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176. (1759) Remarques sur le Discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie « Remarques sur le discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie. » pp. 350-387

Aristote l’a dit ; mais il y a longtemps que ses opinions ont perdu le caractere d’infaillibilité que les Philosophes & même des Théologiens leur avoient attribué. […] M. le Chancelier d’Aguesseau excitoit ceux qui avoient le talent de la Poësie à en faire cet usage, & s’occupoit avec plaisir à revoir leurs Ouvrages.

177. (1751) Nouvelles observations pp. 393-429

Les Romains, tant que la Comédie chez eux fut honnête, ne proscrivirent leurs Comédiens, que par l’affectation qu’ils avoient d’imiter en tout les Grecs, & plus encore, par l’ombrage qu’ils concevoient de tout ce qui pouvoit diminuer leur vanité ; car on ne peut s’empêcher d’être surpris qu’un Peuple si belliqueux, fût si puérile en tant de choses, & si souvent sujets aux terreurs paniques.

178. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IV. De la Médisance. » pp. 80-99

Les plus grands Philosophes ne furent pas plus épargnés qu’ils le sont aujourd’hui ; mais heureusement pour eux, ils n’avoient pas contre-dit leur philosophie jusqu’à se déclarer défenseurs du théatre.

179. (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre précedente. » pp. 19-42

On agita de son tems la question, si on pouvoit manger la viande que les Idolatres avoient offertes & immolées aux fausses divinités.

180. (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  TABLE. DES MATIERES. Et des Personnes dont il est parlé dans les deux Volumes. » pp. 567-614

Leurs réponses à des requêtes qui leur avoient été présentées par les Comédiens de Paris, a, 121. […] Son refus à l’égard de la permission que les Ecoliers d’un College de Rome lui avoient demandée pour représenter des Comédies, a, 432 Pieces dramatiques.

181. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VI. Ericie, ou les Vestales. » pp. 138-159

Elles avoient aussi la liberté de demeurer dans le Temple avec la même considération, mais ne faisant plus aucune fonction, comme des vétérans, des honoraires dans un Corps.

182. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE II. De la Danse. » pp. 30-51

Les anciens avoient leurs Pyrhiques, leurs Saliens, leurs Corybantes, ils leur attribuoient des miracles, qui ne sont pas sans vrai-semblance ; car il est vrai que la danse affecte infiniment, & produit toute sorte de mouvemens dans l’ame.

183. (1764) De l’Imitation théatrale ; essai tiré des dialogues de Platon : par M. J. J. Rousseau, de Genéve pp. -47

Dans ces siecles grossiers, où le poids de l’ignorance commençoit à se faire sentir, où le besoin & l’avidité de sçavoir concouroient à rendre utile & respectable tout homme un peu plus instruit que les autres, si ceux-ci eussent été aussi sçavans qu’ils sembloient l’être, s’ils avoient eu toutes les qualités qu’ils faisoient briller avec tant de pompe, ils eussent passé pour des prodiges ; ils auroient été recherchés de tous ; chacun se seroit empressé pour les avoir, les posséder, les retenir chez soi ; & ceux qui n’auroient pu les fixer avec eux, les auroient plutôt suivis par toute la terre, que de perdre une occasion si rare de s’instruire & de devenir des Héros pareils à ceux qu’on leur faisoit admirer*.

184. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI.  » pp. 193-217

on ne peut souffrir les habits longs, qui de tout temps avoient regné en France, & qui regnent encore en Orient, qui ont leur commodité & leur grace, & sont beaucoup plus décens.

185. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre II. Du Philosophe de sans souci. » pp. 36-60

Voltaire & ses consorts s’y crurent notés, & n’avoient pas tort.

186. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I. Des Parfums. » pp. 7-32

Les Lacédémonirns en étoient si persuadés qu’ils avoient chassé de leur Ville les Parfumeurs comme une peste, ils y rentrèrent avec le vice.

187. (1788) Sermons sur les spectacles (2) « Sermons sur les spectacles (2) » pp. 6-50

N’avons-nous pas entendu des hommes du monde reconnoître qu’on ne pouvoit y être attiré que par l’appas même de la licence, & avouer qu’en grossissant la foule des spectateurs, ils auroient eu honte d’y conduire les personnes dont ils avoient intérêt de conserver l’innocence & la vertu ?

188. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Du Fard. » pp. 143-168

Les femmes avoient l’impudence de se coëffer avec ces rubans, & d’aller les étaler jusques dans les Eglises des Jésuites, à la fête de Saint Ignace, &c. mais le principal emploi des rubans, c’est de relever ou d’adoucir le teint ; toutes les couleurs selon qu’elles tranchent ou se fondent l’une dans l’autre, le favorisent ou le ternissent, & l’un des grands objets de l’art de la toilette est de savoir si bien les marier & les assortir, qu’elles se donnent mutuellement de l’éclat.

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