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137. (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « VII. » pp. 36-41

Il est vrai que c’est par là que les Evêques nommés qui sont aujourd’hui en très grand nombre en France prétendent avoir droit de gouverner leur Diocèse.

138. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre II. De deux sortes de Danses, dont il est parlé dans l’Ecriture Sainte. » pp. 6-13

Néanmoins comme on ne peut point nier qu’on ne puisse prendre innocemment quelque sorte de récréation, pour délasser l’esprit par le Chant, ou par le son des Instruments, et par le mouvement même mesuré du corps, nous ne prétendons pas conclure par ce que nous avons dit, que la Danse soit d’elle-même criminelle.

139. (1768) Instructions sur les principales vérités de la religion « CHAPITRE LII. De la Comédie et des Spectacles ? » pp. 142-146

Le monde cependant prétend avoir de grandes raisons pour les autoriser.

140. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XIII et dernier. De l’utilité de l’art théâtral, et des dangers attachés à la profession de Comédien, sous le rapport des mœurs. » pp. 223-228

Je ne m’étendrai donc pas sur les deux sujets indiqués dans le titre du présent chapitre ; mais je crois devoir faire sentir ici, que les dangers de la profession de comédien, ne peuvent justifier les rigueurs de certains prêtres fanatiques, qui par ignorance des lois ecclésiastiques, et au mépris des lois séculières, prétendraient avoir le droit d’anathématiser la profession théâtrale, et refuser aux acteurs, les prières de l’église, et la sépulture en terre sainte.

141. (1731) Discours sur la comédie « Préface de l'Editeur. » pp. -

On prétend qu’un de ses Confrères qu’on s’abstient ici de nommer, le mit en l’état où il a paru.

142. (1824) Un mot à M. l’abbé Girardon, vicaire-général, archidiacre, à l’occasion de la lettre à M. l’abbé Desmares sur les bals et les spectacles, ou Réplique à la réponse d’un laïc, par un catholique pp. -16

Vous prétendez que j’ai voulu faire des dupes, lorsque j’ai avancé que les pères y avaient dansé ; vous trouvez trop fort de faire danser des vieillards de soixante-dix et quatre-vingt ans, vous comparez avec malice les pères du concile « aux impotens que renferment les hôpitaux des deux hémisphères » et vous croyez triompher en assurant que je n’ai pas la moindre idée de la manière dont les conciles étaient composés. […] Mais vous prétendez qu’un bal serait aussi dangereux aux Tuileries que dans tout autre lieu ; encore une fois, vous ne ferez croire à personne que dans le palais du Roi de France très-chrétien, les devoirs du catholique soient oubliés au point d’y permettre ce que la morale défend : on y donne chaque jour des exemples de piété, et pour prouver que le danger existe, il ne faudrait pas se borner à dire : il y a du danger.

143. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VI. Des Sçènes. » pp. 257-276

Ayez soin que l’on sache pourquoi tel personnage se retire ; où il va, ce qu’il prétend faire. […] Le dernier Acte de la Tragédie Grecque, ne roule que sur les honneurs funèbres qu’on prétend refuse au corps d’Ajax ; & le cinquième Acte de la Pièce Française, ne renferme qu’un plaidoyer pour la défense d’Horace, que les Romains veulent punir du meurtre de sa Sœur, quoiqu’il ait vaincu leurs énnemis : il est aisé de sentir que ces deux célèbres Auteurs se sont furieusement éloignés du sujet principal.

144. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE VI. Où l’on examine si le Bal public proposé par M. Rousseau ne serait pas plus préjudiciable aux mœurs de Genève, que le spectacle qu’il proscrit. » pp. 211-224

Vous vous êtes donc assis à côté du grand Sully ; vous avez emprunté son ton et son style pour dresser un Catalogue d’obstacles imaginaires, d’inconvénients frivoles et de conseils économiques que vous prétendez qu’il aurait donné à Genève pour en écarter les spectacles. […] Vous prétendez que celui qui fait de mauvaises actions étant ivre couve à jeun de mauvais desseins.

145. (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE III » pp. 42-76

Il est certain que c’est à tort qu’on prétend justifier les Comédies de ce temps par l’exemple des anciennes, rien n’étant si dissemblable qu’elles le sont. […] La vengeance n’est-elle pas encore représentée dans Cornélie comme un effet de la piété, et de la fidélité conjugale, jointe à la force et à la fermeté Romaine, au troisième Acte de la mort de Pompée, Scène quatrième, lors qu’elle dit à César : « C’est là que tu verras sur la terre et sur l’onde, Le débris de Pharsale armer un autre monde : Et c’est là que j’irai pour hâter tes malheurs, Porter de rang en rang ces cendres et mes pleurs ; Je veux que de ma haine ils reçoivent des règles, Qu’ils suivent au combat, des urnes au lieu d’Aigles, Et que ce triste objet porte à leur souvenir, Les soins de me venger, et ceux de te punir. » « On ne peut pas dire qu’en cet endroit le Poète ait voulu donner de l’horreur de la vengeance, comme il a voulu en donner de celle de Cléopâtre dans Rodogune ; au contraire c’est par cette vengeance qu’il prétend rendre Cornélie recommandable, et la relever au-dessus des autres femmes, en lui faisant un devoir, et une espèce même de piété, de sa haine pour César, qui attire le respect, et qui la fasse passer pour une personne héroïque. […] Cette estime pour Cornélie que le Poète a voulu donner en cet endroit aux Spectateurs, après l’avoir conçue lui-même, vient du fond de cette même corruption qui fait regarder dans le monde comme des enfants mal nés et sans mérite, ceux qui ne vengent pas la mort de leurs pères, ou de leurs parents, en sorte que le public attache souvent leur honneur à l’engagement de se battre contre les meurtriers de leurs proches ; qu’on les élève dans de si horribles dispositions, et qu’on mesure leur mérite à la correspondance qu’on trouve en eux, au sentiment qu’on prétend leur donner ; que ces sortes de représentations favorisent encore d’une manière pathétique, et qui s’insinue plus facilement que tout ce qu’on pourrait leur dire d’ailleurs.

146. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE VII. De l’inconséquence de quelques prêtres ignorants envers les Comédiens, et de leur fanatisme mis en opposition avec l’autorité du pape et avec la conduite éclairée du haut clergé et des ecclésiastiques sensés en France. » pp. 134-140

On est porté à croire que c’est probablement une mauvaise plaisanterie qu’on a prétendu faire sur son exactitude grammaticale.

147. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE V. Du principal motif de la Réformation du Théâtre. » pp. 49-58

Car je ne suis pas du sentiment de ceux qui donnent tout à la naissance, et qui prétendent que l’homme nait bon ou méchant, suivant que la nature en dispose ; et qu’il restera toute sa vie tel qu’il est né.

148. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — CONCLUSION, de l’Ouvrage. » pp. 319-328

J’ai toujours pensé que le Théâtre était plus propre à exciter les passions qu’à les corriger, comme ses Protecteurs le prétendent.

149. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre premier. Remarques Littéraires. » pp. 11-51

Elle est séduite par une entremetteuse, elle passe par les mains de plusieurs amans dont elle essuie les caprices, elle est enfermée & fustigée dans la maison de force de Londres (l’auteur prétend que cette maison étoit autrefois le palais d’Henri VIII. […] Sa femme donne dans le piége, &, sous le nom du prétendu sylphe, aime & caresse son mari. […] La création du couple humain, son étonnement à la vue du spectacle de la nature, sa premiere sensation, le développement de ses idées, l’ivresse de se jouissances, & tout cela d’après une fiction assez plate & très-inutile de quelques vieux tableaux trouvés dans les ruines de quelque palais, qu’un prétendu sage lui fait voir, & sur lesquels il bâtit sa théogonie. […] L’auteur n’a pas prétendu exposer le sentiment du Pere Malebranche, qui croit qu’on voit tout en Dieu. […] Il prétend, d’après le grand maître Ovide, que la femme y est encore plus sensible.

150. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « II. PARTIE. Où l’on répond aux Objections de l’Auteur de la Lettre. » pp. 89-140

ce qui est considérable ; c’est que la condamnation de la Comédie d’aujourd’hui se tire naturellement de l’endroit de saint Thomas, dont ce Théologien prétend se servir pour l’autoriser. […] Quand le nombre de ces faux dévots qui ne laissent pas d’aller sans scrupule à la Comédie, avec l’horreur qu’on prétend qu’ils ont du péché, serait encore mille fois plus grand qu’il n’est ; il ne serait nullement capable de justifier et de rendre licite un divertissement qui est condamné par les Conciles. […] Quand il n’y aurait que le scandale, que causent aux faibles ces sortes de gens d’une probité apparente, qu’on prétend même avoir une conscience timorée et scrupuleuse ; en faudrait-il davantage pour attirer sur eux les effets de la colère de Dieu. […] Mais si cela est ainsi, d’où vient donc, me dira t-on qu’ils ne défendent point absolument les Comédies que l’on prétend être mauvaises ? […] Ainsi qu’un homme dise tant qu’il lui plaira qu’il ne veut pas se noyer en se précipitant dans un abîme, ou qu’il ne prétend pas se brûler, en se jetant dans un grand feu, il ne laisse pas néanmoins de se noyer effectivement et de se brûler ; et par conséquent il se rend coupable de sa mort.

151. (1733) Traité contre les spectacles « TRAITÉ CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 145-246

Ainsi on ignore le véritable usage, qu’il veut que nous fassions des créatures : on ignore encore les desseins de cet implacable et invisible ennemi, qui nous sollicite à user des présents de Dieu, tout autrement que Dieu ne prétend. […] Nous ne prétendons donc pas, que ce qui offense Dieu, ne vienne point de Dieu : mais l’usage qu’on en fait pour l’offenser, n’est plus l’ouvrage de Dieu. […] Comme ils assurent, que Circé la première institua des spectacles à l’honneur de son puissant père le soleil, ils prétendent aussi, qu’elle a donné son nom au Cirque. […] Voilà en quoi consiste la vérité et l’intégrité de la morale chrétienne ; l’exactitude de la crainte, et la fidélité de l’obéissance, que nous devons à Dieu ; c’est à ne jamais altérer ses redoutables commandements, et à ne pas prétendre affaiblir ses jugements éternels. […] Disciple de Jésus-Christ vous êtes trop délicat, si vous prétendez avoir du plaisir dans le siècle ; ou plutôt vous êtes insensé, si vous regardez la joie de ce monde comme un véritable plaisir.

152. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE IV. Pieces singulieres. » pp. 107-153

Quoique coupé en actes & en scenes, ce prétendu drame n’a ni nœud, ni dénouement, ni vrai-semblance ; c’est une suite de conversations quelquefois ingénieuses, toujours malignes. […] On rapporte tout au long un prétendu pacte du Maréchal avec le Démon, ce qui est absurde, & qu’il est impossible qu’on sache, puisqu’on dit qu’il fut brulé sur le champ par le P. […] Il en résulte que son prétendu Maire n’étoit qu’un simple Bourgeois. […] Mais s’il prétend que si les loix de l’Etat sont opposées à la croyance, il faille sacrifier l’Autel au Trône, il ne pense pas en Chrétien : un Chrétien doit plutôt obéir à Dieu qu’aux hommes, & comme des millions de Martyrs, mourir plutôt que d’abandonner sa foi. […] Le Mercure de juillet 1770, qui rapporte très-sérieusement cette folie, comme une invention fort ingénieuse, prétend que par un heureux artifice on pourroit faire du Théatre un lieu enchanté, & rendre plus vraies & plus frappantes les scenes de magie & de diablerie, le manoir de Pluton, le Tartare, le regne des Gnomes, les décorations lugubres des funerailles, &c.

153. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VII. De la Diction. De la Poësie dans la Tragédie. » pp. 122-130

Il y a en effet des gens qui prétendent qu’on ne devroit point mettre les Tragédies en vers.

154. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre II. Regrèts de ce qu’ARISTOTE n’en a rien écrit de considérable. » pp. 94-100

En voici encore une autre, qu’on prétend être l’ouvrage d’une Dame illustre aussi distinguée par son esprit que par les charmes de sa personne.

155. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « Corrections et additions. » pp. 364-368

pag. 142. lig. prémiére ; après ces mots, l’Esprit humain, ajoutez cette note : (il y a un passage de Tacite qui prouve que je ne suis pas le seul qui aye prétendu que les Grecs se sont injustement attribués la plus-part des découvertes des arts & des sciences, faites par des Nations plus anciennes.

156. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre III. Que les Danses sont défendues aux Ecclésiastiques. » pp. 14-21

Si les Canons ne permettent pas seulement aux Ecclésiastiques de se trouver aux lieux, et dans les occasions, où se font les Danses ; Comment pourrait-on prétendre, qu’ils pussent eux-mêmes danser sans péché.

157. (1825) De quelques naïves coutumes « De quelques naïves coutumes. » pp. 262-266

., un chancelier de l’église de Paris prétendait que si les diables avaient à fonder une fête dans les temples chrétiens, ils ne pourraient rien imaginer de plus que ces « abominations mêlées d’une infinité de folâtreries et d’insolences ».

158. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VII. Est-il de la bonne politique de favoriser le Théâtre ? » pp. 109-129

), après avoir décrit au long la frivolité, les désordres, les passions, les fureurs des hommes de qualité, prétend que le théâtre en est la cause et le fruit. […] Dacier a pourtant vécu dans le prétendu beau temps du théâtre épuré. Cornelius Nepos, Philosophe d’une autre espèce, homme de naissance, homme du monde, homme de cour, prétendu Magicien, et réellement savant, n’était point scrupuleux ; il parle pourtant fortement contre le théâtre.

159. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre prémier. Le sujet. » pp. 160-182

Il prétend que les sujets des Pièces de Théâtre ne tariront jamais. […] Par éxemple, le prétendu connaisseur ressemble très-fort à M.

160. (1690) Entretien sur ce qui forme l’honnête homme et le vrai savant « VII. ENTRETIEN. » pp. 193-227

Vous jugez bien, Eugène, que je ne prétends pas ici faire main basse sur tous les cabinets : il doit y en avoir où l’on voie les merveilles de l’Art et de la Nature ; et des Antiquités qui nous instruisent. […] Théodore, ce qu’on appelle raison et justice, ne sont que des mots pour ces gens-là : ils prétendent qu’il n’y a rien de plus innocent que leur curiosité ; et ils regardent celui qui n’est pas de leur goût comme un esprit singulier.

161. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE II. » pp. 18-28

Il prétend que la peine d’infamie dont les Histrions ou Farceurs sont flétris par cette loi, ne tombe pas sur cette troupe, dont la profession est noble : il espere même, à la faveur de son éloquence, la faire ériger en un corps académique, jouissant des mêmes honneurs que les autres Académies Royales.

162. (1695) Preface [Judith, tragedie] pp. -

Quand je parle si avantageusement des matières saintes, je ne prétends pas exclure les Sujets profanes, quand ils sont traités sagement, et purgés de tout ce qui peut offenser la pudeur, et révolter le Spectateur raisonnable.

163. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE VIII. Actes de fanatisme et avanies exercés par quelques prêtres, contre des Comédiens français. » pp. 141-148

Pourquoi prétendraient-ils, contre toute justice et en dédaignant les formes prescrites par l’église, exercer contre des citoyens et sans l’aveu du prince, une action publique, une punition et un déshonneur sensibles, qui affligent les familles, qui mettent le peuple en émotion et troublent l’ordre public ?

164. (1731) Discours sur la comédie « MANDEMENT DE MONSEIGNEUR L’EVEQUE DE NIMES, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 352-360

à peine les traces impures de ce premier passage étaient effacées, que l’esprit immonde est revenu ; qu’il s’est comme mis en possession de cette Ville ; qu’il y établit ses opérations, et qu’en quelque façon il s’y perpétue, si nous ne résistons à cette introduction dangereuse, et si nous ne troublons cette paix avec laquelle il prétend régner sur nos Diocésains.

165. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suite de Mêlanges. » pp. 84-120

Comme ils se sont formés en académies, conferent les dégrés de bachelier & de docteur, élevent leurs métiers au sang des arts libéraux, & prétendent le disputer aux plus grands artistes, les Chapeliers avoient droit de partager ces honneurs. […] Les Tailleurs pensent plus noblement : ils prétendent aux plus hautes dignités de la littérature. […] Sur quoi il prétend prouver que la Danse romaine étoit fort supérieure à la nôtre, dont la froide décense laisse notre ame bien tranquille . […] Une piece si absurde, qui expose la débauche du prétendu héros, fait plus de tort à sa mémoire que son Théatre ne lui fait honneur.

166. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IV [III]. La Grange & Destouches. » pp. 90-114

.° par l’exemple de tous les Poëtes dramatiques, dont il prétend que la plupart des piéces sont faites sur les anciennes. […] L’Editeur prétend que Destouches avoit de la religion. […] L’Ambitieux n’est pas propre pour la même raison ; aussi n’ai-je prétendu faire qu’une tragi-comédie d’un goût nouveau, qui alliat les traits sublimes de la tragédie avec le plaisant de la comédie.

167. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE III. Théatre de S. Foix. » pp. 52-75

Tantôt c’est un prétendu Sylphe, qui d’intelligence avec la soubrette qu’il a gagnée, se déguise en fille de chambre, & rend indécemment toute sorte de services à sa maîtresse. […] Il prétend, dans sa Préface, & Freron le dit après lui, que Poisson étoit le principal Acteur de la piece, que la mémoire lui manqua, & que pour remplir le vuide il ajouta de son chef des discours & des gestes obscènes. […] Cette morale est assurément très-bonne, & l’Abbé prétendu que l’Auteur dans sa préface accuse d’avoir dit qu’on ne pouvoit extraire la moindre morale de la piece des Graces, cet Abbé avoit assurément tort, & en avoit encore plus, si comme M. de S.

168. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De l’Indécence. » pp. 21-58

Certain Auteur prétend qu’on ne fait réussir un Drame qu’en flattant les passions des cœurs corrompus ; voici ses termes : « Peut-être même qu’en recherchant la méchanique de celles de nos Pièces qui ont fait le plus de bruit, on trouvera que c’est en elles un fond de ce même libertinage qui produit dans la représentation je ne sais quelle espèce d’illusion & d’ensorcellement »(4). […] Que prétendait donc ce jeune téméraire ? […] Dupré adresse à dame Gertrude, qui prétend que l’amour soit intellectuel, ces paroles dont le sens est assez clair ; (notez bien qu’il est minuit, & que c’est toujours l’heure ordinaire de leur innocent tête-à-tête.)

169. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE V. Des Pièces tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 96-119

L’expérience fit sentir les inconvénients de ce prétendu zèle, qui, défigurant les choses saintes, ne fait que les avilir : « Le savoir à la fin dissipant l’ignorance, Fit voir de ce projet la dévote imprudence. » (Boileau.). […] » Combien de fois les impies ont-ils pris droit de l’expression de l’épithalame sacrée de Salomon dans les Cantiques, pour débiter plus hardiment des obscénités sous le voile de la sainteté des Ecritures, et autoriser la licence par l’exemple prétendu des Saints ! […] Les Auteurs s’imaginent qu’ils ne sauraient plaire, s’ils se renfermaient dans la vérité historique, et la Baumelle (Vie de Madame de Maintenon) prétend que la tragédie d’Esther, si brillante à S.

170. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IV. Suite des effets des Passions. » pp. 84-107

Mais ce n'est qu'un jeu : qui prétend corrompre le cœur en lui faisant sentir un trouble agréable ? […] Molinos, distinguant la partie supérieure de la partie inférieure, prétendait que tout ce qui se passait dans celle-ci, vengeance, orgueil, impureté, plaisir, douleur, etc. et toutes les altérations du corps qui en étaient la suite, étaient des modifications purement passives, étrangères à l'âme, et par elles-mêmes indifférentes, qu'on pouvait les souffrir sans s'en embarrasser, et pourvu qu'on demeurât uni à Dieu dans la partie supérieure, que S. […] La mémoire trop fidèle, le cœur trop sensible, l'imagination trop vive, les objets trop séduisants, et jusqu'aux chimères, tout sert si aisément une concupiscence trop redoutable, que les Solitaires même, ensevelis dans les antres de la Thébaïde, les Religieux de la Trappe, selon la tragédie du Comte de Comminge, dont nous avons parlé ci-dessus, ne sont point en sûreté contre cet agréable ennemi (leçon que le sieur Arnaud n'a pas prétendu donner, puisqu'elle doit faire abandonner le théâtre).

