Le triomphe qu’on lui décerne invite à lui ressembler ; l’impunité dont il jouit, l’éclat qui l’environne, ne laissent plus à craindre le châtiment, & assurent la récompense d’une invitation qu’on devroit faire redouter. […] En adoptant un discours satyrique qui ne respire que l’irréligion, ne semble-t-elle pas elle-même, ne fait-elle pas soupçonner qu’elle est d’intelligence avec l’Auteur, à qui le mépris de la religion & de ses plus illustres défenseurs est le vrai titre qui assure de son suffrage ?
Les Pères assurent qu’on n’y peut pas assister, les Docteurs Scholastiques soutiennent le contraire. […] , où il explique bien des choses que les personnes scrupuleuses devraient savoir pour assurer du repos à leur conscience.
Ils sont assurés de faire finir celle de leur Héros & de leur Héroïne avec le cinquieme Acte, & que les Comédiens ne diront que ce qui est dans leur rôle ; mais le cœur ému par cette représentation, n’a pas les mêmes bornes. […] Tragédie dans son Hérodes ; mais il assure que la représentation en auroit été trés ennuyeuse sur le Théatre public. […] Soyons également assurés qu’on ne croit pas à Rome que la haute naissance & la jeunesse soient des titres qui dispensent de la régularité ceux qui ont embrassé l’Etat Ecclésiastique. […] Miltiade assura la liberté des Athéniens par son courage. […] Mais on peut assurer à M.
« Si le pénitent ne veut pas promettre de renoncer pour toujours à ces amusements pernicieux, ou si le confesseur a un juste fondement de juger que, nonobstant la promesse qu’il en fait, il n’est pas véritablement disposé à fuir entièrement les spectacles, il doit lui refuser l’absolution, jusqu’à ce que, par des preuves réelles et non équivoques, il soit moralement assuré de la sincérité de sa conversion et de son changement ; conformément aux anciennes ordonnances synodales de ce diocèse, qui ont été renouvelées et confirmées à cet égard. » (Instructions sur le Rituel de Toulon, t. i, du Sacrement de pénitence, page 741.)
Il raconte qu’une de ses maîtresses, qui étoit très-vertueuse, & menoit loin du monde une vie édifiante, & qu’il eut la bassesse de séduire par ses assiduités & ses caresses, eut à peine perdu le goût de la piété, qu’elle courut au théatre où elle n’alloit jamais, & où la premiere fois elle s’augmenta & se fortifia si bien, qu’elle devint scandaleuse, & assure que c’est au théatre que beaucoup de femmes tendent les pieges les plus dangereux, & font les plus honteuses conquêtes ; qu’il y fut pris par une femme très belle & très parée qu’il vit dans les loges, & dont il devint éperdument amoureux, malgré la résolution qu’il avoit prise de renoncer à l’amour, à toute sa vie licencieuse, qui n’a été que l’imitation du théatre, n’a été que le fuit de ce qu’il avoit entendu.
Point du tout encore : Il la laisse sans connoissance & sans secours au milieu des Prêtres & du peuple, bien assuré qu’ayant manqué son coup, il ne pourra plus l’enlever, pour s’amuser à débiter une longue tirade de 92 vers.
Jérome assure que sa plus violente tentation dans son désert étoit le souvenir des danses des Dames Romaines qu’il avoit vu ?
Je ne le sais pas encore : mais je m’en assurerai bientôt.
De la Comédie Française ; son origine, son progrès, et les Règlements qui ont été faits pour en permettre, corriger et discipliner les représentations, ou pour en assurer la tranquillité.
Louis XII ayant trouvé des Conseillers au Parlement jouant à la paume, leur en fit de sévères réprimandes, et les assura que s’il les y trouvait encore, il ne les reconnaîtrait plus pour Conseillers, et n’en ferait pas plus d’état que du moindre cadet de ses Gardes. » Tous ces traits qu’on a inséré dans un nouveau livre (l’Esprit de Lamothe le Vayer), sont rapportés dans le Journal des Savants, février 1764.
qu’Hercule fut grandelet, il s’en alla en un désert, et que deux femmes se présentèrent à lui, desquelles l’une était fort belle, parée de toute sorte de pierreries riches, reluisante de pourpre, et parfumée de senteurs fort odoriférantes, laquelle usant de douces paroles et emmiellées, le demandait pour compagnie, lui promettant de lui donner tous les plaisirs et voluptés qu’il savait souhaiter : l’autre habillée en une bonne dame et sage Matrone, sans parure, sans dorure, sans odeurs, la tête baissée, l’assurait, que s’il la voulait suivre, il souffrirait premièrement beaucoup de travaux et de labeurs : mais qu’enfin il ne serait point mortel, comme l’autre lui promettait, ains serait immortel.
Je souhaiterais donc qu’entre Æmilie et Cinna il n’y eût que des sentiments d’une véritable amitié et d’une parfaite confiance ; ces sentiments suffiraient pour les unir dans le choix des moyens d’assurer et de hâter leur vengeance ; puisqu’ils ont également tous les deux le même sujet d’être irrités contre Auguste.
Il a donc raison d’estimer, qu’on devrait exterminer des Temples ces ordures et risées ; mais ce n’est pas assez de l’estimer ainsi, il le faut assurer et croire. […] Qui est-ce donc qui se pourrait tenir assuré contre le danger, parmi celles qui ne parlent pas de choses saintes, mais feintes et vaines, non en habit modeste, mais en un déguisement lubrique, et avec gestes impudiques ? […] Item « Il faut retirer de telles assemblées du peuple, un esprit jeune et tendre, et qui n’est pas encore bien assuré en la vertu.