Votre Ballet allégorique, Mes Pères, ne nous faisant voir que de l’empressement de son côté, si on s’en tient là, n’a-t-on pas sujet de croire qu’il n’a été poussé à faire ce changement d’un petit Evêché à un Archevêché considérable, que par un esprit d’avarice et d’ambition. « Apparet eos, dit le Concile de Sardique, avaritiæ ardore inflammari et ambitioni servire, et ut dominationem agant. […] » Mais ce n’est pas le seul défaut de cause légitime qui se rencontre dans la Translation qui fait le sujet de votre fête. […] Pères Jésuites montre qu’il a encore plus de sujet d’être offensé d’une translation qui s’est faite sans son intervention qui est maintenant indispensable,15 que le Pape Hilaire n’en avait de l’être de celle d’Irénée qui avait été faite par les Evêques d’une Province.
Notice apologétique à son sujet, & sur Jérôme Bignon, a, 721. […] Anecdote à son sujet, b, 185. […] Réponse de ce Monarque au sujet d’un sermon du P. […] Talens dont il faisoit un sujet de honte à Sempronia, a, 55. […] Il est indécent d’y représenter des sujets saints, 384.
Un Auteur estimable l’a montré dans un Ouvrage composé à ce sujet. […] Que la Religion ne soit pas forcée d’accuser le Monarque de la même infidélité que les Sujets. Les Sujets à leur tour ont besoin de délassement. […] Nicole a traité le même Sujet, & de la même maniere. […] Il parut dans le Mercure d’Avril 1726 un Mémoire sur le même Sujet.
Ces Poëmes estoient Tragiques, ou Comiques, ou Satyriques, & ils avoient leurs Acteurs, leur Scene & leurs sujets particuliers & distinguez. […] La Scene faisoit voir des Temples ou des Palais, & le sujet ou la Fable comprenoit les amours ou les exploits de quelque Divinité passionnée, ou de quelque illustre Mortel. […] La Scene estoit un tissu d’arbres & de verdure, & le sujet ou la Fable un evenement ou une representation de quelques amours bocageres. […] Ie veux bien que le sujet du Poëme en reglât le nombre & la situation, par ce qu’il avoit ou de serieux ou d’enjoüé : & je n’ignore pas absolument les diverses opinions qui sont si amplement deduites chez les Autheurs. […] Ie n’ay point icy parlé des Chœurs, parce que c’estoient des accessoires si formels, si iustes & si unis au corps du sujet principal ; qu’il m’eust falu faire un Chapitre exprez du Poëme dramatique, pour m’aquiter pleinement de ce qu’il en faut dire.
Si vostre œil droit vous est un sujet de scandale & de chute, arrachez le, & jettez le loin de vous ; car il vaut bien mieux pour vous qu’une partie de vostre corps perisse, que non pas que tout vostre corps soit jetté dans l’enfer. […] En huitiême lieu ceux qui sont sujets à profaner publiquement & scandaleusement la sainteté des jours consacrez à Dieu, contre les ordonnances de l’Eglise, qui leur ont esté suffisamment notifiées. […] Il y a au contraire plus de dureté & plus de peril à precipiter l’absolution qu’à la differer, lorsqu’on n’a pas sujet de croire que le penitent soit assez bien disposé pour la recevoir avec fruit. […] Ainsy si le penitent ne se met en son devoir, en faisant ce que Dieu demande de luy, ou ne promette de le faire, témoignant d’estre convaincu de cette obligation, en sorte que le Confesseur ait un sujet raisonnable de s’assurer sur sa promesse, il ne doit point l’absoudre. […] Il y a de l’apparence qu’on retireroit plus de fruit de cette conduitte, qu’elle ne seroit pas sujette à de si grands abus, & qu’elle seroit plus propre à conduire les ames à une pieté solide qui doit plus attacher à Dieu qu’aux hommes.
Je puis donc publier encore sans risque mes réflexions à ce sujet, car il n’est pas un ouvrage, en matière de politique et de religion, publié dans le sens de l’opposition, qui ne puisse être attaqué correctionnellement ou criminellement à chaque page ou à chaque ligne. […] Le souverain qui adopterait de pareils principes n’obtiendrait jamais l’affection de ses sujets, et n’y trouverait ni gloire, ni sûreté. […] Mon intention n’est pas de me livrer à une longue discussion sur ce sujet. […] Peut-être un jour je traiterai ce sujet d’une manière plus complète, si toutefois l’influence du jésuitisme ne s’y oppose. […] Il est temps enfin que tous les hommes, princes et sujets, ainsi que les ecclésiastiques dans tous leurs grades hiérarchiques, connaissent leurs devoirs et leurs droits légitimes.
