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426. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 36-74

Dans le grand monde la religion & les plus legeres traces de piété sont aussi peu connues. […] L’usage du fard étoit connu en Judée, où l’idolâtrie l’avoit fait entrer. […] Les discours du Prince, du Général, d’Achior, du Grand Prêtre, de Judith, d’Ozias, feroient de belles scenes, offriroient des sentimens de toute espece, pourroient ramener toute l’Histoire Sainte, sans avoir besoin d’épisode d’amour, ni de donner des amans à Judith, contre son caractere & son dessein, comme a fait l’Abbé Boyer dans la seule piece de Judith qui soit connue, & qui est aussi médiocre que par décente.

427. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 75-112

Je vois bien, dit Cyrus, que vous avez dans ces loix plus connu la nature que Lycurgue. […] Ces deux Poëtes donnerent des Tragédies composees à l’exemple des Grecs (alors fort peu connus à la Cour des Perses). […] Les Juifs alors captifs, que Cirus délivra, n’ont jamais connu le Théatre, & captifs, ils ne pensoient guere à jouer la comédie ; encore moins le Christianisme, qui n’existoit pas alors, qui ne vint que long-temps aprês, & qui n’est pas sans doute une religion assez pure pour autoriser les spectacles.

428. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre [V].  » pp. 156-192

Il n’est connu dans le monde que par le Clergé, qui en dit l’office. […] sont employés par l’Ecriture & par tout le monde ; c’est qu’il est impossible de se faire entendre sans employer le langage reçu, & les idées connues, en avertissant que ce n’est qu’une ombre de la vérité. […] Femme de Jerobaam, pourquoi vous déguisez-vous, dit le Prophête ; je vous connois : Quare aliam, te simulus.

429. (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — SECONDE PARTIE. Si les Comédies Françoises ont atteint le vrai but que se propose la Comédie. » pp. 34-56

J’avertis par avance que quand même Moliere ne sortiroit pas de cet examen aussi pur que je le souhaiterois, je ne l’en regarderois pas moins comme le meilleur Poëte comique que la France ait eu, & qu’elle aura peut-être jamais ; il sera toujours vrai que ses portraits sont de main de maître, & que les dialogues de ses personnages sont d’un naturel inimitable : ce que je dis ici, est pour me garantir de la malignité de ceux qui croiroient que je choisis Moliere au hasard, sans en connoître le mérite.

430. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VIII. Des caractères & des Mœurs Tragiques. » pp. 131-152

Nous définirons le jugement dans les Ouvrages d’esprit, l’art de connoître les objets sous toutes les faces qu’ils peuvent présenter.

431. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXIV. Le sentiment, juge plus sûr que le goût. Celui-ci préféré au premier. Pourquoi ? Amour du Théatre, funestes à ses progrès. Honneurs avilis en devenant trop communs. Cabales. Leurs effets, & les moyens qu’on employe pour les éluder.  » pp. 129-150

Tant que l’art Dramatique n’a été connu que par les génies qui le professoient, on rendit justice à leurs beaux Ouvrages.

432. (1777) Il est temps de parler [Lettre au public sur la mort de Messieurs de Crébillon, Gresset, Parfaict] « Il est tems de parler. » pp. 27-36

« Pour corriger cet abus, ne seroit-il pas possible que, parmi les Auteurs les plus estimés, on en choisît quelques-uns connus par leur goût, leurs lumieres & leur honnêteté, à qui seroit confié l’examen des Ouvrages Dramatiques, & le droit de prononcer sur leur refus ou leur acceptation.

433. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Actes ou des divisions nécessaires au Poème dramatique. » pp. 90-106

la raison en est simple ; leurs Auteurs ont connu qu’en les bornant de la sorte, elles plaisaient davantage.

434. (1664) Traité contre les danses et les comédies « LETTRE DE L’EVEQUE D’AGNANI, Pour la défense d’une Ordonnance Synodale, par laquelle il avait défendu de danser les jours des Fêtes. Au très Saint et très Bienheureux Père Paul V. Souverain Pontife. Antoine Evêque d’Agnani, éternelle félicite. » pp. 154-176

« Attentius eum audire oportet Episcopum, et ab eo doctrinam suscipere, monita vitæ à Presbyteris inquirere, et à Diaconis ordinem disciplinæ. » Il est donc nécessaire pour suivre l’ordre de Dieu et de l’Eglise, qu’un Evêque fasse connaître à ses Diocésains ce qui est permis, et ce qui ne l’est pas.

435. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. — Du mandemant de Monseigneur l’Archeveque de Rouen. » pp. 379-401

Si monseigneur l’archevêque de Rouen avait eu pour le roi cette déférence qui doit germer et se développer dans le cœur de tout bon Français, et s’il eût pris l’avis du Gouvernement avec lequel il aurait dû se concerter sur le mandement qu’il a fulminé, certes, cet acte qui a réveillé tant de passions, tant de craintes et d’alarmes aurait subi de sages modifications ; la société n’en aurait pas été ébranlée aujourd’hui, car le gouvernement, qui connaît à fond le génie, l’esprit et le moral des Français, aurait, il n’en faut pas douter, fourni à ce prélat les moyens d’arriver à son but, sans heurter l’esprit du siècle et causer de nouveaux troubles.

436. (1761) Epître sur les spectacles « Epître sur les spectacles » pp. 3-14

Oui, dans ces temps féconds que tout Paris nous vante, Camargoz fut moins vive, et Salé moins brillante ; Ne pense pas, Lany, que dans les plus beaux jours, Ton air trop sérieux éloigne les amours ; Vénus ne voulant point rester seule à Cythère, En te cédant les sœurs, s’est réservé le frère ; Je connais la coquette ; elle aura craint tes jeux ; Mais, crois moi, cet enfant le plus malin des Dieux, Avec certain fripon, qu’on nomme le mystère, Pour t’aller retrouver, saura tromper sa mère.

437. (1802) Sur les spectacles « FUITE DES MUSES ET DU BON GOUT : Peut-on compter sur leur retour ? » pp. 3-11

On connaît le Pindare et le Tibulle françaisa.

438. (1753) Compte rendu de Ramire « Compte rendu de Ramire » pp. 842-864

Ramire remonte à son origine : ce qu’il en dit est trop connu pour nous y arrêter.

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