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267. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Charles IV & Charles V. » pp. 38-59

Il multiplie les farces à mesure qu’il multiplie les impôts, & qu’il augmente la misere, au lieu de voir que c’est insulter la misere publique, il s’imagine consoler la nation en baladin.

268. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE IV. Extrait des Lettres de M. Clément. » pp. 85-106

Le luxe d’une nation est un des plus grands ressorts du despotisme ; mais il n’agit que lentement, & de proche en proche.

269. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VI. Ericie, ou les Vestales. » pp. 138-159

Son sort a été plus heureux en province ; les Entrepreneurs des spectacles, en relation avec toute la nation dramatique, ne douterent pas qu’il ne fût très-bien accueilli & très-lucratif, puisqu’il méritoit l’improbation des Censeurs.

270. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE II. De la Danse. » pp. 30-51

De là un nombre infini de danses, pour toutes les passions, l’amour, la tendresse, la colère, la fureur, la joie, la tristesse, le désespoir ; pour toutes les nations, Turcs, Chinois, Sauvages, Maures, Indiens ; pour tous les états, les sexes, les âges, les enfans, les vieillards, les femmes, Soldats, Matelots, Esclaves, Bergers.

271. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — QUATRIEME PARTIE. — Tragédies à corriger. » pp. 180-233

Mais je suis persuadé que Quinault a changé d’avis en composant sa Pièce ; et que s’étant imaginé, par les raisons que nous avons tant de fois répétées, que le Public serait plus touché de voir les deux Princesses pleurer la perte de leurs Amants, que celle de leurs maris, il a préféré la satisfaction de plaire, en se prêtant au penchant de la nation, à la gloire d’instruire et de corriger.

272. (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « JEAN-JACQUES ROUSSEAU. CITOYEN DE GENÈVE, A Monsieur D’ALEMBERT. » pp. 1-264

Voilà d’où naît la diversité des Spectacles, selon les goûts divers des nations. […] Il s’ensuit, en second lieu, que, pour déraciner le préjugé public, il fallait des Juges d’une grande autorité sur la matière en question ; et, quant à ce point, l’instituteur entra parfaitement dans l’esprit de l’établissement : car, dans une Nation toute guerrière, qui peut mieux juger des justes occasions de montrer son courage et de celles où l’honneur offensé demande satisfaction, que d’anciens militaires chargés de titres d’honneur, qui ont blanchi sous les lauriers, et prouvé cent fois au prix de leur sang, qu’ils n’ignorent pas quand le devoir veut qu’on en répande ? […] Ces grands et superbes Spectacles donnés sous le Ciel, à la face de toute une nation, n’offraient de toutes parts que des combats, des victoires, des prix, des objets capables d’inspirer aux Grecs une ardente émulation, et d’échauffer leurs cœurs de sentiments d’honneur et de gloire. C’est au milieu de cet imposant appareil, si propre à élever et remuer l’âme, que les Acteurs, animés du même zèle, partageaient, selon leurs talents, les honneurs rendus aux vainqueurs des jeux, souvent aux premiers hommes de la nation. […] J’ai cité les Anglais par préférence, parce qu’ils sont, de toutes les nations du monde, celle où les mœurs des deux sexes paraissent d’abord le plus contraires.

273. (1742) VIII. Conférence. De la Comédie, contraire aux promesses du Batême [Conférences théologiques et morales, IV] « X. Conference sur les sacremens. » pp. 223-247

Ainsi ni la succession des années, ni la considération des personnes, ni l’autorité des puissances, ni les priviléges des plus florissantes nations, ne sauroient prescrire contre la condamnation de l’Eglise qui parle au nom & par l’autorité de Dieu, pour rendre légitime ce qu’elle a expressément condamné & défendu : c’est ainsi que parle Tertullien, touchant le voile des Vierges.

274. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. De la Dédicace de la Statue de Voltaire. » pp. 71-94

avec chacune sa piece à la main ; enfin, une troupe de génies de la philosophie avec des compas, de l’histoire avec le portrait de Charles XII, du Poëme Epique & du cheval d’Henri IV, de Louis XIV & de son siécle ; c’est ainsi que les Romains dans leurs funérailles faisoient porter les statues de leurs ancêtres, & que les triomphateurs trainoient à leurs chats les esclaves, & les dépouilles des nations qu’ils avoient vaincues.

275. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Troisieme suite du Fard. » pp. 171-194

Toutes les têtes sont devenues blanches ; cela a changé le goût de la Nation pour la couleur des cheveux.

276. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IV [III]. La Grange & Destouches. » pp. 90-114

Tous les hommes dans tous les siécles & toutes les nations se ressemblent.

277. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre I. Continuation des Mêlanges. » pp. 7-31

Il l’a senti ; & même son traducteur, amateur du Théatre comme lui, pour excuser sa hardiesse à prendre dans la Bible le sujet d’un poëme épique, avance dans la préface que toutes les Nations & toutes les Communions catholiques & protestantes, ont également permis les représentations des pieces dramatiques tirées de la Bible .

278. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE III. Suite du Mariage. » pp. 55-79

Il n’y a pas de nation plus copiste que celle des dramatiques.

279. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE III. Théatre de S. Foix. » pp. 52-75

Foix, dans sa Préface des Veuves Turques, fait beaucoup valoir que l’Ambassadeur de la Porte, alors à Paris, ayant vu représenter sa piece, la lui demanda & en accepta la dédicace, & que son fils, qui entendoit assez bien le François, la traduisit en Turc, honneur, dit-il, qui n’avoit jamais été fait à aucune piece de théatre, & qu’on la représentoit dans les serrails des Seigneurs de Constantinople, du Capitan Pacha, du grand Muphti, du grand Visir, & même dans celui du grand Seigneur, tant elle est dans le goût & l’esprit d’une nation si chaste par tempéramment & par religion, Ses deux pieces, Arlequin au Serrail, & le Derviche qui épouse six filles dans son isle déserte, méritent aussi-bien que les Veuves le double honneur, le seul qui leur convienne, de la traduction Turque & de la représentation au serrail.

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