoptoleme, fils d’Achille, est un petit Roman bien écrit, mais sur-tout plein de décence, de religion & de vertu : mérite rare dans de pareilles historiettes qui ne sont communément que des productions empoisonnées de l’irréligion & du vice. […] Il seroit aisé de faire un pareil recueil dans tous les tragiques & comiques françois, italiens, espagnols, &c.

188. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. De l’Éducation. » pp. 60-92

Mais ces réflexions y sont sans application, elle est très-soumise à ses Princes, ce seroit faire tort au gouvernement de le soupçonner de pareilles allarmes, & lui faire prendre de pareilles précautions. […] Il seroit à souhaiter qu’il y eût de pareils établissemens ; mais ils ne seront pas en France l’ouvrage du dix huitieme siecle, ni le fruit du theatre.

189. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Anecdotes de Cour. » pp. 171-202

Ici un portrait est l’objet unique, l’intrigue, le dénoument & toute la piece : c’est peut-être la premiere fois qu’on a fait une pareille entrée & un pareil drame. […] De long-temps on ne verra rien de pareil.

190. (1751) Nouvelles observations pp. 393-429

On ajoute enfin, que si de pareilles Piéces étoient si condamnables, il seroit bien étonnant que l’on eût un Recueil des Comédies de Térence, de l’impression du Vatican. […] Quelle solidité y a-t-il dans une pareille Critique ?

191. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre III. Du Cirque. » pp. 9-43

Il fit entourer le Cirque d’un fossé de dix pieds de hauteur sur pareille largeur, & le remplit d’eau. […] Certains Princes ont eu a-peu-prés de pareils transports pour leur couleur ou pour leur faction.

192. (1758) Lettre à M. Rousseau pp. 1-42

Des résolutions pareilles ne sont point l’ouvrage de la raison ; si elle les inspirait, il faudrait croire que Dieu a réservé ses bienfaits pour les tigres. […] Vous nous faites sentir, au contraire, que nous avons la véritable idée du mérite ; car le jugement qu’en général nous portons de pareille femme ; notre procédé même envers elle, est bien contraire à celui que vous nous imputez.

193. (1694) Réfutation d’un écrit favorisant la Comédie pp. 1-88

Ce qui ne peut assez me surprendre, est que quand il ese trouvait à ces Comédies quelque Personnage recommandable par sa vertu, et dont le respect empêchait le Peuple de s’abandonner à une pareille infamie ; au lieu de demeurer jusqu’à la fin de l’Assemblée, il se retirait pour laisser le monde dans une entière liberté. […] Passons à l’Article suivant, où ce saint Docteur paraît si favorable à la Comédie, qu’il dit que l’office des Baladins, « qui a pour but de donner aux hommes de la récréation, n’est pas illicite par lui-même ; que ces sortes de gens ne sont point en état de péché, pourvu qu’il gardent la modération, et qu’ils n’emploient aucune parole ni aucune action qui ne soit permise. »l Je pourrais d’abord me servir de la réponse que l’Auteur a apportée pour se délivrer de l’autorité de Salvien, qui disait qu’on ne pouvait pas se ressouvenir de ce qu’on avait vu à la Comédie, sans en ressentir des impressions de mort dans l’âme : qu’apparemment ce saint homme n’en parlait pas par experience, et qu’il n’allait pas aux Spectacles dont il portait un pareil jugement. […] 1. « En même temps que vous étiez au Bal (c’est la même chose de la Comédie) plusieurs âmes brûlaient en enfer pour des péchés commis en pareille occasion. […] Il me semble ici que j’entends les Comédiens Français se récrier, et dire que leur Théâtre ne souffre point de pareilles ordures : Je le veux. […] Comment est-ce, je vous prie, que tous les Pères auraient regardé ces sortes de Spectacles, sinon comme une idolâtrie pareille à celle de leur temps, où toutes les paroles et les actions sont des espèces de blasphême qu’ils auraient jugé digne de punition ?

194. (1758) Réponse pour M. le Chevalier de ***, à la lettre de M. des P. de B. sur les spectacles [Essais sur divers sujets par M. de C***] « Réponse pour M. le Chevalier de***, A la lettre de M. des P. de B. sur les spectacles. » pp. 128-142

Si vous craignez de voir un homme furieux, si vous fuyez l’aspect du jaloux, si vous redoutez les tristes effets de la haine, retirez-vous de la scène du monde où vous êtes sans cesse exposé à voir de pareils objets ; c’est au théâtre, à la vérité, qu’on vous en présente le spectacle le plus accompli ; mais c’est aussi là que vous voyez vos foiblesses au grand jour ; l’esprit apperçoit les défauts du cœur ; & la connoissance des vices est le germe des vertus.

