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216. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE IV. Suite des Masques. » pp. 82-109

Il y a encore des opéra où ce costume indécent a été observé dans les fêtes des Dieux, & ce déguisement est familier sur le théatre.

217. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre V. Infamie civile des Comédiens. » pp. 101-125

.), jusque là que par un arrêt du Sénat il fut défendu, non seulement aux Sénateurs, mais encore aux Chevaliers Romains de paraître sur le théâtre, même par jeu ; ce qu’Auguste observa soigneusement, quoique auparavant il les y employât, comme le rapporte Suétone (Aug.

218. (1694) Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie, avec une réfutation des Sentiments relachés d’un nouveau Théologien, sur le même sujet « Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie. » pp. 1-132

Il est vrai que Saint Thomas, dans le lieu cité de la question 168 marque de certaines conditions qui pourraient rendre l’usage licite de la Comédie si elles étaient observées, mais ordinairement elles ne le sont pas. […] Saint Antonin au quinzième siècle dit, que l’exercice de Comédien de soi n’est pas illicite, comme le dit saint Thomas, pourvu que l’on observe les circonstances requises des lieux, des temps et des personnes. « Mais lorsque les Comédiens62 , dit cet Auteur, se servent de leur profession pour représenter des choses déshonnêtes, pour blâmer ou pour se moquer des personnes consacrées à Dieu, c’est un péché ; et l’on doit quitter cet exercice comme étant illicite.

219. (1671) La défense du traité du Prince de Conti pp. -

, que tous doivent observer les sacrés Canons exactement, et sans aucune distinction, autant qu’il sera possible. […] , « d’observer tout ce qu’on y observe, comme des choses qui sont ordonnées par les lois, mais non pas comme des choses qui soient agréables aux Dieux ». […] « Il faut observer que lorsqu’Aristote ajoute ensuite ces paroles, “Si ce n’est pour le culte de quelques Dieux, s’il y en a de tels, etc.” […] Per hæc ille malorum artifex se intromittit, ut captis paulatim per ludorum similitudinem mentibus dominetur…Admonete ergo familias vestras, ut infelicium Paganorum sacrilegas consuetudines non observent. » .  […] , qu’il y a plusieurs personnes, qui suivant l’erreur de l’antiquité, observent ce que les Païens font les premiers jours de Janvier à l’honneur de Janus, qui n’était qu’un homme Païen, qui peut-être a été Roi, mais qui n’a pu être Dieu.

220. (1789) La liberté du théâtre pp. 1-45

S’il se trouve, & certainement il s’en trouvera parmi ceux qui jetteront un coup-d’œil sur cet écrit, s’il se trouve des personnes bien convaincues que ce genre d’ouvrages ne seroit pas moins utile qu’il seroit intéressant pour la Nation ; s’il se trouve, & certainement il s’en trouvera, des personnes étonnées de la puérilité des objections que je m’apprête à réfuter, je les prie d’observer que ces objections m’ont surpris plus qu’un autre ; & je les prie encore de vouloir bien se joindre à moi, d’unir, sur ce point, leur voix à la mienne, & d’employer, pour soutenir la raison, un peu du zèle & de l’ardeur qui n’ont cessé d’animer ceux qui font profession de la combattre.

221. (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « Résumé et moyens de réformation. » pp. 105-200

