/ 364
318. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Riccoboni. » pp. 4-27

Je déteste le tableau qui pendant la piece met sans cesse devant les yeux l’héroïsme manqué & la foiblesse des deux frères rivaux.

319. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Moliere. » pp. 4-28

Eût-il été innocent jusqualors, il eût cessé de l’être, dès qu’il eut la présomption de croire que Dieu ait voulu se servir de lui pour corriger un vice répandu dans toute l’Eglise, dont la réformation n’est peut-être pas réservée à un Concile.

320. (1666) Réponse à l'auteur de la lettre « letter » pp. 1-12

[NDE] Cette remarque rappelle que les publications des théâtrophobes sont la manifestation ou le relais d’un discours oral souvent tenu en chaire, et qui n’a de cesse d’opposer radicalement le Théâtre et l’Eglise, tout en les présentant bien souvent comme des rivaux.

321. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE V. Des Pièces tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 96-119

On a toujours cru dans toutes les religions que les choses saintes ne doivent pas être prodiguées au peuple ; en se familiarisant avec elles, il cesse de les respecter.

322. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VI. De la Religion sur le Théâtre. » pp. 120-142

Les Comédiens sont des gens décriés de tous les temps, que l’Eglise regarde comme retranchés de son corps ; mais quand Molière aurait été innocent jusqu’alors, il aurait cessé de l’être, dès qu’il eut la présomption de croire que Dieu voulait se servir de lui pour corriger le vice.

323. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre II. Discipline du Palais. » pp. 26-50

Le Parlement a cessé ses vives poursuites, et se borne à en réprimer les abus, sans pourtant l’avoir jamais approuvée.

324. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IV. Bassesse légale du métier de Comédien. » pp. 75-100

Sans doute il y a longtemps qu’on s’en moque ; Tertullien le reprochait aux Romains, et on n’a depuis cessé de le faire aux amateurs.

325. (1667) Lettre sur la Comédie de l'Imposteur « Lettre sur la Comédie de l’Imposteur » pp. 1-124

Si je cherchais matière à philosopher, je pourrais vous dire pour achever de vous convaincre de l’importance des premiers instants en matière de Ridicule, que l’extrême attachement de l’âme pour ce qui lui donne du plaisir, comme le Ridicule des choses qu’elle voit, ne lui permet pas de raisonner pour se priver de ce plaisir, et par conséquent qu’elle a une répugnance naturelle à cesser de considérer comme Ridicule, ce qu’elle a une fois considéré comme tel : et c’est peut-être pour cette raison que, comme il arrive souvent, nous ne saurions traiter sérieusement de certaines choses, pour les avoir d’abord envisagées de quelque côté ou ridicule, ou seulement qui a rapport à quelque idée de ridicule que nous avions, et qui nous l’a rafraîchie : combien donc à plus forte raison cette première impression fait-elle le même effet dans les occasions aussi sérieuses que celles-ci ! […] En effet, les Prédicateurs foudroient, les Confesseurs exhortent, les Pasteurs menacent, les bonnes âmes gémissent, les parents, les maris et les maîtres veillent sans cesse, et font des efforts continuels aussi grands qu’inutiles, pour brider l’impétuosité du torrent d’impureté qui ravage la France ; et cependant c’est être ridicule dans le monde, que de ne s’y laisser pas entraîner ; et les uns ne font pas moins de gloire d’aimer l’incontinence, que les autres en font de la reprendre.

326. (1781) Réflexions sur les dangers des spectacles pp. 364-386

Il cessa dès ce moment de se regarder comme chevalier, et accusoit la dureté du sort qui en peu d’heures avoit changé cet état honorable contre celui de saltimbanque : Eques Romanus lare egressus meo, Domum revertar mimus.

327. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Du Fard. » pp. 143-168

Ce Prince l’avoit toujours à la main, c’étoit son bouclier & son épée, il s’y contemploit sans cesse, & lorsqu’il alloit commander les légions, il regardoit soigneusement si les armes lui alloient bien : Quo te videbat armatum, cum tolli venilla juberet.

328. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IIbis. Autre suite du Fard. » pp. 61-89

Volontaires esclaves de cette folie, ils n’ont point cessé d’en être le jouet, & le sont aujourd’hui plus que jamais.

329. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE I. Préjugés légitimes contre le Théatre. » pp. 4-29

On veut que Corneille, Racine, Quinaut, se soient convertis, aussi-bien que la Fontaine ; j’en bénis le Seigneur ; aussi ont-ils cessé de composer pour le théatre : heureux d’avoir obtenu la grace d’une conversion si nécessaire, & d’en avoir rempli la condition indispensable, la cessation du crime !

330. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE III. Immodestie des Actrices. » pp. 57-84

La nudité peint aux yeux, elle subsiste ; un regard suffit, & on en peut jeter mille ; elle attire, elle plaît, on s’en repaît sans être apperçu ; on ne peut parler continuellement, & à tout le monde, & tout le monde voit, & voit sans cesse ; nulle fatigue ni à voir, ni à se faire voir.

/ 364