Le profond respect qu’on doit aux Livres saints, ne permet pas même aux Poëtes qui y prennent des sujets, d’y rien altérer, pour l’ajuster à leurs idées. […] On n’a jamais condamné les poésies sur des sujets pris de l’Ecriture, il y en a une infinité : mais on a toujours blâmé la comédie, comme très-dangereuse à la Religion & aux mœurs. […] Il n’est pas surprenant qu’on y ait puisé cent sujets de drames pour tous les Théatres. […] Un Ambassadeur de Spire est fort indifférent à l’Etat : cependant comme il est dangereux de permettre qu’un Sujet soit attaché à un Prince étranger ; ce qui dans bien des occasions, & de la part de plusieurs Princes pourroit tirer à conséquence, le Roi a déclaré qu’il ne vouloit pas que dorénavant aucun de ses Sujets représentât en France un Prince étranger. […] On embellissoit le sujet ; mais on se traîne lourdement sur les pas d’autrui : on gâte même ce qu’on emprunte.
.), décide d’après Vossius dans sa poétique, dont il donne l’extrait, qu’on ne doit point employer l’Ecriture pour sujet de poème dramatique. […] Combien de sujets de l’Ecriture dont la représentation les blesse ! […] Mais il a beau faire, l’opéra a rougi de la sainteté du sujet, et n’ose plus le représenter. […] Sur plus de trente pièces qu’il a composées pour l’opéra, l’opéra comique ou la comédie, il s’est avisé d’en faire une sur un sujet pieux. […] Mais la seule indécence qu’on connaît sur un théâtre où tous les jours on voit tant de crimes de toute espèce, n’est que le monstrueux mélange de la débauche et de la sainteté du sujet.
Qu’on juge combien le Théâtre moderne embrasse de sujets différens : les uns sont tout-à-fait bas & communs ; les autres ne le sont qu’à demi. […] Il arrive d’une telle diversité de sujets & de genre, qu’il est très-difficile de le définir, & de faire à son égard des observations justes. […] Celui qui ne contient que des Ariettes, dont le sujet est extrêmement gai, dans lequel il y a plus d’action que de paroles, & qui offre une intrigue basse, ainsi que des caractères communs ; doit être appellé Opéra-Bouffon.
Demandons pour ce sujet les lumieres du ciel, par l’intercession de la Bienheureuse Vierge. […] Appliquez-vous, je vous prie, à bien penetrer cecy, qui reglera la conduite & le party que vous devez prendre sur ce sujet. […] Ce qui en fait le sujet, n’est-ce pas toûjours une passion d’amour, conduite par une intrigue ingenieuse, qui tient l’esprit attentif par divers incidens, dont le dénouëment se termine par là conquête & la possession de l’objet, que l’on a poursuivi avec tant d’ardeur, & tout risqué pour l’obtenir ? […] Si donc c’est un crime & une espece d’Apostasie, comme nous avons déja dit, d’aimer & de rechercher les vanitez de ce monde, n’est-ce pas un sujet de craindre qu’on ne les aime, & qu’on ne s’y attache, que de s’y plaire, d’y courir avec ardeur, & d’en faire son plus grand divertissement ? […] Que si ces spectacles nous mettent ainsi en danger de prendre l’esprit du monde, il n’y a pas moins de sujet de craindre qu’il ne nous en imprime les sentimens, & les maximes, sur lesquelles ensuite l’on regle sa vie & sa conduite ; puisque ces spectacles sont comme une école, où l’on enseigne une Morale toute contraire à l’Evangile, & à la Religion.
