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272. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE V. Des Pièces tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 96-119

Mais l’Abbé auteur donne prudemment à son drame un passeport sans lequel il n’eût pas été reçu ; c’est une intrigue amoureuse, de son invention, d’un Prince Ammonite avec la fille de Jephté : « Je n’ai point, dit-il, osé bannir tout à fait l’amour profane d’un théâtre qui n’est fait que pour lui. » Il tâche d’excuser les danses sacerdotales et pastorales qu’il y mêle ; il assure qu’une grande Princesse versa des larmes à la seule lecture qu’il lui en fit (il fallait qu’elle eût le cœur bien tendre).

273. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VI. De la Religion sur le Théâtre. » pp. 120-142

« Ne nominetur in vobis. » Jésus-Christ assure qu’on rendra compte au jugement d’une parole inutile ; pense-t-il qu’il fera grâce aux vers, aux scènes, aux gestes, aux danses, chants, etc., très inutiles pour le moins, et certainement pis qu’inutiles ?

274. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre II. Discipline du Palais. » pp. 26-50

Cet Auteur avance qu’il est également défendu aux Magistrats d’aller au bal et aux danses, si ce n’est tout au plus aux noces de leurs plus proches parents (L.

275. (1756) Lettres sur les spectacles vol.1 pp. -610

de Boissy y condamne le fol amour, il y fait l’éloge de l’amour honnête & légitime ; qu’il n’est pas plus sévere sur les danses lascives, que ne l’étoient Horace & Ovide sur celles de leur temps : qu’enfin il est d’accord avec Tite-Live & Tacite, sur les suites funestes de la fureur épidémique des Spectacles. […] Fuyez les Spectacles, c’est-à-dire, ces représentations passionnées où la poésie, la musique & la danse sont employées à former tout le train de la volupté ». […] La musique & la danse, qui en sont l’ame, lui paroissent être des écueils où la modestie & la pudeur échouent presque toujours. […] La gravité de leur profession les éloignoit des vanités du grand monde, du luxe, des jeux, de la chasse, de la danse, & encore bien plus de la dissolution & de la débauche. […] Un peuple voluptueux veut de la musique & des danses.

276. (1772) Sermon sur les spectacles. Pour le Jeudi de la III. Semaine de Caresme [Sermons pour le Carême] « Sermon sur les spectacles » pp. 174-217

Et ces danses animées, ces symphonies molles & séduisantes : His tripiduis Diabolus Saltat  ; n’est-ce pas Satan lui-même, dit Saint Jérôme, qui vient danser à ces accords ?

277. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Luxe des coëffures. » pp. 115-142

Tout le théatre n’est lui même qu’une espece de fard, non seulement parce que acteurs, actrices, danseuses, figurantes, & tout ce qui y paroit, est réellement fardé, & même un grand nombre des spectateurs & des spectatrices, jusqu’aux personnages des peintures & des tapisseries ; mais parce que tout l’appareil de la scéne & tout l’art Dramatique n’est que du fard ; geste, déclamation, chant, danse, habit, décoration, tout cela ne fait que farder quelques pensées communes, qu’il fait valoir, & qui dépouillées de tout cet extérieur imposant se réduisent à rien.

278. (1822) De l’influence des théâtres « [De l’influence des théâtres] » pp. 1-30

Le lorgnon braqué sur la même ligne, deux transparents m’offrirent l’acrobate Saqui54, occupant le bâtiment du privilégié Sallé55 qui, je ne sais pourquoi, n’inspire pas à ses héritiers l’idée de réclamer un droit incontestable, et les Funambules56, genre de spectacle, partagé entre la danse de corde et la pantomime.

279. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre V. Infamie civile des Comédiens. » pp. 101-125

C’est à peu près toujours la même chose ; peinture des passions, surtout de l’impureté, pour inspirer et pour plaire ; mélange des sexes, femmes indécemment vêtues et parées, ornatu meretricio ; gestes, attitudes, chants, danses, conversations dissolues, personnes de mauvaises mœurs, prêtes à tout, ne cherchant qu’à séduire, communément très séduisantes ; mauvaise compagnie, parterre et loges pleines de libertins, que le vice y rassemble.

280. (1686) Sermon sur les spectacles pp. 42-84

quelle immodestie dans leurs danses et dans leur maintien !

281. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VII. Histoire des Cas de Conscience. » pp. 159-189

Des piéces sans nombre qui n’enseignent, ne représentent, ni ne respirent que les passions & singuliérement l’impureté, des génies singuliers, éloignés de nos éloges, s’ils faisoient un bon usage de leurs talens, des voix luxurieuses ; des femmes à demi-nues, des peintures lascives, des paroles équivoques, des danses lubriques, l’empire du luxe, en un mot un assemblage recherché de tous les plaisirs & de tous les dangers à la fois, un élixir de tous les vices, un chef-d’œuvre de séduction toujours subsistant & multiplié à l’infini, qui fait par-tout les plus grands ravages : y a-t-il d’objets plus importans dans la Réligion & les mœurs, & peut-il y avoir deux avis dans le Christianisme sur les anathêmes qu’il mérite.

282. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VI. Dorat. » pp. 141-175

Les quatte petits poëmes sur la Tragédie, la Comédie, le Geste, la Danse (je ne sai pourquoi il a négligé la Musique, qui joue un si grand rôle), poëmes qu’il réunit sous le titre général de Déclamation : titre mal rempli.

283. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE I. Du sombre pathétique. » pp. 4-32

Les chants, les danses des Eumenides, des Cyclopes, de Polyphème, des démons, quel sombre plus rembruni !

284. (1731) Discours sur la comédie « TROISIEME DISCOURS » pp. 304-351

N’allez donc pas chanter un jour dans l’Eglise et le lendemain dans un lieu de plaisir ; ne soyez pas un jour attentif à la divine parole, pour en aller perdre le fruit au son des instruments ; et ne venez pas faire le pénitent dans l’Eglise, si vous voulez aller là où l’on danse.

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