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347. (1733) Traité contre les spectacles « TRAITÉ CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 145-246

Les autres moins fixés doivent leur origine ou à la naissance, ou au couronnement des rois ; ou aux prospérités de la république, ou aux fêtes superstitieuses des villes municipales. […] J’en prends à témoin les habitants de cette superbe ville, où les démons en foule semblent avoir établi leur demeure.

348. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « LIVRE PREMIER. CHAPITRE I. Le Clergé peut-il aller à la Comédie ? » pp. 10-27

Ces demi-Clercs, à qui leurs charités faisaient bien des partisans, s’étaient rendus redoutables, entraient dans toutes les factions qui troublaient cette ville remuante, et n’édifiaient pas par leurs mœurs.

349. (1731) Discours sur la comédie « PREMIER DISCOURS SUR LA LETTRE DU THEOLOGIEN DEFENSEUR DE LA COMEDIE » pp. 2-32

Véritablement quelques personnes s’étaient avisées de dire que Molière avait plus corrigé de défauts à la Cour et à la Ville lui seul, que tous les Prédicateurs ensemble : mais comme a dit fort judicieusement l’Auteur de la République des Lettres Avril. 1684. p. 201.

350. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VIII. Du Stile. » pp. 287-319

La vraisemblance, il est vrai, ne veut pas que des Paysans s’expriment avec toute la délicatesse des Habitans des Villes.

351. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Ariettes, & des autres parties du Chant théâtral à une seule voix. » pp. 297-328

On l’appella long-tems Vaudevire, comme qui dirait Chanson faite à Vire ; ensuite par corruption, on lui donna le nom de Vaudeville : peut-être aussi pour èxprimer que cette espèce de Chanson est fort en usage dans les Villes.

352. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IX. Sentiments de Saint Augustin sur les Spectacles. » pp. 180-198

Cet homme, dont la vertu si unanimement reconnue doit nous être toujours présente, empêcha le Sénat de bâtir un théâtre, et par un discours très sage de laisser énerver et corrompre les mœurs pures d’une ville guerrière, en introduisant le luxe et les spectacles des Grecs.

353. (1665) Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre « Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre » pp. 1-48

Et néanmoins, malgré tous les soins de ce grand Prince, elle retourne aujourd’hui comme en triomphe dans la ville Capitale de ce Royaume, elle monte avec impudence sur le Théâtre, elle enseigne publiquement ses détestables maximes, et répand partout l’horreur du sacrilège et du blasphème : Mais nous avons tout sujet d’espérer que ce même Bras qui est l’appui de la Religion, abattra tout à fait ce Monstre, et confondra à jamais son insolence.

354. (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Comédie. » pp. 765766-806

Et parce que c’étaient les Confrères qui en ce temps-là jouaient eux-mêmes, il leur fut encore permis par des Lettres Patentes de 1402. d’aller et de venir par la Ville, habillés suivant le sujet et la qualité des Mystères qu’ils devaient représenter. […] C’est pourquoi, dit ce Père, les Théâtres causent dans les Villes de grands maux, que l’on ne comprend pas. […]  » S’il n’est pas permis d’aller à la Comédie, au moins quelquefois, dira-t-on, il ne reste presque plus de divertissement dans une grande Ville comme Paris, où il y a beaucoup de gens qui sont occupés à des travaux purement d’esprit.

355. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre VI [V]. Élizabeth d’Angleterre. » pp. 142-187

Une grande contrée en Amérique ayant été découverte par les Anglois, elle la fit appeler la Virginie, à l’honneur de la Vierge Elizabeth ; comme l’on disoit Scipion l’Affriquain, Scipion l’Asiatique, ou comme l’on donnoit aux villes nouvellement bâties le nom de leur fondateur, Pompeyopelis, Adrianopolis, Césarée. […] L’Angleterre ne vit point cette Amazonne commander ses troupes, gagner des batailles, emporter des villes l’épée à la main ; mais elle faisoit frapper des médailles, entroit en triomphe : ce que ne fit jamais Henri, après plusieurs batailles gagnées en personne, où la valeur ne sert pas moins que la prudence, qui fit l’admiration des deux armées.

356. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE V. Eloge de Moliere. » pp. 154-202

Cela est si peu vrai, que personne ne s’est fait plus que Moliere des ennemis de toutes parts, à la Cour, à la ville, dans sa famille, dans sa troupe, précisément par cette parfaite imitation. […] Il n’ont rien de bien merveilleux ; c’est une satyre amere contre les Empereurs ses prédécesseurs, la ville d’Antioche & sa propre famille.

357. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IX. Sentiments de Tertullien. » pp. 180-200

Quel nombre infini d'idoles, de tableaux, de chariots, de couronnes, de sacrifices, de Prêtres, d'Augures, dans cette grande ville où les Démons ont établi leur demeure !

358. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI.  » pp. 193-217

Les Dignitaires des Chapitres, les Curés de ville, tous les grands Vicaires & tous les Ecclésiastiques élégans ont autant de droit à la queue.

359. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IV [III]. La Grange & Destouches. » pp. 90-114

Dans une ville pestiferée tout le monde n’est pas malade, il suffit qu’un grand nombre des habitans soient atteints de la peste, pour craindre d’y être enveloppé, & devoir s’en éloigner.

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