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392. (1640) Traité des Spectacles des Gentils « SAINCT CYPRIAN DES SPECTACLES. » pp. 155-193

Ie ne veux point m’informer s’il a fait du mal en tant de dangereuses occasions, mais le reprendre seulement du hasard où il s’est mis d’en faire ; car au moins a t’il esté tesmoin de beaucoup de méchancetés : & ces mesmes yeux qu’il porte au Spectacle des Idolatres, sont les yeux qu’il a soüillé n’agueres par le rencontre de mille objets impudiques.

393. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VIII. De la Folie. » pp. 163-179

C'est ce qui rend si dangereuse la danse moderne : elle n'est que l'étalage séduisant des objets voluptueux, dans le point de vue le plus piquant, le plus favorable.

394. (1733) Traité contre les spectacles « TRAITÉ CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 145-246

Illusion, mes frères ; erreur dangereuse, très contraire à la véritable religion, et à la parfaite obéissance que nous devons à Dieu : c’est ce que j’ai principalement résolu de vous démontrer. […] Soyez donc persuadés que le récit inutile et dangereux d’une action honteuse, ou cruelle, n’est pas excusable, non plus que l’action même.

395. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE III. » pp. 29-67

veut que l’on oblige les conducteurs des chariots dans le Cirque, & les Pantomimes, de renoncer à cette infame & dangereuse profession, s’ils ont envie d’embrasser la foi, & s’ils y retournent après avoir reçu le Baptême, de les chasser du sein de l’Eglise.

396. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE X. » pp. 171-209

Jean Chrysostome1, si dangereux de regarder une femme modeste, même dans les lieux saints !

397. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VI. De l’Iconomanie théatrale. » pp. 141-158

Que penser de la vertu de ceux qui ne sauvent pas les apparences, qui arborent les dehors du vice, en exposant les dangereux attraits, en offrent les moyens secrets, en tendent les piéges ?

398. (1825) Encore des comédiens et du clergé « TABLE DES MATIERES. » pp. 229-258

Page 29 Les prêtres s’efforcent de persuader aux hommes et aux gouvernements peu éclairés, que l’ignorance est le partage nécessaire du peuple, qu’il est dangereux pour l’Etat et pour la religion de lui accorder une instruction approfondie.

399. (1640) Lettre apologétique pp. 2-42

Mais pour parler du malheur qu’a causé la médisance ; Voyons le fond de l’antiquité, nous trouverons un Moïse quitter la Cour de Pharaon pour aller aux déserts de Madian, l’emprisonnement d’un Joseph, un Prophète David chassé de la présence de Saül, un Daniel jeté dans la fosse aux lions, un peuple Hébreu à la veille de sa perte, une Suzanne sur le point d’être lapidée ; Bref il n’y a peste plus dangereuse que celle de la calomnie, c’est pourquoi le Prophète royal, au Psaume septante et deux, dit que le Détracteur échellev le Ciel pour y vomir le venin de sa médisance, « posuit in coelum os suum et lingua ejus transivit in terra » : Je ne trouve pas étrange de quoi les Calomniateurs dressent des assauts continuels, contre ceux qui sont accusés de quelques imperfections, puisque la pointe de leur langue s’attaque aux plus justes du monde ; plût à Dieu que ce vice n’eût aucune racine dans nos cœurs afin que la charité se trouvant en son lustre, l’amitié pût avoir son règne, et la paix entrant en son Empire, la concorde y trouvât le trône de sa félicité.

400. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. L’Arétin, le Tasse, l’Arioste. » pp. 38-79

Ces estampes & celles du Portier des Chartreux, qui les renouvellent & enchérissent sur elles, sont un meuble dont les acteurs, les actrices & bien des amateurs ne manquent gueres d’être fournis, ainsi que de bien d’autres, qui, quoique moins grossieres, ne sont gueres moins dangereuses pour les mœurs : peut être même le sont-elles davantage. […] Goût frivole & dangereux qui perd l’académicien, égare le public, & d’une Société littéraire n’en fait qu’une coterie de plaisir & d’amusement.

401. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Madame de Longueville. » pp. 40-83

Elle fit jouer un rôle bien plus dangereux à son amant, lui mettant les armes à la main contre son Roi, pendant les troubles de la Fronde, dont elle fut l’ame. […] C’étoient des rivaux dangereux pour la Princesse, qui acheverent de la désoler dans son couvent, & jetterent les fondemens de sa conversion.

402. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Ariettes, & des autres parties du Chant théâtral à une seule voix. » pp. 297-328

Il est dangereux de refroidir l’action, & d’arrêter la marche de l’intrigue.

403. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VI. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Romains. » pp. 145-175

Les Romains, pour faire cesser la Peste qui les affligeoit, introduisirent une nouvelle peste, bien plus dangereuse, suivant S.

404. (1759) Remarques sur le Discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie « Remarques sur le discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie. » pp. 350-387

En montrant combien il est dangereux, ils ont fait voir pourquoi il est agréable, parce qu’en effet ce qui en fait le plaisir est ce qui en fait le danger ; & qu’on peut dire presque toujours, que la meilleure Piece en un sens est en un autre sens la plus mauvaise. […] Ce sera à l’Auteur de les méditer, de les digérer, de les perfectionner ; & s’il veut en prendre la peine, ce qu’il y mettra du sien vaudra beaucoup mieux sans doute que tout ce que ma plume a tracé à la hâte & presque au hasard sur le papier, pendant que je maudissois mille fois cette douce mais dangereuse rêverie, qui a tant abusé de mon oisiveté, que je rougis presque d’être devenu prodigue pour le Théâtre, d’un temps que je n’y avois jamais perdu.

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