/ 391
275. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE IV. Suite des Masques. » pp. 82-109

L’Abbé Rupert, & quelques autres, prennent cette loi dans un sens moral. […] Cette bouffonnerie me paroît avoir un sens caché.

276. (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien troisieme. Le danger des Bals & Comedies découvert par l’Auteur des Sermons sur tous les sujets de la morale Chrétienne de la Compagnie de Jesus. » pp. 26-56

Que si les mondains s’appliquent particulierement en ce tems, à satisfaire tous leurs sens, par les objets qui leurs sont propres, l’on peut dire qu’un de leur plus agreables divertissemens, celui qu’ils recherchent avec plus de passion, & qui les occupe le plus agreablement, est la Comedie, le Bal, les Danses, & les autres spectacles, qui sont souvent criminels, & toûjours dangereux ; spectacles opposez à l’esprit du Christianisme, & à la profession que nous avons faite si solemnellement de renoncer aux pompes & aux magnificences du monde, puisque c’est s’y r’engager publiquement, que de courir avec tant d’ardeur aux spectacles publics, jusque-là que c’étoit autrefois une marque d’apostasie de la Foi, & de sa Religion, comme assûre l’éloquent Salvien, Est quædam in spectaculis apostatatio fidei . […] qu’il y a des objets qui peuvent frapper si vivement nos sens, & faire telle impression sur nôtre esprit, qu’on a besoin des plus puissans secours de la grace pour s’en défendre ?

277. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre IV. De la Pastorale Dramatique. » pp. 59-77

Il nous manque le sens froid, & peut-être la raison des Allemands.

278. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVII. Que les danses sont condamnées dans l’Ecriture, et par les Pères. » pp. 119-141

Ajoutons à tant de témoignages si exprès, et si formels, les sentiments de beaucoup de personnages illustres en piété, qui ont fait des Sermons entiers contre la danse, et qui considèrent de près, et dans la lumière de la vérité, les péchés qui s’y commettent ordinairement, et qui naissent des regards, des attouchements et des entretiens, les condamnent encore, et les détestent comme un divertissement diabolique ; et ne croient point que personne se puisse innocemment exposer au péril qui s’y trouve, quelque chaste et quelque établi qu’il soit dans la mortification des sens.

279. (1705) Sermon contre la comédie et le bal « II. Point. » pp. 201-218

Quand vous aurez une fois goûté la suavité de cette manne céleste, loin de souhaiter de repaître vos sens de ces représentations pernicieuses qui vous avaient mis à deux doigts de votre ruine, vous vous écrierez avec le chantre RoyalPsal. 118.

280. (1833) Discours sur les spectacles « [Discours sur les spectacles] » pp. 3-16

Le sens voudrait : « ne refusons point à la cendre (des comédiens)… les devoirs que la religion et l’humanité réclament pour tout homme.

281. (1753) Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies et les mascarades [Missionnaire paroissial, II] « Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies & les mascarades. » pp. 268-287

Les regards, les ris immodérés, les paroles à double sens, les querelles, les desirs de convoitise, les chansons malhonnêtes, & les libertés criminelles qu’on y prend, rendent presque toujours coupables ceux qui s’y rencontrent.

282. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE VI. Où l’on examine si le Bal public proposé par M. Rousseau ne serait pas plus préjudiciable aux mœurs de Genève, que le spectacle qu’il proscrit. » pp. 211-224

C’est ce que tout le monde serait tenté de dire avec vous, mais dans un autre sens.

283. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IX. Sentiments de S. Ambroise. » pp. 200-211

.), après avoir prié le Seigneur de détourner ses yeux, afin qu’ils ne voient point la vanité, il entre dans le détail des objets qui par nos sens, comme par autant de fenêtres, entrent dans nos âmes et y portent la mort.

284. (1579) De l’Imposture et Tromperie « Livre premier. Des jeux et autres observations séculières retenues de l’ancien Paganisme. Chapitre 22. » pp. 101-107

De là leur furent données, les couronnes, et les sacrifices leur furent faits, et après y avoir bien bu, les hommes ivres s’y démenaient comme gens troublés de leurs sens, et qui étant alors possédés des diables, commencèrent les danses furieuses de Bacchus.

285. (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « Résumé et moyens de réformation. » pp. 105-200

Voilà pourquoi les institutions légalement ou dûment constituées, purement et directement répressives, n’ont été occupées depuis si long-temps, sans pouvoir y suffire, qu’à arrêter les désordres produits par une école discordante, dont les maîtres marchent en sens contraire des autres. […] La commission, moyennant ces précautions et d’autres nécessaires pour éviter le danger des applications particulières et injustes, croira peut-être pouvoir conserver aussi aux théâtres le droit de poursuivre en masse de simples ridicules ; c’est-à-dire, de gloser et s’égayer sur les faiblesses, les défauts, les erreurs, les préjugés, qui sont censés affecter indistinctement toutes les classes de la société ; mais je ne doute pas qu’elle n’encourage plus efficacement qu’on ne peut le faire aujourd’hui, surtout le genre de spectacles convenable à toutes les conditions et à tous les âges ; celui dans lequel la morale est véritablement respectée et défendue, dans lequel le charme du naturel, celui de l’esprit sage et une gaîté décente, s’associent aux convenances et à l’intérêt du sentiment ; dans lequel, par conséquent, on ne souffre point de ces comédies faites bien moins dans l’intérêt de la réforme que dans le goût de la malignité et le sens de la dégénération, où on voit le vice fardé et séduisant triompher, au milieu des éclats de rire, de la vertu défigurée et avilie.

286. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VIII. Anecdotes illustres du Théatre. » pp. 186-214

Dans un discours en vers sur la philosophie de Newton, qu’il explique à la maniere, il débute ainsi :      Tu m’appelles à toi vaste & puissant génie, Minerve de la France, immortelle Emilie, Disciple de Newton & de la vérité, Tu pénétres mes sens des feux de ta clarté : Je quitte Melpoméne & les jeux du théâtre, De ces triomphes vains mon cœur n’est plus touché, &c. […] Comment pénétre-t-elle tous ses sens ?

287. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 68-96

Cette corruption des cœurs la gata, & la fit tomber dans une maladie que les Médecins appellent Glacomanie, qui lui pervertit tous les sens, & la rendit presque folle. […] Le mot de probitas détermine clairement le sens, il ne s’entend que de la vertu, comme Juvenal l’a entendu, probitas laudatur & alget .

/ 391