Plusieurs piéces de théatre, recueillies en trois ou quatre volumes, entr’autres la Cérémonie, comédie qui a eu un grand succès, & Merope traduite deux fois en François, critiquée, imitée, & surpassée par Voltaire, qui dans une lettre polie écrite à lui-même lui dit ce qu’il pense des deux piéces, & de quelque autre sur le même sujet. 2°.
Mais, ce qui est plus croyable, ils ont fait de grands exploits de galanterie, sur-tout le Marquis de…. qui se donne pour l’un des plus galans personnages, & assure qu’il doit à l’amour tout le succès de ses négociations.
Le succès n’en parut pas assez complet au Sieur Renou ; il la corrigea & fit annoncer une seconde représentation avec des corrections ; ce n’étoit que des coupures, c’est-à-dire quelques vers refondus.
Le succès n’autorise point le péché.
Ne vous laissez pas pénétrer par vos Généraux ; gardez toujours la supériorité & le mystere ; attribuez leur toujours le mauvais succès.
votre immodestie, vos parures, votre légèreté, votre gaieté, vos prévenances laissent-elles douter de la facilité du succès ?
Le succès, le triomphe de ces prêtres ambitieux a réveillé leur fanatisme : du fanatisme à l’intolérance, il n’y a qu’un pas, et l’intolérance, armée du pouvoir et de la force, devient nécessairement persécution.
Que ne pouvez-vous voir au Salon du Louvre le superbe tableau qu’elle travaille depuis trois ans et dans lequel elle s’est proposé avec succès, de donner à la miniature toute la force et l’énergie du dessin et du coloris de la peinture à l’huile.
Les Protestants, au commencement de leur prétendue réforme, usèrent de cet artifice pour tourner en ridicule les cérémonies, les Saints, les Religieux, les Prêtres Catholiques, ce qui ne leur réussit pas ; ils l’ont fait en Angleterre contre les Quakers avec aussi peu de succès : et les libertins qui ont quelquefois essayé de jouer la religion, n’ont pas été plus heureux.
Est-il quelque condition que la Tragédie ou la Comédie ne se charge d’instruire, ou du moins ne puisse se promettre d’instruire, avec succès ? […] Nous sçavons (& j’ose le publier après l’avoir entendu de lui-même) qu’un Poëte * dont le talent souple, toujours loüé, toujours censuré, s’aissaya sur tous les genres de poësie (avec moins de censure pourtant que de succès sur l’Opera) nous sçavons que cet autre Quinault abjura ses travaux couronnés, & déclara les maximes de ces sortes d’ouvrages diamétralement opposées aux maximes du Christianisme.
La folie aveugle de la passion, & l’espérance imbecille de faire réussir la piéce, par les charmes d’une actrice qui plaît au public, comme si cette actrice pouvoir se multiplier sur tout le théatre, & se perpétuer dans tous les siécles, pour représenter toujours son ouvrage ; comme si dans le succès momentané qu’elle peut procurer, le public ne savoit pas distinguer ce qu’il doit à l’actrice, & ce qu’il doit à l’auteur, ce sont donc les gestes, les regards, les coups de gosier, les traits, les bras de l’actrice qui reglent les plans, les expressions, les situations, les sentimens & tout le mérite de la tragédie.
qui sont si fort à la mode, eût un grand succès qu’elle ne méritoit pas.
Rien au contraire n’est plus propre à leur en donner envie & piquer leur curiosité, à former des amateurs, & des Acteurs même, que de leur rendre ces pieces familieres, leur en faire remarquer les beautés, leur en enseigner les regles, leur en apprendre le succès.