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208. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE II. Anecdotes de Théatre.  » pp. 41-71

Quelqu’un des anciens Magistrats du Tribunal fit des reproches à cet acteur universel, & menaça de le déferer aux mercuriales ; je le veux bien, répondit-il, Mais à condition que je déférerai à mon tour ceux dont je sai les anecdotes théatrales ; on fut effrayé, on demanda grace, il fut arrêté qu’on useroit de compensation.

209. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Faste. » pp. 154-183

Cet extérieur est une espèce d’échasse sur laquelle il se montre, qui d’un pygmée fait un géant ; sans doute la décence & le bon ordre exigent qu’une décoration proportionnée distingue les conditions, & ménage les égards & les déférences.

210. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VII. Autre suite de diversités curieuses. » pp. 173-202

Qu’on acquiere à ces conditions des charges, des honneurs, des alliances, ces biens de même nature peuvent être le prix l’un de l’autre ; la bassesse à les acquérir ou à les vendre n’est qu’un ridicule.

211. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VI. Suite de la Danse. » pp. 140-167

La vanité, le désir de plaire, l’estime de soi-même, l’étalage de ses graces, des habits & des parures, au-dessus même de sa condition, n’est-ce pas de l’orgueil ?

212. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IV. Des Pièces pieuses. » pp. 68-95

Il est vrai que ces pieux personnages qui ont voulu changer les temples et les mosquées en Eglises, ont mis à leur théâtre dévot des conditions qui ne s’observent guère, et qui en écartant le danger affadissent le sel du spectacle.

213. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE I. Du sombre pathétique. » pp. 4-32

Elles font frémir dans la plus vile populace, qui souvent les vomit sans les entendre : seront-elles des beautés dans la bouche d'un homme de condition, d'un Religieux de la Trappe ?

214. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE III. Est-il à propos que les jeunes gens aillent à la Comédie ? » pp. 55-83

L’amplissimePrésident prononça l'arrêt d'abolition, et accorda la grâce, à condition qu'on jouerait Pourceaugnac, et que la plus jolie Actrice débuterait par un compliment respectueux pour Messieurs les Etudiants ; ce qui fut accepté.

215. (1752) Essai sur la comédie nouvelle « ESSAI SUR LA COMEDIE MODERNE. » pp. 1-160

En effet, en supposant pour un moment la vérité de ce que dit Riccoboni, on voit que les conditions imposées par saint Charles ne devaient pas être goûtées des Comédiens, puisqu’elles tendaient à rendre leurs spectacles froids, et à les priver de leurs agréments ordinaires. […] Approuver la Comédie, à condition qu’elle sera comme elle doit être, c’est la condamner comme elle est.

216. (1804) De l’influence du théâtre « DE L’INFLUENCE DE LA CHAIRE, DU THEATRE ET DU BARREAU, DANS LA SOCIETE CIVILE, » pp. 1-167

J’en puis dire autant de ce ton de familiarité, dont on fait, en entrant chez elle, une des conditions essentielles du service de sa maison. […] « Le barreau est devenu la profession de ceux qui n’en ont point, et l’éloquence, qui aurait dû choisir, avec une autorité absolue, des sujets dignes d’elle dans les autres conditions, est obligée, au contraire, de se charger de ceux qu’elles ont dédaigné de recevoir…. […] Car du moment où il convient de l’existence de l’ancien préjugé qui flétrissait sa profession, il établit lui-même la justification des légataires, et par conséquent l’injustice des conditions imposées par le testateur.

217. (1758) P.A. Laval comédien à M. Rousseau « P.A. LAVAL A M.J.J. ROUSSEAU, CITOYEN DE GENÈVE. » pp. 3-189

Ce deshonneur lui est commun avec toutes les autres, que les hommes, de quelque espece de condition qu’ils soient, pourront rendre méprisables quand ils se feront mépriser eux-mêmes. […] Je vous avouerai qu’elle m’a toujours paru trop basse et; trop triviale dans la bouche d’une personne de condition, mais encore une fois, le Poëte a voulu peindre un homme réellement ridicule. […] Il est tems de finir, je ne le puis mieux qu’en confirmant tout ce que j’ai dit par l’autorité d’un homme de condition qui joignant les lauriers de Mars à ceux d’Apollon, a laissé un monument à la postérité de l’estime qu’il faisoit des Comédiens, et; du desir qu’il avoit de les voir jouir de la considération que beaucoup d’entre eux méritent.

218. (1838) Principes de l’homme raisonnable sur les spectacles pp. 3-62

On ne manque pas d’appuyer la négative de toutes les distinctions possibles, et de toutes les conditions capables de rassurer.

219. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre I. De la Pudeur. » pp. 4-35

Cette condition est essentielle pour y réussir.

220. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Diversités curieuses. » pp. 5-37

Il a paru sur le plus grand théatre, il a intéressé les premiers hommes de l’Etat ; les autres ouvrages, quelques parfaits qu’ils puissent être, ont à percer l’obscurité d’une condition médiocre, & jamais ne peuvent parvenir à ce grand éclat.

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