/ 565
513. (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre III. Que les anciens Pères de l'Eglise défendirent aux Chrétiens d'assister aux Jeux du Théâtre, parce que c'était participer à l'Idolâtrie. » pp. 57-89

On mit en doute s'il leur était loisible d'acheter et de vivre de ce qui avait été consacré aux faux Dieux par ces ridicules cérémonies, et Saint Paul leur permit, à condition qu'ils n'en auraient aucune connaissance, et qu'ils ne s'en informeraient point.

514. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 4. SIÈCLE. » pp. 120-146

J'espère qu'il touchera leur conscience, et qu'il leur persuadera aisément de sortir volontairement, leur faisant connaître qu'il n'y a que ceux qui se portent à faire cette pénitence, qui soient véritablement dans l'Eglise : au contraire ceux qui vivant dans le dérèglement demeurent dans notre communion, quoi qu'ils soient ici présents de corps, ils en sont néanmoins séparés, plus véritablement que ceux qu'on a mis dehors, de telle sorte qu'il ne leur est pas encore permis de participer à la sainte Table, car ceux qui selon les Lois divines ont été chassés de l'Eglise, et demeurent dehors, donnent quelque bonne espérance par leur conduite qu'après s'être corrigés des péchés pour lesquels ils ont été chassés de l'Eglise, ils y rentreront avec une conscience pure ; mais ceux qui se souillent eux-mêmes, et qui étant avertis de se purifier des tâches qu'ils ont contractées par leurs crimes, avant que d'entrer en l'Eglise, se conduisent avec impudence, ils aigrissent l'ulcère de leur âme, et rendent leur mal plus grand; car il y a bien moins de mal à pécher, qu'à ajouter l'impudence au crime qu'on a commis, et à ne vouloir pas obéir aux ordres des Prêtres.

515. (1634) Apologie de Guillot-Gorju. Adressée à tous les beaux Esprits « Chapitre » pp. 3-16

Si c’était une chose si mauvaise et inutile que la Comédie, les Républiques les mieux policées en permettraient-elles l’exercice ?

516. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE IX. Des entreprises de la puissance spirituelle ecclésiastique, contre la puissance temporelle séculière. » pp. 149-173

Cette chambre, en effet, devrait être à juste titre, cassée, annulée et renouvelée, attendu que les dernières élections sont presque généralement illégitimes et illégales, tant elles ont été frauduleuses, et opérées par des moyens machiavéliques, dont l’immoralité politique a été si publique et si scandaleuse, que le ministère actuel a désapprouvé lui-même cette immoralité, mais sans avoir encore réparé cette injustice manifeste ; on sait d’ailleurs que de telles manœuvres, ont été commises par l’influence des principes du jésuitisme, qui enseignent que tout est permis, les crimes même, pour arriver à ses fins.

517. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VII. De la frivolité et de la familiarité. » pp. 150-162

Quel sage Gouverneur laisserait tenir à ses élèves ou leur permettrait d'entendre de pareils entretiens ?

518. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 97-128

Cependant ces histoires même n’épargnent pas plus la scene que ses autres œuvres ; il doit en être bien persuadé, pour s’être permis de décréditer son idôle, & d’affoiblir le culte qu’il lui rend depuis si long tems ; la force de la vérité a pu seule les lui arracher contre son inclination & son intérêt, voilà les traits que je veux recueillir, je n’en garantis pas l’exactitude, il peut y avoir bien des choses altérées, sur tout dans ce qui intéresse la Réligion & le Clergé. […] Le carnaval de Venise, cet assemblage scandaleux de vices, d’obscénités, de folies, que la République ne maintient que pour amolir & amuler le peuple, ne permet pas de douter de son impure politique ; & c’est la même politique, qui maintient & favorise le théatre.

519. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre prémier. De l’éxcellence du nouveau Théâtre. » pp. 68-93

Pourquoi ne mettrions-nous pas sur le Théâtre des Artisans, des Manœuvres, puisqu’il nous est permis d’y placer des Domestiques, qui sont souvent le plus bel ornement des Pièces ?

520. (1705) Sermon contre la comédie et le bal « I. Point. » pp. 178-200

Le temps ne permet pas de m’étendre sur les désordres et les inconvénients du bal, la plupart des raisons qui prescrivent l’un, condamnent l’autre, les danses sont aussi bien que les comédies un reste du paganisme, car les idolâtres croyaient rendre par là un grand honneur à leurs fausses divinités dans leurs fêtes solennelles.

521. (1574) Epître de saint Cyprien contre les bateleurs et joueurs de farces « Epître de saint Cyprien contre les bateleurs et joueurs de farces. » pp. 423-426

C’est donc un argument et motif de nous exciter à vertu, et non une permission ou liberté d’aller regarder l’erreur des Gentils : afin que l’esprit fût plus induit à embrasser la vertu Evangélique, à cause des divins loyersm qui nous sont proposés, vu que par la calamité de tous travaux et douleurs, nous est permis d’accourcir et abréger ce chemin terrestre.

522. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XI. De l’excommunication considérée comme injuste et par conséquent nulle, de la part des prêtres qui anathématisent les Comédiens, morts sans les secours spirituels de l’Eglise. » pp. 186-211

Ainsi donc, les prêtres feraient non seulement ce qui ne leur est pas permis par notre législation, mais encore ils contreviendraient aux lois de l’église, en frappant d’opprobre, un cadavre que le prince et les citoyens honorent et qui dans l’ordre social réclame les égards qui sont dus à celui qui, de son vivant, a mérité l’estime de ses concitoyens.

523. (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE II. » pp. 19-41

Tu blâmes ma douleur, tu l’osez nommer lâche, Je l’aime d’autant plus, que plus elle te fâche. » Enfin l’Auteur dit qu’on trouve dans presque toutes les Comédies et dans tous les Romans, les passions vicieuses ainsi embellies et colorées d’un certain fard, qui les rend agréables : d’où il conclut que s’il n’est pas permis d’aimer les vices, on ne peut pas prendre plaisir aux choses qui ont pour but de les rendre aimables.

524. (1649) Della Cristiana Moderazione del Teatro. La soluzione dei nodi pp. -

Se l’esempio d’un Principe, o d’un Superiore, che permette le Commedie Oscene, perché il popolo ne gusta, sia buona Ragione per tollerarle. 188. […] Se, come Navarro permette la Commedia Satirica, si possa permettere anche la Oscena. 205. […] La Carnevalesca come si permette 13. […] Se si permette la pubblica, e privata mostra delle Pitture, e delle Statue oscene; si può anche permettere la Commedia oscena. […] Ma che permise Dio?

525. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE PREMIER. Peinture & Sculpture. » pp. 4-40

Permettre aux artistes de traiter ces sujets, recevoir, récompenser, exposer au Louvre ce que la vertu défend de regarder ; est-ce respecter les mœurs & la police ? […] Non-seulement on permet, on met en vente, on expose en public & en particulier les éditions de ces livres funestes ; mais on les multiplie à l’infini par la gravure, sorte d’impression qui se répand avec plus de facilité que les livres.

/ 565