Voyons la Note de monsieur Des Tianges à ce sujet. […] Pour dédommager les Grands Spectacles de ce qu’ils accorderaient au Théâtre-Ephébique, il suffirait que chacun d’eux eût le droit d’y prendre les Sujets exercés dans son genre, soit pour jouer instantanément dans les Pièces où ils auraient des rôles d’enfans à remplir, soit pour les attacher à leur Théâtre, lorsqu’ils paraîtraient suffisament formés. […] Le moyen que je viens de proposer, pour rendre utile le Théâtre-Ephébique, n’est pas le seul ; il en est un autre, peut-être moins avantageux pour les jeunes Acteurs, mais dont l’effet serait plus présent pour le Public : Qu’on abandonne tout-à-fait le mauvais genre de Pièces, adopté, faute de pouvoir mieux par le Néomime soumis au caprice des Grands-Comédiens : au lieu d’intrigues communes & triviales, de passions froides, dont l’expression est aussi gauche que messéante dans la bouche des Enfans-acteurs, qu’ils jouent de petites Pièces plus proportionnées à leur âge ; par exemple, que ces nouvelles Atellanes peignent les passions, les goûts, les défauts de l’Enfance : qu’on prenne encore des sujets naïfs dans les Fables de Lafontaine de Lamotte &c. […] Cette nouvelle forme, qu’il s’agirait de donner au Théâtre-Ephébique, exigerait à la vérité plus de dépenses & une Troupe nombreuse : néanmoins des raisons assez fortes, & que je dirai plus bas, empêchent qu’on ne permette au Néomime d’aggrandir sa Salle : le même motif me porte à croire qu’il serait à propos que l’Ambigu-comique ne pût avoir ni Machines, ni un Orquestre complet : on le priverait de tout ce qui ne serait pas essenciel pour former la Jeunesse : j’opinerais même encore à ce que son Orquestre fût composé, comme son Théâtre, de jeunes Sujets, distingués par des talens déja supérieurs, qui de-là passeraient aux autres Spectacles, afin que tout le nouveau Théâtre devînt un Ecole, dont le Public serait le Professeur : ainsi lorsque la Représentation serait achevée, les jeunes Acteurs rangés dans la Salle de Répétition, seraient obligés d’écouter durant une demi-heure, les avis que les Spectateurs éclairés jugeraient à propos d’aller leur donner, & de recevoir également bien le blâme & la louange : & pour fournir au surcroît de dépense, les Places seraient à 3 l ; I. 1.16 f ; I 1.4 f ; & 12 f.
Si on désirait de plus grands détails à ce sujet, je renvoie le lecteur à l’ouvrage même6 qui a été attaqué. […] C’est en empruntant principalement leurs sujets de la fable, qui leur offrait un paradis et un enfer, que les comédiens de l’antiquité, trouvaient si facilement, dans le séjour céleste des dieux du paganisme, et dans le royaume infernal de Pluton, un merveilleux surnaturel propre à relever et agrandir les objets. […] Sans entrer dans de grands détails à ce sujet, je me contenterai de citer Favo, noble Romain, vivant en l’an 81. […] C’est alors qu’à l’exemple des païens les prêtres employaient les mêmes ressorts pour émouvoir puissamment leurs spectateurs, à l’exception cependant qu’ils puisaient le sujet de leurs compositions dans les vérités de la révélation.
Ce ne fut d’abord qu’un long récit en vers héroïques, d’un grand sujet qui était souvent tiré de quelqu’un des Mystères de notre Religion, avec une apostrophe à la fin au Prince, ou au Seigneur auquel il était dédié. […] premier essai se fit au Bourg de saint Maur ; ils prirent pour sujet la Passion de Notre-Seigneur ; cela parut nouveau : le Prévôt de Paris en fut averti, et il y pourvut par une Ordonnance du troisième Juin 1398. […] L’on commença à s’ennuyer de ces représentations sérieuses, les Joueurs y mêlerent quelques farces tirées de sujets profanes et burlesques : cela fit beaucoup de plaisir au Peuple qui aime ces sortes de divertissements, où il entre plus d’imagination que d’esprit ; ils les nommèrent par un quolibet vulgaire, les jeux des pois pilés : ce fut selon toutes les apparences, quelque scène ridicule qui eut rapport à ce nom, qui leur en fournit la matière. […] Le Parlement par Arrêt du dix-neuvième Novembre 1548. leur permit de s’y établir, à condition de n’y jouer que des sujets profanes, « licites et honnêtes, et leur fit de très-expresses défenses, d’y représenter aucun Mystère de la Passion, ni autres Mystères sacrés : il les confirma au surplus dans tous leurs privilèges, et fit défenses à tous autres qu’aux Confrères de la Passion, de jouer ni représenter aucuns jeux, tant dans la Ville, Faubourgs, que Banlieue de Paris, sinon sous le nom et au profit de la Confrérie. » Ce sont les termes de l’Arrêt.