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231. (1733) Theatrum sit ne, vel esse possit schola informandis moribus idonea « Theatrum sit ne, vel esse possit schola, informandis moribus idonea. Oratio,  » pp. -211

On répliquoit : & l’on soutenoit en termes précis que presque tout l’opprobre rassemblé sur le Theatre antique en général, se répandoit en détail sur les vices du moderne. […] Son idée assez moderne & tout à fait singuliere, forme par un mélange bisarre de spectacles réünis, un spectacle universel & unique en son espece.

232. (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « La criticomanie. » pp. 1-104

On sentira facilement comment j’aurais été obligé de remonter aussi haut et de généraliser la question, quand même je n’eusse eu en vue que cette démonstration particulière ; il était nécessaire dans les deux cas de combattre, malgré le respect qui lui est dû, la principale autorité sur laquelle les critiques modernes s’appuient dans cette cause, et qui devait m’être opposée par les actionnaires et tous les autres partisans d’un préjugé le plus solidement affermi, naturalisé ; et que, par conséquent les petits coups de hache que je lui porte aujourd’hui ne sauraient renverser de sitôt.

233. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre V.  » pp. 129-160

Voici une idée des ouvrages modernes & un portrait du siécle.

234. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I.  » pp. 3-35

Elles sont les vraies Philosophes ; elles ont toutes les vertus du sage, la bienfaisance, l’humanité, le zele pour la population, l’horreur du vœu de chasteté, la vanité, la hauteur, l’indifference pour la religion, le mépris des bonnes mœurs ; & elles ont appris quelques termes de Philosophie dans plusieurs pieces modernes, & dans les conversations de leurs amans ; elles repeteront leur rôle dans leurs dissertations philosophiques.

235. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. De l’Éducation. » pp. 60-92

Quelques Auteurs modernes ont paru moins séveres.

236. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Anecdotes de Cour. » pp. 171-202

prétend faire danser toute l’Histoire ancienne & moderne, & en mettre tous les événemens en ballets, qu’il appelle ballets d’action ; d’Alexandre, César, Auguste, Tamerlan, Soliman, &c. en faire des danseurs d’opéra, & ériger Hérodote, Teucidide, Tite-Live, Saluste, de Thou, & c. en Compositeur de ballets de la Cour en survivance.

237. (1790) Sur la liberté du théatre pp. 3-42

Je ne citerai ni l’ancienne comédie, où l’on nommoît les personnages, ni la moyenne, dans laquelle on se servoit de masques ressemblans aux personnes que l’on vouloit désigner, mais la moderne, qui étoit la plus épurée.

238. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Remarques Angloises. » pp. 133-170

Qui n’aimeroit mieux lire une de ses pieces où il viole toutes les regles, que les productions de nos critiques modernes, où toutes les regles sont observées, & ses consolent du mauvais succès de leurs pieces, comme un médecin de la mort de ses patiens (ses malades), parce qu’il les a traités suivant les regles ?

239. (1769) Dissertation sur les Spectacles, Suivie de Déjanire, Opéra en trois actes, par M. Rabelleau pp. -71

Il revient encore plus désagréablement sur ses pas, lorsqu’on le ramene au même lieu qu’il vient de quitter, comme dans plusieurs de nos pièces modernes.

240. (1781) Lettre à M. *** sur les Spectacles des Boulevards. Par M. Rousseau pp. 1-83

Leur établissement quoique moderne a déjà produit les abus les plus invétérés, & j’ose ajouter les plus pernicieux. […] Les Politiques, les fameux Législateurs de la Grece & de Rome, dont les Codes sont passes jusqu’à nous, & forment encore la base de nos Législations modernes, ont-ils jamais pensé que, pour amuser le petit Peuple & les oisifs de profession, il fallut leur fournir les moyens dangereux de tuer le tems qui leur pese, & leur ouvrir des écoles de libertinage & de paresse, pour les empêcher de mal faire ?

241. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Suite d’Anecdotes illustres. » pp. 184-225

Les Seigneurs Romains & les Césars donnoient à leurs dépens les spectacles au peuple ; les Princes modernes les afferment, & en tirent un profit considérable.

242. (1760) Lettre à M. Fréron pp. 3-54

Un Philosophe moderne a fait sentir que l’appât du mieux pourrait être la cause de la fin du monde par la destruction totale de toutes les Sociétés.

243. (1757) Article dixiéme. Sur les Spectacles [Dictionnaire apostolique] « Article dixiéme. Sur les Spectacles. » pp. 584-662

Le théâtre est-il donc changé de nos jours, reprenoit un Docteur plus moderne ? […] Un Auteur plus moderne, courtisan célébre, l’un des plus beaux génies de son siécle, s’exprime à peu près dans les mêmes termes ; & que de mondains nous le disent encore tous les jours au lit de la mort !

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