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222. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE V. Suite du Théatre de S. Foix. » pp. 105-139

L’histoire du théatre a oublié de faire mention de ce début, & de faire l’éloge de ce débutant. […] Mais peut-on oublier les premieres loix de la bienséance, jusqu’à parler des Souverains, même ennemis, & à ridiculiser l’Eglise d’une maniere aussi insensée que le fait l’Auteur ?

223. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE III. L’Esprit de Moliere. » pp. 72-106

Des pieces de Théatre bien inférieures aux siennes en ont été les titres, & on a oublié ses chef-d’œuvres. […] Les Comédiens de la Capitale sont trop exposés au grand jour ; ils n’oublient pas les leçons de sagesse qu’on a plus d’une fois pathétiquement appliqué à leurs camarades.

224. (1608) Traitté contre les masques pp. 3-36

Pour l’irreuerẽce faicte à ceste saincte nuictee les laics mesmes qui se sont de tãt oubliez d’habiter avec leurs femmes en ont esté puniz Greg. […] (dit le Dieu eternel) à ceux qui s’oublient de tant : pour destourner ce mal il n’y a que d’instruire les ieunes gens aux arts mecaniques, de bien faire nourrir & instituer aux bonnes moeurs & aux bonnes lettres les enfans de maison.

225. (1640) L'année chrétienne « De la nature, nécessité, et utilité des ébats, jeux, et semblables divertissements. » pp. 852-877

Bref, en sortant de là, vous chanterez à Dieu un Cantique de louange ; disant avec cette sainte ; « Je vous louerai mon Dieu, mon Sauveur, parce que étant au milieu des flammes, je n’ai point été brûlée » ;64 Et avec David, « O mon Dieu je vous rendrai les vœux que je vous avais fait avant que de venir ici ; car je n’ai pas oublié que je vous avais promis de vous louer, et de vous remercier : je le fais parce que vous avez délivré mon âme de la mort, qui en a tué tant d’autres en ce lieu ; et avez préservé mes pieds de la chute : O que cela m’oblige de vous plaire durant le temps que je suis en cette vie, éclairée de la lumière de la Foi, qui donne la vie à une âme. […] Les Médecins oublient leurs malades, et les laissent mourir par faute de les visiter ; l'Avocat n'étudie pas bien le procès qui doit plaider ; le Juge renvoie à tout propos les parties, èsquelles il devait donner audience ; les Ecclésiastiques laissent à dire leur Bréviaire, ou le diffèrent si tard qu’ils s’endormiront en le disant ; et par leurs jeux renverseront le bel ordre que l’Eglise a institué pour le réciter ; les femmes n’auront point le soin de leurs familles, ni les maris aussi, etc.

226. (1781) Lettre à M. *** sur les Spectacles des Boulevards. Par M. Rousseau pp. 1-83

S’il est assez sage pour prendre son congé lui-même, on l’oublie dans l’instant : ose-t-il se présenter, on l’humilie ; revient-il à la charge, on le chasse. […] Un tel homme ne confond pas le bruit avec la réputation ; il fait supporter jusqu’à l’obscurité & à l’indigence, & il n’oublie jamais ces belles paroles de Montaigne : la vertu est plus joyeuse des loyers d’honneur, que des récompenses où il y a du gain & du profit . […] N’oublions jamais cette grande vérité : La Patrie a des droits sur le cœur de tous les hommesM. de la Dixmerie. […] N’oublions jamais que nous naissons avec une inclination à prendre de bonnes ou de mauvaises impressions, à contracter des habitudes vertueuses ou vicieuses, à nous former sur l’exemple, & d’après les maximes de ceux avec qui nous vivons : ces impressions influent sur le reste de la vie : c’est à elles qu’il faut rapporter nos vices & nos vertus, notre bonne ou notre mauvaise conduite.

227. (1644) Responce à deux questions, ou du charactere et de l’instruction de la Comedie. Discours quatriesme « Responce à deux questions, ou du charactere et de l’instruction de la Comedie. » pp. 100-132

Ils ont oublié que cette-cy est pour les Chaises & pour les Barreaux, & qu’elle n’est pas pour les Conuersations des Caualiers & des Dames.

228. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Fêtes de Théatre. » pp. 169-185

Tout étant prêt, on annonce la fête au bruit des tambours, on y invite toute la Ville, le Clergé n’y fut pas oublié, c’est tout ce qu’il y a de distingué dans Saint-Pons, & à peu-près tout ce qui sait lire, & qui peut avoir quelque idée du théatre.

229. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Du Législateur de Sans–souci. » pp. 93-109

Il oublie que cette liberté indéfinie d’attaquer le mariage quand on voudra, s’embrasse toute la vie, & qu’il ne donne pour retard que quinze jours à ceux qui ont été forcés, & huit jours à ceux qui étoient pris de vin.

230. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre III. De l’Unité de lieu, de Tems & de Personne. » pp. 211-238

Toute réfléxion faite, je suis presque tenté de regarder ce Drame comme une galerie de portraits, qui viennent frapper la vue chacun à leur tour, & dont l’un fait oublier nécessairement l’autre.

231. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre II. Des Amphitheatres. » pp. 44-72

Il n’en a pas oublié deux tres-considerables qui sont en France.

232. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VIII. De la Folie. » pp. 163-179

Je ne parle pas des paroles licencieuses, des maximes pernicieuses, des emportements, des passions, des jurements, des médisances, des mensonges, des impiétés, des bouffonneries, des folies, dont les oreilles sont à tout moment frappées ; tout cela, bien plus qu'inutile, ne sera pas sans doute oublié dans le compte que vous avez a rendre.

233. (1760) Lettre d’un curé à M. M[armontel] « letter » pp. 3-38

Il y est dit que la Congrégation du Concile tenu à Rome renvoya les Comédiens ; que dans le grand Jubilé de 1701 les Comédiens ayant encore prétendu être absous sans restriction, MM. les Curés de Paris ayant tenu ferme, ils s’avisèrent de présenter une Requête au Pape Clément X, (c’est une faute apparemment d’impression, Clément XI fut élu en 1700 :) dans laquelle rien ne fut oublié ; et que ce Pape ayant fait examiner la Requête, elle fut rejetée, et la discipline des Curés confirmée.

234. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre II. L’Exposition, le Nœud & le Dénouement. » pp. 183-210

Je vois que dans ses Drames en général, cette partie essentielle à la perfection du Poème, est tellement oubliée, qu’elle parait retranchée tout-à-fait.

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