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275. (1802) Sur les spectacles « FUITE DES MUSES ET DU BON GOUT : Peut-on compter sur leur retour ? » pp. 3-11

A leur sujet, on peut voir le discours de réception prononcé par M.

276. (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « APOSTILLE » pp. 33-57

Mais on ne juge pas des hommes par leur habit, ni même par leurs discours ; il faut voir leurs actions, et ces deux personnes auront à peine commencé d’agir que l’on dira d’abord : « Voilà un véritable dévot.

277. (1726) Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat « Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat » pp. 176-194

Voilà les deux points qu’il faut unir dans la comédie ; c’est-à-dire, dans l’imitation des actions, des sentiments, des discours, et dans la peinture des événements, ou agréables, ou fâcheux de la vie humaine ; c’est au ministère à unir toujours ces deux points, de manière que le spectacle, non seulement ne soit jamais nuisible aux bonnes mœurs, mais au contraire qu’il soit propre à inspirer aux spectateurs des sentiments vertueux, ou du moins opposés au vice.

278. (1754) Considerations sur l’art du théâtre. D*** à M. Jean-Jacques Rousseau, citoyen de Geneve « Considérations sur l’art du Théâtre. » pp. 5-82

Il auroit beau nous prouver par un discours patétique, qu’on doit commencer par soi-même, que Berenice est trop aimable, qu’il aime mieux regner sur elle que sur nous, & qu’il nous prie de nous consoler de sa perte ; il ne lui seroit jamais possible de nous persuader que Titus n’étoit pas comptable de ses vertus au genre humain. […] Aussi inconséquent dans cette partie de votre discours que dans tout le reste, permettez-moi de vous mettre un instant aux prises avec vous-même. […] Un Orateur qui dans un discours véhément fait parler les passions, n’est-il pas obligé d’adopter, de s’approprier intimement des sentimens qui sont absolument étrangers à sa personne, mais qui sont dépendans des propositions qu’il veut établir ?

279. (1843) Le Théâtre, par l'Auteur des Mauvais Livres « Le Théâtre. » pp. 3-43

« Des discours trop grossiers le théâtre épuré, » Cependant par l’amour est par nous consacré, » Le poison de l’amour a bientôt pénétré, » D’autant plus dangereux qu’il est mieux préparé. » Louis Racine à M. de Valincourt. […] Charles Dupin dans un discours public. « Voyez, dit-il, les théâtres tenant école de corruption et de scélératesse…, foulant aux pieds les vertus les plus saintes avec l’intention patente de faire aimer, choyer, admirer le duel, le suicide, l’assassinat et le parricide, l’empoisonnement, le viol, l’adultère et l’inceste, préconisant ces forfaits comme la fatalité glorieuse des esprits supérieurs, comme un progrès des grandes âmes, qui s’élèvent au-dessus de la vertu des idiots, de la religion des simples et de l’humanité du commun peuple !

280. (1781) Réflexions sur les dangers des spectacles pp. 364-386

Il peut s’élever un Suger, un Amboise, un Ximenès, qui parleront aux rois avec cette fermeté que donne la vertu unie à l’attachement le plus vif aux intérêts de la chose publique ; il peut naître un Théodose, un Louis IX qui ne prêteront point à leurs discours une attention stérile. […] Les nations ont imaginé toutes sortes de titres pour illustrer la mémoire des héros ; il en est un jusqu’ici inconnu, destiné au nouvel Alcide qui abattra le mimisme ; celui de restaurateur de l’espèce humaine. » Tel est, s’il m’est permis de lever un moment le voile de l’avenir, le discours que quelque puissant ami de l’humanité adressera un jour à un prince que la réforme des grands abus n’effraie pas.

281. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IIbis. Autre suite du Fard. » pp. 61-89

Le mot de couleur signifie quelquefois les excuses, les prétextes qu’on employe pour se justifier, quelquefois les agrémens qu’on répand dans le discours, dans son style. […] Scaliger appelle couleur de discours les figures dont on l’orne, l’anime, le diversifie.

282. (1686) Sermon sur les spectacles pp. 42-84

Ils sentent que cette école est nécessaire pour détruire insensiblement l’hommage qu’on doit à Dieu, et soit par leurs discours, soit par leurs écrits, ils font tout ce qu’ils peuvent pour la mettre en honneur. […] En effet le temps de la Confession arrive, et comme on sent qu’on ne veut pas interrompre la coutume d’aller au Théâtre, on s’éloigne des Sacrements, et l’on finit par n’en plus recevoir ; mais, afin que les remords ne viennent pas troubler les plaisirs, ni la fausse sécurité dans laquelle on veut vivre, on cherche avec avidité, soit dans les livres des impies, soit dans leurs discours, des prétextes pour ne plus rien croire.

283. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XII. Des Machines & du merveilleux. » pp. 179-203

que de naturel, que de patétique dans les discours de Luzignan !

284. (1770) Des Spectacles [Code de la religion et des mœurs, II] « Titre XXVIII. Des Spectacles. » pp. 368-381

Le quatrième Traité des Essais de morale de Nicole ; le P. le Brun, dans son Discours sur la Comédie.

285. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVII. Que les danses sont condamnées dans l’Ecriture, et par les Pères. » pp. 119-141

« Avertissez incessamment vos voisins et vos proches, dit ce saint Docteur, de s’appliquer toujours aux bonnes œuvres, et de ne s’entretenir que de discours honnêtes et Chrétiens dans leurs conversations, de peur qu’en détractant, et parlant mal de leur prochain, et dansant les jours des Fêtes des Saints, ou en chantant des chansons impudiques, ou indécentes, ils ne blessent leur conscience par ces dérèglements.

286. (1632) Les Leçons exemplaires de M.I.P.C.E. « Livre III, Leçon X. LA COMEDIENNE CONVERTIE. » pp. 461-479

Retirez-moi madame de la mer où je me noie du Labyrinthe où je me pers et faites de mon salut une perle à la couronne qui vous attend au ciel. » Les sanglots qui avaient souvent, mais de bonne grâce, entrecoupé son discours le tranchèrent ici tout à fait et sa voix étouffée dans ses soupirs et suffoquée dans ses larmes donna place à celle de la Reine qui la relevant doucement avec cette suavité naturelle et Française qu'elle sait si judicieusement mêler avec cette artificieuse gravité Espagnole, lui dit, « Ma fille, vous me demandez une chose si petite par de si grandes que je ne puis vous refuser sans être blâmée de tout le monde et comme je crois sans offenser Dieu, assurez-vous donc que je vous prends en ma particulière protection et que je ferai pour vous et de vous tout ainsi que vous voudrez.

287. (1833) Discours sur les spectacles « [Discours sur les spectacles] » pp. 3-16

[Discours sur les spectacles] Si, comme dans les siècles de barbarie du moyen âge, et lorsque les prêtres eux-mêmes étaient comédiens, le spectacle se composait de représentations obscènes toujours propres à fomenter le vice et à faire rougir la vertu, nous ne viendrions point dans la chaire de vérité le défendre contre ses détracteurs.

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