Voici le nom des conciles que j’ai osé citer, savoir : ceux d’Arles, années 314 et 1234 ; de Carthage, en 349, 397 et 398 ; de Chalon-sur-Saône, en 813 ; de Cologne, en 1536 ; d’Elvire, en 300 ; de Mayence, en 813 et 888 ; de Nice, en 300 ; d’Oxford, en 1222 ; de Pavie, en 850 ; de Reims, en 813 ; de Rome, en 744, 787 et 1059 ; de Salzbourg, en 1420 ; de Tolède, en 589 ; de Tours, en 813 et 1239. […] Quoi qu’il en soit, je suis surpris que mon adversaire, qui porte aussi le nom de Sénancourt, ait eu la fantaisie de déchirer mon livre des Comédiens et du Clergé sans l’avoir bien compris.
Douce obscurité qui fit trente ans mon bonheur, il faudrait avoir toujours su t’aimer ; il faudrait qu’on ignorât que j’ai eu quelques liaisons avec les Editeurs de l’Encyclopédie, que j’ai fourni quelques articles à l’Ouvrage, que mon nom se trouve avec ceux des auteurs ; il faudrait que mon zèle pour mon pays fût moins connu, qu’on supposât l’article Genève m’eût échappé, ou qu’on ne pût inférer de mon silence que j’adhère à ce qu’il contient. […] [NDE] Comprendre « un critique minutieux et sévère » ; antonomase fondée sur le nom d’Aristarque, célèbre grammairien d’Alexandrie (IIIe s. av.
Aussi quels noms à joindre avec ceux de Montauzier, Bossuet, Fénelon ? […] Panard le Chansonnier, dont on vient d’imprimer les rhapsodies en quatre volumes, (si vous le trouvez bon), a le premier donné au Roi le nom de Bien-aimé. […] ce beau nom n’est-il donc qu’un nom de théâtre ? […] Il n’y eut jamais de nom plus infâme que celui de Comédien : « Exercere Histrionem, non solum turpis et scelesta occupatio, sed etiam conspicere et delectari slagitiosum : lascivientis animi oblectatio delinit in crimen, nec ullum nomen fuit infamius quam Histrionum. » Lamothe le Vayer n’était ni plus dévot ni moins habile qu’Agrippa ; il devait être plus homme de cour, où il a eu des emplois distingués.
Il s’ensuit donc que les Poètes n’ont point estimé que ceux ci fussent dieux : mais afin de rendre recommandables, et mémorables les labeurs et travaux de ceux qu’ils jugeaient être excellents et chevaleureux, ils posaient les noms d’iceux entre les étoiles et les astres. Les Egyptiens affirment que le Soleil fut leur premier Roi Osiris, le nom duquel fut après sa mort adjoint à cet astre, à cause de la splendeur et grandeur de ce Roi. […] Les Poètes donc ont rempli le ciel de tels personnages, afin que sachant bien qu’ils avaient été mortels et caducs, ils laissassent à la postérité une mémoire d’eux, leur attribuant le nom de dieu, et [comme on dit] de grands personnages qu’ils étaient, les faisant plus grands. […] appelle quelquefois Dieu, Esprit, quelquefois entendement, quelquefois il l’appelle Dieu par son propre nom, quand il dit : « Dieu va de toutes parts Par terre, et mer, et par le ciel épars. » Ovide 1. […] Les autres furent dites RhyntoniquesRhintoniques du nom de l’auteur : les autres, Tabernaires, ayant leur sujet et style vulgaire, et de petite conséquence.
Aujourd’hui tous les journeaux, les gazettes, les feuilles périodiques seroient pleines du nom de Christine. […] L’Abbé Menage dont elle avoit entendu parler, qui lui avoit adressé des vers, & qui connoissoit toute la république des lettres, fut chargé d’être son nomenclator ; il ne manquoit pas lorsque quelqu’un se montroit de dire à Sa Majesté son nom, ses qualités, ses talens, ses ouvrages avec de grands éloges ; elle en fut fatiguée, & ne pouvoit croire un si grand nombre de gens savans, elle dit en se moquant de lui : ce Monsieur Menage connoît bien des gens de mérite. […] Elle fut reçue en France avec les plus grandes démonstrations, elle étoit femme & Reine, c’est le goût, l’usage, le style françois ; on s’épuise en apparences, plus pour soi-même que pour celui qu’on paroît honorer ; on veut étaler son esprit dans les éloges, son bon goût dans les repas, sa magnificence dans les Fêtes, sa fécondité dans les décorations : Princes & Princesses de toutes les nations y ont fait faire des profusions excessives, on a trouvé dans ces derniers siècles l’expédient de l’incognito sous un nom supposé, ce qui débarrasse de la géne du céremonial & des excès de la dépense. […] Voltaire & ceux qui en font une Savante du premier ordre, ont oublié de remarquer que sa grande érudition étoit de savoir toutes les intrigues & les galanteries de la Cour ; les noms & les aventures des amans & des maîtresses, de les en railler à tout propos, d’apprécier, de comparer la beauté des femmes, la bonne mine des hommes ; elle ne paroissoit occupée d’autre chose, elle faisoit des minauderies continuelles auprès d’Anne d’Autriche qu’on disoit avoir la main belle pour lui faire ôter ses gans, toucher, louer, admirer ses mains, à crier au miracle. […] Cet Italien qui lui plaisoit, étranger sans conséquence, la suivoit par-tout, sous le nom d’un de ses Officiers ; il n’avoit rien quand il entra à son service, & il y acquit quelque bien : tout favorisé qu’il étoit de la Reine, il ne l’aimoit pas, & ne la servoit que par intérêt, avec répugnance, il ne la ménageoit guère, en parloit assez mal, & il est vrai qu’elle étoit alors vieille, laide, impérieuse, capricieuse, de mauvaise humeur, &c. il avoit des maîtresses & fut enfin découvert.
