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91. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Dix-Septième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 282-286

C’est-elle, oui, bien elle seule, qui vient de rétablir le calme dans mon cœur.

92. (1804) De l’influence du théâtre « PREFACE. » pp. -

Oui, c’est à ce titre honorable que j’ai cru pouvoir exprimer mon vœu personnel pour l’entier rétablissement de la Morale et des Lois, sous un Gouvernement paternel, également ami des Arts et des Mœurs ; mais où la doctrine de nos Poètes dramatiques ne peut plus être désormais qu’en harmonie parfaite avec celle de la Chaire et du Barreau qu’il vient de rappeler à leur gloire primitive.

93. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXI. Réflexions sur la vertu qu’Aristote et Saint Thomas après lui ont appelée Eutrapelia. Aristote est combattu par Saint Chrysostome sur un passage de Saint Paul. » pp. 117-123

C’est ce qu’il répète cent fois, et il le prouve par Saint Paul, qui dit « que ces choses ne conviennent pas » : car où la vulgate a traduit : « scurrilitas quae ad rem non pertinet » ; en rapportant ces derniers mots à la seule plaisanterie : le grec porte que « toutes ces choses », dont l’Apôtre vient de parler, « ne conviennent pas », et c’était ainsi que portait anciennement la vulgate, comme il paraît par Saint Jérômeal, qui y lit, non pertinent.

94. (1574) Second livre. Seconde épître. Cécile Cyprien à Donat [extrait] « letter » pp. 40-41

Détourne ta vue maintenant, pour considérer les divers spectacles, non moins détestables, que ce que nous venons de dire : tu verras ès Théâtres, ce qui te causera grande douleur, et te fera rougir de honte.

95. (1825) De quelques naïves coutumes « De quelques naïves coutumes. » pp. 262-266

On vient de publier des renseignements historiques sous un titre assez singulier ; mais, par une singularité plus grande, le scandale n’est pas dans la réunion de deux mots1 au rapprochement desquels on n’est pas très habitué ; une intention inexcusable se décèle dans les maximes, pures en apparence, dont ces récits sont entremêlés.

96. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE IV. Extrait des Lettres de M. Clément. » pp. 85-106

L’Abbé de Voisenon vient de donner (juillet 1750) le Réveil de Thalie au théatre Italien, où on l’a jouée avec succès. […] Le Marquis du Rozet vient de faire jouer la comédie la Méchante C’est une fille hautaine qui ne se plaît que dans le désordre qu’elle cause & les ridicules qu’elle donne, jouant des tours & faisant des noirceurs à tout venant. […] L’Abbe d’Olivet, Prêtre, & long-temps Jésuite, vient de donner une nouvelle édition de ses Remarques grammaticales sur Racine.

97. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre prémier. Le sujet. » pp. 160-182

Si quelques Auteurs du Théâtre Français voyent mourir leurs pièces à l’instant qu’elles viennent de naître, c’est qu’ils n’ont pas sçû démêler si l’événement qu’ils prenaient pour leur action plairait aux Spectateurs, ou les révolterait. […] Mais, encore une fois, l’Abbé d’Aubignac se trompe dans l’endroit de son Livre que je viens de rapporter ; il faut absolument le penser, le dire & le faire croire.

98. (1695) Preface [Judith, tragedie] pp. -

Indigné contre une opinion si fausse et si pernicieuse, je crus d’abord qu’elle n’était fondée que sur la prévention qui n’examine rien, et dont la force impérieuse entraîne ordinairement la multitude ; mais après avoir creusé jusques dans la source de cette erreur, je vis qu’elle venait de l’ignorance de l’art, de la faiblesse du genie, de la stérilité des inventions, et surtout du peu de goût et de sensibilité qu’on a pour les choses de la Religion.

99. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE VIII. Actes de fanatisme et avanies exercés par quelques prêtres, contre des Comédiens français. » pp. 141-148

Le rigorisme ambitieux et ignorant qui frappa d’anathème le cadavre de l’acteur que nous venons de désigner, faillit troubler la tranquillité publique en ameutant le peuple.

100. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — TROISIEME PARTIE. — Tragédies à conserver sur le Théâtre de la Réformation. Avant Propos. » pp. 118-127

La matière est vaste et demanderait un ouvrage complet : le jugement que les gens d’esprit et connaisseurs porteront du peu que je viens de dire sera mon guide, et me confirmera dans mes idées, si on les approuve ; ou me les fera rejetter, si on juge que je me sois trompé.

101. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suite de Mêlanges. » pp. 84-120

Mot assez inutile, puisqu’on avoit celui de coutume qui signifie la même chose, a été apporté par les peintres venus de Rome, qui s’y étoient accoutumés pendant leur séjour. […] Il vient de se faire une révolution sur la perruque qui donnera sans doute quelque nouvelle idée sur les habits. […] Le célebre Jean-Jacques Rousseau vient de parler sur cette matiere comme auroit fait Diogene, dont il semble renouveller l’esprit : il peint les spectacles dans une lettre à M. d’Alembert, comme des occasions sures & prochaines de débauches, & se félicite de ce que sa chere Geneve sa patrie ne connoît point encore ce divertissement dangereux, qu’il appelle l’ Ecole du libertinage , le fruit de l’oisiveté , la ruine de la société . […] Le Journal de Trévoux, Août 1776, nous apprend qu’on vient de rompre la glace : Goldoni en Italie a mis Moliere sur la scène, pour se moquer de lui ; & M.

102. (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « JEAN-JACQUES ROUSSEAU. CITOYEN DE GENÈVE, A Monsieur D’ALEMBERT. » pp. 1-264

Ne s’est-il pas acquitté de tout ce qu’il doit à la vertu par l’hommage qu’il vient de lui rendre ? […] La même scène dont je viens de parler m’en fournit la preuve. […] A l’imitation de l’établissement dont je viens de parler, nous proposerez-vous d’instituer des Censeurs ? […] Quand les maux de l’homme lui viennent de sa nature ou d’une manière de vivre qu’il ne peut changer, les Médecins les préviennent-ils ? […] [NDA] C'est ce qu’ils viennent de faire, à ce qu’on m’écrit, par une déclaration publique.

103. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VI. De l’indécence du Théatre. » pp. 114-137

C’étoit une espèce de foire, où il vint de toute sorte de Marchands débiter leurs marchandises, entr’autres trois cens Batteleurs & quatre cens Courtisannes, l’un ne va point sans l’autre, quoique à la vérité ce nombre soit un peu fort. […] du Belloy nous rapprochent au moins du temps lumineux dont nous venons de parler. […] Il est singulier que l’Auteur, qui est courtisan, dise ensuite : Qu’il nous soit permis de faire remarquer pour notre honneur, que nos observations sont de la plus exacte conformité avec ce que nous venons de rapporter du Journaliste Anglois.

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