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2. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 5. SIECLE. » pp. 147-179

Livre de la Cité de Dieu. […] Etre homme c'est l'ouvrage de Dieu ; être pécheur, c'est l'ouvrage de l'homme. […] Livre de la Providence de Dieu. […] Où est ce peuple agréable à Dieu ? […] Dieu nous a peut-être laissé ce témoignage pour ce sujet ?

3. (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 15-18

vous n’aviez point commis de péchés depuis votre baptême, vous avez travaillé incessamment au service de Dieu, et vous appréhendez d’être réprouvé si vous ne châtiez votre corps ! […] Mais quand je repasse en ma mémoire les commandements de Dieu et de l’Eglise : Un seul Dieu tu adoreras, je ne trouve point que le bal, les danses ni les comédies y soient défendus. […] Ces préceptes nous obligent à n’aimer que Dieu ou ce qui tend à lui, n’avoir joie, ni tristesse, ni autre passion que pour lui ou pour son service, ne penser qu’à lui ou à ce qui est référé à lui, n’agir que pour lui ou pour ce qui peut réussir à sa gloire ; et vous m’avouerez que ce n’est pas pour Dieu que vous allez au bal, car on n’y pense point à Dieu ; vous n’y avez point d’affection ni de passion pour Dieu, rien ne s’y fait qui tende à sa gloire, ni de près ni de loin, ni médiatement ni immédiatement : vous m’avouerez que l’argent que vous donnez pour les violons, les comédiens et les cuisiniers, soulagerait notablement un pauvre ménage. […] Pensez-vous être excusé au jugement de Dieu, de croire plutôt à un homme qui vous flatte, qui vous parle en secret, et qui ne vous apporte aucune preuve de son dire, qu’aux prédicateurs qui n’ont point d’intérêt que la vérité, qui vous parlent en public de la part de votre pasteur, de votre évêque, de votre Dieu, et qui prouvent leur dire par les textes de la Bible, par les Pères et les conciles ? […] Pensez-vous être excusé au jugement de Dieu, d’avoir plutôt ajouté foi à un casuiste à la mode qui se rend complaisant à vos inclinations, qu’à S.

4. (1588) Remontrances au roi Henri III « [Chapitre 2] » pp. 128-135

Davantage Dieu y est courroucé en l’abus et profanation des choses saintes, dont ils se servent. […] Dieu et le public sont offensés par les jeux de l’hôtel de Bourgogne. […] Lettres du Roi sont aisément impétrées et vérifiées ès choses qui sont contre Dieu. […] On ne se doit jamais réjouir au préjudice du commandement de Dieu. […] [NDE] Se réfère aux Commandements de Dieu.

5. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IX. Sentiments de Tertullien. » pp. 180-200

 » Les paroles même inutiles sont la matière du jugement de Dieu. […] Les masques seront-ils plus agréables à Dieu ? […] Dieu nous préserve de goûter un plaisir si funeste. […] En voici un exemple (j'en prends Dieu à témoin). […] Il y a cent autres exemples de gens rejetés de Dieu après avoir été aux spectacles.

6. (1733) Traité contre les spectacles « TRAITÉ CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 145-246

Nous ne prétendons donc pas, que ce qui offense Dieu, ne vienne point de Dieu : mais l’usage qu’on en fait pour l’offenser, n’est plus l’ouvrage de Dieu. […] En effet tous les jeux tirent leur nom de quelque Dieu du paganisme. […] Je ne dis rien de ce qu’il est aux yeux de Dieu. […] Pensez-vous encore, que l’usage des masques soit approuvé de Dieu ? […] a-t-il apparence qu’un chrétien déserteur pense sérieusement à Dieu en un temps, et en un endroit où rien ne lui rappelle le souvenir de Dieu ?

7. (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXVII.  » pp. 486-488

Une des principales parties de la piété, et un des principaux moyens de la conserver, est d'aimer la parole de Dieu, et d'y trouver sa consolation. […] Ce sont ces saintes délices qui font monter les âmes chrétiennes du désert de ce monde jusqu'à Dieu, selon cette parole du Cantique : « Quae est ista quae ascendit de deserto deliciis affluens ? […] C'est pourquoi ce même Prophète à qui Dieu avait donné ce goût spirituel pour sa parole témoigne incontinent après qu'il ne pourrait souffrir les assemblées de jeux et de divertissement, et qu'il mettait toute sa gloire et toute sa joie à considérer les merveilles des œuvres de Dieu : « Non sedi cum concilio ludentium, et gloriatus sum a facie manus. […] Mais si l'âme au contraire s'abandonne à ces faux plaisirs, elle perd incontinent le goût des spirituels; et ne trouve que du dégoût dans la parole de Dieu. […]  » Or entre les joies du monde qui éteignent l'amour de la parole de Dieu, on peut dire que la Comédie et les Romans tiennent le premier rang;, parce qu'il n'y a rien de plus opposé à la vérité, et que l'esprit de Dieu, comme dit S.