195. (1768) Des Grands dans la Capitale [Des Causes du bonheur public] « Des Grands dans la Capitale. » pp. 354-367

Jaloux d’un pareil appui, il s’insinue auprès de lui & flatte ses inclinations.

196. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre IX. Du Dialogue. » pp. 320-335

Va, porte de pareils ordres à ta mère Ion.

197. (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre d’une Dame de la Ville de *** au sujet de la Comedie. » pp. 6-15

Ce n’est pas moi, qui vous en suis témoin, Madame : car vous sçavez, que je suis d’un état qui par lui-même m’interdit de pareils spectacles : mais ce sont des personnes de vôtre rang qui ont eu le malheur de s’y trouver : ce sont des personnes de vertu & de probité, à qui une curiosité indigne de leur âge & de leur emploi avoit persuadé d’assister aux Comedies qu’on represente chez vous, qui avouent tous d’un consentement unanime, que le nouveau Theatre est un ecueil contre lequel échoue la chasteté chrétienne, que ces Comedies sont, principalement pour les jeunes gens, une école de libertinage, & que la contagion d’impureté est d’autant plus à craindre, qu’elle y est plus deguisée & plus rafinée.

198. (1825) Des Comédiens et du Clergé « article » pp. 60-68

Cependant un pareil scandale afflige les gens de bien.

199. (1671) De la connaissance des bons livres « DE LA COMEDIE  » pp. 232-248

Il semble que c’est une chose assez inutile de disputer davantage là-dessus, et qu’on peut tout d’un coup retrancher la Question en remontrant, Qu’en ce qui est des Histrions et des Comédiens Romains, Tragiques ou Comiques, les uns ne valaient pas mieux que les autres, et que leurs Pièces les plus modestes avaient des emportements que nous ne saurions approuver ; C’est pourquoi la conséquence que l’on tire de tout ceci en faveur de nos Comédiens, n’est pas fort favorable, de dire, Que puisqu’ils représentent des Tragédies et des Tragi-comédies à l’imitation des Anciens, on les doit tenir dans l’estime comme eux, et assister à leurs Représentations comme à des Spectacles importants ; car si l’on montre que les anciens Comédiens ne faisaient aucune difficulté dans leur Religion de jouer des Pièces de mauvais exemple, on s’imaginera donc que ceux qui sont aujourd’hui de la même Profession prennent une licence pareille ; Que cela se voit dans leurs Pièces les plus régulières, et principalement dans d’autres composées exprès pour être plus libres.

200. (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. —  HISTOIRE. DES OUVRAGES. Pour & contre les Théatres Publics. » pp. 101-566

Ce n’est pas de pareils organes qui doivent nous prêcher la justice. […] Voudriez-vous avoir de pareilles héroïnes pour filles & pour femmes ? […] Avec de pareils remedes, on rend incurable le mal qu’on prétend guérir ». […] Cette édition est pareille à celle de 1743. […] Il est désagréable de s’exposer à de pareils soupçons.

201. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE PREMIER. Peinture & Sculpture. » pp. 4-40

Augustin rapporte & admire un pareil trait d’un pauvre de Milan ; mais d’un style fort différent, il le rapporte à la gloire de Dieu, & dans son éloge n’en châsse pas le diable, avec qui il n’étoit pas si familier que Moliere. […] Un pareil tableau que Moliere, d’après Plaute, a mis en vers & en drame, sous le nom d’Amphitrion, pour le rendre plus animé ; ce tableau disoit bien de choses. […] Saint Charles qui renouvelle toutes ces loix dans ses Conciles, ajoute, Concile IV, la peine d’interdiction contre les Peintres qui auroient fait de pareils tableaux.

202. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 2-36

C’est un homme unique dans l’Univers, il n’a pas eu son pareil depuis le déluge, il a composé quarante opéras, il coule de sa plume de la musique sans fin, comme les eaux du Danube, il est récherché de tous les Potentats ; le Sophi, le Mogol, l’Empereur de la Chine & du Japon vont l’enlever à l’Europe ; cet homme cependant est si humble, & si désintéressé, il a une si haute idée de l’opéra de Paris, qu’il prie à genoux les directeurs de vouloir bien recevoir & jouer un opéra François, qu’il a essayé de faire ; car il fait le François mieux que l’Allemand ; cet Orphée Autrichien, a un goût, une vénération que rien n’égale pour cette langue, qu’il met sans façon au-dessus des langues mortes & vivantes, pour la belle musique de toute espece ; car il s’est essayé dans toutes les langues, & ses opéras Chinois sont admirables ; il veut bien se contenter de la part qu’on donne aux musiciens, offrant de prendre sur son compte le voyage, & le séjour de Paris, & d’envoyer même auparavant sa piéce à examiner à tout l’orchestre parisien, &c. Parmi cent charlataneries qu’on lui fait dire à l’honneur & au profit de l’opéra de Paris, comme un vendeur d’orviatan, on avance qu’à Boulogne, en Italie, une seule de ses piéces fit gagner neuf cens mille livres à la troupe, à l’opéra, tous frais faits ; en vérité, voilà trop de maladresse, on ne devroit pas croire le public si dupe, quoiqu’il le soit beaucoup en matiere de théatre, & les Journalistes ne devroient pas être assez complaisants pour faire acheter au public de pareilles rapsodies, mais ils sont bien payés pour chaque article qu’ils inserent dans leurs feuilles. […] Le poison n’avoit pas échapé à celui d’une auguste Princesse, qui dès la premiere représentation, en temoigna un grand mécontentement ; elle releva avec force, l’indécence ou plutôt le scandale, qu’il y avoit à travestir si indignement la Réligion, & à rendre en quelque sorte le Roi, la Famille Royale & toute la Cour, complices de cet attentat, en osant exposer sous leurs yeux une pareille piéce.

203. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Suites des diversites curieuses. » pp. 138-172

La plupart de ses pieces ont une pareille source. […] Il ne faut point faire de mal même pour procurer le bien ; mais il s’en faut bien qu’on doive se fier à de pareils défenseurs contre les ennemis toujours avec eux d’intelligence. […] Moliere joua un tour pareil à Pourceaugnac & à George Dandin, pour tendre le rôle plus ressemblant.

204. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE X. Des six parties de la Tragédie, suivant Aristote. Examen de ces six parties dans Athalie. » pp. 260-315

Il faut donc que le Poëte qui a su rendre théatral un pareil caractere, ait eu un génie très-rare : ce qui devroit faire changer de langage ceux qui ne savent que dire, le sublime Corneille & le tendre Racine, parce qu’ils n’ont étudié ni l’un ni l’autre. […] Il est très-poëtique, & n’a point cependant la pompe du récit de la mort d’Hippolyte, & de plusieurs autres morceaux de la Tragédie de Phedre, parce que le Poëte attentif en tout à la vraisemblance, conforme son stile à ses Sujets, ce qui fait que ses Tragédies ont toutes une Versification différente, au lieu que la Versification de Corneille, si j’ose le dire, est toujours la même, toujours pareille tournure de Vers. […] Elles font la description d’un carnage pareil à celui qui fut fait à la prise de Jerusalem,   Quel carnage de toutes parts !

205. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE IV. Extrait des Lettres de M. Clément. » pp. 85-106

La tragédie de Guillaume Sell du sieur le Mierre, a été retirée pour de pareilles raisons ; elle est trop républicaine. […] A quoi se réduiroient les vers de Crebillon mis à pareille épreuve, ceux du grand Corneille lui-même, & de son petit frère Thomas ?

206. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Sixième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 40-72

» Dans les Spectacles où l’âme fait ses preuves, il n’est pas possible qu’il y ait autre chose qu’imitation, parce que le dessein seul d’être vu contredit la réalité des passions : un homme qui ne se met en colère, que pour paraître fâché, n’a que l’image de la colère ; ainsi toute passion, dès qu’elle n’est que pour le Spectacle, est nécessairement passion imitée, feinte, contrefaite : & comme les opérations de l’esprit sont intimement liées avec celles du cœur, en pareil cas, elles sont de même que celles du cœur, feintes & artificielles. […] Un pareil dessein, s’il était exécuté, mettrait le comble au mal ; puisqu’un Peuple corrompu, au lieu des amusemens où les passions sont quelquefois chatouillées, excitées, réveillées, chercherait des divertissemens où il pût les assouvir.

