Ce bon Prince baisse la tête, demande grace, & se retire. […] Cependant le Prince de Conti deux ans après la demande avec empressement & l’épouse. […] Roi d’Angleterre, qui la demandoit, & la donne à un simple gentilhomme qui ne la demandoit pas, & à qui il fait prendre son nom. […] Le Duc de Longueville, retiré dans son Gouvernement, demandoit sa femme. […] L’Archevêque de Rouen, qui lui avoit rendu service, lui en demanda pour son parent.
qu’a-t-elle même à demander ? […] Lully saisit ce moment pour parler du refus qu’on faisait de l’admettre, et demanda des ordres. […] Si l’on demandait grâce pour le compositeur des pièces ou du chant, on serait plus excusable, la poésie et la musique sont des arts libéraux, et sont des productions de l’esprit et du goût. […] C’est la forme et le protocole commun des assignations de cette espèce, de demander l’exhibition des titres, sans préjudice des autres objets qu’on peut opposer dans le cours de l’instance, quand même les titres seraient valables. […] Le Conseil du Roi, qui ne voulait pas nuire à une famille innocente et distinguée, lui donna le délai qu’il demandait, et cette affaire en demeura là.
Faites-moy voir, puisque vous avez la bonté de me demander ce que je souhaite que vous fassiez en ma faveur. Cette demande, étoit sans doute bien juste ; & si rien ne nous est plus cher dans la vie, que nos yeux, je ne vois pas ce que cet homme, dans l’état où il étoit reduit, pouvoit demander qui lui fût plus necessaire, Domine ut videam . […] C’est pourquoy l’on insiste ordinairement à demander, s’il y a peché mortel d’assister au Bal & à la Comedie, qui sont maintenant les deux sortes de spectacles qui sont le plus en usage, & où l’on fait le moins de scrupule de se trouver. […] vous portez dans vous-mêmes un feu que vous avez tant de peine à éteindre, & vous demandez, si l’on peut chercher de quoy l’embraser ? […] C’est la seconde demande, Messieurs, à quoy j’ay dessein de satisfaire en ma seconde partie, où j’ay à vous faire voir, que ces spectacles qui sont criminels à l’égard de plusieurs, sont encore dangereux à l’égard de tout le monde.
C'est cet aveuglement salutaire, dit saint Paulin, que le Prophète demandait à Dieu, lorsqu'il dit : « Empêchez mes yeux de voir la vanité » ; et que le Seigneur préfère aux yeux clairvoyants des Juifs, lorsqu'il leur dit : « Si caeci essetis, non haberetis peccatum. […] » Si nous sommes donc obligés, en qualité de Chrétiens, de demander à Dieu qu'il nous ôte les yeux pour toutes les folies du monde, dont la Comédie est comme l'abrégé, et qu'il nous en imprime la haine et l'aversion dans le cœur: comment pourrons-nous croire que nous puissions repaître nos yeux de ces vains spectacles, et mettre notre contentement en ce qui doit être l'objet de notre aversion et de notre horreur ?
& ici, pour vous le dire en passant, voilà bien des questions decidées, vous nous demandés si les spectacles, les comedies, les opera, les bals, les theatres vous sont défendus ou permis : je ne veux sur cela qu’un principe qui vous servira à décider toutes sortes de cas en cette matiere. Le voici : c’est de vous demander à vous-mêmes : sont-ce des œuvres de Jesus-Christ, ou des œuvres de Satan ? […] vous-même, mon Frere, qui le demandés, si vous voulés entrer dans ces voies. […] Je vous le demande : vous l’ignorés & je l’ignore comme vous, où en seroient tous les autres ? […] A cette seule pensée de la destinée éternelle on a vû de saints Pénitens frapper leur poitrine, se troubler, se couvrir de cendres & de cilice, ouvrir à peine la bouche pour demander à leurs Freres : croiés-vous que le Seigneur me fera misericorde ?
C'est cet aveuglement salutaire, dit saint Paulin, que le Prophète demandait à Dieu, lorsqu'il dit : « Empêchez mes yeux de voir la vanité » ; et que le Seigneur préfère aux yeux clairvoyants des Juifs, lorsqu'il leur dit : « Si caeci essetis, non haberetis peccatum. […] » Si nous sommes donc obligés en qualité de Chrétiens, de demander à Dieu, qu'il nous ôte les yeux pour toutes les folies du monde, dont la Comédie est comme l'abrégé; et qu'il nous en imprime la haine et l'aversion dans le cœur: comment pourrons-nous croire que nous puissions repaître nos yeux de ces vains spectacles, et mettre notre contentement en ce qui doit être l'objet de notre aversion et de notre horreur.
Quoique la légèreté de son âge rende la grâce plus facile que pour un vil Acteur qui en fait métier, il doit en demander la dispense. […] Les Canonistes demandent si les Acteurs qui jouent pour leur plaisir, sans rétribution, sont dans le même cas. […] 3.° Les Comédiens ne se flattent pas sans doute de trouver des Evêques qui leur donnent le sacrement de confirmation ; oseraient-ils le demander ? […] Cependant les plus proches parents de la morte demandent la restitution de la dot. […] Sa mort mit fin à ses variations ; mais le procès subsista entre la fille, dont l’état était un problème, et les parents, qui demandaient la succession de la mère.