., qui ont la plus grande influence sur les mœurs qu’ils font métier de corriger, sans être obligés de prouver qu’ils en ont, et trop souvent sans en avoir ; qui sont sans mission régulière, sans titre ou sans caractère (observez qu’il ne s’agit pas ici d’écrivains qui publient simplement leurs pensées, mais d’instituteurs qui ont des écoles ouvertes dans toute l’Europe, qui appliquent leurs soins presque à tous les genres d’instruction, qui se chargent de l’éducation et de la réforme des deux sexes, des trois âges et de toutes les conditions) ; sans titre, dis-je, sans guide, sous le rapport essentiel, dont la dépendance immédiate est nulle dans l’intérêt des mœurs, qui n’ont que des chefs d’entreprise, ou spéculateurs, traitants, hommes ou femmes, pieux ou impies, croyants ou athées, édifiants ou scandaleux, à qui il suffit surtout d’avoir de l’argent et de l’industrie pour diriger une troupe de comédiens, ou maîtres de cette école, choisis comme eux ; qui, étrangers au grand corps constitué centre de l’instruction et de l’éducation publiques, et sans être astreints à aucune de ses plus importantes formes de garantie, jouissent également du droit d’instruire et de former ou réformer, en transmettant, non en maîtres, avec une autorité respectable, des préceptes ou leçons dès long-temps préparées et approuvées, mais en sujets tremblants, des leçons toutes nouvelles et hasardées pour la plupart ; non à des élèves soumis et obligés de les écouter, mais à des disciples-juges auxquels ils sont obligés, au contraire, de soumettre et préceptes et leçons, et leurs personnes mêmes, qui sont tous sifflés ou applaudis, rejetés ou admis, selon le goût et le bon plaisir des écoliers.

222. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE II. Anecdotes de Théatre.  » pp. 41-71

Par une autre loi plus équitable, quoiqu’opposée à la Jurisprudence Romaine, il donne une hipotheque privilégiée à la femme, sur les biens de son mari, pour la sureté de sa dot, & pour la conserver aux enfans, ce qui s’observe encore ; mais il a la bassesse d’y avouer qu’il l’a portée à la sollicitation des femmes : Assiduis mulierum aditionibus inquietati, L. 8, qui potior. in pignor.

223. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VIII. Anecdotes illustres du Théatre. » pp. 186-214

Elle s’observe encore, dit Riccoboni, Hist. du théât.

224. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 68-96

Il est surprenant que l’abbé Aubert homme d’esprit & de mérite, qui dans son journal observe les loix de la décence, & n’a aucun besoin d’ajouter à sa couronne le foible fleuron du conte de Psiché, ait perdu son tems à mettre en vers cette extravagance, d’ailleurs si peu convénable dans son état.

225. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE I. Du sombre pathétique. » pp. 4-32

Non, ce n'est là qu'une religion de Déiste, une mort philosophique, telle que le Dictionnaire Encyclopédique peint celle du Président de Montesquieu, où on observe la décence.

226. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [A] » pp. 297-379

Oui : c’est-à-dire, que leur excès étant trop au-dessus du ton que peuvent prendre celles d’un simple Spectateur, il les laisse s’élever, s’y intéresse moins que si elles étaient à l’unisson, les observe, & s’instruit par leurs effets. […] J’observe cependant, que le ridicule est quelquefois aussi l’arme de la vertu. […] J’observe en passant, que c’est à la France, & non à l’Italie, que sont dues les premières étincelles de ce feu créateur qui ranima les arts : il semble que la Provence, autrefois peuplée de Grecs à son extrémité, contînt les germes enfouis des Sciences, qui ne demandaient qu’une influence favorable pour se développer.

227. (1838) Principes de l’homme raisonnable sur les spectacles pp. 3-62

Cette réponse nous donne lieu d’observer qu’un Chrétien, s’il veut être conséquent, doit à plus forte raison dire aussi : Puisque la raison et la religion ne défendent les spectacles, je n’irai sûrement point.

228. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE III. Extrait de quelques Livres.  » pp. 72-105

Quoique nous ayons déjà parlé de son théatre françoit, la célébrité de cet Auteur nous sera pardonner quelque répétition : c’est une suite de dialogues sur l’histoire de France, qu’il appelle drames, parce que les acteurs du tems, c’est-à-dire, ceux qui ont part aux événemens en sont les interlocuteurs : on peut traiter de même toutes les histoires, faire de tout l’univers un théatre, de tous les siecles une comédie ; ce seroit une bibliotheque théatrale, immense, dans cette suite de conversations appellées des scenes, sans observer aucune unité de tems & de lieux ; mais seulement d’action ; tout ce qui eut part aux affaires passe en revue, ses drames doivent être d’une longueur fort inégale, puisqu’elle dépend de l’importance & de la durée des événemens.

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