Page 220 M. de Sénancourt divulgue lui-même, pour son propre compte, les farces religieuses et les processions licencieuses.
Cependant Louis XIV, naturellement grand, en revint bientôt après la mort du Cardinal, lorsque rendu à sa propre sagesse, il commença de penser d’après lui-même.
Les traits satyriques qui couloient de sa langue & de sa plume n’étoient pas propres à en diminuer le nombre.
Cette idée, peu propre à rassurer les Disciples d’un Dieu crucifié, les avertit de se tenir sur leurs gardes.
« Il n’y a rien de plus contraire aux mœurs & aux sentimens, (ce sont ses propres paroles) qu’une diction enflée & trop recherchée. » Longin dans son éxcellent Traité du sublime, s’est beaucoup élevé contre le stile trop étudié : ce qu’il admire dans les Livres de Moïse, montre jusqu’à quel point il chérit la simplicité des mots.
Ce Spectacle, dont je parlerai dans le dernier Chapitre, bien plus propre à exciter la colere de Pline, contre les mœurs de sa Patrie, que le double Théâtre de Curion, devint la seule Passion, & la honte des Romains.
Toutes ces pièces politiques qui font allusion aux affaires d’Etat, où l’on tâche de rendre ridicules et odieux aux peuples les Souverains ennemis, sont contraires à la sagesse du gouvernement : on doit respecter la majesté du Trône, même dans des ennemis ; la faire mépriser au peuple, c’est l’accoutumer à ne pas respecter son propre maître.
et que peut-on espérer d’un homme qui ne peut être ramené à son devoir, ni par la considération d’une Princesse si vertueuse et si puissante, ni par les intérêts de l’honneur, ni par les motifs de son propre salut.
Toujours accablés sous les poids de la raison, de la Réligion & de l’autorité, souvent en contradiction avec leurs propres écrits, & rarement d’accord entr’eux, ils n’ont réussi qu’à m’anifester l’impossibilité de leur entreprise, aussi irréligieuse que téméraire. […] Il est donc palpable, qu’on ne peut y aller, sans se rendre coupable. » Ce sont ses propres termes.
C’est encore un emporté, un furieux, un jureur, qui parle à son fils, à son frère, à sa mère, à sa servante, comme un crocheteur ; une ame basse, qui insulte son ennemi vaincu, veut donner des coups de poing aux Huissiers, laisse tendre des pieges par sa propre femme, au risque de son honneur, & certainement au mépris de toutes les bienséances, à un homme qu’il croit un saint, pour le tenter d’adultère, & se cacher sous une table pour en être témoin.
doit-on craindre de lui offrir les propres bienfaits dont on le remercie ?
Un cœur isolé, forcé de se replier sur lui-même, de se parler, de se répondre, de se nourrir, pour ainsi dire, de sa propre substance, en acquiert plus de ressort & d’énergie dans ses mouvemens.
Quelques Savans ont ôsés soutenir de tout tems, que la Langue Française n’était point propre à la musique.