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249. (1667) Lettre sur la Comédie de l'Imposteur « Lettre sur la Comédie de l’Imposteur » pp. 1-124

Elle lui répond « qu’il est donc bien fragile à la tentation », et que « cela sied bien mal avec tant de dévotion » ; que « pour elle » qui n’est pas dévote de profession, « elle n’est pas de même », et qu’« elle le verrait tout nu depuis la tête jusqu’aux pieds sans émotion aucune ». […] La pauvre Dame qui n’a plus rien à objecter, est bien en peine de ce que son mari ne sort point de sa cachette, après lui avoir fait avec le pied tous les signes qu’elle a pu ; enfin elle s’avise pour achever de le persuader, et pour l’outrer tout à fait, de mettre le Cagot sur son chapitre.

250. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE V. Remarques sur L’Amphitryon, Le Roi Arthur, Don Quichotte et Le Relaps. » pp. 302-493

D’abord il lui parle vers en prose, et puis il lui parle prose en vers : ce qui est aussi naturel que de voir un homme à cheval d’une jambe, et à pied de l’autre. […] que de fouler aux pieds toutes les Divinités du siècle ? […] C’était des hommes d’une sainteté et d’un courage à toute épreuve ; des hommes qui foulaient aux pieds tout intérêt et tout respect humain, qui agissaient avec fermeté, qui écrivaient avec liberté pour la gloire de Dieu et pour la pureté du culte qui lui est dû.

251. (1772) Sermon sur les spectacles. Pour le Jeudi de la III. Semaine de Caresme [Sermons pour le Carême] « Sermon sur les spectacles » pp. 174-217

aux pieds d’une idole de chair les destructeurs du Paganisme & les Martyrs de la Religion !

252. (1781) Réflexions sur les dangers des spectacles pp. 364-386

Nos jeunes seigneurs ont établi des jeux de barre et des courses à pied dans les Champs élysées, promenade charmante, vaste et replantée depuis quelques années, à l’extrémité de la ville près du jardin des Tuileries.

253. (1788) Sermons sur les spectacles (2) « Sermons sur les spectacles (2) » pp. 6-50

Mais ce reproche, ne pouvons-nous pas l’adresser à une infinité de demi-Chrétiens qui veulent concilier Jésus-Christ & le monde, & jouir tout-à-la-fois des divertissemens du siècle, & des consolations de la piété ; à ces personnes de l’un & de l’autre sexe que l’on voit, tantôt prosternées aux pieds des saints Autels, priant avec des démonstrations de piété & de ferveur, écoutant avec respect la parole du salut ; & tantôt confondues dans la foule des mondains, imitant leur luxe & leurs vaines parures, prêtant l’oreille à leurs fausses maximes, partageant leurs plaisirs les plus frivoles & les plus dangereux ; à ces personnes, par exemple, qui, après avoir satisfait aux devoirs extérieurs de la piété, ne croient point en perdre le fruit & le mérite, en assistant aux Spectacles du théâtre ; & qui regardent comme permis & innocent, ce que l’Eglise a toujours condamné avec tant de sévérité ?

254. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Parfums. » pp. 112-137

Depuis que la corruption des mœurs eut perdu les peuples long-temps vertueux, on en répandit sur tout le corps, & il y en avoit particulier pour chaque partie, les pieds, les mains, les cheveux, le visage, le sein, &c.

255. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. La Rosiere de Salenci. » pp. 10-37

Ce poëte, qui s’est fait un nom, s’est chargé de porter au pieds du trône les plaintes des Salenciennes, & d’adresser en leur nom une Requête en vers à la Reine.

256. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Maurice de Saxe. » pp. 118-145

Le Comte, surpris aussi, donna un coup de pied à la lanterne, pour la jetter par terre & éteindre la lumiere ; l’autre pied lui manqua ; & il tomba dans la neige avec sa charge.

257. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE II. Du Mariage. » pp. 30-54

Combien comme le George Dandin de Moliere, où l’on suggère mille inventions pour se dérober aux yeux les plus perçans, & où enfin le coupable blanchi voit à ses pieds le malheureux qu’il a outragé, obligé de lui demander grace, ou se retirer battu & content !

258. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre V. Infamie civile des Comédiens. » pp. 101-125

Auguste ne tarda pas à se repentir même de cette légère indulgence, et bientôt, comme remarque Juste Lipse (sur le premier livre des Ann. de sa vie), il rétablit les choses sur l’ancien pied (V.

259. (1694) Réfutation d’un écrit favorisant la Comédie pp. 1-88

Ne pouvez-vous donc vivre sans les joie du monde ; vous pour qui la mort doit avoir ses douceurs ; vous qui ne devez point avoir de plus grand desir que de sortir de cette vie, et être presenté avec l’Apôtre au Seigneur… Quel plus grand plaisir peut goûter un Chrétien, que le dégoût du plaisir, que le mépris de la vie présente, que la liberté des enfants de Dieu, que la pureté de la conscience, que la paix qui se goûte par celui qui est content de son état présent, que l’affranchissement de la crainte de la mort, que cette foi généreuse avec laquelle on foule aux pieds les Dieux des Nations. […] C’est ce que voulait dire Sénèque, lorsqu’il écrivait, « La servitude ne descend pas dans tout l’homme, pour enchaîner toutes les parties qui le composent ; César peut mettre mes mains et mes pieds dans les liens, mais il ne peut donner de fers à mon esprit ni à mon cœur. » Jamais en effet on n’a vu d’échafaud dressés pour les orgueilleux, ni pour les envieux, ni pour les avares.

260. (1789) La liberté du théâtre pp. 1-45

On a vu Voltaire, luttant à chaque nouveau chef-d’œuvre contre la foule des envieux & des fanatiques, forcé de ménager des Courtisans qu’il méprisoit, déplorant la pusillanimité de ses Concitoyens, disant la vérité par vocation, par besoin, par enthousiasme pour elle, se rétractant, se reniant lui-même pour échapper à la persécution ; admiré sans doute, mais dénigré, mais haï, mais enfermé deux fois dans les cachots de la Bastille, exilé, contraint de vivre éloigné de sa patrie, osant à peine venir expirer dans cette ville qui se glorifie de l’avoir vu naître, jouissant des honneurs d’un triomphe, & trouvant à peine un tombeau ; avant ce dernier opprobre poursuivi, pendant trente années, jusqu’au pied du Mont-Jura, par des mandemens & des réquisitoires ; flattant sans cesse & les Flatteurs & les Maîtresses du feu Roi ; & laissant à la postérité, avec un exemple de force, un exemple de foiblesse, qui déposera moins contre lui, que contre son siècle, in ligne encore, à bien des égards, d’être éclairé par un si grand homme.

261. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VII. Histoire des Cas de Conscience. » pp. 159-189

Etoit-ce à la Fontaine à prendre un air de piété & de modestie, dans les tems qu’il donnoit au public ses contes scandaleux, où les loix de la pudeur & de la Réligion sont également violées par une licence sacrilege que foulent aux pieds l’une & l’autre ?

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