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216. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Troisieme suite du Fard. » pp. 171-194

Les uns aimoient les cheveux blonds, couleur douce & agreable ; d’autres noirs, couleur qui donnoit un air mâle & martial ; mais on méprisoit les cheveux blancs, comme annonçant la vieillesse : aujourd’hui on les veut tous blancs, ce qui couvre-tous les défauts des cheveux roux, cendrés, & même le mélange des cheveux postiches.

217. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre V [IV]. De la Chaussure du Théâtre. » pp. 115-141

C’est le plus beau diamant des bracelets, des coliers, des pendans d’oreille, le plus beau cadran d’une montre, la plus piquante figure d’un éventail, la plus jolie frisure d’une boucle, d’une tresse de cheveux, le plus doux parfum d’une tabattiere & d’une cassolette.

218. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VI. De l’indécence du Théatre. » pp. 114-137

Un tempérament doux, tendre, délicat, sensible, est enchanté du langage lyrique, où jusqu’à je vous hais, tout se dit tendrement.

219. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VII. Suite de l’Indécence. » pp. 138-160

On les fait paroître sur la scène au moment précis où après bien des préludes licencieux ils vont derriere la toile commettre le crime, & chantent ensemble en y allant : Livrons notre ame aux transports les plus doux, aimons-nous à jamais.

220. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE II. De la Tragédie. » pp. 65-91

« Le savoir, l’esprit, le courage ont seuls notre admiration ; et toi, douce et modeste Vertu, tu restes toujours sans honneurs ! 

221. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE III. De la Comédie. » pp. 92-118

Souffrez qu’un Misanthrope soit ridicule, et qu’on aime un Philosophe poli, doux, et discret.

222. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE V. Des Pièces tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 96-119

L’Ecriture ne fait les chastes délices que de ceux qui l’étudient dans l’esprit qu’elle a été composée ; la loi est alors seulement plus douce que le miel, plus précieuse que l’or, plus brillante que les astres.

223. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre III. Jurisprudence du Royaume. » pp. 51-74

« Le luxe, dit cet Historien, à peu près dans les mêmes termes que le Journal d’Henri III, le luxe, qui cherchait partout des divertissements, appela du fond de l’Italie une bande de Comédiens, dont les pièces toutes d’intrigue, d’amourettes et d’inventions agréables pour exciter et chatouiller les passions les plus douces, étaient de pernicieuses écoles d’impudicité.

224. (1843) Le Théâtre, par l'Auteur des Mauvais Livres « Le Théâtre. » pp. 3-43

Si on s’y laisse entraîner, on ne sent rien si ce n’est peut-être un mouvement assez doux d’abord ; et vous ne sentez le mal qu’il vous fait que quand vous vous noyez.

225. (1781) Réflexions sur les dangers des spectacles pp. 364-386

Il paroît doux d’aimer et d’être aimé ; le cœur est attendri, à la première occasion il ne tarde pas à être subjugué.

226. (1788) Sermons sur les spectacles (2) « Sermons sur les spectacles (2) » pp. 6-50

Vous y êtes venus sous les auspices de ce juste, de ce fils de David, à qui Jésus Christ a donné le doux nom de père, & qui en a eu, pour ce Dieu fait homme, toute la tendresse ; qui l’a soustrait aux fureurs du cruel Hérode, qui a protégé son enfance, qui l’a nourri du travail de ses mains.

227. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II. Autres Anecdotes du Théatre. » pp. 43-70

La Fontaine, cet homme si doux & si simple, presque bête, disoit-on, avoit convenu avec Lulli, d’une somme pour un opéra ; Lulli n’en fut pas content, & ne voulut pas le payer ; la Fontaine pour se venger, composa la comédie le Florentin, c’est un de ses contes mis en drame, le premier à qui on ait accordé l’honneur du théatre, ce qui a été depuis trop souvent imité, & a donné encore plus de cours à ces ouvrages licencieux, & les a rendus plus séduisants, par tous le agréments de la scéne.

228. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Du Fard. » pp. 143-168

Malgré tous leurs appas & leur cajolerie, Leurs yeux doux & riants sont pleins d’affeteries ; La mort, & non l’amour, pour punir leur tyran, Leur fera mieux que lui faire les yeux mourans.

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