Les Censeurs à Rome, pour conserver les mœurs, avoient demandé les spectacles. […] Je crois qu’il va pleurer pour demander le théatre. […] Jamais la voix de la multitude ne s’élévera pour demander sa réforme. […] Les loges le demandent plus que le parterre. […] Demandez-en des nouvelles à toutes les villes qui ont le bonheur d’avoir des Actionnaires.
Plutarque rapporte qu’un Acteur devant jouer à Athenes le Personnage de la Reine, demanda un masque de Reine. […] Il la laissoit tomber, abjicit prorsus, en prononçant un Vers, pour la relever au Vers suivant qui demandoit toute son Action. […] Ces deux grands Orateurs qui regardoient la Déclamation comme la premiére, la seconde & la troisiéme partie de l’Eloquence, auroient-ils été en demander des leçons à des Chanteurs ? […] Lorsque dans une autre Comédie on demande à Eschyle un de ses Prologues, on lui dit de le réciter λεγειν ; mais quand on demande à un Euripide un de ses Chœurs, & qu’on parle d’apporter une lyre, Aristophane fait répondre satyriquement, qu’on n’a pas besoin d’une lyre, & que pour chanter de pareils Vers Ταυτ᾿ αδειν μελη, le plus vil instrument suffit. […] Un Pantomime se faisoit entendre de toutes les Nations, puisqu’un Prince Etranger en demanda un à Néron, afin, disoit-il, qu’il me serve d’Interprete avec tous les Ambassadeurs.
Après avoir associé les Farceurs, Bateleurs & Comédiens, aux Magiciens, aux Devins, aux Usuriers publics, aux Simoniaques, aux Hérétiques dénoncés, & aux Schismatiques ; il ajoute : Toutes ces personnes demeureront excommuniées, jusqu’à ce qu’elles rentrent en elles-mêmes, & qu’elles reconnoissent l’énormité de leurs crimes, & qu’elles en demandent l’absolution à l’Eglise. […] L’Exorciste lui demanda comment il avoit osé attaquer une Fidélle. […] Demandez-lui avec larmes qu’il ouvre les yeux de ces malheureuses victimes de Satan sur l’horreur de leur état.
Il lui demande si « elle n’est pas disposée à lui obéir toujours » et à se conformer à ses volontés. […] Il lui demande d’abord « si la nouvelle qu’il a apprise » de ce prétendu mariage « est véritable ». À quoi, dans la terreur où les menaces de son père et la surprise où ces nouveaux desseins l’ont jetée, ne répondant que faiblement et comme en tremblant, Valère continue à lui demander « ce qu’elle fera ». […] La Dame conservant toujours le caractère d’honnêteté qu’elle a fait voir jusqu’ici, paraît honteuse de la fourbe qu’elle a faite au Bigot, et lui en demande quelque sorte de pardon, en s’excusant sur la nécessité. […] Elle demande d’abord « quel bruit c’est qui court d’eux par le monde ?
Si je demande à une Dame du monde quel dessein avez vous, quand vous vous preparez au bal ? […] … Si je demande à une personne du monde, qui n’a pas encore étouffé tous les sentimens de pieté, & de crainte des jugemens de Dieu, mais qui a peine a souffrir qu’on lui dise qu’il y a peché d’aller au bal, ou de se trouver dans ces assemblées de danses ; n’est-il pas vrai, que vous sentez un reproche interieur quand vous rentrez dans vous même, qui vous dit, que vous ne faites pas bien, que vous vous exposez au peché, & qu’il-y a à craindre, que cela ne soit la cause de vôtre perte ? […] vous trouverez ce méme reproche dans toutes les ames un peu timorées : & si vous voulez le demander à toutes celles, qui ont autrefois été dans le monde, & qui s’en sont retirées ou d’effet, où d’affection seulement, elles vous diront, que dans les confessions generales, qu’elles ont faites, elles se sont accusées, & repenties d’avoir été autrefois au bal : demandez à ces danseurs, quand ils sont à l’article de la mort, où l’on voit alors clairement toutes choses, & non plus par le faux jour de nos passions, s’il ne se repentent pas, & s’il ne craignent pas d’en rendre compte au jugement de Dieu ; vous-mêmes ne vous en accusez vous pas au tribunal de penitence, ne pouvant étouffer le reproche de vôtre conscience, qui vous en reprend ?
On aime plutôt de risquer son salut, en agissant dans les doutes avec incertitude, sans demander jamais conseil, que de se voir exposé à la risée des insensés. […] Vous ne vous y êtes pas fiée, Madame : mais vous me demandez quels sont mes sentimens sur la Comedie, que représentent à present les Comediens, & si je crois qu’il vous est permis de la frequenter. […] Cependant j’ai lieu d’esperer, que vous me ferez justice, quand vous verrez, Madame, que je suiverai moi-même la maxime du Saint Esprit, qui vous a portée à me demander du conseil. […] Cyprien : « Vous m’avez (dit ce Saint du troisiéme siécle) demandé mes sentimens sur les Comediens… si on peut accorder à ces gens la sainte Eucharistie.