8. (1639) Instruction chrétienne pp. -132

Mais de quel Dieu ? […] » Donc premièrement on renonce au Diable, pour croire en Dieu, pource que quiconque ne renonce point au Diable, ne croit point en Dieu : par quoi qui retourne au Diable, abandonne Dieu. […] Quelle espérance reste devant Dieu aux peuples Chrétiens ? […] Dieu nous en fasse la grâce. […] Augustin, Cité de Dieu, II, 13.

9. (1675) Traité de la comédie « XI.  » pp. 288-289

Dieu ne demande proprement des hommes que leur amour : mais aussi il le demande tout entier. […] La plénitude de la charité que nous devons à Dieu, dit saint Augustin, ne permet pas que l'on en laisse couler au-dehors aucun ruisseau. « Nullum rivum ducu extra patitur. » C'est pourquoi, quelque honnêteté qu'on se puisse imaginer dans l'amour d'une créature mortelle, cet amour est toujours vicieux et illégitime, lorsqu'il ne naît pas de l'amour de Dieu ; et il n'en peut naître lorsque c'est un amour de passion et d'attache, qui nous fait trouver notre joie et notre plaisir dans cette créature. Un Chrétien qui sait ce qu'il doit à Dieu, ne doit point souffrir dans son cœur aucun mouvement, ni aucune attache de cette sorte sans la condamner, sans en gémir, et sans demander à Dieu d'en être délivré ; et il doit avoir une extrême horreur d'être lui-même l'objet de l'attache et de la passion de quelque autre personne, et d'être ainsi en quelque façon son idole; puisque l'amour est un culte qui n'est dû qu'à Dieu, comme Dieu ne peut être honoré que par l'amour. « Nec colitur nisi amando. » C'est ce qui fait voir qu'il y a une infinité de femmes qui, se croyant innocentes, parce qu'elles ont en effet quelque horreur des vices grossiers, ne laissent pas d'être très criminelles devant Dieu, parce qu'elles sont bien aises de tenir dans le cœur des hommes une place qui n'appartient qu'à Dieu seul.

10. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XII. Du Dimanche et des jours des Fêtes. » pp. 54-66

La fin principale pour laquelle les Fêtes ont été instituées, comme l’Ecriture même nous enseigne ; c’est pour honorer le repos ineffable de Dieu après l’ouvrage de six jours. […] Outre le Dimanche nous célébrons encore des Fêtes en l’honneur des Saints ; mais ce culte revient à la gloire du Fils de Dieu, qui en est le chef, parce que c’est lui qui les a sanctifiés, et qui les ayant faits ses membres, leur a donné la plénitude de son esprit, par laquelle ils sont devenus Saints, et parfaits. […] dit que les jours du Dimanche, et des autres Fêtes, sont consacrés à la gloire de la Majesté souveraine de Dieu ; et que c’est pour cela que les ordonnances de l’Eglise nous obligent de les sanctifier. […] Et plus bas ; « Soyez donc appliqués de corps, aussi bien que d’esprit, aux Hymnes, et à la louange de Dieu. Que celui de vous, qui sera proche de quelque Eglise, s’y rende promptement ; et que pendant ces jours, il répande son âme devant Dieu par les prières, et par les larmes : que vos yeux et vos mains soient pendant tout ce jour étendues vers Dieu ; parce que c’est le jour qui représente le repos éternel, et de Dieu et des âmes saintes en Dieu, c’est ce jour qui dans la Loi et dans les Prophètes, a été figuré par le septième jour, qu’on appelait le Sabbat.

11. (1664) Traité contre les danses et les comédies « LETTRE DE L’EVEQUE D’AGNANI, Pour la défense d’une Ordonnance Synodale, par laquelle il avait défendu de danser les jours des Fêtes. Au très Saint et très Bienheureux Père Paul V. Souverain Pontife. Antoine Evêque d’Agnani, éternelle félicite. » pp. 154-176