207. (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  J.J.L.B. CITOYEN DE MARSEILLE, A SON AMI, Sur l’atrocité des Paradoxes du Contemptible J.J. Rousseau. » pp. 1-128

Une conduite pareille n’annonce pas une conscience bien épurée, mais à cela près qu’importe. […] De pareils changemens font bien voir combien la Religion sert de prétexte aux politiques & aux ambitieux, que l’on s’en joue, & comme on la sacrifie dans le besoin, & fort souvent sans nécessité. […] Un commerce pareil serait de nos jours d’un ridicule affreux. […] Tu es Génevois, tu verras un jour d’autres Peuples, mais quand tu voyagerais autant que ton Père, tu ne trouveras jamais leur pareil. […] fille de l’orgueil & mère de l’ennui, jamais tes tristes esclaves eurent-ils un pareil moment en leur vie ! 

208. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre II. Utilité des Spectacles. » pp. 8-21

Je suis honteux pour notre siècle, qu’il laisse subsister un pareil abus.

209. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « L. H. Dancourt, Arlequin de Berlin, à Mr. J. J. Rousseau, citoyen de Genève. » pp. 1-12

La description d’un pareil spectacle n’avait effectivement rien de magnifique aux yeux d’un Barbare vertueux, et c’est avec raison qu’il demandait si les Romains n’avaient ni femmes ni enfants.

210. (1825) Encore des comédiens et du clergé « NOTICE SUR LE MINISTERE FRANÇAIS EN 1825. » pp. 87-100

De pareils changements sont des symptômes de faiblesse, de troubles et de désordres.

211. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IV [III]. La Grange & Destouches. » pp. 90-114

Tout est émaillé de pareilles pieces de rapport qui décellent un esprit épuisé qui ne sait comment finir un vers. […] Les premiers acteurs se donnent aussi quelquefois de pareilles libertés.

212. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre V [IV]. De la Chaussure du Théâtre. » pp. 115-141

Je ne sache pas que de nos jours on attache de pareils bas-reliefs sous la semele. […] Ni le pavé des rues, ni le parquet des chambres ne peut recevoir une pareille empreinte.

213. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I. Des Parfums. » pp. 7-32

Montagne qui se déclare aussi grand amateur de ces bonnes odeurs, dit qu’il désireroit fort de connoître & d’avoir une pareille cuisine, afin de goûter en même-temps le double plaisir du goût & de l’odorat quand on dépeçoit les viandes, non-seulement toute la table & toute la chambre, mais tout l’appartement étoit rempli de ces odeurs ; elles se répandoient dans la rue, ce qui arrive à toutes les grandes cuisines, dont l’odeur de ce qu’on apprête se répand au loin. […] Rome avoit éprouvé une pareille révolution ; les exercices du corps étoient négligés depuis que la scène étoit dominante, on ne voyoit que les combats des gladiateurs & des courses de chevaux ; c’étoient des spectacles qui ne coûtoient rien à la molesse, puisqu’on les faisoient donner par des esclaves qui se battoient ou qui conduisoient les chars.

214. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VI. De l’indécence du Théatre. » pp. 114-137

Les Grecs & les Romains avoient le cirque, le stade, l’arêne pour de pareils jeux. […] Mais depuis Constantin, sans même excepter le regne fort court de Julien l’Apostat, tout ce qui est monté sur le trône des Césars n’a plus mérité de pareils reproches, tout au contraire a employé son autorité avec zèle, jusqu’aux Princes Wisigots, pour purger les spectacles.

215. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VII. Suite de l’Indécence. » pp. 138-160

Il seroit aisé de trouver chaque année de pareils monumens de la décence qu’il a acquise. […] Mais à Dieu ne plaise que nous souillions cet ouvrage par de pareilles preuves, superflues d’ailleurs pour tout homme de bonne foi qui aime la chasteté !

216. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Riccoboni. » pp. 4-27

Le sexe en général y est offensé ; de pareils exemples peuvent faire des impressions dangereuses. […] Jamais on ne justifiera du côté des mœurs une pareille fripponnerie, quelque adresse qu’y emploie Racine, quelque divertissante qu’elle soit.

217. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VII. De l’infamie canonique des Comédiens. » pp. 153-175

Ces cas n’arrivent pas : un cœur assez bas et assez débauché pour prendre de pareilles femmes, est bien éloigné d’avoir du goût pour le ministère et pour la piété. […] Mais c’était alors une espèce d’insulte et d’impiété, par le mélange des choses saintes avec les plus profanes : la piété des fidèles était encore trop pure, pour n’être pas indignée d’un pareil assemblage.

218. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VIII. De l’excommunication des Comédiens. » pp. 176-199

Aussi tous les autres théâtres de Paris et des provinces, dont de pareils ordres n’ont pas réveillé la charité, la laissent-ils fort endormie, et auraient grand tort de donner leurs aumônes pour un lien de communion avec l’Eglise. […] Il y avait eu de pareilles ordonnances de Police en 1702, 1703, 1706, et des arrêts confirmatifs.

219. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre III. Du Cardinal de Richelieu. » pp. 35-59

Le sage Cardinal de Fleury, quoique entraîné par le torrent, et accompagnant au spectacle son auguste élève, n’a jamais chargé le trésor royal de pareilles dépenses. […] Richelieu crut que le moyen de calmer les esprits, de se rendre maître, et de prévenir de pareils mouvements, c’était de faire une révolution dans les mœurs de la nation, en l’amollissant par le plaisir, et la dissipant par la frivolité.

220. (1760) Lettre à M. Fréron pp. 3-54

Le jeune Auteur lut sa pièce en tremblant, rien n’est plus naturel devant un pareil Juge, mais quelle dut être sa satisfaction, lorsqu’il entendit Mr. de Crébillon prononcer ces paroles ? […] J’arrivai donc, je débutai avec succès ; mais j’avoue en même temps que je trouvai la troupe composée de sujets si méprisables pour les mœurs et les talents, que je me reprochai ma précipitation ; si j’avais des chagrins à essuyer d’une association pareille, j’en étais bien dédommagé par les bontés, les politesses généreuses que je recevais d’une bonne partie des Magistrats du Parlement de la Province et particulièrement de l’illustre et respectable famille de Mr. le President à Mortier de C. […] La peinture des avantages qui résultent d’un pareil choix, l’exposition des motifs qui doivent déterminer à le faire, n’a sans doute rien de criminel ; et si l’on rend amoureux à l’excès deux personnes qui reconnaissent réciproquement ces avantages en elles ; que le mérite et la vertu soient toujours les motifs qui déterminent les deux partis à s’unir, que l’on prouve maintenant ce qu’il y a en cela de contraire à l’Ecriture.

221. (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — PREMIERE PARTIE. Quelle est l’essence de la Comédie. » pp. 11-33

On sort d’un pareil Spectacle plus suffisant, plus orgueilleux & plus impertinent qu’on n’y étoit entré ; on est bien résolu d’éviter le ridicule du vice, c’est-à-dire, samaniere d’être extérieure ; mais on est déterminé d’en conserver le fond, s’il est intéressant pour nous de le conserver : c’est ce qui fait que la Comédie parmi nous n’a produit d’autre effet jusqu’ici, que de supprimer le ridicule du vice, sans le détruire ; & il étoit naturel que cela arrivât ainsi, puisque généralement parlant, la Comédie a lancé tous ses traits plutôt sur la maniere d’être extérieure du vice, que sur le fond du vice.

222. (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — SECONDE PARTIE. Si les Comédies Françoises ont atteint le vrai but que se propose la Comédie. » pp. 34-56

Peut-on rien imaginer de plus horrible qu’un pareil caractere !

223. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VIII. Des caractères & des Mœurs Tragiques. » pp. 131-152

J’en ai vu qui, transportés de pareilles rêveries en rentrant chez eux, ont fait des additions qui ont achevé de défigurer leurs personnages.

224. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Siécle de Louis XV. Chap. 2. » pp. 161-170

Dans le siécle de Louis XV, il parle encore de cet événement, pour diminuer la gloire de Louis XIV, en faveur de l’Impératrice qu’il met fort au dessus de ce Prince, dans la guerre pour l’élection de l’Empéreur ; les troupes Autrichiennes prirent la ville de Genes, qui lui avoit déclaré la guerre, le Sénat craignant que la Reine de Hongrie ne demandât une ambassade pareille à celle qui fut faite au Roi de France, & sans attendre les ordres, se hate de la lui offrir.

225. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Actes ou des divisions nécessaires au Poème dramatique. » pp. 90-106

Il me sera facile de détruire un pareil raisonnement.

226. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « Avertissement de l’Éditeur, En forme de Table des Matières. » pp. 7-16

L’Auteur n’en a employé que de pareilles.

227. (1761) Epître sur les spectacles « Epître sur les spectacles » pp. 3-14

Quiconque de trop près approche du Soleil, Sans pouvoir l’éviter, doit craindre un sort pareil.

228. (1802) Sur les spectacles « FUITE DES MUSES ET DU BON GOUT : Peut-on compter sur leur retour ? » pp. 3-11

Vous n’en voyez pas un qui ne se croie assez de talent pour composer des pièces pareilles à celles dont il est spectateur.

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