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96. (1749) Maximes pour se conduire chrestiennement « Des Plaisirs, et en particulier des Spectacles. » pp. 233-248

Qu’on les compare à ceux de Racine, des deux Corneilles, de Molière, etc. on verra lesquels sont les plus propres à corrompre le cœur.

97. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre II. L’Exposition, le Nœud & le Dénouement. » pp. 183-210

Voyez avec quel art Molière fait attendre ses personnages. […] L’arrivée imprévue d’un nouvel Acteur, comme dans Molière, les miracles, les maladies, & la mort subite de quelqu’un, sont absolument à rejetter.

98. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE I. Du sombre pathétique. » pp. 4-32

 » Molière aurait sûrement mis ces jolies expressions dans la bouche de ses Précieuses, et un Abbé commandataire de ruelle s'en applaudirait. […] Molière, sous prétexte de décrier la fausse vertu, rend suspecte la véritable, et fait triompher le libertinage. […] jusqu'à Molière, qui dans le Festin de Pierre, fait venir un mort, ouvrir l'enfer, y engloutir son héros.

99. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE VII. Quelle doit être la Comédie après la réformation du Théâtre. » pp. 69-85

Car, je le répète, tant que les Poèmes dramatiques resteront tels qu’ils sont aujourd’hui, ils pourront bien corriger en quelques points, mais ils feront plus de mal que de bien, ainsi que je l’ai remarqué dans l’examen de l’Avare de Molière.

100. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « [Introduction] » pp. 1-9

Les paroles de Ménandre étaient bien mieux reçues, et d’un plus grand poids chez les Païens, que n’eussent été celles des Prophètes, qu’ils ne connaissaient pas ; et Molière est un Docteur plus respecté au théâtre que S.

101. (1694) Réfutation des Sentiments relâchés d'un nouveau théologien touchant la comédie « Réfutation des sentiments relachés d'un nouveau Théologien touchant la Comédie. » pp. 1-190

1 » Et si ce que vous pouvez dire avait lieu, quand on aura cessé de représenter les Pièces de Corneille et de Molière, ou de votre ami M. […] Il fallait vous adresser à Monsieur Bonnenfan qui est mort depuis peu de temps dans l’humiliation et dans la pénitence qu’il avait embrassée et pratiquée depuis plusieurs années qu’il avait abandonné la Comédie, après avoir été contemporain de Molière, et avoir excellé dans le sérieux et dans les grands rôles, autant que Molière dans le Comique. […] Comment excuser d’impiété ce que Molière fait dire à son Tartuffe, qu’on trouve avec le Ciel des accommodements. […] Ne l’a-t-on pas éprouvé du temps de Molière, qui avait presque toujours en vue de jouer quelqu’un en particulier dans ses Pièces ; ne peut-on pas l’éprouver encore, et ce qui est arrivé du temps de Molière, ne peut-il pas arriver encore tous les jours dans vos Comédies, et n’y arrive-t-il pas en effet. […] Tout ce qui se passa à la mort de Molière, suffit pour vous en convaincre, et la sépulture de Rosimond, dont on a dans le monde l’idée plus fraiche, ne vous perrnet pas d’en douter.

102. (1758) Réponse pour M. le Chevalier de ***, à la lettre de M. des P. de B. sur les spectacles [Essais sur divers sujets par M. de C***] « Réponse pour M. le Chevalier de***, A la lettre de M. des P. de B. sur les spectacles. » pp. 128-142

Cependant, je veux bien en croire le sceptique dont vous adoptez le témoignage : quand même Molière n’auroit corrigé que des petits-maîtres, des misantropes & de faux dévots, n’estimez-vous pas assez la société, pour lui en avoir la plus grande obligation ?

103. (1825) Des Comédiens et du Clergé « article » pp. 60-68

[NDE] Molière.

104. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VII. De l’infamie canonique des Comédiens. » pp. 153-175

Mais les jeunes gens et les compositeurs des pièces ont plus étudié Molière que les canons. […] Personne n’ignore qu’on la refusa au célèbre Molière, ce Héros du théâtre, ce qui occasionna ce mot insensé de sa femme, qui peint à la fois l’orgueil et l’impiété de cette engeance perverse : « Se peut-il qu’on refuse la sépulture à un homme à qui on doit des autels ? 

105. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre III. Du Cardinal de Richelieu. » pp. 35-59

La comédie, qui a eu dans Molière un père moins sage, a conservé et transmis jusqu’à nous l’héritage indécent qu’elle en a reçu. […] Cette salle fut depuis occupée par la troupe de Molière, elle a été depuis donnée à l’Opéra, qui l’occupe encore.

106. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre IV. Histoire de l’Opéra-Bouffon, autrefois Opéra-Comique & ses progrès. » pp. 50-66

Il est du moins certain que Molière lui-même travailla, sûrement sans y penser, dans le goût des Drames qui sont l’objet de notre estime.

107. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre VI. De ce qu’un Poète dramatique doit sçavoir pour être en état de travailler dans le nouveau genre. » pp. 142-158

Le sublime Corneille, le tendre Racine, Molière le peintre de la Nature ; en un mot tous les grands Hommes qui l’ont rendu fameux, devraient enflammer votre génie, plutôt qu’un Spectacle où l’esprit est souvent contraint de se cacher.

108. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [C] » pp. 391-398

Ceux qui sont leur amusement de la Poésie Dramatique, savent un plus grand nombre de vers des Pièces de Corneille & de Racine, que de celles de Molière : enfin le Public préfère le rendez-vous qu’on lui donne pour le divertir en le fesant pleurer, à celui qu’on lui présente pour le divertir en le fesant pleurer, à celui qu’on lui présente pour le divertir en le fesant rire.

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