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363. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 75-112

C’est un homme sage, un eleve de Fenelon, qui parle toujours raison, religion & vertu. […] Aussi en étoient-ils si maltraites qu’Auristophane dans les Nuées, après avoir bafoué Socrate,le plus sage de tous occasionna sa mort.

364. (1733) Traité contre les spectacles « TRAITÉ CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 145-246

Car quelque insensé que l’on soit, on a néanmoins assez de courage pour ne pas craindre la mort ; parce qu’on la regarde comme un tribut dû à la nature : mais pour le plaisir, l’attrait est si puissant, que les plus sages n’en sont pas moins frappés, que les fous ; parce que le plaisir fait le plus doux charme de la vie pour les uns et pour les autres. […] Ajoutez tant d’orgueilleux philosophes, qui se glorifiaient du nom de sages, maintenant tout couverts de feu en présence de leurs infortunés disciples, à qui ces maîtres insensés tâchaient de persuader, qu’il n’y avait point de providence ; que nos âmes n’étaient rien, ou que jamais elles ne se réuniraient à nos corps.

365. (1694) Réfutation des Sentiments relâchés d'un nouveau théologien touchant la comédie « Réfutation des sentiments relachés d'un nouveau Théologien touchant la Comédie. » pp. 1-190

Les plus zélés et les plus sages parmi eux n’ont pas manqué de déclamer contre les mœurs corrompues du siècle avec beaucoup de violence ; mais à peine ont-ils ouvert la bouche pour parler contre les infamies des Spectacles. […] Je remarque que les plus sages et les plus réglés d’entre les Païens étant persuadés que le Peuple faisait consister presque tout son culte et son idolâtrie dans les Fêtes dédiées à leurs Dieux, dans certains Spectacles et dans les infamies qui s’y passaient ; ils n’avaient garde de s’opposer à ce torrent, et se dispensaient de déclamer contre des choses qu’ils détestaient dans le fond du cœur, et pour lesquelles ils avaient beaucoup d’horreur ; ils se taisaient, dis-je, de peur de passer parmi le peuple pour impies et pour libertins. On rend cette justice aux gens d’esprit et de Lettres qui étaient parmi les Païens, de croire qu’ils désapprouvaient et traitaient de superstition les cérémonies de Religion populaires, parmi lesquelles je ne fais pas difficulté de mettre une bonne partie de ce qui se passait dans certains spectacles ; et les plus sages étaient ceux qui savaient cacher leurs sentiments. […] Les Stoïciens ont travaillé inutilement à former un Sage qui fût le maître ablolu de ses passions, ils ont éprouvé que leur Sage prétendu n’était que dans leur idée, que s’il savait mieux cacher que les autres les effets et les marques extérieures des passions, il n’en ressentait pas moins la violence au-dedans de lui-même ; qu’il ne pouvait en dompter une sans se soumettre à l’autre et qu’il ne pouvait venir à bout de son orgueil par la vertu de l’humilité, mais par un plus grand orgueil.

366. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE III. » pp. 29-67

La discipline s’est relâchée aussi-tôt que la liberté a été rendue au Christianisme ; on a fait depuis des efforts inutiles pour la faire revivre, & jamais la chose n’a été moins praticable que dans notre siécle : les Prélats sont trop sages pour l’entreprendre sans l’accession des puissances séculiéres, & l’opposition de celles-ci ne porteroit aucune atteinte au pouvoir de l’Eglise.

367. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE X. » pp. 171-209

Avec eux descendront dans l’abîme, les sages, selon le monde, la vanité ayant corrompu leurs vertus ; puis les Philosophes orgueilleux qui contestent au Tout-Puissant l’Ouvrage de la Création ; qui blasphément contre la Providence, assurant que les choses d’ici-bas ne dépendent point de Dieu, & que le monde est venu par hazard, & s’en retournera de même.

368. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre III. Origine des Théâtres. » pp. 22-49

Il est probable, qu’en recueillant cette liqueur délicieuse, qui chasse même la gravité du Sage, on se soit livré à mille folies.

369. (1670) Du delay, ou refus de l’absolution [Les Instructions du Rituel du diocèse d’Alet] « Du delay, ou refus de l’absolution. » pp. 128-148

Il semble donc qu’il seroit plus avantageux à ceux qui par l’avis d’un Directeur sage & éclairé communient les Dimanches & les Festes, de ne se confesser que tous les quinze jours au plus, & se contenter les autres jours de s’humilier devant Dieu dans la vûe de leurs fautes, & de les expier par quelque aumône ou quelque action de penitence avant que de s’approcher de la sainte Table, ou s’en retirer avec humilité s’ils se trouvoient coupables de quelque faute plus considerable qu’à l’ordinaire jusqu’a ce que le temps de se confesser fust venu.

370. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 5. SIECLE. » pp. 147-179

Garde toi mon âme de l'impureté d'une compassion folle: Car il y en a une sage et raisonnable dont je ne laisse pas d'être touché maintenant.

371. (1825) Encore des comédiens et du clergé « TABLE DES MATIERES. » pp. 229-258

Page 122 Les souverains français transfèrent les théâtres hors des églises, et soumettent les comédiens à de sages règlements de police.

372. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « LIVRE PREMIER. CHAPITRE I. Le Clergé peut-il aller à la Comédie ? » pp. 10-27

Ces hommes sages savent trop se respecter eux-mêmes et respecter leur état.

373. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre I. Convient-il que les Magistrats aillent à la Comédie ? » pp. 8-25

Combien ce sage Jurisconsulte était éloigné d’approuver ce que dans tous les temps a si hautement proscrit la jurisprudence dont il était l’oracle !

374. (1731) Discours sur la comédie « PREMIER DISCOURS SUR LA LETTRE DU THEOLOGIEN DEFENSEUR DE LA COMEDIE » pp. 2-32

Quand on entend parler des Pères de l’Eglise comme des gens « qui s’abandonnent à la rigueur, qui se gendarment24, qui se déchaînent25 », car c’est ainsi que l’Auteur parle toujours des Pères) ne semble-t-il pas qu’il les regarde comme des Auteurs peu judicieux, qui n’écoutant point la raison, décident de tout sans modération et sans connaissance ; et que les Scholastiques au contraire sont de sages maîtres, dont les lumières, la sagesse, les tempéraments, et l’autorité doivent nous régler.

375. (1666) Réponse à la lettre adressée à l'auteur des Hérésies Imaginaires « Ce I. avril 1666. » pp. 1-12

On peut souffrir des gens qui trouvent dans « les Pères » tout ce qu’ils veulent, qui « examinent chrétiennement les mœurs et les livres », et qui vont chercher dans « Saint Bernard » et dans « Saint Augustin » des « règles » pour discerner ceux qui sont véritablement sages d’avec ceux qui ne le sont pas ?

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