171. (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre X. Que l'extrême impudence des Jeux Scéniques et des Histrions fut condamnée. » pp. 217-229

La Province d'Auvergne prétend avoir remis sur le Théâtre de ce Royaume les premiers Bateleurs qui n'y chantaient point, et n'y dansaient point, croyant par ce moyen s'exempter de la peine des anciens Mimes et Bouffons, mais parce qu'ils y faisaient des railleries indécentes, et prononçaient plusieurs paroles impudentes, ils furentEx notis in decret.

172. (1675) Traité de la dévotion « Chapitre III. De la trop grande sensibilité aux plaisirs de la terre ; troisième source de l’indévotion. » pp. 58-65

« M’approcher de Dieu, c’est mon bien ; lui être uni, c’est mon tout » : « Laisse tout, disait Saint Augustin, et tu trouveras tout, car celui-là trouvera tout en Dieu, qui pour l’amour de Dieu méprisera toutes choses. » Voici donc un des principaux conseils que l’on peut donner aux bonnes âmes qui prétendent se disposer à la dévotion.

173. (1807) Préface pour une édition des deux lettres à l'auteur des Imaginaires « [Chapitre 2] » pp. 78-82

Je n’avais point prétendu m’engager dans une longue querelle, en prenant l’intérêt de la comédie : mon dessein était seulement d’avertir l’auteur des Imaginaires d’être un peu plus réservé à prononcer contre plusieurs personnes innocentes.

174. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [B] » pp. 380-390

Telle est, dans l’Avare de Molière, la rencontre d’Harpagon avec son fils, lorsque, sans se connaître, ils viennent traiter ensemble, l’un comme usurier, l’autre comme dissipateur… Quant à l’utilité de la Comédie, morale & décente comme elle l’est aujourd’hui sur notre Théâtre, la révoquer en doute, c’est prétendre que les hommes soient insensibles au mépris & à la honte ; c’est supposer, ou qu’ils ne peuvent rougir, on qu’ils ne peuvent se corriger des défauts dont ils rougissent ; c’est rendre les caractères indépendans de l’amour-propre qui en est l’âme, & nous mettre au-dessous de l’opinion publique, dont la faiblesse, l’orgueil sont les esclaves, & dont la vertu même a tant de peine a s’affranchir. Les hommes, dit-on, ne se reconnaissent pas à leur image : c’est ce qu’on peut nier hardiment : on croit tromper les autres, mais on ne se trompe jamais ; & tel prétend à l’estime publique, qui n’oserait se montrer, s’il croyait être connu comme il se connaît lui-même.

175. (1541) Affaire du Parlement de Paris « Procès-verbal de l’action intentée devant le Parlement de Paris par le procureur général du Roi aux “maîtres entrepreneurs” du Mystère des Actes des Apôtres et du Mystère du Vieil Testament (8-12 décembre 1541) » pp. 80-82

De toute façon, le sens général est clair : le Prévôt va convoquer les maîtres entrepreneurs qui prétendent avoir obtenu son aval, pour répondre de leur mensonge. […] [NDE] Ryant a dit que si (il conteste le prétendu refus du Prévôt).

176. (1705) Sermon contre la comédie et le bal « I. Point. » pp. 178-200

Les volages amateurs du monde qui ne vivent que de la vie des sens, et n’ont des yeux qu’à la tête le verront alors tel qu’il est, mais pour leur confusion et leur désespoir éternel, présentement ils substituent ses créatures en sa place, ils y cherchent cet agrément, cette joie, cette paix, ce repos qui ne se trouvent qu’en lui seul ils prétendent fixer leur mobilité, en un mot, ils ne conçoivent point d’autre réalité que celle d’une figure qui passe, et ils y rapportent tout comme à leur dernière fin ; quel abus, quelle impiété ! […] Quoi une sainte, pure comme un Ange, qui avait reçu de Dieu un esprit solide et une horreur extrême de tout ce qui blesse la pudeur faillit à se perdre sans retour, si Dieu ne l’eût regardée des yeux de sa miséricorde, et n’eût ouvert les siens sur l’abîme où elle se précipitait, et vous qui êtes plus faibles que des roseaux, plus fragiles que du verre, vous prétendez que vôtre chasteté ne court aucun risque en vous enivrant de ces folies.

177. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IV. Le Peuple doit-il aller à la Comédie ? » pp. 60-74

Sur quoi Bouche (Hist. de Provence) prétend que les Mayes de Provence en sont des restes, ainsi que le Mai qu’on va planter devant la porte des Seigneurs, ce qui peut être vrai en quelques endroits, mais en général n’est pas vraisemblable, puisque la loi d’Arcadius, qui les réforme, est du 25 avril. […] Nos politiques dans leurs calculs prétendent que depuis un siècle il y a quatre ou cinq millions d’hommes de moins dans le royaume.

178. (1752) Essai sur la comédie nouvelle « ESSAI SUR LA COMEDIE MODERNE. » pp. 1-160

Lorsqu’on nous représente des défauts qui surpassent de beaucoup les nôtres, au lieu de chercher à nous corriger, nous nous applaudissons de ce prétendu avantage. […] S’il ne parle que d’après Riccobonim, qui prétend que ce saint Archevêque n’a pas dédaigné d’approuver quelques canevas Italiens de sa propre main, sa décision ne doit pas être fort respectable. […] Le Brun, intéressé par sa profession à trouver la Comédie innocente, peut-il prétendre que des allégations vagues suffiront pour faire compter saint Charles Borromée au nombre des Apologistes du Théâtre ? […] M.F. prétend-il insinuer que ce que le Prince de Conti a dit contre les spectacles, n’est pas raisonnable, ou ne doit pas faire impression, parce que ses maximes ne sont pas conformes à celles du monde ? […] On n’a pas prétendu faire un traité complet des Spectacles, ni rapporter généralement toutes les autorités qui les condamnent : c’est pour éviter ce détail immense, dans lequel d’ailleurs plusieurs Ecrivains sont déjà entrés, que l’on va se contenter de les indiquer.

179. (1731) Discours sur la comédie « SECOND DISCOURS » pp. 33-303

Mais Néron prétendait l’emporter par son mérite, et non pas par la faveur du Sénat. […] Il n’en faudrait pas davantage pour montrer ce qu’on doit penser de tout ce qu’avance le prétendu Théologien. […] Mais ne croyons pas pour cela, Messieurs, que l’Ecriture ne nous ait point marqué ce que nous devons penser des spectacles, comme l’a osé dire le prétendu Théologien page 3. […] Il condamne au contraire bien précisément le prétendu Théologien, qui ne croit pas qu’une chose puisse être mauvaise, parce qu’elle est défendue ; car S. […] Je prétends que le repas soit court et frugal, seulement beaucoup de morale.

180. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre X. Des Décorations. » pp. 336-344

Aristote avait peut-être raison de son tems de prétendre qu’un Poète devait très peu s’occuper du Spectacle de sa Pièce, parce qu’il est étranger à l’action ; & que quand même il manquerait, le Drame serait toujours entier.

181. (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « X. » pp. 47-54

Mais quoi que cela lui paraisse probable, il prétend que l’on se met à couvert de cette obligation en souscrivant à l’opinion contraire.

182. (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre XII. Que la représentation des Comédies et Tragédies ne doit point être condamnée tant qu'elle sera modeste et honnête. » pp. 237-250

Je ne prétends point ici néanmoins traiter les questions qui pourraient naître de ce discours, et dont il est plus facile de s'instruire, que des curiosités enveloppées des ténèbres du vieux temps.

183. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XIII. Que les lois civiles défendent de danser, et d’aller à la Comédie les jours des Fêtes. » pp. 67-75

Qu’on ne prétende donc point d’employer aucune partie de ces jours, si dignes d’honneur, soit à la Comédie, soit au combat du Cirque, soit à celui des bêtes dans l’amphithéâtre.

184. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIII. L’Opéra est le plus dangereux de tous les spectacles. » pp. 111-117

Il voulait qu’on le réformât en ce qui concerne la tragédie et la comédie ; mais pour l’opéra, il prétend que ce spectacle est si dangereux qu’il mériterait plutôt d’être supprimé que d’être réformé.

185. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 2-36

Ils s’écrient comme Boileau, touchant à tes lauriers craindroit de les fletrir  : Comme ce n’est que par modestie que l’auteur traite de canevas une piéce si bien travaillée, il continue son exposition, & rassure les acteurs, il veut faire revivre Moliere, & veut que sa présence idéale, sans doute ; car il ne prétend pas faire le miracle d’une résurrection réelle, elle n’arrivera qu’au jour du jugement, où les hommes auront alors bien d’autres affaires que l’apothéose de Moliere ; il veut donc que cette présence inspire de nouveau les poëtes, & leur apprenne l’art qu’il avoit d’observer & de peindre les caractères comiques : il doit recourir à une magicienne pour évoquer l’ombre de ce grand homme. […] Paroît un Médecin qui a répandu des avis de tous côtés, & pour mieux attirer tous les états, il a mis le mot essentiel, il donnera ses avis gratis , (satyre triviale ;) arrive Sosie de l’Amphitrion, Thalie se couvre de son voile, Sofie la prend pour la nuit ; comme si on voyoit la nuit en plein jour, pour amener un prétendu bon mot, qui se trouve par-tout ; il se souvient des coups de bâton que la nuit lui a valu. […] Un moment d’ivresse lui a enlevé ce que l’ivresse lui avoit procuré ; il est vrai que c’est là tout ce que par sa naissance & son mérite, elle pouvoit prétendre, & même fort au dessus ; mais avec vingt mille livres de rente, elle eût trouvé un parti qui n’auroit pas dédaigné les restes du public. […] Quel fut l’étonnement de cette Princesse, lorsqu’on lui répondit que sa grande piété la trompoit, & qu’elle pouvoir calmer ses allarmes, puisque l’Abbé Bergier son confesseur, lui permettoit d’assister à cette piéce, & même l’avoit approuvée : une Duchesse de la Cour, instruite de cette circonstance, fit prier l’Abbé de venir chez-elle, & lui dit que s’intéressant à sa réputation, elle désiroit d’apprendre de lui-même, les moyens de le disculper, d’avoir donné son approbation à une pièce si scandaleuse, qu’il les lui donnat par écrit pour les faire valoir en tems & lieu ; il s’en tira très-mal, on n’a pas soupçonné sa foi ; mais on ne doute pas de sa négligence ; il a prétendu qu’on avoit corrompu la piéce depuis son approbation, en insérant plusieurs morceaux ; cela n’est pas impossible.

186. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE V. Suite du Théatre de S. Foix. » pp. 105-139

il prétend que c’est un mal nécessaire, qu’on les a souffertes pendant quatre cent ans ; qu’elles faisoient corps, étoient imposées aux taxes, avoient leurs Juges & leurs statuts, célébroient une fête, faisoient une procession solemnelle (l’édifiante procession !)  […] En supprimant la légende, les Parlemens ont voulu empêcher que les éloges qu’on y fait de ses actions ne fissent penser que les Papes ont droit de déposer les Rois ; mais les Parlemens n’ont jamais prétendu empêcher qu’il ne fût réellement saint, & que les faits rapportés dans sa légende ne fussent véritables, quoiqu’ils les jugent répréhensibles. […] Le Pape ne prétend pas être le maître des couronnes, & les donner comme son bien ; il ne fait que déclarer que le peuple dans telles circonstances n’est pas tenu d’obéir à son Roi, & en conséquence le délie du serment de fidélité. […] Les paroles de son prétendu sermon, qu’assurément cet Ecrivain n’a pas vu, ne sont point du tout de son style, plein de noblesse dans ses réponses, plein d’onction dans ses ouvrages de piété ; c’est le style de Poisson, principal Acteur de la Colonie.

187. (1709) Mandement de M. L’Evêque de Nîmes contre les Spectacles pp. 3-8

à peine les traces impures de ce premier passage étaient effacées, que l’esprit immondef est revenu ; qu’il s’est comme mis en possession de cette Ville ; qu’il y établit ses opérationsg, et qu’en quelque façon il s’y perpétue, si nous ne résistons à cette introduction dangereuse, et si nous ne troublons cette paix, avec laquelle il prétend régner sur nos Diocésains.

188. (1731) Discours sur la comédie « Lettre Française et Latine du Révérend Père François Caffaro, Théatin ; à Monseigneur L’Archevêque de Paris. Imprimée à Paris en 1694. in-quarto. » pp. -

Je ne puis disconvenir qu’à comparer la Lettre avec mon écrit, il ne soit visible qu’elle en est tirée presque de mot à mot, et que par là ce que j’ai fait avec précipitation a donné malheureusement et contre mon dessein, ouverture à cette Lettre; Je n’ai jamais fait état d’imprimer mon écrit : il n’était pas composé avec assez d’exactitude pour prétendre le rendre public ; je ne m’étais pas assez instruit du sujet que j’y traitais, ni des autorités que j’apportais ou pour ou contre, entre autres de celle de S.

189. (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 15-18

Ce mari que vous prétendez attirer, ne serait-il pas un grand sot de se laisser ainsi leurrer et jeter dans les filets, à l’appétit d’une contenance bien étudiée et d’une beauté contrefaite ?

190. (1643) Les Morales chrétiennes « Des Théâtres. » pp. 511-519

Dans ce combat de plusieurs qui prétendent une même chose, les spectateurs prennent le parti qui revient plus à leur jugement, avec des transports qui leur font sentir toutes les douceurs, sans les amertumes des passions, parce qu’ils savent en effet, que ces objets ne sont que des feintes.

191. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VIII. Assertions du Théâtre sur le tyrannicide. » pp. 130-174

Voltaire, qui prétend égaler et surpasser tous les grands hommes, se fait dire dans une lettre sur la Mort de César : « J’y ai admiré une prodigieuse quantité de beaux vers, que j’appelle Cornéliens. […] Je ne m’explique point, Osmin, mais je prétends Que du moins il faudra la demander longtemps. […] Encore même le fils prétendu d’Athalie était-il un enfant inconnu, qui paraît tout à coup, dont la naissance n’était établie que sur la déposition d’une femme qui disait l’avoir furtivement enlevé. […] Faisons plus, mes amis, jurons d’exterminer Quiconque, ainsi que lui, prétendra gouverner, Fussent nos propres fils, nos parents et nos frères. […] Mais c’est une gaze légère qui enveloppe l’esprit mondain et prétendu philosophique, le plus opposé à celui de l’Evangile, et remplit l’imagination et le cœur de tout le poison du vice, à l’exemple de son maître et de son Mécène Voltaire.

192. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Du Fard. » pp. 143-168

Ce poëte prétend que bien loin de donner quelques nouvelles graces, c’est au contraire acheter bien cherement la perte de ses agrémens naturels : Naturæque decus mercato perdere cultu, nec sinere in propriis, membra nitere modis. […] Il prétend que le fard même, les pierreries & tous les colifichets dont on charge plutôt qu’on ne pare le visage, ne font que le défigurer : Sed facies aderat nullis obnoxia gemmis. […] On prétend que le mot Britannos, est composé de deux mots, Brit picta tania Regio, c’est-à-dire, Regio picta.

193. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VIII.  » pp. 195-221

Abaillard rétracta plusieurs de ses propositions, il en prétendit justifier d’autres, il a brûlé publiquement son livre. […] Le Gazettier prétend que les Jésuites donnoient des comédies dans ce Seminaire, & que le carnaval dernier ils firent jouer le Malade imaginaire de Moliere ; il ajoute que dans ce même tems de carnaval où selon leur usage ils avoient dans leur Eglise des Oratorio, c’est-à-dire, l’Oraison de quarante heures, ils faisoient jouer, dans la même Eglise, une tragédie sainte, Daniel dans la fosse aux lions, d’où il sortit sain & sauve, à la honte de la calomnie, qui l’y avoit fait jouer. Ce nouvelliste prétend encore que ces deux piéces étoient relatives à l’état affligeant où la Société est réduire, & qu’ils tiroient du profit de l’une & de l’autre, comme les comédiens sont payer à la porte.

194. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Suite d’Anecdotes Ecclésiastiques. » pp. 106-132

Ainsi le prétend l’Abbé la Chapelle son inventeur, qui a fait là-dessus un gros livre orné du figures, où il rapporte nombre d’expériences qui lui ont réussi. […] Il prétend que si on avoit eu ses scaphandres, il s’en seroit sauvé un plus grand nombre. […] Le prétendu profit qu’elle apporte dédommage-t-il de la corruption qu’elle répand ?

195. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE II. Théatres de Société. » pp. 30-56

il n’a plus de suffrages à acquérir, il est juge de ses juges, il posse de au-delà de ce qu’il peut prétendre. […] Est-il bien vrai qu’aucun rendez-vous n’y attire, qu’on n’espère point d’y trouver l’objet de sa passion ou d’y faire des conquêtes, qu’on ne prétend point y étaler ses charmes, s’y lier avec des gens de plaisir, y former des parties ? […] Je ne prétends pas faire ici le Confesseur en examinant votre conscience ; je m’en rapporte à vous-même, fi vous êtes de bonne foi.

196. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE IV. Suite des Masques. » pp. 82-109

Huet, dans sa Démonstration Evangélique, prétend qu’elle n’est qu’une imitation défigurée de la religion des Juifs. […] Cet Auteur prétend encore qu’on se déguise au Sabbath, pour se livrer plus facilement à tous les désordres (ce que je ne garantis pas). […] Les Rabins prétendent que les habits d’homme interdits à la femme, ne sont que les armes, l’épée, le casque, le bouclier, &c.

197. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE XII. De la Déclamation Théatrale des Anciens. » pp. 336-381

La matiere est curieuse, propre à délasser des précédentes Réflexions, mais difficile ; & je n’ai garde de prétendre la bien expliquer. […] Dacier, & de l’Abbé Fraguier, dans la vie de Roscius, sur ce prétendu partage de la voix & du geste dans la Déclamation chez les Romains, ne doit point nous faire penser que l’Abbé du Bos l’ait imaginé le premier. […] L’Abbé du Bos dans ce Passage ne voit que les Compositeurs de la Déclamation, qui étoient appellés, à ce qu’il prétend, artifices pronuntiandi.

198. (1756) Lettres sur les spectacles vol.1 pp. -610

Je ne prétends pas m’en faire un mérite auprès de M. […] Ce sont ceux qui prétendent y aller pour juger du mérite de la Piece. […] Il ne prétend pas y pouvoir comprendre l’Opéra. […] Vous prétendez que M. […] Ce prétendu banc ne subsiste plus : c’étoit donc un abus, qui n’auroit pas été tolérable, nonobstant la différence qu’on prétend mettre entre les Spectacles de la Ville & ceux de la Cour.

199. (1761) Les spectacles [Querelles littéraires, II, 4] « Les spectacles. » pp. 394-420

S’ils étoient aussi dangereux qu’on le prétend, inviteroit-on au coin des rues à les aller voir ? […] Il prétend que, s’ils consultent leur cœur à la fin d’une tragédie, ils tomberont d’accord de ce qu’il avance.

200. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrisostome. » pp. 180-195

Je ne prétends pas qu’on habite les déserts & les montagnes, mais qu’on vive chrétiennement dans les villes, dans les familles. […] Je ne prétends pas excuser les Acteurs, mais vous faire sentir que vous êtes le plus coupable, & la vraie source de tous les déréglemens.

201. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE VII. Histoire de la Poësie Dramatique moderne. » pp. 176-202

Ils prétendent aussi, & les Espagnols comme les Anglois prétendent comme eux, avoir eu longtems avant nous une Poësie Dramatique : nous leur accordons qu’ils ont eu des Théâtres avant nous, & nous ne leur envions point cette gloire, parce que, comme tout ce qui s’exécute en Dialogue sur un Théâtre, n’est pas Poësie Dramatique, nous croyons ne devoir placer le tems de la véritable renaissance en Europe, de la Tragédie & de la Comédie, qu’au tems de Corneille & de Moliere.

202. (1760) Lettre d’un curé à M. M[armontel] « letter » pp. 3-38

Rousseau, et de tant d’autres 1 qui avant lui ont traité cette matière, et dans quelques remarques que je hasarderai sur l’étrange manie de prétendre se laver d’une injure, en se couvrant d’un nouvel opprobre. […] Il y est dit que la Congrégation du Concile tenu à Rome renvoya les Comédiens ; que dans le grand Jubilé de 1701 les Comédiens ayant encore prétendu être absous sans restriction, MM. les Curés de Paris ayant tenu ferme, ils s’avisèrent de présenter une Requête au Pape Clément X, (c’est une faute apparemment d’impression, Clément XI fut élu en 1700 :) dans laquelle rien ne fut oublié ; et que ce Pape ayant fait examiner la Requête, elle fut rejetée, et la discipline des Curés confirmée.

203. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XI. De l’amour & de ses impressions dans le Poéme Tragique. » pp. 165-178

Il n’y a point de Lecteur un peu instruit, qui ne préfére le tendre pere d’Iphigénie, suspendu entre l’obéissance dûe aux Dieux & le cri de la nature, à un jeune orgueilleux, qui prétend tout soumettre à sa passion.

204. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre XI. Du jeu des Acteurs. » pp. 345-354

On prétend que la déclamation ancienne était notée comme la musique, sans être pourtant tout-à-fait un chant.

205. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De la suprématie de la puissance séculière sur la puissance ecclésiastique ; des erreurs et des crimes du clergé et des anathèmes fulminés par les conciles contre les prêtres et les séculiers qui attentent à l’autorité et à la vie des souverains. » pp. 331-345

Si donc, il est prouvé par les événements les plus déplorables que l’ambition du clergé, que l’oubli de la discipline qui lui est propre, que l’ignorance des lois qu’il doit le plus connaître, l’aient porté à s’écarter de ses devoirs d’une manière aussi coupable, l’autorité séculière doit sans cesse se mettre en garde contre les nouvelles entreprises qu’il prétendrait former ; elle doit lui reconnaître une administration toute spéciale dans l’Eglise ; mais hors de l’Eglise, il lui appartient de surveiller la conduite des prêtres, et de savoir s’ils se conforment eux-mêmes aux propres lois qui leur sont imposées par les canons des conciles, parce que le prince est le protecteur né de ces mêmes conciles.

206. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE PREMIER. Comparaison des Théâtres anciens avec les modernes. » pp. 2-17

En effet, il est certain que les caractères étaient très propres à amener la réforme, si on les avait introduits dans l’intention de corriger le Théâtre ; mais ce ne fut point là l’esprit dans lequel on nous les présenta : On prétendit seulement corriger les ridicules qui influent sur les mœurs ; et, à la vérité, on y parvint en partie et à quelques égards ; mais on peut dire aussi que, de la même main, on présenta au malade la médecine et le poison tout à la fois.

207. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 4-42

Riccoboni prétend & paroît prouver que ce n’est que la comedie Romaine qui a subsisté en Italie, quoiqu’infiniment dégradée, malgré la chute de l’Empire, & l’inondation des Barbares, & s’est peu-à-peu remise en bon état, même long tems avant les Medicis, quoiqu’elle avoue leur devoir beaucoup, ainsi que les autres arts, au rétablissement desquels ils ont beaucoup contribué, sur-tout, dit-il, les Pantomimes, si décriez dans le Paganisme-même, par leur licence, & dont il assure qu’Arlequin, Pierrot, Scaramouche Capitan, &c. […] Les suppots de Thalie sont Politheistes, leur Réligion admet la pluralité des Dieux ; ils adorent bien les actrices, ces divinités si bienfaisantes ; on veut adorer plusieurs Génies aussi : chacun le sien, l’Infant Duc ne prétend point de privilege exclusif, cette déification est singuliere ; on n’avoit point fait encore de pareilles apothéoses ; être divinisé pour avoir donné des prix à quelques Drames, & formé une école de comédiens ; c’est acquerir la Divinité à peu de frais : mais je crois que sans prendre un si grand essor, ni vers les Grecs ni vers l’Olimpe ; on peut faire honneur à la France, de ses divers établissements. […] Balzac dans ses Lettres prétend que cette piéce de Machiavel que Leon fit réprésenter Rome est licencieuse & impie, se mocquant des Saints & de la Réligion, ce qu’avec raison il trouve sort mauvais. […] Paul Jove Panegiriste de ce Pape qui convient que sa vie voluptueuse & dissipée avoit terni l’éclat de ses belles qualités, & la gloire de son Pontificat, prétend pour l’excuser, que c’étoit moins la corruption de son cœur naturellement bon, que la facilité de son caractère, & la liberté de la puissance souveraine.

208. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE V. Remarques sur L’Amphitryon, Le Roi Arthur, Don Quichotte et Le Relaps. » pp. 302-493

Aussi, « Jupiter ne prétend-il rien devoir au nom fade d’époux…. […] Il faut que le Poète s’étudie à soutenir ses personnages dans ce qu’il en a d’abord prétendu faire. […] Il prétend qu’Amanda renonce à la vertu, et soit infidèle à son époux par des principes d’honneur. […] Que si l’on prétend être un Stoïque à la Comédie, on tombe par là dans un autre sujet de reproche. […] On prétendait en son pays, comme ailleurs, qu’il y a quelque chose de bon à apprendre à la Comédie.

209. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VI. De l’Iconomanie théatrale. » pp. 141-158

Saint Chrisostome prétend que les nudités sont le trône du démon : Nudæ figuræ demon assidet. […] Nous ne prétendons pas traiter cette grande matiere ; mais voici l’usage que nous faisons de cette fameuse querelle, qui mit aux mains l’Orient & l’Occident ; elle suppose de l’aveu des deux parties, que les images produisent sur l’esprit & sur le cœur, de bons & de mauvais effets, Qu’il faut donc proscrire les images indécentes, dont l’effet ne peut être bon, & nécessairement mauvais, & conserver les images de piété, qui ne font aucun mal, & peuvent faire beaucoup du bien.

210. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « LIVRE PREMIER. CHAPITRE I. Le Clergé peut-il aller à la Comédie ? » pp. 10-27

L’interprétation de Diana pour l’éluder est singulière : il prétend que ce chapitre se trouvant sous le titre de honestate Clericorum, il faut le rapporter à la rubrique, ce qu’on appelle, selon le quolibet du Droit, expliquer le noir par le rouge ; qu’ainsi il ne doit être regardé que comme un règlement de bienséance et d’honnêteté, c’est-à-dire un conseil qui n’oblige point sous peine de péché. Il prétend l’étayer du Cardinal Cajetan (Sum. v.

211. (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « JEAN-JACQUES ROUSSEAU. CITOYEN DE GENÈVE, A Monsieur D’ALEMBERT. » pp. 1-264

Je sais que la Poétique du Théâtre prétend faire tout le contraire, et purger les passions en les excitant : mais j’ai peine à bien concevoir cette règle. […] On prétend nous guérir de l’amour par la peinture de ses faiblesses. […] En osera-t-on dire autant des vices qu’on substitue à celui-là, ou bien prétend-on faire de toute une ville un peuple d’hommes sans défauts et retenus en toute chose ? […] pardonnons à ce mortel, s’il existe, d’oser prétendre à la vertu ! […] Je ne prétends point instruire des hommes plus sages que moi.

212. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VII. Autre suite de diversités curieuses. » pp. 173-202

Dorat prétend qu’avant de confier leur piece aux Comédiens, les Auteurs devroient les livrer au public par l’impression, & attendre son suffrage pour les hasarder sur la scene. […] Voilà vingt ou trente représentations retardées (il y en a bien vingt-cinq qui sont heureuses, qu’on les supprime), & le fonds du public qu’ils retiennent (la perte est légere) Mais les Comédiens prétendent qu’accoutumés à jouer toute sorte de rôles, ils ont un tact supérieur au meilleur connoisseur. […] Mais replique Bossuet, sans songer à ce prétendu préservatif qui n’arrive pas toujours, qui ne vient que tard, & après coup quand le mal est fait.

213. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Mêlanges Dramatiques. » pp. 8-39

On vérifia les dates de leur naissance, on compulsa les livres des Imprimeurs sur l’année de leur impression, & les registres des troupes sur celles de leurs représentations : les admirateurs de Corneille prétendirent que Caldéron étoit venu à Paris, & avoit pu voir & copier cette piece. […] Il n’y a eu que le Cid que Fontenelle prétend avoir été traduit en toutes les langues. […] Quelques-uns prétendent avoir une science certaine qu’elle est dangereuse pour les mœurs.

214. (1834) Discours sur les plaisirs populaires « Discours sur les plaisirs populaires, les bals et les spectacles » pp. 1-33

Jésus-Christ n’est point venu bouleverser la société, mais la régénérer : ce n’est point en aggravant le fardeau de la loi de Moïse qu’il a voulu faire venir les hommes à lui : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués, qui êtes chargés, je vous soulagerai. » Ce n’est point en changeant les habitudes des hommes, en rompant les liens qui les unissent mutuellement ; ce n’est point en les détournant des devoirs de citoyens ou même de sujets, qu’il a prétendu établir sa morale sainte, et faire de tous les hommes un peuple de frères : « Prenez, a-t-il dit, mon joug sur vous, et apprenez que je suis doux et modeste de cœur. » Ce n’est point par des craintes et des menaces, qui paralyseraient les hommes dans toutes leurs actions et qui tendraient à détourner toutes leurs pensées des choses de la terre pour les concentrer sur l’avenir qu’il promet à ceux qui suivront exactement ses préceptes, qu’il a voulu faire triompher sa doctrine divine, car il ajoute : « Et vous trouverez le repos de vos âmes. » Il n’a point exigé de ses disciples et de ceux qui seraient amenés à lui la renonciation aux plaisirs et aux jouissances que la bonté du créateur a attachées à l’humanité en compensation des maux naturels et physiques qui l’affligent, encore moins qu’ils se soumissent volontairement à des combats continuels contre leurs désirs, et même contre les passions qui sont l’âme de la société, et qu’ils cherchassent à amortir ces passions par des jeûnes, des privations, des tortures, car il dit en terminant : « Mon joug est doux, mon fardeau est léger. » Comment se fait-il, mes frères, que la loi nouvelle, douce, tolérante, consolante comme son divin auteur, soit devenue une religion n’imposant que de tristes devoirs, contrariant tous les sentiments de la nature, faisant, pour ainsi dire, haïr la vie et les moyens de la conserver ; religion toujours austère, toujours menaçante, toujours effrayante, et dont le joug serait cruel et le fardeau accablant, insupportable ? […] Tu prétends être soumis à sa loi, et tu veux le soumettre à la tienne ! […] Il semblerait que, ne se fiant point à la justice de Dieu, et se servant du pouvoir qu’ils prétendent avoir reçu de lier dans le ciel ce qu’ils ont lié sur la terre, les prêtres veuillent par leur malédiction anticipée, usurpatrice, paralyser, anéantir les effets de la miséricorde divine.

215. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XIV. De l’usage de composer des Pièces, ou des Rôles pour un ou plusieurs Acteurs. » pp. 219-233

Enfin si l’expression d’accens n’est que l’art de communiquer des pensées écrites, & de retracer par le recit, ou par la représentation des actions intéressantes ou agréables, je n’y vois rien qui marque le lien prétendu qui unit l’expression littérale avec l’expression représentative ou du Comédien.

216. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VII. » pp. 115-130

« On prétend que l’utilité de cette piéce sera très-grande, parce qu’elle accoutumera le monde à se mieux précautionner contre les friponneries des Procureurs, & parce qu’elle corrigera de leurs mauvaises habitudes les Procureurs mal-honnêtes gens ; rien n’étant plus propre, dit-on, à guérir les maladies de l’ame, qu’une Comédie qui en représente finement le ridicule.

217. (1697) A Monseigneur de Harlay, Archevêque de Paris « A MONSEIGNEUR DE HARLAY, ARCHEVEQUE DE PARIS, DUC ET PAIR DE FRANCE  » pp. 394-406

Je n’avais garde de la lui demander, sûr qu’il ne me l’accorderait pas : mais, comme j’ai d’autres Pièces à faire représenter, et entre autres Esope à la Cour, que je suis prêt de soumettre à la Censure la plus austère, je me flattai que les Auditeurs me seraient plus favorables si je leur faisais voir que les Pères et les Canons qui ont détesté les Comédies détestables n’ont point prétendu interdire les divertissements honnêtes, et, pour ainsi dire, plus capables de corriger les mœurs que de les corrompre.

218. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « La tradition de l'Eglise sur la comédie et les spectacles. Les conciles » pp. 53-68

La troisième chose qu'il faut remarquer, c'est que quoiqu'un Concile d'Afrique, tenu l'an 424 se soit contenté de demander aux empereurs qu'ils défendissent tous les Spectacles à de certains jours plus particulièrement destinés au culte de Dieu, et aux exercices de piété, cela ne signifie pas qu'il prétendît les approuver et les permettre les autres jours.

219. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE III. De la comédie et des comédiens chez les païens et chez les chrétiens. » pp. 101-112

Son accusateur prétend prouver que ce prêtre a spéculé sur les malheurs d’une auguste victime de la révolution7, et qu’au moyen d’un faux matériel, il en a tellement imposé, qu’il est parvenu d’abord, à certaines époques, de ramasser à son profit d’abondantes aumônes ; et profitant d’un crédit usurpé, il aurait enfin obtenu l’une des meilleures cures de Paris, qui n’aurait dû être confiée qu’aux talents et à la science, unis à la vertu.

220. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. — Comédies a corriger. » pp. 295-312

De l’autre côté, Ismène Maîtresse de Laurette sans avoir aucune assurance de la mort de son mari, se dit veuve et prétend épouser Acante l’amant de de sa fille.

221. (1658) L’agent de Dieu dans le monde « Des théâtres et des Romans. CHAPITRE XVIIII. » pp. 486-494

Ces personnes infâmes qui font métier de corrompre le chasteté, n’ont rien en leur bouche, ni en leurs actions, qui jette la honte sur le visage, ce ne sont que civilités, que courtoisies, que protestation de fidélité, car leur dessein principal est de gagner doucement le cœur d’où dépend tout ce qu’ils prétendent.

222. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. L’Arétin, le Tasse, l’Arioste. » pp. 38-79

On voulut faire passer le libertinage du Tasse pour un amour spirituel & platonique, qui n’avoit en vue que la beauté en général, comme tous les jours le théatre prétend excuser sa licence par les idées risibles de son innocence, disant que ses galanteries ne sont aucune impression, qu’en en revient aussi chaste qu’on y est entré. […] Quand ensuite on le fit enfermer dans l’hôpital des foux, ses amours insensés furent la véritable folie qu’on prétendit traiter : ce qui pourtant en causa une très-réelle, par le désespoir de ce heros de roman. […] Il ne fut jamais un incrédule, un prétendu philosophe qui se joue de la religion pour accréditer les passions : ce fut un chrétien qui s’oublia, & que le Dieu de miséricorde eut la bonté de ramener au bercail. […] Il accuse notre siecle d’un excès de politesse trop gênante, qui dégénere en puérilités  : il prétend avec raison que nos mœurs n’en sont pas pour cela plus pures ; que les traductions de Chapuis & de Rosset, qui ont précédées la sienne, sont encore plus licencieuses : c’est une foible excuse.

223. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE I. L’obscénité du Théâtre Anglais dans le langage. » pp. 1-92

Je sais que Lambin prétend découvrir une mauvaise équivoque dans le Prologue du Pœnulus : mais j’estime pour moi que c’est forcer la construction de cet endroit. […] Ce n’est pas là ce que je prétends ; mais je soutiens qu’on ne doit pas instruire de tout : car les hommes doivent-ils tout savoir ? […] Il met le feu à l’Ecole de Socrate pour avoir appris aux jeunes gens à disputer contre les lois de la justice, à ce qu’il prétend, pour avoir débité des principes d’Athéisme, et s’être moqué de la Religion du pays. […] Plutus prétend avoir eu en vue de ne servir que la vertu : mais Jupiter l’a fait aveugle précisément afin de ne pouvoir discerner l’honnête homme du fripon.

224. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre V. Autres Mêlanges. » pp. 121-140

Virgile, quoique païen, n’en dit qu’un mot : dans son quatrieme livre, il ne parle même de ce mariage prétendu obscur & clandestin qu’avec une sorte d’horreur. […] Son historien prétend qu’il étoit assuré des suffrages & qu’il eut deux fois la générosité de céder ses droits à un autre.

225. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VI. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Romains. » pp. 145-175

Pacuvius, Cæcilius, Accius composerent plusieurs Piéces Dramatiques, & tous ces Poëtes dont Horace, Perse & Martial ne parlent qu’avec mépris, sont traités plus favorablement par Quintilien, qui prétend que la perfection ne leur a manqué que parce qu’elle manquoit à leur siécle. […] Bien différens de ces Peuples, qui dès qu’ils ont su faire des Vers, ont cru surpasser les Grecs, les Romains n’ont jamais prétendu marcher de pair : & dans tous les Beaux Arts, ils ont regardé les Grecs comme leurs maîtres.

226. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IX. Défauts que les Etrangers ont coutume de reprocher à notre Tragédie. » pp. 231-259

Les Italiens pour justifier leur infidélité à la Rime, dont l’envie de faire plus aisément des Vers a été la véritable cause, prétendent qu’on doit trouver des graces incomparables dans leurs Vers qu’ils appellent Endecafillabo sciolto. […] Quand Médée après son crime croit voir les Enfers ouverts, & l’ombre de son frere qu’elle a tué, elle prétend que cette Ombre lui doit pardonner une rage dont l’amour a été la cause.

227. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VI. Du Cardinal Mazarin. » pp. 89-108

il remonte jusqu’au Pape, qu’il prétend amateur et approbateur de la comédie, et par un trait d’érudition qu’on ne soupçonnerait pas en lui, jusqu’au Pape Alexandre III, qu’il dit avoir eu chez lui un théâtre dont il faisait les honneurs, et où, comme de raison, il occupait la première place. […] Il rapporte un long passage Latin des Annales de Baronius, dont peut-être il n’avait jamais vu la couverture, et dont assurément il n’aurait pu expliquer le titre, puisque de son aveu il n’entendait pas un mot de Latin ; il prétend qu’Alexandre III, en récompense des services que lui avait rendus la République de Venise, accorda au Doge l’honneur insigne d’avoir la troisième place sur le théâtre du Pape, après l’Empereur, qui avait la seconde.

228. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — TROISIEME PARTIE. — Tragédies à conserver. » pp. 128-178

Mais je répondrais en premier lieu que, dans le nombre de ces Tragédies que je conserve, je n’ai pas prétendu qu’elles fussent toutes dignes d’être conservées en leur entier ; je sais que la plupart de ces Pièces pourraient être placées dans la classe de celles qui ont besoin d’être corrigées ; cependant, si on venait à les représenter telles qu’elles sont sans aucun changement, je me flatte qu’on n’y trouverait rien de contraire aux bonnes mœurs, ni qui fût de mauvais exemple : et, quant aux petites bagatelles qui mériteraient ou d’être corrigées, ou d’être supprimées totalement, je m’en rapporte à ceux qui seront nommés, en cas que mon projet réussisse, pour examiner les Pièces du Théâtre de la réforme plus sévèrement que je n’ai prétendu le faire.

229. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre IV. De l’illusion Théâtrale. » pp. 64-79

Il prétend qu’on voit, sans être blessé du défaut de vraisemblance, qu’on voit même avec plaisir une jeune Comédienne, se charger d’un personnage de vieille, &c.

230. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — Lettre premiere. » pp. 2-17

L’Avocat se fait encenser par son prétendu Éditeur : il sentoit le ridicule d’être son propre panégyriste.

231. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-9

Dacier & bien d’autres prétendent que nous perdons beaucoup en supprimant les chœurs des anciens, que le spectacle en est moins vraisemblable, moins frappant, moins riche en idées, en sentimens.

232. (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien premier. Sentiment du reverend Pere Bourdaloue de la Compagnie de Jesus, touchant les Bals & les Comedies en general. » pp. 8-16

Et ne seroit-ce pas une temerité insoutenable, & ou nul Chrétien de bon sens ne tombera jamais, de prétendre que ces hommes de Dieu se soient tous égarez, qu’ils ayent tous porté trop loin les choses, & que dans le siécle ou nous vivons, nous soyons plus éclairez qu’ils ne l’étoïent ?

233. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XX. Spectacles condamnés par les saints Pères et par les saints conciles. » pp. 168-178

« Là, dit saint Jérôme24, s’accomplit l’oracle du prophète Jérémie : La mort entre par les fenêtres de notre âme, c’est-à-dire, par les yeux et par les oreilles. » Lactance emploie le même texte contre la séduction du théâtre25 : il prétend que les sens y sont souillés, et que la corruption se glisse au fond de l’âme ; le cœur et l’esprit en sont infectés.

234. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE II. De la passion d’amour sur le Théâtre. » pp. 18-35

Le Poète, loin d’en rougir, s’applaudit pour lors de la fertilité de son génie ; et c’est principalement, par le dérèglement de son imagination, qu’il prétend se faire admirer.

235. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre I. De la Pudeur. » pp. 4-35

Le Tasse, fameux Poëte Italien, pour s’ouvrir des avenues auprès de la Princesse Eléonore de Ferrare, dont il étoit amoureux, mais trop modeste à son gré, avança dans une foule d’ouvrages qu’il lui a consacrées, & prétendit lui prouver, contre le systeme de la pudicité Patricienne, que la pudeur étoit le partage des femmes du commun, mais non pas la vertu des Héroïnes & des Princesses, dont le rang & la gloire les mettoient fort au dessus des minuties roturieres de la modestie. […] Cyprien prétend qu’on peut au premier coup d’œil juger si une fille est vierge : Nemo te videns dubitet an virgo sis. […] Quelques Medecins ont prétendu avoir assez de pénétration pour en juger surement, & les phisionomistes croient en avoir des regles certaines.

236. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. De l’Éducation. » pp. 60-92

Le théatre renverse cette morale ; il excuse, il permet tout dans la vue du mariage, & il prétend légitimer dans le jeune-homme, dans l’Acteur, dans le spectateur, toutes sortes d’excès par cette frivole défaite ! […] Que sera ce des pieces du Sieur Arnaud, Comminges, Euphemie, Merinval, Fayel, du sombre pathétique, dont il fait un art particulier, qu’il prétend être le véritable esprit de la scene tragique ? […] La fatuité & l’enthousiasme vont plus loin ; ils prétendent que le théatre est la bonne école, que l’éducation de la jeunesse exige qu’on fasse fréquenter les spectacles & jouer la comédie, qu’on apprend ainsi à danser, à chanter, à déclamer, à s’habiller proprement.

237. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Anecdotes de Cour. » pp. 171-202

Cette piece connue & jouée avec applaudissement sur divers théatres d’Allemagne, déplut beaucoup aux gens de qualité & à ceux qui prétendent l’être. […] On leur a fait grace, & permis de rouvrir le théatre, à condition que le directeur demanderoit publiquement pardon, & déclareroit solemnellement qu’on n’a prétendu ridiculiser personne. […] prétend faire danser toute l’Histoire ancienne & moderne, & en mettre tous les événemens en ballets, qu’il appelle ballets d’action ; d’Alexandre, César, Auguste, Tamerlan, Soliman, &c. en faire des danseurs d’opéra, & ériger Hérodote, Teucidide, Tite-Live, Saluste, de Thou, & c. en Compositeur de ballets de la Cour en survivance.

238. (1671) La défense du traité du Prince de Conti pp. -

Les partisans de ce divertissement ne se contentent pas de le vouloir faire passer pour un plaisir indifférent, ils prétendent même qu’il est honnête, et digne des Chrétiens. […] L’Auteur de la Dissertation prétend tout le contraire : et toutes ses preuves ne sont fondées que sur des suppositions visiblement fausses. […] Examinons les raisons dont l’Auteur prétend se servir pour l’appuyer. […] Et partant ces représentations du Théâtre n’étaient pas des actes de révérence, comme prétend sans raison l’Auteur de la Dissertation ; mais c’étaient au contraire des irrévérences contre la dignité et la nature des Dieux, selon Varron le plus savant des Romains. […] Je ne vois pas qu’il ait prétendu tirer d’autre avantage de cette falsification, si ce n’est qu’il a voulu incorporer les cérémonies avec les représentations des Spectacles, afin d’inférer de là qu’ils faisaient la plus grande partie des cérémonies.

239. (1783) La vraie philosophie « La vraie philosophie » pp. 229-251

Enfin peut-on prétendre de bonne foi que ce seroit pour prendre des leçons de sagesse, que tant de désœuvrés vont journellement courir aux spectacles, où peu attentifs à la Piece, nous les voyons perpétuellement voltiger autour d’une troupe de Syrenes, qui vivent du trafic de leurs charmes, & qui mettent tout en usage pour entraîner dans leurs pieges ceux dont elles ont irrité les desirs ? […] Rousseau prétend que l’Acteur qui joue si bien le rôle de frippon sur le Théatre pourroit ailleurs mettre à profit son adresse, & prendre la bourse de son maître pour celle de Valere : il a malheureusement raison.

240. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE II. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Grecs. » pp. 17-48

Lorsque la Tragédie, dit Aristote, après beaucoup de changemens eut enfin reçu ce qui lui appartenoit, elle se reposa : ἐπαυσατο : ce qui ne signifie pas qu’elle fut parfaite ; Aristote ne prétend pas le dire de celle même de son tems, puisqu’il ajoute, or d’examiner si elle est aujourd’hui telle qu’elle doit être, soit par rapport à elle, soit par rapport aux Spectateurs, αλλος λογος, ce n’est pas de quoi il s’agit ici. Aristote ne ressembloit pas a ces Ecrivains Italiens & Espagnols, qui prétendent que leurs Poëtes ont atteint la perfection.

241. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE II. Réflexions sur le titre de l’ouvrage intitulé : Des Comédiens et du Clergé, et sur les charlataneries littéraires, politiques et religieuses. » pp. 52-86

Ces sociétés secrètes, sont d’autant plus dangereuses, qu’affectant l’indépendance, sous le spécieux prétexte de se rendre utiles pour la propagation et l’affermissement de la religion catholique, elles refusent de faire connaître leurs constitutions et leurs règlements, non seulement aux gouvernements séculiers, mais encore à l’ordinaire des lieux, c’est-à-dire aux évêques dont ils prétendent décliner la juridiction ecclésiastique. […] Cet écrivain a poussé l’insolence jusqu’à prétendre que ce grand Roi était l’ami des jésuites, et comme un lâche hypocrite, il ose citer les propres expressions de ce bon prince, tandis que notre écrivain jésuite sait bien lui-même que la crainte seule avait arraché de tels compliments de la bouche de ce monarque effrayé du crédit des jésuites, puisqu’il avait traité avec eux comme de puissance à puissance, et qu’il espérait les ramener vers lui par la douceur ; mais ce fut bien en vain qu’il crut adoucir ces tigres féroces, altérés du sang des Bourbons.

242. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VIII. De la Comédie les jours de fête. » pp. 159-179

Or je demande si l’on a plus de raisons aujourd’hui de permettre la comédie les jours de fête, qu’on n’en avait au quatrième siècle, où le peuple, à demi Païen, accoutumé depuis mille ans dans tout l’empire Romain à toute sorte de spectacles, et livré à la plus grande corruption, pouvait encore moins s’en passer que la France, où la frivolité seule et la dépravation en ont fait un prétendu besoin. […] Quoique les Théologiens soient partagés sur la qualité de ces deux circonstances du temps et du lieu, que plusieurs prétendent n’être pas mortellement aggravantes, il n’y en a aucun qui n’avoue qu’elles l’augmentent du moins véniellement, et qu’elles sont plus opposées que les œuvres serviles à la sanctification des fêtes.

243. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De certaines processions ou cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, et qui sont ou ont été beaucoup plus nuisibles au culte et a la morale publique que les comédies représentées sur nos théâtres.  » pp. 201-340

Ils entrent dans l’église, leurs têtières (ou masques) à la main, et après la messe, ils vont tous en sortant au grand bénitier ; là ils jettent eux-mêmes de l’eau bénite sur leurs masques en faisant des signes de croix, parce que, dit-on, ils ont peur de se trouver un de plus, lorsqu’ils se comptent, ce qui serait alors le vrai diable, ainsi que cela a eu lieu, prétendent-ils, il y a longtemps ; ils mettent ensuite leurs têtières ou masques, et font leur jeu devant l’image de la Vierge, qui est au milieu de la grande porte de l’église. » Ici le clergé avouera bien qu’il y a et profanation des lieux saints, et profanation des choses saintes ! […] J’ai lu l’espèce de justification qu’a prétendu faire le sieur de Haitze v, de cette procession ; et quoi qu’il la consacre à la postérité, dans les termes les plus pompeux, il n’a pu arriver au but qu’il se proposait. […] On prétend que c’était une bête horrible et monstrueuse qui, en forme de grand serpent et dragon, se tenait hors de la ville et auprès des murs, qui chaque jour faisait carnage, dévorait toutes créatures tant humaines que autres, et faisait périr les navires. […] La seconde strophe, où l’on trouve les mots : saliit in Bethleem, prouve, comme je l’ai déjà dit, que toute cette cérémonie avait rapport au rôle que l’âne joue dans la nativité du Christ ; et qu’elle ne doit son origine ni à l’âne de Lucien ou d’Apulée, ni à l’âne de Balaam, comme quelques auteurs l’ont prétendu. […] Le prétendu prélat faisait toutes les fonctions du véritable évêque.

244. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXII. De l’usage du Théatre relativement au Comédien. » pp. 104-121

Ce seroit mal connoître l’essence de cette cruelle satiété, que de prétendre qu’un Acteur peut s’y soustraire quand les circonstances l’exigent.

245. (1768) Des Grands dans la Capitale [Des Causes du bonheur public] « Des Grands dans la Capitale. » pp. 354-367

tandis que le génie de nos Écrivains sera forcé de ne faire ses choix qu’entre les passions ; qu’il sera asservi aux caprices d’un frivole personnage, d’une Femme de Théâtre, qui prétend ne chercher que dans elle seule, la regle du goût de la Nation, & les couleurs qui doivent former le portrait des mœurs ?

246. (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien quatrieme. Sur la vanité & le danger des Bals, & des Danses en particulier, Tiré de la Bibliotheque des Predicateurs, composé par le Reverend Pere Vincent Houdry de la Compagnie de Jesus. » pp. 57-66

que de fades plaisanteries sur le prétendu reformateur ?

247. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre IX. Du Dialogue. » pp. 320-335

Ion ne la connaissant pas non plus, prétend qu’on la force de quitter son asile.

248. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVI. Des périls auxquels on s’expose en allant au bal. » pp. 97-118

Enfin quel sera le crime de ceux qui font, ou qui procurent ces assemblées pour favoriser les désirs détestables des Grands, et qui par un dessein honteux et abominable, prétendent leur donner occasion de dresser des embûches à la pudicité des femmes et des filles, et de tendre des pièges à leur simplicité, et à leur fragilité naturelle ?

249. (1671) De la connaissance des bons livres « DE LA COMEDIE  » pp. 232-248

Il prétend que plusieurs Auteurs allegués ne sont pas pris dans leur vrai sens, et qu’il y en a beaucoup d’autres qui les combattent.

250. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II. Suite d’Elisabeth d’Angleterre. » pp. 33-82

Philippe n’étoit pas aimé, ce Prince n’étoit ni beau ni petit maître, sérieux, triste, sévère, pouvoit-il être du goût d’une Actrice, dont le cœur étoit déjà pris ; on a prétendu qu’il agissoit par intérêt, ce qui est plus croyable, il espéroit d’épouser Elisabeth si sa femme venoit à mourir, & de conserver ainsi la couronne, au lieu qne si Elisabeth étoit morte, la couronne auroit passé à Marie Stuart, Reine d’Écosse, mariée au Roi de France, qu’elle auroit rendu trop puissante. […] Fontenelle prétend que les malheurs des mariages de son père Henri VIII furent la cause secrète de ses refus ; il est vrai que tous les six eurent une fin déplorable ; trois de ses femmes périrent sur un échafaud, accusées d’adultère ; une livrée aux Chirurgiens, mourut de l’opération césarienne ; il fit un divorce éclatant avec la première, il en répudia une autre. […] Les Rois d’Angleterre prennent aussi le titre de Roi de France, auquel ils n’ont aucun droit, mais ils prétendent en avoir, & ils ont quelque temps regné en France, Elisabeth seule a regné sur tout le globe, cette Actrice couronnée a appellé toute la terre à la représentation de ses comédies. […] Apollon toujours équitable prétend qu’ils ont raison tous deux  ; elle lui en fit les plus vifs reproches, & ses lettres contribuèrent à faire porter le fameux Édit de Nantes que Louis XIV s’est fait un devoir & un mérite de révoquer, Édit qui donne aux Huguenots plus qu’on ne leur avoit jamais accordé, il fut dressé part les Ministres Huguenots qu’Henri en chargea ; il n’en auroit pas fait davantage quand il étoit à leur tête, peut-être n’eut-il pas osé en faire tant.

251. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Mêlanges. » pp. 146-197

Le roi de Prusse prétend n’avoir loué que ses talens dans la médecine comme l’Académie, dans les éloges de Moliere & de Lafontaine, n’a voulu venter que leurs talens poëtiques. […] Le prétendu désintéressement des grenadiers n’est qu’une plaisanterie : ils n’ont aucun droit sur la recette, ils sont obligé d’être en faction aux spectacles ; ce n’est que quelques étrennes qu’on leur donne pour boire, qu’on ne leur a pas moins données. […] Son pere & son frere arrivent, se moquent de lui, il n’écoute rien, il envoie au plus vîte une belle lettre aux comédiens pour leur offrir sa piece, il prétend encore qu’on porte au milieu de la piece le buste de l’Apollon de cinquante ans ; un amour le couronnera de mirthe & lui donnera son flambeau, Mars le couronnera de laurier & les Graces d’une guirlande de fleurs ; on chantera des odes, des vaudevilles, des sables, des madrigaux, en son honneur, où l’on tâchera de l’imiter. […] On a prétendu que le sel fables de Lafontaine consiste en ce que, par un des air simple, naïf, presque niais, il semble être persuadé de ce qu’il dit, croire bonnement que les bêtes parlent, & ne raconter que ce qu’il a vu, comme une vieille nourrice croit de bonne foi les histoires qu’elle raconte des sorciers & des revenans, qui ne sont pas plus ridicules que les conversations des animaux : au lieu que Lamothe & d’autres fabulistes, par des fables plus ingénieuses, plus naïves, plus morales que celles de Lafontaine, par un air apprêté & un ton railleur, décréditent leur récit, & semblent se moquer de l’auditeur.

252. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE II. Melanie. » pp. 29-71

Le Journal des Savans (Août 1770) a prétendu faire l’éloge de Mélanie, & il fait sa condamnation : Le génie de ce drame & la qualité de quelques-uns de ses personnages lui a enleve l’avantage de briller sur le Théatre. […] C’est une fille & un prétendu gendre qui, sans frein & sans mesure, vomissent en face contre le père un torrent d’injures & d’imprécations. […] J’exprimois beaucoup plus qu’il n’eut osé prétendre, (n’est-ce pas là une fille bien honnête ?). […] précisément le contraire de ce qu’on a prétendu, que les enfans prennent le plus grand travers dans le choix de leur état, qu’ils n’agissent que par passion ou par caprice, qu’il est nécessaire que les parens soient consultés, & aient l’autorité pour les contenir ; sans quoi ils se perdroient eux-mêmes, ruineroient & déshonoreroient leur famille.

253. (1762) Apologie du théâtre adressée à Mlle. Cl… Célébre Actrice de la Comédie Française pp. 3-143

L’esprit aime naturellement à produire ; & sans prétendre l’avantage sur la nature il se plaît à essayer une sorte de comparaison avec elle : tout est neuf par conséquent chez l’art, & tout devient précieux. […] Je ne prétend point cependant exclure de ces Cotteries le sens & la raison que le Philosophe vante ; mais je crois que pour les y trouver, il faut s’y prendre de bonne heure. […] Dans les uns & les autres ce n’est seulement pas sous la forme d’une belle égalité qu’elle prétend régner ; elle a des traits qui lui sont propres & qu’elle conserve par-tout. […] Je conviens qu’un Acteur, une Actrice par un geste ingénieux, des mouvemens adroits, un jeu intelligent, seront sortir avec plus d’expression les traits qu’on prétend infectés, leur donneront plus de sel & de vivacité.

254. (1694) Lettre d’un théologien « Lettre d'un théologien » pp. 1-62

en parlant de David qui dansa devant l’Arche au son des flûtes, des tambours et des autres instruments, avoue que ce n’est point un mal de danser et de chanter ; mais il prétend que cela n’excuse point les Chrétiens qui assistent à des danses lascives, et à des chants impurs, qui font retentir les louanges des Idoles. […] Et l’on prétend enfin que saint Paul a renfermé « Abstinete vos etc. », Thess.v, 22. […] Nous voyons que ce qu’il y a d’Abbés, de Prêtres, d’Evêques et d’Ecclésiastiques, ne font point de difficulté de jouer, et qu’ils prétendent que toutes ces Censures des Pères de l’Eglise se doivent entendre de l’excès du jeu, et non pas de celui qui est modéré, sans attache, et seulement pour passer un peu le temps. […] D’ailleurs, quand on demande aux Evêques et aux Prélats ce qu’ils pensent de la Comédie, ils protestent que quand elle est honnête, et qu’il n’y a rien dedans qui blesse les mœurs et le Christianisme, ils ne prétendent point la censurer : et quand ils ne le diraient pas même, on peut le conjecturer de leur conduite, puisque dans les Diocèses où l’on se sert de ces Rituels rigoureux dont nous avons parlé, on ne laisse pas d’y jouer la Comédie, qui y est soufferte et peut-être approuvée.

255. (1845) Des spectacles ou des représentations scéniques [Moechialogie, I, II, 7] pp. 246-276

On voit, d’après cela, que le passage de saint Thomas prouve assez mal ce que l’on prétend établir, savoir que l’on ne doit pas regarder comme absolument mauvaise la profession des acteurs et des actrices. […] Il prétend que c’étaient de simples joueurs, joculatores, des jongleurs, des baladins, qui donnaient des ludicra jocosa, des divertissements et des jeux publics ; ou même des joueurs de flûte, etc.

256. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE IV. Spectacles singuliers. » pp. 106-127

Il est impossible qu’un si brillant concours sur la construction de la huitieme merveille du monde, le théâtre de la Nation Françoise, n’occasionnât quelque dispute ; il s’en est élévé une très-vive, entre deux grands Architectes, qui s’accusent mutuellement de plagiat ; chacun prétend avoir enfanté le premier, le superbe desstin de cette salle de spectacle : on parloit en 1760, dit le sieur Antoine, d’éléver le théâtre de la Nation, dans l’Hôtel de Conti. […] C’est à peu-près la cérémonie du Muphti dans le bourgeois gentilhomme & du Médecin dans le malade imaginaire, & de bien d’autres semblables, & toutes calquées l’une sur l’autre, à quelque baragouin près du prétendu Turc, Italien, Latin, où l’on affecte d’estropier les mots, d’en invenrer pour en ajuster au rôle d’une maniere très-maussade, & contraire à la vérité.

257. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Sixième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 40-72

Madame D’Alzan prétend que l’époux tienne tous les sermens que l’amant lui a faits. […] que prétendent donc ces tyrans ?

258. (1764) De l’Imitation théatrale ; essai tiré des dialogues de Platon : par M. J. J. Rousseau, de Genéve pp. -47

Si donc l’Auteur tragique sçavoit réellement les choses qu’il prétend peindre, qu’il eût les qualités qu’il décrit, qu’il sçût faire lui-même tout ce qu’il fait faire à ses personnages, n’exerceroit-il pas leurs talens ? […] Mais il est fort différent de s’enrichir & s’illustrer par le métier de Poëte, ou de s’enrichir & s’illustrer par les talens que le Poëte prétend enseigner.

259. (1768) Observations sur la nécessité de la réforme du Théatre [Des Causes du bonheur public] «  Observations sur la nécessité de la réforme du Théâtre. » pp. 367-379

Le faux Politique n’y voit qu’un or dont il prétend que l’Etat s’enrichit ; mais les vices que cet étranger rapporte dans sa patrie, croyez-vous qu’ils ne reflueront pas un jour sur vous, sur votre commerce, sur vos alliances, sur vos guerres ?

260. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE V. En quoi consiste le Plaisir de la Comédie, & de ce Sel qui assaisonnoit les Comédies Grecques. » pp. 131-144

Ciceron prétend que leurs Ancêtres avoient possédé plus qu’eux cet agrément.

261. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVI. Il y a des divertissements plus utiles et plus décents que les spectacles. » pp. 138-149

Ce ne sont pas des fables qu’ils contiennent, la vérité s’y rencontre de toute part ; ce ne sont pas des trophées brillants, où l’on ne recherche qu’à plaire à l’esprit, c’est votre cœur que l’on prétend charmer.

262. (1705) Traité de la police « Chapitre premier. Des Spectacles anciens, leur origine, leur division, leurs dérèglements, et les Lois qui ont été faites pour les réformer. » pp. 434-435

La Loi qui interdisait les spectacles le jour du Dimanche, ne faisait aucune mention des Fêtes, on les y avait sans doute sous-entendues ; quelques-uns prétendirent qu’elles n’y étaient pas comprises ; les Juifs et les Païens soutenaient, que du moins à leur égard ces Lois, qui avaient pour fondement le Christianisme,L. 5.

263. (1694) La conduite du vrai chrétien « ARTICLE V.  » pp. 415-435

Je ne prétends pas condamner absolument toutes les Comédies, non plus que ceux qui y assistent, étant vrai qu’il s’en peut faire, et s’en est fait plusieurs, desquelles on est sorti sans être aucunement souillé ni blessé par les paroles qu’on y a entendues, ni par les actions qu’on y a vues, parce que tout y était fort honnête, et fort retenu ; ni celles qui ne sont que pour donner quelque récréation à l’esprit, et qui sont hors de tout péril.

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