Il n’appartient donc point au peuple de régler les choses qui regardent le culte de Dieu, et la célébration des Fêtes. […] Nous lisons aussi dans un Concile de Carthage, qu’on ne doit point tolérer en aucune manière ces spectacles, ni le jour du Dimanche, ni les autres Fêtes ; parce que comme nous apprenons encore du sixième Concile, les fidèles doivent passer ces jours dans les lieux saints, et ne vaquer qu’à la prière et au chant des Psaumes, des Hymnes et des Cantiques spirituels, afin que leur joie soit toute en Dieu, et en Jésus-Christ, et que n’appliquant leur esprit qu’à la lecture des choses saintes et divines, ils se nourrissent de la parole de Dieu et du fruit des divins mystères. […] Dieu le lui a donné pour appuyer les règles de la discipline de l’Eglise, et afin que ce que les Prélats et les Prêtres ne pourront pas gagner sur les peuples par la force de la parole divine qu’ils annoncent, s’accomplisse par la terreur que les Lois et les Ordonnances Civiles peuvent imprimer dans leur esprit. […] Saint Chrysologue veut même que tous les Chrétiens contribuent au salut du prochain, et que chacun fasse ce qu’il pourra pour retirer de l’égarement les âmes qui se perdent et qui s’écartent de Dieu pour suivre le siècle. […] Il est absolument nécessaire que je le fasse, si je veux éviter la colère de Dieu.

12. (1675) Traité de la comédie « XXVII.  » pp. 318-320

Une des principales parties de la piété, et un des principaux moyens de la conserver, est d'aimer la parole de Dieu, et d'y trouver sa consolation. […] Or l'expérience peut faire connaître à tout le monde, que rien n'éteint davantage la joie spirituelle que l'on ressent dans la lecture de la parole de Dieu, que les joies séculières et sensuelles, et principalement celles de la Comédie. […] C'est pourquoi ce même Prophète à qui Dieu avait donné ce goût spirituel pour sa parole, témoigne incontinent après qu'il ne pouvait souffrir les assemblées de jeux et de divertissements; et qu'il mettait toute sa gloire et toute sa joie à considérer les merveilles des ouvrages de Dieu : « Non sedi cum concilio ludentium, et gloriatus sum a facie manus tuae. […]  » Mais si l'âme au contraire s'abandonne à ces faux plaisirs, elle perd incontinent le goût des spirituels, et ne trouve que du dégoût dans la parole de Dieu. […]  » Or entre les joies du monde qui éteignent l'amour de la parole de Dieu, on peut dire que la Comédie et les Romans tiennent le premier rang, parce qu'il n'y a rien de plus opposé à la vérité, et que l'esprit de Dieu, comme dit S.

13. (1684) Sixiéme discours. Des Comedies [Discours sur les sujets les plus ordinaires du monde. Premiere partie] « Sixiéme Discours. Des Comedies. » pp. 279-325

Dieu le commande à chaque particulier. […] Quels crimes sont plus capables d’attirer les foudres, & les plus redoutables fleaux de Dieu, que ceux que saint Chrysostome considere comme des supplices commencez, comme les premiers effets des justes ressentimens de Dieu ? […] C’est Dieu mesme qui parle. […] C’est Dieu luy-mesme qui se sert de ces termes ; vous ne doutez point de sa sincerité. […] Les Conciles de Dieu soustiennent la verité, reforment les mœurs, condamnent & punissent les erreurs & les vices.

14. (1608) Traitté contre les masques pp. 3-36

Maxime Euesque de Turin : n’est ce pas accuser l’ouurage de Dieu ? […] & quelle conuenance du temple de Dieu auec les Idoles ? […] Lors que nostre Seigneur est ne pour nostre salut à l’instant de Diable a introduit contre l’honneur de Dieu infiniz pernicieux monstres de masquarades, pour rendre nostre religion ridicule, pour tourner la saincteté en sacrilege, & de l’honneur de Dieu faire iniure à Dieu mesmes. […] Ils se couurent d’vn fac moüillé & au lieu de s’excuser ils s’accusent dauantage, & ce n’est pas parer aux coups que l’Eglise lance contre les mascarades, c’est se flatter, c’est se plaire en son mal : i’ose dire que te masquant tu faits cõme les Payens : ils masquoient en l’hõneur de leurs idoles croyãt qu’ils fussent vrais Dieux, & roy qui doit croire vn seul Dieu, te masque à la guise des idolatres & ne crois les Idoles, leur foy & creãce les excuse, la tienne t’accuse, en ce que tu fais les actes d’idolatres sans croire les idoles pour Dieux, & au lieu d’honnorer Dieu tu le deshonnore, & en faisant les actes des idolatres tu idolatres, & plus grieuemẽt que les idolatres mesmes : Dieu les auoit priuez de la lumiere de la foy & les auoit faict cheoir aux tenebres des vanitez, Dieu t’a esclairé & tu vis en tenebres. […] ceux-là n’ont-il pas perdu l’image de Dieu, la ressemblance de Iesus Christ qui se transforment en des simulacres rempliz de sacrilege ?

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