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105. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XII. Réflexions sur les Evêques et les Prêtres de la primitive Eglise, et de l’Eglise moderne, suivies de réponses aux reproches de M. de Sénancourt, sur le même sujet. » pp. 212-222

Si le premier pape saint Pierre revenait sur terre avec les dehors de la pauvreté et de la simplicité, je craindrais bien qu’il ne fût méconnu de M. de Sénancourt, car il ne veut que des prélats riches, traînés dans de brillants équipages, jouissant de grands biens et logés dans de somptueux hôtels.

106. (1823) Instruction sur les spectacles « Conclusion. » pp. 195-203

Vous dites que vous en revenez triste et mécontent, vous faites voir par là que vous êtes fâché d’en rapporter un peu d’innocence, et que vous n’y cherchiez que des plaisirs illégitimes.

107. (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « DISCOURS PRELIMINAIRE. » pp. -

La première Comédie que j’ai vue, fut Timon Misanthrope b : quand j’entendis Arlequin lui dire : « Et que me faisait cela ; je méritais, moi, de faire de bonnes actions » : je me sentis pénétré d’une lumière qui échauffa mon cœur, qui y fit éclore une autre forme de sentiments : il semblait que j’acquérais un nouvel être : il ne s’est pas encore passé un seul jour sans que cette idée ne me soit revenue : et depuis plus de trente ans, je cherche et m’empresse à faire tout le bien qui est en mon pouvoir.

108. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre III. Autre continuation des Mêlanges. » pp. 45-87

Indifférence pour tout avancement, consommation misérable du temps, indolence, mollesse, fainéantisse, révolte de toutes les autres passions, que l’esprit énervé, stupide, abruti n’a ni la force, ni le courage de maitriser, que l’incontinence fuit supporter à la société, & les avantages qui reviennent au monde de la continence, ne sont pas que moins évidens. […] Quoiqu’il en soit de ce phénomene littéraire, Mr. de Segur réveillé en sursaut par la trompette des Journaux & par le cri éphémere du Journal de Montagne, réclame l’honneur & le profit qui lui fut revenu de son Edition. […] Ils reviennent deux jours après escorté d’une troupe de leurs camarades & soldats de leurs compagnies déguisés en bourgeois, pour tirer une vengeance éclatante. […] Ainsi les amateurs du Théatre, volcan plus dangereux pour les mœurs que l’Ethna, malgré les désastres continuels du péché & des vices, plus redoutable aux yeux de la foi que l’embrasement des villes, reviennent toujours se mettre à la discrétion du démon, s’exposer à des nouveaux malheurs.

109. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre premier. Remarques Littéraires. » pp. 11-51

Les riches voudront toujours se distinguer des pauvres, & l’état ne sauroit se former un revenu moins onéreux & plus assuré Si le riches renoncent à leurs dépenses superflues, pour n’en faire que d’utiles, alors l’assiette des impôts aura produit l’effet des meilleures loix somptuaires Croiroit-on que cette même Encyclopédie qui met les spectacles au nombre des objets de luxe & d’oisiveté, sur lesquels il faut asseoir les impôts, qui traite les baladins, chanteurs (l’opéra), histrions, de professions oiseuses dont le seul usage est de se montrer  ; croiroit-on, dis-je, que cette même Encyclopédie fasse l’apologie & le plus grand éloge du théatre, conseille à la ville de Geneve, qui n’en a jamais eu, d’en bâtir un, de soudoyer une troupe de comédiens, comme la chose la plus nécessaire à l’état, une école de vertu & de politesse, ce qui a occasionné une dispute très-vive entre d’Alembert & J. […] Dans le fond, il est vrai qu’un impôt sur les spectacles ne seroit point à charge au public, soulageroit les pauvres, & produiroit un revenu considérable à l’état. […] Il va, revient, est là-haut, est là-bas, il parle, il chante, il bat des entrechats, siffle, ricane, effleure la tendresse, tire un flacon, caresse son plumet, content de lui, dit des fadeurs aux belles, d’un pied léger fait trois pas de ballet, tourne la tête, arrange ses dentelles. […] Il découvre, par le moyen d’une femme de chambre, l’extravagance de sa femme ; &, pour la faire revenir à lui, il se déguise en sylphe.

110. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre II. De l’Opéra-Sérieux. » pp. 184-251

Pour revenir à l’Histoire de l’Opéra-Sérieux ; peu s’en fallut que le Spectacle lyrique ne prît en se montrant en France la forme que l’Opéra-Bouffon a de nos jours. […] L’Opéra perdrait beaucoup si l’on s’avisait de revenir à un pareil usage. […] On revient en Thessalie. […] Ainsi les Poètes lyriques sont non-seulement moins récompensés que ceux qui travaillent pour les autres Théâtres ; mais ils sont encore privés de ce qui leur reviendrait en fesant passer leurs Ouvrages à l’impression.

111. (1759) Apologie du théâtre « Apologie du théâtre » pp. 141-238

 » Voilà donc cette foule de Spectateurs qui reviennent du Théâtre avec un besoin si pressant d’aimer ! […] On revient ému d’Ariane, d’Inès et d’Alzire ; mais de bonne foi, en revient-on passionné ? […] Mais tout cela n’affecte que l’âme, je le répète, et la preuve en est, qu’un sage vieillard en revient plus touché que le plus voluptueux jeune homme. […] Revenons à l’amour moral. […] Il en revient, me direz-vous, avec l’ardeur du désir dans les sens, et il va l’apaiser par un crime.

112. (1758) P.A. Laval comédien à M. Rousseau « P.A. LAVAL A M.J.J. ROUSSEAU, CITOYEN DE GENÈVE. » pp. 3-189

Revenons à notre sujet. […] Pour s’y dérober ils passent en France et; y dépensent leurs revenus dont ils privent leur Patrie. […] Revenons toutefois sur nos pas. […] Revenons aux Comédiennes ; aussi bien c’est pour nous prouver qu’elles ne peuvent être honnêtes femmes que vous nous avez débité toutes ces belles choses. […] Chacun de vos exilés volontaires peut se prévaloir du même prétexte d’inutilité dont vous faites usage ; personne ne reviendra donc pour revoir ses Dieux penates ?

113. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « LIVRE PREMIER. CHAPITRE I. Le Clergé peut-il aller à la Comédie ? » pp. 10-27

Bernard mit son talent à profit dans sa jeunesse, en jouant des comédies chez lui, et chez le Duc de Bellegarde son protecteur, qui s’en amusait beaucoup ; mais dès qu’il fut converti, son premier soin fut de renoncer au théâtre et au malheureux talent de contrefaire les gens, aussi opposé à la charité chrétienne qu’à la politesse et à la décence, d’où il ne peut revenir que du mal, et il exhortait tous ceux qui s’adressaient à lui de fuir ces dangereux spectacles. […] les revenus ecclésiastiques sont-ils destinés à des Auteurs comiques ?

114. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre I. Convient-il que les Magistrats aillent à la Comédie ? » pp. 8-25

J’avoue à leur gloire, que si Caton revenait, il ne pourrait se mesurer avec ces Magistrats petits-maîtres pour la délicatesse, le goût fin, et l’élégance de la parure. […] Ils firent revenir les Sénateurs, et y en employèrent des centaines, selon Suétone : nombre que je ne crois pas vraisemblable, et je croirais avec Juste Lipse (Saturnal.

115. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre I. Est-il à propos que la Noblesse fréquente la Comédie ? » pp. 3-19

Cependant Louis XIV, naturellement grand, en revint bientôt après la mort du Cardinal, lorsque rendu à sa propre sagesse, il commença de penser d’après lui-même. […] Il étalait ses grâces, déployait sa belle voix, se chargeait des plus indécentes parures, et après avoir fait son apprentissage, il revint à Rome pour y recevoir les plus brillantes couronnes dramatiques.

116. (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « JEAN-JACQUES ROUSSEAU. CITOYEN DE GENÈVE, A Monsieur D’ALEMBERT. » pp. 1-264

Je reviens à mon sujet. […] Mais revenons à mon sujet. […] Revenons aux Romains qui, loin de suivre à cet égard l’exemple des Grecs, en donnèrent un tout contraire. […] Sera-ce en retranchant, sur les dépenses nécessaires auxquelles suffit à peine son modique revenu, de quoi pourvoir à celle-là ? […] Sera-ce avec des Théâtres, toujours moins parfaits chez nous qu’ailleurs, qu’on les y fera revenir ?

117. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE II. Anecdotes de Théatre.  » pp. 41-71

Il est vrai que comme tout doit se ressentir de l’humanité, on n’entroit que par billet, & chaque billet coutoit une guinée, il en falut un nouveau pour entrer au bal, qui coutoit demie guinée, ce qui revient à un Louis & demi, ce qui paya, & au-dela, tous les Frais de la fête. Les instrumens jouerent pendant le déjeuné ; à dix heures on se rendit à l’Eglise, où la musique se fit entendre ; on revint à l’Hôtel-de-Ville, où on servit le dîné, après lequel suivit le bal, & la fête continua les deux jours suivans de la même maniere. […] Voici des loteries d’une nouvelle espere ; l’opéra a besoin de quatre cens mille livres, il fait pour les avoir une lotterie où chaque billet gagnera non de l’argent ou des bijoux ; mais un prix fort léger ; des billets d’entrée au spectacle, c’est payer d’avance, comme dans la souscription des livres ; la mort, les maladies, les voyages, les affaires qui empêcheront d’y venir, autant de billets perdus, & c’en est bien la moitié, c’est manger son revenu d’avance, aux dépens des successeurs, qui représenteront gratts si tous les billets sont remplis.

118. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Faste. » pp. 154-183

Leur conduite n’est pas moins insensée, la première Adoratrice, c’est elle-même qui rend à son corps un vrai culte, & plus qu’à la divinité ; on s’est toujours fait un point de religion d’orner les Temples & tout ce qui sert au culte de Dieu ; mais jamais on n’a tant fait pour aucun Dieu, qu’une Actrice en fait pour sa parure ; jamais autel n’a été paré avec autant de soin que sa tête, jamais Prêtre n’a montré plus de zèle que la femme de chambre & qu’elle-même, jamais dans aucune Religion les Fêtes où on les honore n’ont été aussi fréquentées que la toilette qui revient tous les jours avec la même solennité. […] Caussin étoit éloquent, savant, grand homme de bien, & d’une probité à toute épreuve ; il a fait divers ouvrages qui supposent beaucoup d’érudition & de génie, il a prêché avec le plus grand succès ; ses belles qualités firent sa fortune & sa disgrâce, il fut Confesseur de Louis XIII, goûté du Prince, estimé de toute la Cour ; mais n’ayant pas voulu se prêter auprès de son pénitent, aux intrigues du Cardinal de Richelieu, qui pour régner seul avoit causé & entretenoit la division dans la famille royale ; il fut exilé au fond de la Bretagne, & ne revint à Paris qu’après la mort du Cardinal, il vécut & mourut dans la plus haute estime ; entr’autres ouvrages il avoit donné la vie de la B. […] Je vous donnerai pour fard le noir de fumée, la suie de la cheminée qui feront une marmite de vos visages, ce qui revient aux menaces d’Isaie III. : je vous punirai, je vous donnerai la puanteur pour vos parfums, une tête chauve pour vos frisures, une corde pour vos rubans.

119. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VII. Autre suite de diversités curieuses. » pp. 173-202

Qu’est-ce que leur portion auprès de ce qui revient à la troupe, quoiqu’ils aient pris plus de peine ? […] Ceux des Comédiens reviennent à chaque reprise, & sont accrus de la portion du Poëte. […] On revient fatigué, harrassé, incommodé ; on dit qu’on s’est bien amusé, on croit s’être bien diverti.

120. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VII. Du Père Porée. » pp. 149-177

Revenons au P. […] Revient-on du théatre avec une conscience plus délicate, des idées plus pures, un langage, des manieres plus chrétiennes, plus de goût pour la dévotion ? […] Mais on ne s’est point apperçu de ces mauvais effets, on en revient aussi innocent, on se sait même bon gré de la diversion qu’il a faite à d’autres crimes.

121. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE IV. Le vice élevé en honneur et substitué à la place de la vertu sur le Théâtre Anglais. » pp. 240-301

Le repentir d’Œdipe et de Jocaste dans Sophocle est d’une autre nature : l’horreur dont leur reconnaissance a été la source reste toujours dans leur esprit : il ne leur échappe aucun désir de rechute : il ne leur revient de leur première passion aucune pensée criminelle. […] Je reviens à Sancho, il s’était fait un dos voûté pour contrefaire Alonzo : les deux Colonels sous la même figure se mettent en état de se battre. […] est détrompé dans la suite : et avant que d’être tout à fait revenu de sa méprise, il demande s’il est « donc possible que ce soit là le Milord-Fat » ?

122. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre II. Des Naumachies. » pp. 100-111

Mais enfin pour revenir à nostre point ; il donna un combat dans l’ancien lieu où l’on avoit desia veu des Naumachies, & il y fit paroistre trois mille combatans en deux Partis, dont il appella l’un celuy des Atheniens, & l’autre des Syracusains.

123. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [O] » pp. 436-440

Il est vrai que les Pantomimes furent chassés de Rome sous Tibère, sous Néron, & sous quelques autres Empereurs ; mais leur exil ne durait pas long-temps : la politique qui les avait chassés, les rapelait bientôt pour plaire au Peuple, ou pour faire diversion à des factions plus à craindre pour l’Empereur, Domitien, par exemple, les ayant chassés, Nerva les fit revenir, & Trajan les chassa encore.

124. (1607) Recit touchant la comédie pp. 2-8

Ils revinrent à Lyon le 19 septembre 1603 (pour plus de détails, voir François de Dainville, L’Education des jésuites (XVIe-XVIIe siècles), éd.

125. (1705) Traité de la police « Chapitre III. Du Théâtre Français, son origine, et qu’il n’a été occupé pendant plus d’un siècle, qu’à la représentation de pièces spirituelles, sous le titre de Moralités. » pp. 437-438

par la grâce de Dieu Roi de France, savoir faisons, à tous présents et avenir : Nous avons reçu l’humble supplication de nos bien-aimés, les Maîtres, Gouverneurs et Confrères de la Confrérie de la Passion et Résurrection de Notre-Seigneur, fondée en l’Eglise de la Trinité à Paris : contenant que comme pour le fait d’aucuns Mystères de Saints, de Saintes, et mêmement du Mystère de la Passion, qu’ils ont commencé dernièrement, et sont prêts de faire encore devant Nous, comme autrefois avaient fait, et lesquels ils n’ont pû bonnement continuer, parce que Nous n’y avons pas pû être lors présents, ou quel fait et Mystère ladite Confrérie a moult frayé et dépensé du sien, et aussi ont fait les Confrères chacun d’eux proportionnablement ; disant en outre que s’ils jouaient publiquement et en commun, que ce serait le profit de ladite Confrérie ; ce que faire ils ne pouvaient bonnement sans notre congé et licence ; requérant sur ce notre gracieuse Provision : Nous qui voulons et désirons le bien, profit et utilité de ladite Confrérie, et les droits et revenus d’icelle être par Nous accrus et augmentés de grâce et privilèges, afin qu’un chacun par dévotion se puisse adjoindre et mettre en leur Compagnie ; à iceux Maîtres, Gouverneurs et Confrères d’icelle Confrérie de la Passion de Notredit Seigneur, avons donné et octroyé de grâce spéciale, pleine puissance et autorité Royale, cette fois pour toutes, et à toujours perpétuellement, par la teneur de ces présentes Lettres, autorité, congé et licence, de faire jouer quelque Mystère que ce soit, soit de la Passion et Résurrection, ou autre quelconque, tant de Saints comme de Saintes qu’ils voudront élire, et mettre sus toutes et quantes fois qu’il leur plaira, soit devant Nous, notre Commun ou ailleurs, tant en recors qu’autrement, et d’eux convoquer, communiquer, et assembler en quelconque lieu et place licite à ce faire, qu’ils pourront trouver en notre Ville de Paris, comme en la Prévôté et Vicomté ou Banlieue d’icelle, présents à ce trois, deux ou un de nos Officiers qu’ils voudront élire, sans pour ce commettre offense aucune envers Nous et Justice ; et lesquels Maîtres, Gouverneurs, et Confrères dessus dits, et un chacun d’eux, durant les jours desquels ledit Mystère qu’ils joueront se fera, soit devant Nous, ou ailleurs, tant en recors qu’autrement, ainsi et par la manière que dit est, puissent aller et venir, passer et repasser paisiblement, vêtus, habillés et ordonnés un chacun d’eux, en tel état ainsi que le cas le désirera, et comme il appartiendra, selon l’ordonnance dudit Mystère, sans détourner ou empêcher : et en pleine confirmation et sûreté, Nous iceux Confrères, Gouverneurs et Maîtres, de notre plus abondante grâce, avons mis en notre protection et sauvegarde, durant le recors d’iceux jeux, et tant comme ils joueront seulement, sans pour ce leur méfaire, ou à aucuns d’eux à cette occasion, ne autrement.

126. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. L’Arétin, le Tasse, l’Arioste. » pp. 38-79

Elle le protégeoit si bien qu’après qu’il eut été chassé, elle l’engagea à revenir, par l’espérance de sa grace qu’elle promettoit de lui ménaner. […] On voulut faire passer le libertinage du Tasse pour un amour spirituel & platonique, qui n’avoit en vue que la beauté en général, comme tous les jours le théatre prétend excuser sa licence par les idées risibles de son innocence, disant que ses galanteries ne sont aucune impression, qu’en en revient aussi chaste qu’on y est entré. […] Quand, à force de sollicitations, on lui permit de revenir, ce fut à condition qu’il ne la verroit point, & n’auroit aucun commerce avec elle : condition qui devoiloit tout le mystere. […] Il lui attribuoit le dérangement qu’il trouvoit dans ses papiers & dans ses meubles ; revenu à lui, il voyoit avec surprise tout jetté par terre, brisé, dispersé, & en accusoit son esprit-follet.

127. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE I. L’obscénité du Théâtre Anglais dans le langage. » pp. 1-92

Avec tout cela, le procédé de nos Poètes revient malgré eux à cet aveu, que les femmes doivent parler autrement qu’ils ne les font parler, tandis qu’elles sont dans leur bon sens. […] Revenons. […] Je reviens à Euripide. […] c’est à savoir que la Religion de son pays n’était qu’une imposture soutenue de l’artifice et de l’ignorance, et que quand les hommes revenus de leur assoupissement ouvriraient les yeux, ils ne seraient plus si fous que de faire des dépenses en sacrifices pour les Dieux.

128. (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  J.J.L.B. CITOYEN DE MARSEILLE, A SON AMI, Sur l’atrocité des Paradoxes du Contemptible J.J. Rousseau. » pp. 1-128

12 Revenons à J.J. […] Revenons à l’avilissement des Comédiens qui jouent, & jouent pour de l’argent. […] Jean & Garcie, tous deux Fils de Cosme, Duc de Florence, avaient conçu l’un pour l’autre une haine dont on n’avait jamais pu les faire revenir. […] Après l’élection de Benoît VII, il s’enfuit à Constantinople avec les trésors de l’Eglise, il revient ensuite, & fait mourir Jean XIV ; mais le Ciel las de ses crimes, le frappa du glaive de la mort ; son corps fut traîné dans les rues de Rome. […] Frédégonde, femme de Chilpéric, Roi de France, s’est rendue odieuse par son impudicité ; elle fit assassiner Galsuinte, Audoüaire, Sigébert, Prétextat, & selon Jean du Tillet, Chilpéric son mari, lorsqu’il revenait de la chasse à Chelles, de concert avec Landri son amant ; elle arma ensuite puissamment contre Childébert, défit ses troupes, ravagea la Champagne, reprit Paris ; elle mourut triomphante, mais couverte de crimes.

129. (1647) Traité des théâtres pp. -

ni saint Cyprien non plus, lorsqu’il dit, touchant celles qui les hantent, que « telle y avait d’entre elles qui y était allée chaste, qui en revenait impudique »Cyprien, lib. 2. epist. 2. […] Nous en revenons donc là, que nonobstant cette belle réformation tant vantée de la Comédie, elle a tout le même péril que devant, et même qu’elle est plus à craindre qu’elle n’était avant ce déguisement. […] Quand j’y vais j’en reviens plus avare, plus ambitieux, plus luxurieux, etc. […] Paul même revenait pour le prêcher, il faudrait crier « anathème »Gal. 1.8. […] L’expression « ecclesia diaboli » revient deux fois dans le De Spectaculis (chapitres 25, 5 et 27, 3) et « consistorium impudicitiae » une fois (chapitre 17, 1), elles qualifient toutes deux le théâtre mais ne sont jamais associées.

130. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE V. Réforme de Fagan. » pp. 110-128

Tout ce qui va à la comédie n’est pas également coupable, & n’en revient pas également corrompu. […] Aussi n’adresse-t-il son ouvrage qu’au petit nombre de personnes qui savent unir le délassement avec la religion, & savent que beaucoup de préjugés donc on croyoit ne pouvoir revenir, ont été détruits dans la suite.

131. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Ariettes, & des autres parties du Chant théâtral à une seule voix. » pp. 297-328

Pour revenir aux Ariettes qui composent les trois quarts des nouveaux Drames, elles donnent matière à l’homme d’esprit de faire bien des réfléxions. […] Si l’on revenait à l’ancien usage, l’esprit y gagnerait, le Poète pourrait paraître, le Drame serait naturel & sa marche plus rapide : je crois même que les Spectateurs auraient lieu d’être contens ; ils cesseraient à la vérité d’entendre des Sons qui les ravissent ; du moins ils comprendraient ce que disent les Acteurs ; car on n’entend pas toujours ce qu’ils èxpriment dans une Ariette.

132. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VI. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Romains. » pp. 145-175

Puis-je ne point parler ici des deux Théâtres qu’imagina Curion, ce voluptueux, qui n’avoit d’autre revenu, dit agréablement Pline, que la discorde des Grands ? […] Avec ce revenu il fit de si grandes dépenses pendant son Edilité, qu’elle renversa entierement les mœurs, prostravit mores civiles, & fut plus fatale à la République, que la Puissance de son Beau-pere Sylla.

133. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE II. Des Spectacles des Communautés Religieuses. » pp. 28-47

Elles sont souffertes par la Police, le propriétaire n’est cause de rien, il tire de son fonds le revenu naturel du loyer. […] Lazare, qui avaient sacrifié avec plaisir le profit qui leur en revenait.

134. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IX. Sentiments de Saint Augustin sur les Spectacles. » pp. 180-198

Alype, à qui je ne pensais pas, prit ces paroles pour lui, et en profita si bien par votre grâce, ô mon Dieu, qu’il s’arracha au profond abîme où il aimait à se plonger et à s’aveugler, et n’y revint plus : « Proripuit se ex fovea tam alta in qua libenter mergebatur, et miserabili voluptate cæcabatur. » Etant allé à Rome étudier le droit, quelques-uns de ses condisciples entreprirent de le mener au spectacle, dont il avait une horreur extrême. […] ce ne fut plus le même homme, il fit comme tous les autres, et retomba si bien dans son ancien désordre, qu’il y revint assidûment, et y en emmena d’autres : « Accidit miserabilius, nec jam erat ille qui venerat, abstulit inde secum insaniam, qua stimularetur redire, non tantum cum illis, sed pro aliis, et alios trabens. » Il s’est pourtant converti à la fin ; mais fort longtemps après.

135. (1715) Dictionnaire de cas de conscience « COMEDIE. » pp. 739740-750

ils achetèrent ensuite la place et les masures de l’ancien Hôtel de Bourgogne, où ils bâtirent et y élevèrent un théâtre, pour y continuer leurs représentations qui dégénérèrent et devinrent bientôt profanes : de sorte que le Parlement leur défendit par un Arrêt, rendu en 1548. de continuer à représenter le Mystère de la Passion et autres sacrés Mystères : Ils cessèrent donc leurs représentations ; mais au lieu d’en demeurer là, ils louèrent aux Comédiens Français et Italiens, leur théâtre et ce qui en dépendait, à l’exception d’une loge qu’ils s’y réservèrent : et enfin en 1676. le revenu de cette Confrérie fut uni à l’Hôpital Général. […] Revenons au cas proposé et concluons de tout ce que nous venons de dire qu’Aristobule et Marianne sont obligés en conscience de renoncer à la Comédie pour toujours et d’obéir au commandement que le Confesseur leur en fait.

136. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — Lettre premiere. » pp. 2-17

Deux choses d’une condition toute différente tombent dans la matiere du prêt : 1 : celle que l’usage ne détruit point, comme un meuble, elle revient entre les mains du maître, qui n’en quitte pas la propriété ; on la lui rend avec quelque détérioration, ce qui l’autorise à tirer un certain profit, en vertu d’un contrat qu’on nomme louage.

137. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VI. » pp. 98-114

On trouve bien tôt la fin Des jours de réjouissances ; L’on a beau chasser le chagrin, Il revient plutôt qu’on ne pense.

138. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XII. Du Dimanche et des jours des Fêtes. » pp. 54-66

Outre le Dimanche nous célébrons encore des Fêtes en l’honneur des Saints ; mais ce culte revient à la gloire du Fils de Dieu, qui en est le chef, parce que c’est lui qui les a sanctifiés, et qui les ayant faits ses membres, leur a donné la plénitude de son esprit, par laquelle ils sont devenus Saints, et parfaits.

139. (1697) Lettre à Mme la Marquise de B. « A MADAME LA MARQUISE DE B… » pp. 302-316

Pour revenir au Théâtre, je conviens avec vous qu’il a un peu dégéneré de ce qu’il était, et que dans toutes les Pièces nouvelles qui ont été faites depuis dix ans, il y a eu peu de nouveauté.

140. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XX. Spectacles condamnés par les saints Pères et par les saints conciles. » pp. 168-178

Mais revenons sur nos pas pour chercher dans les fastes de l’Eglise, en un temps où elle commençait à prendre le dessus sur les idolâtres, les empereurs ayant embrassé la foi chrétienne.

141. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I.  » pp. 3-35

Ils revinrent à Paris, & se donnerent au Théatre Italien, espece d’opéra comique, & comme lui une école de chasteté. […] C’est une douzaine de termes qui reviennent toujours, comme dans les Pastorales les ruisseaux, les oiseaux, les prairies, les moutons, comme dans les Romans les chaînes, les flammes, les beaux yeux, Deesse, adoration, aux genoux, &c. […] Dans l’un c’est un Prince prévenu contre les femmes, qu’on veut détromper ; dans l’autre une Princesse prévenue contre les hommes, qu’on tâche de faire revenir.

142. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Diversités curieuses. » pp. 5-37

Ces magasins de filles, comme des provisions de guerre & de bouche, étoient entretenus des offrandes faites au soleil, & des revenus attachés au sacerdoce. […] Ils sont peu jaloux de la décoration qu’ils ne croient pas, comme nous, faire partie de la piece à qui elle est souvent indifférente, souvent nuisible en faisant diversion, & qui n’est qu’un mensonge évident dont personne n’est la dupe, dont des esprits frivoles peuvent seuls s’occuper, dont il ne revient aucune gloire, ni à l’Auteur ni à l’Acteur, puisque ce n’est que l’ouvrage du Peintre. […] D’un lévain excellent notre pâte se leve, Puisque, pour enfourner, les voici revenus, Nous ne manquerons pas d’avoir des pains cornus.

143. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VIII. Du Clergé comédien. » pp. 176-212

Ce talent méprisable fit sa fortune ; plusieurs Grands Seigneurs le prirent pour leur bouffon, le menoit à l’armée, le mettoient dans leurs fetes ; ils avoient en lui seul une troupe d’acteurs & une troupe complette ; sa faveur lui procura un bon Prieuré dont il recevoit les revenus en grimaçant & une place à l’Académie Françoise qu’il amusoit ; ainsi les biens ecclésiastiques & les honneurs littéraires sont souvent des présens de la fortune. […] Le jeune Abbé passa plusieurs années auprès d’un oncle, homme de mérite, Chanoine régulier, Prieur & Grand Vicaire dans le Diocese d’Usez ; il eut la bonne foi de refuser un Bénéfice considérable ; les principes de vertus qu’il venoit de recevoir n’étoient pas encore effacés ; il sentit combien son goût pour le théatre étoit opposé a la sainteté de cet état, & à la jouissance des revenus ecclésiastiques. […] Ce Gacon qui avoit quitté l’Oratoire, & qui, sur la fin de ses jours, prit l’habit Ecclésiastique, valoit encore moins & par ses talens & par sa conduite ; il se convertit aussi, & abandonna le métier de Satyrique, branche du Théatre ; Nous avons souvent parlé de l’Abbé de Chaulieu, ce libertin trop célébre qui deshonora la noblesse de sa naissance & la saintete de son Etat, de ses maîtresses, de ses débauches, de ses ouvrages obscènes, de la profanation des revenus de ses riches Bénéfices, à la gloire de qui, pour quelques vers délicats, élégans & faciles, des chrétiens sacrifient la religion & les mœurs, au lieu de publier, imprimer & réimprimer ce qui n’auroit pas dû voir le jour ; la vertu demandoit que ses poésies fussent ensevelies avec lui dans le même tombeau.

144. (1758) Sermon sur les divertissements du monde « SERMON. POUR. LE TROISIEME DIMANCHE. APRÈS PAQUES. Sur les Divertissements du monde. » pp. 52-97

Il faut donc en revenir à ma proposition, que la plupart des divertissements ordinaires du monde sont condamnables, ou parce que dans leur nature ils sont impurs et criminels, comme vous l’avez vu ; ou parce que dans leur étendue et leurs mesures ils sont excessifs, comme je vais vous le montrer. […] Tel jeu n’est rien pour celui-là, mais il est tout pour celui-ci ; l’un peut aisément porter telle dépense, mais elle passe les forces de l’autre, et ce qui seroit un léger dommage pour le premier, doit avoir pour le second de fâcheuses suites : ainsi on a des dettes à payer, on a une nombreuse famille à entretenir et des enfants à pourvoir, on a des domestiques à récompenser, on a des aumônes à faire et des pauvres à soulager ; à peine les revenus y peuvent-ils suffire, et si l’on étoit fidele à remplir ces devoirs, on ne trouveroit plus rien, ou presque rien pour le jeu. Toutefois on veut jouer, et c’est un principe qu’on a tellement posé dans le systême de sa vie, que nulle considération n’en fera jamais revenir ; on le veut à quelque prix que ce soit, et pour cela que fait-on ?

145. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE III. L’insolence du Théâtre Anglais à l’égard du Clergé. » pp. 169-239

 » Le soldat respire un moment ; et après cette courte suspension il revient à la charge, de plus belle : P. 26. […] Pour revenir à mon sujet. […] Du reste, ils ne s’en tiennent pas à des paroles seulement : ils traduisent l’habit comme le ministère en ridicule : la farce se joue sous des dehors religieux et symboliques de chaque fonction sacrée : l’abus frappe par là davantage, le mépris de la Religion s’insinue avec plus de facilité, et la basse idée qu’on inspire du Sacerdoce revient naturellement à l’esprit, si tôt qu’un Prêtre s’offre à nos yeux.

146. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Fêtes de Théatre. » pp. 95-114

La nouvelle Justice est toute jeune ; & n’est ce pas l’appanage de la jeunesse, de faire asseoir la Justice entre Vénus & les Graces, de quitter un moment les Déesses, pour se montrer au Palais ; de revenir d’abord dans leurs bras se délasser des fatigues accablantes du Palais, & de prononcer les Arrêts que ces belles bouches ont dictés ? […] Revenu de son éxil, soit par zéle, soit par vengeance, l’Abbé suscita des affaires à l’Evêque, attaqua ses Mandemens, & son Catéchisme, où il crut voir des hérésies, le defféra juridiquement à l’Archévêque de Rouan son Métropolitain (Harlai transféré peu après à Paris ;) & par malheur pour lui l’Evéque de Séez fut transfére à Rouen.

147. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VIII. Sentiment de S. Thomas. » pp. 178-198

Ce jeune homme, qui s’étant converti, avoit renoncé au spectacle, y fut entraîné par ses amis, & d’abord tint les yeux fermés ; mais les ayant ouverts par curiosité, au cri que fit le parterre, ne put résister à la tentation, & revint à ses premiers goûts, & à son dérangement. […] Il fait avec les plus grands éloges le détail de la vie de Spurinna, & remarque que pour rendre les repas utiles, ce sage vieillard de soixante-dix-sept ans, bien revenu de toutes les folies de la jeunesse, mêloit les avantages de l’étude avec les plaisirs de la table, & pour cela faisoit venir des Comédiens pour l’entretenir de choses utiles : Frequenter comædis cœna distinguitur ut voluptates quoque studiis condiantar.

148. (1758) Réponse pour M. le Chevalier de ***, à la lettre de M. des P. de B. sur les spectacles [Essais sur divers sujets par M. de C***] « Réponse pour M. le Chevalier de***, A la lettre de M. des P. de B. sur les spectacles. » pp. 128-142

Je crois en avoir assez dit pour vous faire revenir de votre prévention ; je pourrois encore ajouter quelques raisons pour achever de vous convaincre ; mais je les supprime : c’est à la réflexion à vous les présenter.

149. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre II. De la Comedie. » pp. 163-177

Car outre ce que la fecondité de leur ventre couste à la beauté de leur visage ou de leur taille ; c’est un mal qui dure plus depuis qu’il a commencé qu’il ne tarde à revenir depuis qu’il a finy.

150. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De la discipline ecclesiastique, et des obligations imposees par les saints conciles dans la vie privee des pretres.  » pp. 341-360

Concile défend à tous ecclésiastiques de tenir dans leurs maisons, ou dehors, des concubines ou autres femmes dont on puisse avoir du soupçon, ni d’avoir aucun commerce avec elles, autrement ils seront punis des peines portées par les saints canons, ou par les statuts particuliers des Eglises ; « 5° Tout prêtre, diacre ou sous-diacre qui, depuis la constitution du pape Léon, aura pris ou gardé une concubine, on lui défend de célébrer la messe, de lire l’évangile ou l’épître, de demeurer dans le sanctuaire pendant l’office, ou de recevoir sa part des revenus de l’Eglise.

151. (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Jugement sur la Comédie du Festin de Pierre. CAS II. » pp. 805806-812

En voici un tiré de l’Epître de Saint Cyprien à Donat : « C’est là, dit-il, qu’on apprend les adultères en les voyant représenter, et que par la contagion d’un mal publiquement autorisé une Dame qui était chaste quand elle est entrée au spectacle, en revient impudique et corrompue ; car combien le geste et l’action du Comédien sont-ils capables de souiller le cœur, d’inspirer la débauche, de nourrir les vices et le libertinage ?

152. (1825) Des Comédiens et du Clergé « article » pp. 60-68

Il jugera beaucoup plus avantageux pour sa bourse d’en revenir aux bouquins b ; alors force sera à quelques littérateurs de chercher un usage plus lucratif de leurs ciseaux, et à quelques libraires d’aller à pied comme Barbinc.

153. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Remarques Angloises. » pp. 133-170

Ce qui revient à l’idée que Madame de Sablé avoit de Lafontaine, auteur, dit-on, inimitable, & qui dans son genre est supérieur à Shakespear. […] De pareils cartels donneroient tout un autre tour au combat, une gloire immortelle aux dames, dont la beauté seroit décidée à la pointe de l’épée, les acteurs seroient animés d’un motif plus noble que celui de l’argent qui doit leur revenir, les spectateurs seroient plus attendris, & la piece plus intéressante, plus utile. […] A peine est-elle bandée qu’il revient plus furieux à la charge.

154. (1769) Dissertation sur les Spectacles, Suivie de Déjanire, Opéra en trois actes, par M. Rabelleau pp. -71

Il revient encore plus désagréablement sur ses pas, lorsqu’on le ramene au même lieu qu’il vient de quitter, comme dans plusieurs de nos pièces modernes. […] Rente y est encore le mot générique & le synonime de revenu. […] Louis d’Outremer son fils, & Lothaire son petit-fils avoient si peu de revenu, qu’ils ne se trouverent pas en etat de donner ces superbes fêtes.

155. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE X. Des six parties de la Tragédie, suivant Aristote. Examen de ces six parties dans Athalie. » pp. 260-315

Les témoins de l’Action en attendent la fin au même endroit où elle a commencé : ils ne s’en vont point, pour revenir, puisqu’ils en perdroient la suite : ainsi une Action ne doit durer qu’autant de tems qu’on y peut prêter attention, & j’ai remarqué dans les Tragédies que j’ai examinées, que ce tems est presque toujours le même que celui de la Représentation : c’est par condescendance qu’Aristote l’a étendu jusqu’à celui d’un tour de Soleil, c’est-à-dire environ douze heures. […] Il ne paroît sur le Théâtre que parce qu’Athalie l’envoye chercher, & il n’y revient qu’envoyé par Athalie. […] Ce sont ces cris, ces αῖ, αῖ des Anciens qui conviennent à la douleur : mais lorsqu’Admette qui est tombé évanoui, revient de son évanouissement pour chanter, Croyez-vous que je puisse vivre ?

156. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE II. L’Impiété du Théâtre Anglais. » pp. 93-168

 » Le mot de Providence revient encore trois autres fois très mal à propos. […] Ce Dieu qui est charité nous envierait-il les avantages mutuels qui nous reviennent de l’union parfaite des cœurs ? […] Revenons à Sophocle.

157. (1675) Entretien sur les tragédies de ce temps pp. 1-152

Revenons aux Coutumes des Grecs : Quelques coutumes qu’ils aient eues dans leurs affaires publiques, il est certain que dans les ouvrages d’esprit, ou dans les entreprises qui ne regardaient point la Religion, ils devaient agir par les mêmes lumières, par lesquelles nous agissons ; ils avaient là-dessus les mêmes vertus à suivre, les mêmes bienséances à garder, et la même raison à consulter ; ces choses sont de tous les temps. […] Mais pour en revenir à ce que vous disiez, que c’est un péché d’aller à la Comédie, je n’ai rien à vous dire là-dessus. […] Vous revenez aux Tragédies de Collège, car quel est le Collège où l’on n’a pas représenté vingt fois sur le Théâtre les Histoires dont vous parlez ?

158. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE IV. Spectacles singuliers. » pp. 106-127

Le profit des entrées ne grossissoit point leur revenu ; le prix du vice n’étoit point l’appanage de la dignité. […] Il fit promulguer cette loi sur son théâtre au commencement de la piéce mauvaise ploitique, il falloit attendre à la fin, on s’en seroit allé en murmurant, à cette proposition le tumulte fut effroyable, & la révolte générale, on ne voulut pas permettre aux acteurs de jouer, les loges & l’emportement alla si loin, qu’on démolit & qu’on détruisit tous les ornemens de la salle : il fallut supprimer la Loi, tout fut rétabli à grands frais, & l’on revint comme auparavent en ne payant à l’entrée, qu’à proportion du tems.

159. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE IV. Extrait des Lettres de M. Clément. » pp. 85-106

Une jeune personne élevée dans un couvent, avec beaucoup de piété, revient dans sa famille. […] Il est revenu en cette capitale, où il opérera des merveilles que l’esprit ne comprendra point, mais qui n’en seront pas moins admirables pour tous ceux qui les considereront avec les yeux de la foi.

160. (1764) De l’Imitation théatrale ; essai tiré des dialogues de Platon : par M. J. J. Rousseau, de Genéve pp. -47

Le Manuscrit m’est revenu : mais le Libraire l’a réclamé comme acquis par lui de bonne foi, & je n’en veux pas dédire celui qui le lui a cédé. […] La scène représente les hommes agissant volontairement ou par force, estimant leurs actions bonnes ou mauvaises, selon le bien ou le mal qu’ils pensent leur en revenir, & diversement affectés, à cause d’elles, de douleur ou de volupté.

161. (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome I « Préambule » pp. -

Je ne m’ingère pas de remettre en jugement cette production sous le rapport dramatique ou littéraire ; cette cause a été plaidée et bien jugée ; il y a long-temps que c’est une affaire finie ; d’ailleurs, il y a prescription à cet égard : il serait trop ridicule d’y revenir et de paraître vouloir, de concert avec des étrangers jaloux de la supériorité de nos compatriotes, détruire une réputation légitimée par une si antique possession ; il ne s’agit ici que d’erreurs, ou de démontrer, d’après l’expérience, qu’une composition dramatique, quelle que soit sa perfection, présente toujours des côtés très-défectueux ; que souvent la forme, par exemple, a des effets contraires qui nuisent au fond, et empêchent l’auteur d’arriver heureusement à son but.

162. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre II. Utilité des Spectacles. » pp. 8-21

Les Ennemis du Spectacle, qui s’en éloignent par état, ou par préjugé, reviendraient bientôt de leur erreur, s’ils en parlaient avec connaissance de cause.

163. (1697) Essais de sermons « POUR LE VINGT-TROISIÈME DIMANCHE D’APRÈS LA PENTECÔTE. » pp. 461-469

Enfin lorsque j’étais dans le divertissement, la nuit s’est écoulée, un temps qui m’a été donné pour penser à mon salut s’est passé, il ne reviendra jamais.

164. (1705) Traité de la police « Chapitre premier. Des Spectacles anciens, leur origine, leur division, leurs dérèglements, et les Lois qui ont été faites pour les réformer. » pp. 434-435

les spectacles des Anciens étaient divisés en jeux de théâtre, θεατείκοι, et en jeux gymnastiques, γυμναϛιχοι ; ou selon les Latins en jeux qui se représentent sur la scène, ou qui s’exercent dans le cirque, scenici, et circenses, ce qui revient à la même signification du Grec.

165. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI.  » pp. 193-217

Il revient furieux sur le théatre, tire son épée, & la poursuit pour la tuer. […] 3.° C’est encore une leçon de modestie, non-seulement par l’air sérieux & grave, qui bannit les legeretés, & l’embarras, & qui y met des entraves, mais encore parce que les habits cachent les pieds & la chausseute, & défigurent la finesse de la taille, graces, dont toutes les femmes sont très-jalouses ; aussi ont-elles grand soin de les faire relever par des petits Caudataires, qu’on instruit & qu’on exerce, & à qui on recommande de les tenir élégamment levées, pour ne pas priver le public de la vue de toutes ces beautés, & les Dames à queue de la gloire qui leur en revient, & des conquêtes qu’elles peuvent faire.

166. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre V [IV]. De la Chaussure du Théâtre. » pp. 115-141

Ce grand objet de la galanterie Romaine & Françoise revient cent fois sous sa plume. […] Mais certainement les visages hideux & fort incommodes défiguroient la personne : vrai semblablement la mode n’en reviendra jamais.

167. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre I. Continuation des Mêlanges. » pp. 7-31

C’est un caractere aimable, un cœur tendre, un esprit tranquille, une imagination riante ; c’est un homme plein de la vie pastorale ; enchanté des agrémens de la campagne, il s’y épanche, il y pense, il en parle sans cesse, elle revient à chaque ligne au bout de sa plume. […] Ministres dont toutes les fonctions se bornent à leur envoyer le bulletin de la Cour, & leur apprendre les nouvelles de la Ville, qui cependant à ce titre jouissent fort tranquillement du revenu de leur dignité & Canonicat, sans servir le Chœur ni le Diocèse.

168. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE III. Théatre de S. Foix. » pp. 52-75

on méprise, on fait haïr aux jeunes personnes les asyles de la vertu, où l’on en prend les principes, où bien des personnes la pratiquent sincèrement, où l’on est éloigné des dangers & des pièges ; sous prétexte qu’on y éprouve des tentations, & que quelques personnes y succombent ; & on loue, on fréquente, on fait fréquenter le théatre, où tout est piège, où les chûtes sont sans nombre, d’où presque personne ne revient innocent, où dans l’instant s’allument des feux criminels qu’on ne cesse d’attiser. […] Un homme transformé en buste, en mouton, en oiseau, en serpent, un homme qui mange & boit pour un autre, des morts qui reviennent du tombeau, des gens qui tout à coup deviennent hideux ou jolis, un coup de baguette qui transforme tout, des diables qui dansent, &c.

169. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Riccoboni. » pp. 4-27

Une bonne comédie doit être un sermon en action, d’où l’on doit revenir plus vertueux. […] C’est un orage qui passe ; tout se calme peu à peu, & deux ou trois heures après en est revenu à soi-même.

170. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [R] » pp. 447-466

Nous sommes loin de regretter les Spectacles sanglans des Romains, mais observons ici, que tout ce qui existait en grand parmi eux, n’est revenu parmi nous qu’en petit. […] La jeunesse des hommes & des femmes qui jouent la Comédie, s’écoule ordinairement dans une crapuleuse débauche : ce n’est que dans la Capitale, & d’autres grandes Villes, où l’on en voit quelques-uns revenir, dans la maturité de l’âge, à l’honnêteté de mœurs.

171. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II [bis]. De la Comédie considerée dans elle-même, et dans sa nature. » pp. 29-54

Ainsi travailler à les purifier, c’est entreprendre de nettoyer un champ, dans lequel une fontaine qui serait dans un lieu plus élevé, entraînerait sans cesse quantité de limon et de boue, puisqu’il en reviendrait continuellement autant qu’on en pourrait ôter. » PétrarquePetr. […] Tenez pour constant, dit-il, que plusieurs femmes y ont entièrement perdu leur chasteté ; que plusieurs s’en sont retournées chez elles bien moins résolues de la garder, qu’elles ne l’étaient auparavant et que pas une n’en est jamais revenue plus chaste et plus pure, qu’elle n’y était allée. » La Comédie produit encore une infinité d’autres méchants effets que je ne fais que toucher.

172. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE III. Des Comédies de ce temps, si elles sont moins mauvaises et moins condamnables que celles du temps passé. » pp. 55-81

Mais revenons aux Comédies de notre temps. […] Je crois aussi qu’à cette heure il est revenu aussi bien que beaucoup d’honnêtes gens, du préjugé qu’on se faisait, à l’égard de quelques pièces où l’on représentait des histoires du vieux Testament ; ce qu’on a aussi découvert n’être pas sans danger, et être moins capable de produire de bons effets que de mauvais.

173. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre II. Discipline du Palais. » pp. 26-50

Louis XII leur permit de revenir. […] Le Roi daigna s’y trouver, on y tourne en ridicule le Pape, les Cardinaux, les Evêques, les Religieux, grossièrement par leur nom, la noblesse, la robe, tous les états, et on porte l’audace jusqu’à satiriser le Roi lui-même en sa présence, et taxer d’avarice la sage économie que faisait ce Prince de ses revenus pour ne pas fouler ses sujets, qui lui valut le glorieux titre de Père du peuple.

174. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre III. Jurisprudence du Royaume. » pp. 51-74

Il est vrai que comme les Comédiens sont gagés du Prince, ils auraient tort de faire trop valoir leur libéralité ; c’est au Prince que la gloire en doit revenir. […] A Venise la République en tire un gros revenu, ainsi que de son carnaval, où il se commet mille crimes, que personne ne s’avisera d’excuser.

175. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VIII. De l’excommunication des Comédiens. » pp. 176-199

On en est peu à peu revenu au concile de Constance, et il est aujourd’hui généralement établi qu’on n’est obligé d’éviter les excommuniés qu’après une dénonciation expresse, quelque notoire que soit leur censure, à l’exception néanmoins de la percussion notoire des Clercs, sur laquelle ni le concile, ni la France n’ont point changé l’ancienne discipline. […] D’où il résulte que quand même cette évaluation et cet abonnement seraient exacts et justes, ce qui n’est pas, les Comédiens ont constamment deux cents mille livres de pur profit à partager ; ce qui, ajouté aux frais, qui sont considérables, forme pour le public une dépense énorme pour l’objet le plus frivole et le plus dangereux ; sans compter le théâtre Italien et de la Foire, qui vont aussi loin, et l’Opéra qui monte beaucoup plus haut et fait beaucoup plus de dépense, et les théâtres innombrables des provinces, ce qui revient à des sommes immenses.

176. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE II. Le Théâtre purge-t-il les passions ? » pp. 33-54

Cependant, comme nous l'avons remarqué, on y court, la place de Grève est trop petite pour contenir la multitude qui s'en repaît, le loyer des fenêtres à chacune de ces scènes tragiques forme un revenu considérable. […] On revient de ces représentations horribles avec moins d'horreur et de scrupule.

177. (1760) Lettre à M. Fréron pp. 3-54

Rousseau comment nos talents furent accueillis par Mr. de Voltaire et la bonté qu’il eut de les fortifier de ses conseils : Revenons. […] Cet accident et l’indigne conduite de la plupart de mes Camarades me déterminèrent à revenir à Paris, sans renoncer cependant au Théâtre, parce que je n’ignorais pas que la troupe que je quittais était la plus mauvaise du Royaume, je reçus bientôt un engagement pour la Cour de Bayreuth et j’y vins me convaincre que les bonnes mœurs, la probité, la conduite se peuvent très bien accorder avec le talent et le métier de Comédien, j’avoue en même temps que je n’ai pas trouvé la même pureté dans les troupes dans lesquelles j’ai été engagé depuis, mais j’y ai cependant trouvé toujours un bon nombre de sujets capables de justifier la bonne opinion que j’ai de ma profession. […] S’il le refuse je crois qu’alors le Public me permettra d’en revenir à mon premier sentiment, puis qu’en fournissant à Mr. 

178. (1725) Mr. de Moliere [article des Jugemens des savans] « Mr. de Moliere, » pp. 339-352

Toute la Comédie avec lui terrassée, En vain d’un coup si rude espera revenir, Et sur ses brodequins ne pût plus se tenir.

179. (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — PREMIERE PARTIE. Quelle est l’essence de la Comédie. » pp. 11-33

Mais si ce même homme est raillé sur ce défaut, non-seulement il n’en conviendra plus, mais il cherchera à perdre son impertinent Censeur ; d’où je conclus que la raillerie ne fait qu’humilier sans rendre meilleur, ou ce qui revient au même, qu’elle peut bien engager les hommes à déguiser leurs défauts, mais non pas à les abandonner.

180. (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — SECONDE PARTIE. Si les Comédies Françoises ont atteint le vrai but que se propose la Comédie. » pp. 34-56

Voyons maintenant si nos Auteurs se sont attachés plutôt à peindre la maniere d’être extérieure du vice, que le fond du vice ; ou, ce qui revient au même, s’ils se sont appliqués à rendre le vice ridicule, plutôt qu’à en donner de l’horreur : de cet examen naîtra la décision de cette seconde question.

181. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VIII. Des caractères & des Mœurs Tragiques. » pp. 131-152

Revenons aux jeunes Auteurs.

182. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXIV. Le sentiment, juge plus sûr que le goût. Celui-ci préféré au premier. Pourquoi ? Amour du Théatre, funestes à ses progrès. Honneurs avilis en devenant trop communs. Cabales. Leurs effets, & les moyens qu’on employe pour les éluder.  » pp. 129-150

La premiere scène finit, sans qu’ils ayent pu revenir de cette espéce d’ivresse.

183. (1777) Il est temps de parler [Lettre au public sur la mort de Messieurs de Crébillon, Gresset, Parfaict] « Il est tems de parler. » pp. 27-36

Revenons à notre objet, puisqu’il est tems de parler, & disons que la conduite de ces Messieurs & ces Dames envers les Éleves du Parnasse est si indécente, qu’elle souleve tous les esprits.

184. (1698) Caractères tirés de l’Ecriture sainte « [Chapitre 1] — DU SEXE DEVOT. » pp. 138-158

Premièrement, puisque la grâce de Jésus-Christ, laquelle suppléait abondamment à la rigueur des lois de Moïse pour conserver dans ce Sexe l’honnêteté des mœurs, est maintenant si violemment contredite, et combattue par une conduite libertine ; Je voudrais sans en revenir à toute la sévérité Judaïque contre les filles et les femmes, que l’on fît trois ou quatre règlements bien appuyés de l’autorité Episcopale, et bien déclarés aux personnes intéressées.

185. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. — Du mandemant de Monseigneur l’Archeveque de Rouen. » pp. 379-401

Nous n’avons signalé de pareils désordres, que dans l’intérêt de la dignité royale et de l’autorité ministérielle ; celle-ci doit en effet s’affranchir de la servitude honteuse qui pèse visiblement sur elle, et revenons enfin au mandement sur lequel nous avons cru devoir publier quelques réflexions.

186. (1802) Sur les spectacles « FUITE DES MUSES ET DU BON GOUT : Peut-on compter sur leur retour ? » pp. 3-11

Au surplus, pour en revenir à la difficulté de dire avec grâce, ce que l’on ne peut risquer crûment, sans blesser les oreilles ; disons que l’obstination que l’on apporterait à la vaincre détruirait peut-être le vis comica, d’autant plus que la victoire serait plus signalée.

187. (1757) Article dixiéme. Sur les Spectacles [Dictionnaire apostolique] « Article dixiéme. Sur les Spectacles. » pp. 584-662

& pour les exprimer, il faut qu’elles lui reviennent avec tous leurs agrémens empoisonnés, & toutes leurs graces trompeuses. […] La femme qui étoit allée au spectacle chaste, en revient sans pudeur. […] Or, sans m’arrêter ici à vous retracer les tristes effets dont ces représentations sont les suites ; sans vous dire qu’on n’eût jamais connu parmi nous l’art odieux de laver une injure dans le sang, si le théâtre ne l’avoit peint avec tant d’avantage, revenons à notre principe. […] Ils en reviendront, dites-vous, plus propres à la société, pleins d’horreur pour les vices qui défigurent l’honnête homme, pleins d’amour pour les vertus qui font la douceur du commerce du monde. […] Entre les Auteurs profanes même, j’entends un Philosophe payen qui avouant, dit-il, sa foiblesse, reconnoît de bonne foi qu’il est allé plusieurs fois au théâtre, & qu’il n’en est jamais revenu que moins homme de bien.

188. (1666) La famille sainte « DES DIVERTISSEMENTS » pp. 409-504

Celui-ci se retire, l’autre le pousse ; mais avec une modération si bien ménagée que l’autre peut revenir à la charge, quand il lui plaît, l’un est pour un parti, l’autre pour un autre, l’un attaque, l’autre défend : Celui-ci gagne, celui-là perd. […] Nos pensées noires ont moyen de s’évaporer et de s’en aller en fumée, nous nous y déchargeons de notre pesanteur qui ne vaut guère mieux qu’une petite maladie ; notre esprit revient de la fatigue et nous retournons à la maison, comme des hommes nouveaux. […] Par le second, il fut conclu, que les théâtres où se feraient les actions, seraient ruinés et démolis au bout d’un mois, sans qu’il en restât aucun vestige, qui en pût faire revenir la mémoire. […] Il est bien temps de conclure et de revenir à notre demande : Peut-on prendre le divertissement de la Comédie sans blesser sa conscience ? […] Platon qui n’avait pas entendu les exécrables blasphèmes que les Chrétiens y commettent, qui vont au-delà de tous les excès de l’impiété païenne, croyait avoir assez de connaissance du malheur qui en revient aux hommes pour assurer qu’un Lutin nommé Theuth en était l’auteur.

189. (1753) Compte rendu de Ramire « Compte rendu de Ramire » pp. 842-864

On ne revient point du spectacle comme on y étoit allé ; l’innocence n’en sort point sans tache, ni le vice sans crime : quos attulisti mores, numquam referes &c.

190. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre I. Du Théâtre des Anciens. » pp. 2-24

Sur les aîles du désordre, il perce jusqu’au trône de la lumiere, & revient, si j’ose m’exprimer ainsi, chargé des dépouilles mêmes de la divinité.

191. (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien cinquieme. Le danger de la Comedie en particulier, decouvert par le R. P. F. Guilloré de la Compagnie de Jesus. » pp. 67-79

Mais comme vous pourriez vous retrancher, en me disant deux choses, & que ces pieces ne se joüent pas tous les jours, pour soüiller toûjours le theatre, & que toutes les personnes qui ont plus de Christianisme, ont coûtume de s’en abstenir ; je vous l’accorde, quoy que cela se pourroit assez disputer : Laissons donc ce theatre infame & libertin, pour vous mettre hors de combat : Mais revenons aussi à ce theatre, dont j’ay tantôt parlé, qui ne respire que l’air de l’amour, qui en enseigne si delicatement tous les leçons, & que vous voudriez bien justifier, disant que des bouffonneries impies ne s’y voyent point ; or sachez, que celuy-cy n’est gueres moins dangereux que l’autre.

192. (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « EXTRAIT Du Journal de Trevoux ; Mois d’Avril 1753. Art. XXXIX. » pp. 59-70

On ne revient point du Spectacle comme on y étoit allé ; l’innocence n’en sort point sans tache, ni le vice sans crime : quos attulisti mores, numquam referes &c.

193. (1666) Seconde Lettre de Mr Racine aux deux apologistes des Hérésies Imaginaires « De Paris ce 10. Mai 1666. » pp. 193-204

Mais il s’ennuierait peut-être, si je le laissais plus longtemps sans l’entretenir, il faut revenir à lui, et faire tout ce que je pourrai pour le divertir.

194. (1759) Lettre de M. d'Alembert à M. J. J. Rousseau « Chapitre » pp. 63-156

Vos principes posés, les conséquences sont ce qu’elles peuvent ; tant pis pour nous si elles sont fâcheuses ; mais à quelque point qu’elles le soient, elles ne vous le paraissent jamais assez pour vous forcer à revenir sur les principes. […] Je reviens aux plaisirs du Théâtre. […] Il revint quelques jours après le demander, et M.

195. (1731) Discours sur la comédie « SECOND DISCOURS » pp. 33-303

L’Empereur accorda leur demande, et cette grâce fut marquée comme une Epoque très considérable la 92e année de l’Ere d’Antioche qui revient à la 44e de l’Ere Chrétienne. Les Magistrats de la Ville qui destinaient à d’autres usages les revenus de Sosibius, furent obligés de se soumettre à l’Edit de l’Empereur. […] Sénèque l’a ouvertement déclaré, en nous disant qu’il en revenait toujours plus dissolu, plus ambitieux, plus avare : Avarior redeo, ambitiosior, luxuriosior. […] Revenue de ce refroidissement, elle reconnut la source du mal, et s’en accusa devant Dieu comme d’une très grande faute. […] Est-il quelqu’un des Spectateurs, qui ne revienne avec un cœur moins chaste de ces spectacles, où les expressions, les gestes, les tours, les fictions, les intrigues, tout porte au faux amour.

196. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Huitième Lettre. De la même. » pp. 100-232

Loin que l’on fasse attention à ces fautes de vraisemblance, il semble au-contraire qu’on prenne à tâche de les augmenter ; & l’on remarque sur notre Théâtre une Décoration comique, où les Coulisses sont effectivement à-peu-près closes en apparence ; mais où la porte de face, trop courte d’une coudée, laisse voir à demi, durant l’entre-acte, le Personnage qui doit rentrer sur la Scène, quoique ce Personnage soit très-souvent supposé revenir de dehors : on y voit des galeries, des portes sur les aîles, qui feraient juger à ceux qui ne connaissent pas notre Architecture, que nos appartemens sont ouverts comme des places publiques, qu’on sort, en France, aussi souvent par la fenêtre que par la porte. […] La Scène pourrait quelquefois être partagée en deux, & les deux sallons seraient ouverts ou en même-temps, ou l’un après l’autre, suivant le besoin ou la convenance ; on ne tomberait ainsi jamais dans le ridicule de décoration qu’on voit, par exemple, dans la Comédie-farce de l’Esprit-follet, & dans cette scène de l’Ecossaise, où Friport rend visite à Lindane ; les Personnages ne se parleraient que dans le lieu qui leur convient, & les Acteurs seraient dans la situation la plus naturelle ; ils ne reviendraient pas sans sujet dans un endroit peu sûr pour eux, & qu’ils ont dû quitter. […] Mais je reviens au Comédisme. […] On ne doit point crier tout ce qu’on dit, forcer sa poitrine pour se faire entendre, grimacer au lieu de pleurer, mettre par-tout une affectation qui fatigue le Spectateur : il faut éviter ce jeu de comédien-bourgeois, où l’on déploie de grands bras toujours de la même manière, en émissionnant des exclamations modelées qui reviennent exactement semblables à elles-mêmes à la fin de chaque période : on ne s’avancera jamais sur la Scène d’un air déhanché, ni en zig-zag, & l’on se souviendra que le grasséyement est un obstacle au beau Débit. […] Les Comédiens actuels donnent ordinairement, d’une Rentrée à l’autre, les mêmes Pièces, qui s’éloignent, se croisent, & reviennent, lorsqu’on aurait droit d’attendre du nouveau.

