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78. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « La tradition de l'Eglise sur la comédie et les spectacles. Les conciles » pp. 53-68

Nous défendons aux Peuples dans toutes les Villes de notre Empire les divertissements des Théâtres, et du Cirque le Dimanche, qui est le premier jour de la semaine, le jour de la Naissance de notre Sauveur Jésus-Christ, le jour de l'Epiphanie, les jours de Pasques, et de la Pentecôte, tant qu'on porte les habits blancs, qui par leur blancheur, comme par des rayons célestes figurent la nouvelle lumière qu'on reçoit au Baptême; Comme aussi les jours qu'on célèbre, avec grande raison la mémoire du martyre des Apôtres, qui sont les Maîtres de tous les Chrétiens; afin que les fidèles occupent tout leur cœur et tout leur esprit au service de Dieu, et que s'il y a encore des personnes qui suivent l'impiété des Juifs, ou l'erreur et la folie des Païens, ils reconnaissent que le temps des prières est bien différent du temps du divertissement, et des plaisirs, et afin que nul ne s'imagine qu'il est obligé d'assister aux Spectacles, ou de les représenter à notre honneur, par la vénération et le respect qu'il doit à la Majesté Impériale, sans avoir même égard au culte qu'on doit à Dieu, de peur de nous offenser en faisant paraître moins d'affection envers nous, qu'il n'avait accoutumé de faire; Nous voulons que tout le monde soit persuadé que le plus grand honneur que nous puissions recevoir des hommes, est que toute la terre rende à Dieu tout-puissant la soumission, et le service qui est dû à sa grandeur. […] Ce Concile exhorte tous les Chrétiens de se conduire de telle sorte, que leur vie réponde à la dignité, et à l'honneur du nom de Jésus-Christ, et de fuir autant qu'il leur sera possible, les Danses, les Jeux publics, les Comédies, les Masques et les Jeux de hasard.

79. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 3. SIECLE. » pp. 107-119

Mais si après s'être uni à Jésus-Christ, il va aux Spectacles du Diable, il renonce à Jésus-Christ, comme il avait auparavant renoncé au Diable.

80. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVIII. Eprouver par soi-même si les spectacles sont dangereux, c’est vouloir tomber dans les dangers qu’ils offrent. » pp. 154-163

  « Entre les jeunes gens qui vont aux spectacles, y en a-t-il qui connaissent toute la pureté de l’Evangile et toutes les obligations du baptême ; qui sachent dans quel abîme de corruption l’homme est tombé, et par quel remède Jésus-Christ veut le guérir ? […] « Il est vrai aussi que toutes les personnes qui vont aux spectacles n’en sont pas également blessées ; mais c’est la louange de la grâce de Jésus-Christ, et non la justification des spectacles.

81. (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « PENSEES SUR LES SPECTACLES. » pp. 1-12

Entre les jeunes personnes qui vont au Spectacle, y en a-t-il qui connaissent toute la pureté de l’Evangile, et toutes les obligations du Baptême ; qui sachent dans quel abime de corruption l’homme est tombé, et par quels remèdes Jésus-Christ veut le guérir ? […] Il est vrai aussi que toutes les personnes qui vont aux Spectacles n’en sont pas également blessés ; mais c’est la louange de la Grâce de Jésus-Christ, et non la justification des Spectacles.

82. (1684) Sixiéme discours. Des Comedies [Discours sur les sujets les plus ordinaires du monde. Premiere partie] « Sixiéme Discours. Des Comedies. » pp. 279-325

Il est certain que l’Eglise n’a jamais condamné indifferemment les Pieces de theatre, elle n’a jamais eu dessein de lancer le foudre sur la Tragedie intitulée, Jesus-Christ souffrant, & composée par saint Gregoire de Nazianze. Elle a trop de discretion & de pieté pour frapper de ses foudres l’image de Jesus-Christ. Plusieurs autres Pieces nous representent des Histoires saintes de l’ancien & du nouveau Testament ; ces images parlantes de la sainteté ne sont pas plus dignes des foudres de l’Eglise, que les images muëtes, qui n’entretiennent que les yeux : & ce seroit un caprice bien injuste de respecter les dernieres, & de condamner les premieres ; l’Eglise n’est pas capable de cette conduite bizarre, & opposée au respect qu’elle nous ordonne de rendre aux images de Jesus-Christ, & des Saints. Quand nous remarquerions quelques passions criminelles dans les plus religieuses Comedies, elles n’y paroissent que dans un état qui en fait concevoir de l’horreur : & elles ne sont non plus contraires au respect que nous devons à ces images parlantes, que les bourreaux qui dans un tableau font mourir Jesus-Christ, ou les Saints, ne sont pas opposez à la veneration que nous devons à cette representation de la Passion de Jesus-Christ, & du martyre des Saints. Ces bourreaux bien loin de diminuer le respect que nous devons à ces tableaux, en sont en partie, les causes, & nous honorons ces representations en partie, parceque nous y voyons crucifier Jesus-Christ, ou martyriser les Saints.

83. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 8. SIECLE » pp. 183-184

Ils courent, où plutôt ils volent aux Théâtres pendant que nous voyons les Spectacles de l'Eglise : Nous y voyons Jésus-Christ reposant sur la Table sacrée; nous y entendons l'Hymne que les Séraphins chantent dans le Ciel en l'honneur de Dieu ; nous entendons les paroles de l'Evangile ; nous y jouissons de la présence du Saint Esprit ; nous y entendons la voix des Prophètes ; l'Hymne dont les Anges glorifient Dieu, et ce chant de joie qui nous excite à louer sa divine Majesté.

84. (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CONCLUSION » pp. 113-114

Une telle disposition peut-elle s’accorder avec l’amour de Jésus-Christ, qui a donné sa vie pour le salut de tous les hommes ?

85. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXIV. Conséquences de la doctrine précédente. » pp. 136-137

Aussi ne peut-on pas croire qu’il se trouve jamais un homme sage qui n’accorde facilement, du moins qu’être bouffon de profession, ne convient pas à un homme grave, tel qu’est sans doute un disciple de Jésus-Christ.

86. (1823) Instruction sur les spectacles « Introduction. » pp. -

Il faut considérer ensuite si tout cela peut se concilier avec la vie et les sentiments d’un disciple de Jésus-Christ et d’un véritable chrétien.

87. (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre III. Que les anciens Pères de l'Eglise défendirent aux Chrétiens d'assister aux Jeux du Théâtre, parce que c'était participer à l'Idolâtrie. » pp. 57-89

« Tu quittes ce Calice adorable, et la Fontaine du Sacré Sang, pour courir aux lieux que le Diable occupe : Ce n'est pas à nous à rire des choses mauvaises avec emportement, et de nous laisser prendre aux délicatesses des Sens, et à celles qui se font voir dans les Théâtres : Cela ne convient pas à ceux qui sont appelés au Royaume éternel, et qui ne portent que des armes spirituelles ; mais seulement à ceux qui combattent sous les Enseignes du Diable ; car c'est lui qui réduit en art les ris et les Jeux, pour attirer à son service les Soldats de Jésus-Christ. […] Quelle société de Jésus avec Bélial ? […] Tertullien ne pouvait souffrir que les artisans pressés par la nécessité de leur fortune, travaillassent pout gagner leur vie et celle de leurs familles, à des ouvrages qui devaient être employées au culte des faux Dieux : il condamnait d'impiété l'Architecte qui en donnait le dessein, le Menuisier qui en faisait les lambris, et le Peintre qui en faisait les ornements : « parce [que], , disait-il, il est absolument indigne de la sainteté des Chrétiens de profaner en faveur des Idoles la main qui reçoit le Corps de Jésus-Christ pour y communier ; car en ce temps-là ils prenaient ainsi l'Eucharistie. » Tertul. de Spect. c. 4.

88. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE IX. Des entreprises de la puissance spirituelle ecclésiastique, contre la puissance temporelle séculière. » pp. 149-173

Les ministres des autels qui affichent l’indépendance, qui s’opposent aux volontés du prince, qui cherchent continuellement à empiéter sur les droits des souverains et qui font tous leurs efforts pour usurper sur terre une puissance temporelle et soumettre les gouvernements à l’autorité sacerdotale, non seulement sont rebelles à la parole de Dieu, transmise par le saint apôtre que nous venons de citer ; mais encore ils sont criminels aux yeux du christianisme, en foulant à leurs pieds, avec autant d’audace que d’impiété, les divins préceptes de Jésus-Christ, qui a dit, et j’aime à le répéter : « Mon royaume n’est pas de ce monde…. […] C’est dans la violation de ces divins préceptes de Jésus-Christ, que nous venons de citer plus haut, que réside le principe de l’abominable doctrine des régicides. […] Ils sont par conséquent soumis, comme les autres citoyens, à la loi commune ; mais il ne faut pas oublier qu’ils tiennent aussi à un autre chef suprême, au souverain pontife, auquel ils ne doivent obéir que pour le spirituel ; mais combien n’y en a-t-il pas eu parmi les prédécesseurs de ce dernier, qui, éblouis par la nature de leur dignité et par l’éclat de leurs fonctions, comme vicaires de Jésus-Christ, ont abusé de la majesté de la religion pour prétendre mal à propos à une supériorité directe sur les rois !

89. (1690) Entretien sur ce qui forme l’honnête homme et le vrai savant « VII. ENTRETIEN. » pp. 193-227

Les Païens ont pu raisonner quelquefois comme nous, puisqu’ils participaient comme nous à la raison : mais ils n’ont pu avoir l’esprit dont Jésus-Christ est le dispensateur, puisqu’ils ne connaissaient pas Jésus-Christ. […] C’est pourtant le langage du sens commun de dire, que c’est une espèce de frénésie d’aimer mieux employer mille pistoles en Tableaux que de donner un écu à un pauvre, qui est notre frère en Jésus-Christ, et de même nature que nous.

90. (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — I.  » pp. 455-456

Il est impossible qu'on considère le métier de Comédien, et qu'on le compare avec la profession Chrétienne, qu'on ne reconnaisse qu'il n'y a rien de plus indigne d'un enfant de Dieu et d'un membre de Jésus-Christ que cet emploi.

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