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253. (1665) Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre « Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre » pp. 1-48

La naïveté malicieuse de son Agnès, a plus corrompu de Vierges que les Écrits les plus licencieux : Son Cocu imaginaire est une invention pour en faire de véritables, et plus de femmes se sont débauchées à son École, qu’il n’y en eut autrefois de perdues à l’École de ce Philosophe qui fut chassé d’Athènes, et qui se vantait que personne ne sortait chaste de sa leçon.

254. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IV. La Tragédie est-elle utile ? Platon condamne toute Poesie qui excite les Passions. » pp. 63-130

Dacier, qu’Homere donne plus de leçons de Morale dans l’Odyssée que dans l’Iliade : il entend par pathétique la peinture des Passions, & par ἠϑικον la peinture des mœurs. […] Mais l’Histoire nous présente toutes ces leçons, & Aristote suivant le sens qu’on lui donne prétend que la Poësie fait plus que l’Histoire : en nous jettant dans le trouble, elle guérit le mal qu’elle a fait : en excitant en nous la Crainte & la Pitié, elle parvient à purger ces Passions.

255. (1751) Nouvelles observations pp. 393-429

Si donc, dans les Piéces de Théâtre, on entrevoit encore aujourd’hui quelques maximes douteuses, d’un autre côté quelle politesse, quelle élévation de sentimens, quelles grandes leçons ne renferment elles pas !

256. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre III. Du Cirque. » pp. 9-43

d’où ils furent appellez Nouriciers : & ensuite des Leçons regulieres pour vaincre, ou pour mourir de meilleure grace, ce qui leur attira un autre nom Grec, qui veut à peu pres dire Maistre d’escrime.

257. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE II. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Grecs. » pp. 17-48

Les Atheniens auroient été plus heureux, s’ils eussent pratiqué cette leçon.

258. (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre précedente. » pp. 19-42

Le Pere l’envoie, où l’on ne respire que l’air de l’amour, & où l’on en enseigne si delicatement toutes les leçons ; qu’en arrivera-t-il ?

259. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Henri IV. » pp. 121-168

Tous les mots de Henri IV, dont la plupart ne sont que des plaisanteries, approchent-ils des sages leçons que ce saint Roi laissa en mourant à son fils ? […] Les admirateurs de ce Prince auroient-ils le courage de lui donner de pareilles leçons ?

260. (1752) Lettre à Racine « Lettre à Racine —  LETTRE A M. RACINE, Sur le Théatre en général, & sur les Tragédies de son Père en particulier. » pp. 1-75

Elles jettent l’effroi dans l’ame des Spectateurs, bien loin de l’amollir & de le corrompre, quand elles sont accompagnées d’ailleurs de ces grandes leçons qui annoncent au crime & aux foiblesses la punition qui les suit. […] Je ne m’arrêterai qu’aux leçons importantes qu’elle renferme.

261. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VI. Ericie, ou les Vestales. » pp. 138-159

quelle folie de vouloir leur y donner des leçons !

262. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VII. Est-il de la bonne politique de favoriser le Théâtre ? » pp. 109-129

Reuchlin, dans ses leçons, auteur de tout le mal, avait mêlé le vrai et le faux.

263. (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  J.J.L.B. CITOYEN DE MARSEILLE, A SON AMI, Sur l’atrocité des Paradoxes du Contemptible J.J. Rousseau. » pp. 1-128

Mais ce qui est remarquable, c’est que jamais ils ne sortent du Théâtre qu’ils ne remportent, avec l’idée des personnes qu’on leur a représentées, la connoissance des Vertus & des vices dont ils ont vu les exemples, & leur mémoire leur en fait des leçons continuelles qui s’impriment d’autant plus avant dans leurs esprits, qu’elles s’attachent à des objets sensibles & presque toujours présens, &c. … … Il faut bien certes que les Spectacles soient très-importans au gouvernement des Etats, puisque la Philosophie des Grecs & la majesté des Romains ont également appliqué leurs soins pour les rendre vénérables & éclatans. […] Par exemple, les Pièces de théâtre n’ont rien de mauvais qu’autant qu’on y trouve une peinture des caractères & des actions des hommes, où l’on pourrait même donner des leçons agréables & utiles pour toutes les conditions ; mais si l’on y débite une morale relâchée, si les personnes qui exercent cette profession mènent une vie licentieuse, & servent à corrompre les autres ; si de tels Spectacles entretiennent la vanité, la fainéantise, le luxe, l’impudicité, il est visible alors que la chose se tourne en abus, & qu’à moins qu’on ne trouve le moyen de corriger ces abus ou de s’en garantir, il vaut mieux renoncer à cette sorte d’amusement. » Je suis sans contredit de cet avis : des Spectacles licentieux ne sont pas faits pour d’honnêtes gens ; mais il en est donc qu’ils peuvent voir, puisque les pièces de théâtre n’ont rien de mauvais, & qu’elles peuvent donner des leçons utiles & agréables : la devise de Santeuil le prouve (castigat ridendo mores) si elles corrigent les mœurs, elles sont nécessaires.

264. (1647) Traité des théâtres pp. -

Car tout publiquement, et à la vue d’une multitude innombrable de Spectateurs, ils se produisent en toutes les postures les plus éhontées qui soient, et dégorgent des propos vilains et sales, auxquels toute oreille chaste se dût boucher ; Ce qui est étaler tout ouvertement 1e vice, et en donner les leçons à la vue du Soleil. […] Là un adultère emploiera ses artifices pour séduire une femme, ou une fille raffinera ses ruses pour tromper son Père et sa Mère en faveur de son Amant ; Ces représentations, où sont données les leçons du mal, et les adresses pour le commettre, en peuvent causer cent et cent fois davantage, qu’il ne peut réussir de bien de ce que la Fable représentera à la fin que ces mauvaises pratiques n’ont pas eu un bon succèscw. […] Comprendre : de donner des leçons de dépravation.

265. (1742) VIII. Conférence. De la Comédie, contraire aux promesses du Batême [Conférences théologiques et morales, IV] « X. Conference sur les sacremens. » pp. 223-247

C’est vous seule qui méritez leur attention la plus sérieuse ; puisqu’en vous méditant, nous trouvons en vous des leçons admirables de toutes les vertus.

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