197. (1772) Sermon sur les spectacles. Pour le Jeudi de la III. Semaine de Caresme [Sermons pour le Carême] « Sermon sur les spectacles » pp. 174-217

Ils en reviendront, dites-vous, plus propres à la société, pleins d’horreur pour ces vices qui déshonorent l’homme, pleins d’amour pour ces vertus qui font la douceur du commerce du monde. […] Entre les Auteurs profanes même, j’entends un Philosophe Payen qui, avouant, dit-il, sa foiblesse, reconnoît de bonne foi qu’il est allé plusieurs fois au théâtre, & que jamais il n’en est revenu que moins homme de bien.

198. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II. Autres Anecdotes du Théatre. » pp. 43-70

Un plaideur persuadé de la bonté de sa cause, refusoit toutes les propositions d’accomodement, il va voir son rapporteur, chez qui enfin, après une douzaine de visites inutiles, il fut admis dans l’antichambre, il y attendit long-tems, enfin impatienté, il s’approche de la porte de la chambre où il entendoit du bruit, regarde par quelque fente, & voit son Juge en chemise, avec un danseur de la comédie, qui lui apprenoit à cabrioler & à danser sur la corde ; il y revient plusieurs fois pour s’en bien assurer, il s’enfuit aussi-tôt, & courut chez ses parties accepter les propositions qu’il avoit refusées, & s’accomoda. […] Après la représentation ils reviennent à leur boutique, & font leur métier ; tandis que les choses resteront sur le même pied, on n’aura pas de grands acteurs ; mais aussi on n’aura pas de frivoles petits maîtres, de courtisannes séduisantes, de grands libertins : le bien public exige qu’on se passe des uns, pour ne pas risquer d’avoir les autres.

199. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. Aveux importans. » pp. 83-110

Jurieu cependant est un ennemi déclaré du théatre, il dit l. 2, c. 3 : une personne qui revient du bal ou de la comédie est très-mal disposé à la dévotion ; on a beau dire qu’on a rendu le théatre chaste, qu’on n’y entend plus que des leçons de vertu, que les passions n’y paroissent animées que pour la défense de l’honneur, qu’on n’y produit que des sentimens de générosité ; pour moi je dis que les vertus du théatre sont des crimes selon l’esprit de l’Évangile, & que si on y entendoit quelque chose de bon, il est gâté par l’impureté des lèvres & des imaginations à travers lesquelles il passe. […] On voit comme à l’opéra revenir à tout moment les fadeurs de la galanterie, tous les interlocuteurs ont sans cesse à la bouche les épithètes triviales, belle, charmante, aimable, &c. sur-tout l’adoration ne finit pas ; chaque femme est adorable, on l’adore, on l’adorera, on est à ses genoux, on tombe à ses pieds, on ne rend pas à Dieu plus de culte.

200. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Maurice de Saxe. » pp. 118-145

Lorsque le Comte revint à Paris, la reconnaissance & l’amour le conduisirent chez l’actrice plutôt que chez le Roi : il alla descendre chez elle, sans se donner le temps de défaire ses bottes, ni de réparer les désordres d’un grand voyage. […] On revient au château entouré de janissaires & d’officiers du serrail à cheval ; Sa Hautesse conduit la Sultane à l’appartement qui lui etoit préparé avec des meubles neufs d’une richesse extraordinaire ; le lit de damas aurore brodé d’argent étoit admirable, des amours en relîef en soutenoient les rideaux, divers tableaux représentoient les amours de Titon & d’Aurore, contre le costume turc.

201. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE I. Faut-il permettre aux femmes d’aller à la Comédie ? » pp. 4-29

Foix) où de jeunes filles voluptueusement parées s’assemblent à cinq heures du soir pour étaler sur un théatre tout ce qui est le plus capable d’exciter des désirs violens & des passions criminelles ; elles dansent avec indécence, chantent d’une voix luxurieuse, déclament avec des graces séduisantes, & emploient tout leur art à allumer des feux sur lesquels est fondé le plus beau de leurs revenus. […] M. le Duc de … premier Gentilhomme de la Chambre étoit absent ; on la mit dans sa chambre ; il revint, & trouva la Nymphe dans son lit.

202. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE IV. Suite des Masques. » pp. 82-109

Ce qui revient à nos robes de chambre, qui n’étoient alors d’usage que pour les femmes, mais dont les hommes se servent parmi nous. […] Etant revenu de sa frayeur, il comprit que son habillement avoit causé tous ces embarras.

203. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre III. Du Triomphe. » pp. 112-160

L’on jugeoit sur ces Lettres, du merite de la Victoire : & pour mieux témoigner l’estime qu’on en faisoit par la promptitude du témoignage, on envoyoit aussi-tost au Vainqueur le Titre d’Empereur, avec ordre de revenir & de ramener à Rome ses Troupes victorieuses pour y Triompher. […] talents, qu’il supose revenir à trois millions, six cent mille Philipes, qui estoit la monnoye courante de son temps.

204. (1789) Lettre à un père de famille. Sur les petits spectacles de Paris pp. 3-46

Leurs progrès ont bien répondu à votre zèle, et à votre habileté ; aujourd’hui que votre fils a atteint quinze ans, et votre fille quatorze, vous revenez à Paris pour leur faire acquérir à l’un et à l’autre ces agrémens, cette fleur de politesse si nécessaire au mérite le plus solide. […] Tandis qu’on se prodigue les baisers et les embrassades, Violento revient, tout le monde se cache.

205. (1822) De l’influence des théâtres « [De l’influence des théâtres] » pp. 1-30

La morale au gros sel de plusieurs vaudevilles avait bien séduit mes petits amateurs ; les refrains de la Marchande de goujons 1 faisaient le charme de la journée, de la veillée et même de la route, pour aller du toit paternel à l’atelier et revenir après la retraite de l’atelier à ses lares. […] Je cherche sur les murs du bureau des déclarations si une officieuse affiche ne m’indiquerait point dans le voisinage un modeste restaurateur ; jugez de mon étonnement en apercevant, entre une récompense honnête et une consultation… dont la nature ne revient pas à ma mémoire, mais je crois bien qu’il ne s’agissait point du droit, encore une affiche de spectacle !

206. (1686) Sermon sur les spectacles pp. 42-84

Lorsque vous sortez du Spectacle, dit Saint Chrysostome, et que vous revenez dans vos maisons, brûlant du feu de cette concupiscence que le Théâtre a allumé dans vos veines, vous méprisez une femme sage et modeste, et vous n’êtes remplis que des airs lascifs que vous avez entendus : que des visages immodestes que vous avez vus ; que des leçons de vanité qu’on vous a données. […] Mais qui est-ce qui ne sait pas que les hommes changent ; que la loi de Dieu demeure éternellement, et que par conséquent il est aussi certain aujourd’hui qu’il l’était autrefois, que l’innocence fait presque toujours naufrage au milieu des Spectacles ; qu’on en revient avec le cœur rempli des plaisirs et des vanités du monde, et qu’il n’y a rien qu’on doive plus redouter que leur fréquentation.

207. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [A] » pp. 297-379

Revenons à Rodogune. […] peut-être un jour, la honte de ta famille, l’opprobre de ta Patrie… Va vivre, va remplir tes devoirs : après, reviens, si tu le veux, rire aux dépens de tes égaux. […] Revenons a notre sujet. […] Je reviens encore à la Noblesse. […] Dans la seconde Partie de cette Note, je dois revenir aux Grecs ; & donner la comparaison de l’établissement du Dramatisme parmi eux, avec sa renaissance chez les Modernes.

208. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XX. Suite des prétendus talents du Comédien & de la Déclamation théatralle. » pp. 63-85

« La violence du sentiment, [Fils Naturel,] coupant la respiration, portant le trouble dans l’esprit, les syllabes des mots se séparent ; l’homme passe d’une idée à une autre ; il commence une multitude de discours, il n’en finit aucun, & à l’exception de quelques sentimens, qu’il rend dans le premier accès, & auxquels il revient sans cesse, le reste n’est qu’une suite de bruits foibles & confus, de sons expirans, d’accens étouffés, que l’Acteur connoît mieux que le Poëte.

209. (1680) Entretien X. Sur la Comédie « Entretien X. sur la Comedie » pp. 363-380

Laissons donc ce Théatre infame & libertin, pour vous mettre hors de combat : Mais revenons aussi à ce Théatre, dont j’ay tantôt parlé, qui ne respire, que l’air de l’amour, qui en enseigne si délicatement toutes les leçons, & que vous voudriez bien justifier, disant que des bouffonneries impies ne s’y voyent point ; or sçachez, que celuy-cy n’est gueres moins dangereux, que l’autre.

210. (1777) Des Spectacles « Des Spectacles. » pp. 75-92

Revenus de leurs égarements par une grâce singulière, le théâtre ne sera pas autre qu’il est, leur raison, leur religion sera la même.

211. (1774) L’homme du monde éclairé « L’homme du monde éclairé » pp. 150-171

Mais, à ce très-petit nombre près, qui n’y revient plus, & dont je ne parle point, il est de notoriété publique que tout le reste ne se distingue que par son dérangement.

212. (1753) Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies et les mascarades [Missionnaire paroissial, II] « Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies & les mascarades. » pp. 268-287

Il raconte qu’une femme chrétienne étant allée à la comédie, elle en revint possédée du Démon : & comme dans l’exorcisme, on reprochoit à cet Esprit impur, comment il avoit osé attaquer une personne fidéle, il repondit ; In meo inveni  ; J’ai eu raison, puisque je l’ai trouvée chez moi, c’est-à-dire dans un lieu qui m’appartient.

213. (1698) Théologie du cœur et de l’esprit « Théologie du cœur et de l’esprit » pp. 252-267

Un mari en revient la têté remplie de Héros & d’Héroïnes ; il imprime si fort dans son esprit toutes ces chimeres, que ses affaires domestiques lui deviennent importunes.

214. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre II. Charles XII. » pp. 32-44

Revenu chez lui, il se fait tambour dans ses armées, mousse dans les vaisseaux, & monte par dégré, est reçu lieutenant, capitaine, colonel, velt-maréchal, pilote, enseigne, capitaine de vaisseaux, amiral ; il épouse une gourgandine, & la fait couronner Impératrice ; il fait faire la barbe à tous ses peuples, les obligeant de se raser malgré eux ; comme si le Roi de France vouloit forcer tous les François à reprendre la barbe ; sur-tout il fait bâtir un Théatre, & joue la comédie au milieu de la neige & des glaces ; cependant il fait mourir son fils ainsi : sur un échafaud, sa sœur dans un couvent, & une infinité de gens dans les tourmens, & il est toujours dans la débauche.

215. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE XI. Les Grecs ont-ils porté plus loin que nous la perfection de la Tragédie ? » pp. 316-335

Quel Poëte oseroit faire revenir Œdippe sur notre Théâtre après qu’il s’est crevé les yeux, comme il revenoit sur celui d’Athénes, couvert de sang, ayant sur les yeux un voile ensanglanté, étendant ses mains tremblantes pour chercher ses Enfans, & poussant de grands cris ?

216. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — CINQUIEME PARTIE. — Tragédies à rejeter. » pp. 235-265

J’avais cherché à me convaincre moi-même, qu’on peut rendre instructive une passion aussi criminelle que celle de Phèdre ; la critique juste et solide d’un de mes amis m’a éclairé et m’a fait revenir à mon premier sentiment, qui était de croire cette Pièce insoutenable sur le nouveau Théâtre ; surtout quand je donne l’exclusion à des Tragédies qui, en comparaison de celle de Phedre, mériteraient presque d’être placées parmi celles que je conserve.

217. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VII. Histoire des Cas de Conscience. » pp. 159-189

Des troupes innombrables de Comédiens & de Comédiennes, formés, agguerris, exercés, qui font dans l’état un corps établi, une profession décidée, qui ont des bâtimens magnifiques, des revenus fixes, des richesses considérables, des troupes de gens constamment sans mœurs, sans Réligion, sans décence, qui passent leur vie dans la débauche, & y entretiennent ceux qui les fréquentent ; des armées de libertins, de gens frivoles, qui vont y perdre leur tems, leur argent, leur santé, leur conscience : des armées de coquettes ; des femmes mondaines qui vont y offrir leur cœur & leur charmes, & tendre des piéges à tout le monde. […] Après la mort de l’Empereur, il revint à la République, & s’attacha à Brutus & Cassius, meurtriers de César.

218. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VIII. Anecdotes illustres du Théatre. » pp. 186-214

Une actrice de la comédie Italienne, eut une indigestion, on la crut morte, & on s’empressa de la couvrir d’un drap mortuaire, & d’allumer des cierges au tour d’elle ; elle en revint, mais elle fut si frappée de ce lugubre spéctacle, qu’elle mourut de frayeur ; bientôt après Montagne appelle la mort un acte à un seul personnage , & prétend que ce sont les mines & les appareils effrayans de la mort, qui font plus de peur qu’elle. […] Comette lancés vos feux & revenez sans cesse, des mondes épuisés ranimer la viellesse.

219. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE I. Du sombre pathétique. » pp. 4-32

Reviennent à mes yeux se remontrer : revenir, remontrer ; ces deux retours sont-ils justes ?

220. (1694) Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie « Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie. » pp. 1-45

Peut-être aussi conviendra-t-on que jamais homme n’est revenu de la Comédie, plus chaste, plus modéré, plus religieux ; mais qu’il n’est pas rare d’en sortir plus passionné, plus moqueur, plus dissipé, plus mondain. […] Notre Théologien qui au commencement de sa Lettre ne trouvait rien dans l’Ecriture ni pour, ni contre la Comédie, ne devait pas y revenir, pour mettre Dieu dans le parti des Comédiens.

221. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre VI [V]. Élizabeth d’Angleterre. » pp. 142-187

Fille d’honneur de la Reine, charge qu’il a fallu abolir, elle y fit son apprentissage, & revint en Angleterre étaler toutes ses graces naturelles & acquises. […] La Reine le vit, & s’y trouvant parfaitement belle, quoique dans des attitudes peu avantageuses pour sa vertu, elle défendit de le bruler, fit chercher & revenir le Peintre, & le récompensa magnifiquement. […] Il revint fugitif en France ensévelir sa gloire, & cacher sa honte.

222. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II. Suite d’Elisabeth d’Angleterre. » pp. 33-82

Philippe obligé de se désendre, lui déclara la guerre à son tour, envoya contre elle une flotte immense à laquelle l’Angleterre n’eut pu résister, si elle fut entrée dans les ports ; mais Dieu dont les desseins sont impénétrables permit que dans le trajet, des tempêtes dispersèrent tous les vaisseaux ; un grand nombre fut englouti, une partie se brisa sur les côtes, & fut la proie des Anglois ; il en revint très-peu en Espagne. […] Elle n’étoit pas si difficile pendant le règne de sa sœur, elle eut volontiers épousé Devonshire, si Marie l’eut permis, & si Devonshire l’eût osé ; elle s’engagea avec Milord Strafford ; cet homme hardi & puissant chassé par la Reine, s’étoit réfugié en France, Elisabeth entretenoit avec lui des intelligences, elle le fit revenir, & lui promit de l’épouser, s’il vouloit faire une conspiration pour monter sur le trône ; il s’empara de quelques places, prit la qualité de Roi, & se donna pour mari de la Princesse, il fut pris & décapité, Elisabeth devoit l’être avec lui, elle y étoit condamnée ; Philippe lui sauva encore la vie, tant de revers la dégoûtèrent du mariage, & firent enfanter ce brillant système de virginité qui fit donner le nom à la Virginie, & mérite de figurer sur le théatre de la foire. […] Toute sa vie est pleine de pareils traits ; le Roi Edouard son frère la charge de travailler à gagner Marie sa sœur, elle le promet, & au lieu de tenir parole, elle l’exhorte à demeurer ferme dans le Papisme au prix de sa vie ; de là elle revient dire au Roi & à son Conseil qu’elle n’a pu rien gagner, & le presse de poursuivre le Papisme, & de ne rien épargner pour le détruire ; elle caresse sa sœur, & lui marque le plus tendre attachement, quoique zélée Catholique, & de là va flatter ses belles-mères zélées Protestantes ; elle promet & elle jure à son couronnement de protéger les Catholique, & deux jours après elle en fait mourir des milliers, elle fait chanter le Te Deum dans une Eglise Catholique, & y demeure tout le temps à genoux avec beaucoup de modestie.

223. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE V. Remarques sur L’Amphitryon, Le Roi Arthur, Don Quichotte et Le Relaps. » pp. 302-493

Je reviens à l’Amphitryon. […] Cela supposé est-il naturel qu’un Milord qui a cinq mille livres sterling de revenu s’en rapporte à Coupler pour lui choisir un parti, et qu’il épouse et la personne et sa fortune sur l’étiquette du sac ? […] Doucement, mon frère, vôtre misère vous rend la vie à charge ; vous m’excitez à me battre avec vous ou dans l’espérance de vous ouvrir un passage au travers de mon sein pour entrer en possession de mes revenus, ou dans le dessein de vous faire tuer vous-même, pour mettre fin à vos maux. […] Canon de ce même Concile il est arrêté ; « Que l’on ne refusera point l’entrée de l’Eglise aux Acteurs ou autres gens employés au Théâtre, qui se sont convertis, ou qui reviennent à la pénitence après être retombés. […] Pour revenir au Théâtre Anglais ; si nos symphonies sont moins condamnables que celles des Romains, nous perdons assez par le chant ce faible avantage que nous avons sur eux.

224. (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « LA PREMIÈRE ATTEINTE CONTRE CEUX QUI ACCUSENT LES COMÉDIES » pp. 1-24

Je réserve à un autre lieu la dignité de ses louanges, et reviens à la plainte que nous devons faire pour les Comiques qu’on accuse de faire revivre les anciennes dissolutions, qui sont bannies des Comédies de ce siècle, qui n’ont rien que le nom, commun à celles du passé : Celle-ci traitée par gens doctes, et savants, se doit plutôt appeller école de modestie et gentillesse, que lieu de honte : C’est pourquoi nos Juges nous les permettent ; nos Pasteurs ne nous le commandent pas, désirant s’il était possible qu’à l’imitation d’un nombre d’âmes, qui dès la terre vivent au Ciel, nous voulussions dénoncer la guerre aux plaisirs du monde, et nous donnant du tout à la contemplation, tirer de l’amertume de nos fautes, ces larmes de douceur qui attachent nos paupières, et nous font unir les jours et les nuits ensemble, souhaitant après saint Paul, notre séparation pour Jésus Christ, et comme dit Eudoxe, mourir et voir le Soleil.

225. (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « La criticomanie. » pp. 1-104

Mais revenons à notre sujet. […] Je suis persuadé que si cet écrivain justement célèbre pouvait revenir parmi nous et comparer son temps avec celui qui l’a suivi jusqu’à l’époque actuelle, il avouerait lui-même qu’il s’est trompé ; que non-seulement il n’a rien fait d’utile pour les mœurs, mais qu’ayant frappé leurs ennemis inconsidérément, il a tué les bons au lieu de corriger les méchants.

226. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE III. Extrait de quelques Livres.  » pp. 72-105

Parmi bien de choses outrées & même assez plates, il est des traits ingénieux & vrais, par exemple ce portrait du théatre, page 56 : on remettra cent mille livres entre les mains du Prevôt des marchands de Lyon ; cet argent sera placé & les revenus employés à établir une école de déclamation, on choisira dans l’Hôpital les sujets les mieux disposés pour le théâtre par les talens & la figure ; quatre garçons & quatre filles : ils auront 500 liv. chacun, & leur Professeur 1000 liv. : ce fera un comédien émérite & consommé ; il les exercera quatre heures par jour, & leur fera apprendre par préférence mes pieces dramatiques : Corneille est sublime, mais gothique. […] Voilà vraiment une belle compagnie à donner à la jeunesse, de belle conversation à leur faire traduire & apprendre ; les beaux principes qu’ils débitent, les beaux artifices qu’ils enseignent, les beaux moyens qu’ils employent pour faire réussir leur intrigue : tout cela revient à propos dans l’occasion, & forme à la vertu l’esprit & le cœur de ses éleves ?

227. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suite de Mêlanges. » pp. 84-120

On en revient, dit-on, après les avoir vues, avec les mêmes sentimens de joie ou de tristesse, de crainte ou de pitié, qu’on éprouve au Théatre. […] Dire que les spectacles influent sur les mœurs & les corrigent, c’est un paradoxe ridicule : je n’ai jamais vu les jeunes gens en revenir que plus amateurs d’eux-mêmes & plus dissipés.

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