Aussi, « Jupiter ne prétend-il rien devoir au nom fade d’époux…. […] Oui, les noms seuls d’épouse et de mariage empoisonnent toutes les douceurs de la vie. […] Pour nous la donner aussi obscène et aussi rustique, il devait accommoder mieux sa condition à son nom. […] » Oserions-nous donner après cela le nom de divertissements à nos spectacles ? […] Noms des Personnages.
Je supplie très humblement votre Altesse, de préférer l’intérêt de la charité à celui de la modestie, et d’agréer que sous un nom glorieux comme le vôtre, j’Imprime un Ouvrage qui est de lui-même si excellent, qu’il ne saurait être honoré d’une dédicace moindre que celle que je fais ; il n’en peut pas avoir une plus glorieuse, si votre Altesse m’en accorde l’honneur, avec celui de lui dire que je suis, avec tout le respect que je dois.
LISTE DES NOMS des Comédies et des Personnages, traduits de l’Anglais en Français.
Qu’on ne prenne pas le change, l’accueil, les caresses dont on les comble, ne supposent point une vraie estime ; on ne fait pour eux que ce que ce libertinage fit toujours en faveur des objets, des complices, des proxénètes ou des flatteurs de la passion ; car elles sont plus prodiguées encore à ceux que leurs désordres en rendent plus indignes, leur orgueil va jusqu’à changer leur nom ; ils rejettent la dénomination de Troupe, qui leur fut toujours donnée, pour prendre celle de Compagnie : à ce nom avilissant, bien digne d’une profession si vile, ils en substituent un plus noble ; cet abus dangereux des termes annonce la décadence des Lettres, aussi-bien que celle des mœurs. […] Enfin, s’éleve un vaste édifice, ouvrage d’un habile architecte, M. le Camus, qui, par sa hardiesse & par sa grandeur, si ce n’est par sa régularité, & par sa forme, nous donne au moins quelque idée de ces monumens des Romains, dont, les seules ruines nous étonnent, & par cette raison on leur donne le nom de Colisée ; ouvrage des Romains, reste du superbe amphitéatre de Vespasien, bâti des dépouilles de Jérusalem, & du Temple : (car toutes ces pompeuses folies du monde ne s’élevent que sur les ruines de la Réligion.)
Outre cela il reprend aussi toutes mauvaises coutumes et observations des Gentils et Païens, sous le nom aussi de quelques-unes qu’aucuns Chrétiens retenaient de son temps, et ne pouvaient oublier du paganisme. […] S’il y a du mal, de la vilénie, du dolt, de la tricherie et de l’avarice, ce n’est plus jeu, il perd son nom – au moins sa nature. […] J’ai pris occasion au sermon de monsieur Saint Augustin de dire en passant au simple chrétien quelque chose des abus qui se font ès jeux, afin qu’étant averti d’en fuir aucuns, comme une espèce d’idolâtrie qui dépend et qui vient des anciennes observations et coutumes des Gentils, il soit aussi modéré ès autres qui en bien, ou mal usant, peuvent être licites ou illicites, et surtout y fuir les occasions de mal qui en viennent comme d’avarice, d’immodérée et folle dépense, de gourmandise et ivrognerie, de paillardise, de tromperie, de larcin, de risées, noises, débat, querelles, jurements et blasphèmes du nom de Dieu, de batteries, de meurtres et plusieurs autres méchancetés et pauvretés.
Comme tout relachement ne manque jamais de patron ; on trouve à la seconde lettre les raisons, par lesquelles l’esprit du monde veut justifier ce divertissement : mais la troisiéme lettre doit convaincre l’esprit du veritable Chrêtien, que toutes ces raisons portent â faux : puisque l’Auteur y demontre, que le nom de Jesus-Christ que nous portons, & qui lui a coûté tant de sang, est deshonoré par ceux qui assistent à la Comedie ; que ces spectacles otent tout sentiment de pieté ; qu’ils sont dangereux à l’égard de tout le monde ; & que plusieurs n’y peuvent assister sans pêché mortel.
Ie les ay tous reduit à cinq sortes, dont les trois premiers tirent le nom du lieu où ils se faisoient, & les deux autres de la chose qui estoit faite.
pour l’hist. de ce Théâtre, les Noms de ses Auteurs, de ses principaux Acteurs, le Catalogue des Pièces qu’on y joue, ses Priviléges & ses Règlemens, le Calendrier des Spectacles, en particulier l’année 1754 ; & l’Etat actuel de la Musique du Roi.