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296. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Huitième Lettre. De la même. » pp. 100-232

Oui, si j’avais à choisir de tous les siècles passés, je l’avoue bonnement, il n’en est aucun que je préférasse au nôtre : je ne suis pas un seul jour sans me féliciter, d’exister dans un siècle éclairé, de vivre dans un Royaume gouverné par les loix les plus sages & les plus modérées ; dans un pays ou l’humanité respectée, offre des nuances dans les conditions, mais l’égalité dans l’espèce. […] Le Héraut, en les montrant à tout le Peuple louait leurs ancêtres & leurs pères, morts pour la patrie : il leur représentait qu’ils avaient trouvé dans le Peuple, un père qui avait pris soin de leur enfance, & les exhortait à vivre en gens d’honneur, à se distinguer par leur vertu. […] On imitera cette règle si sage à des Spartiates, qui donnait aux filles toutes les occasions de paraître & de faire briller leurs attraits ; mais qui voîlait les femmes, & les obligeait à vivre retirées & modestes.

297. (1843) Le Théâtre, par l'Auteur des Mauvais Livres « Le Théâtre. » pp. 3-43

C’est la réponse que fit le grand Bossuet à Louis XIV : « Je crains, dit cet illustre prélat, que la probité de ces gens ne soit celle du monde, qui ne savent s’ils sont chrétiens ou non, et qui s’imaginent avoir rempli tous les devoirs de la vertu lorsqu’ils vivaient en gens d’honneur sans tromper personne, pendant qu’ils se trompaient eux-mêmes en donnant tout à leurs plaisirs ; ils ignorent que quand ils n’auraient rien à craindre pour eux-mèmes, ils auraient encore à craindre le scandale, qu’ils donnent aux autres.

298. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Maurice de Saxe. » pp. 118-145

C’est le seul enfant qu’on lui connoisse : car, quoiqu’il ait vécu avec les femmes plus qu’avec les soldats, & qu’il fût l’homme le plus propre à la population, il étoit trop épuisé, trop aguerri, trop usé pour être pere.

299. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE II. Du Mariage. » pp. 30-54

Il est vrai qu’il a paru depuis peu le Préjugé à la mode, piece assez bonne, faite pour rétablir l’honneur de cette sainte union, & engager les gens mariés à vivre dans une parfaite intelligence.

300. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE II. Théatres de Société. » pp. 30-56

Aussi quel plaisir d’avoir à ses ordres une troupe de Nymphes, de vivre familièrement avec tant de Princesses, d’avoir droit à leur reconnoissance, de se trouver à leurs exercices, de présider à leur toilette, de décider de leur parure, d’apprécier leurs talens & leurs graces !

301. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE III. Réformation de l’Abbé de Blesplas. » pp. 55-81

Ce ne sont pas au moins les sept sages ; ils ont vécu en différens temps & en différens lieux ; ils ne tenoient pas compagnie à Socrate.

302. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre III. Du Triomphe. » pp. 112-160

L’irregularité de ces diverses manieres y a laissé glisser des choses d’autant plus indignes de la Majesté d’une si splendide Ceremonie, qu’elle a souffert Messaline, femme indigne de vivre, joüir de la gloire induë de son Mary, & suivre le Char de l’Empereur Triomphant, dans un second presque aussi élevé & autant embelly.

303. (1822) De l’influence des théâtres « [De l’influence des théâtres] » pp. 1-30

Je me souviens encore, qu’à la place du bandeau qui couronne les arceaux des croisées du foyer public, existait une mansarde, où vécut et mourut le privilégié, l’estimable père de la directrice actuelle de ce théâtre.

304. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VI. Suite de l’infamie civile. » pp. 126-152

Molière entretenait la Duparc, et ne pouvait vivre avec sa femme.

305. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IX. Sentiments de S. Cyprien et de quelques autres Pères. » pp. 175-201

Paul, nous enseigner à renoncer à l’impiété, aux désirs du siècle, à vivre dans la tempérance, la piété, la justice, pour se former un peuple chaste, agréable à ses yeux par ses bonnes œuvres.

306. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VIII. Anecdotes illustres du Théatre. » pp. 186-214

Le Roi fut, ou fit semblant d’être fort content, & dit à sa femme, avec qui il avoit des brouilleries continuelles ; que je suis aise, ma mie, de vous voir de si bonne humeur, vivons, je vous prie, toujours de même . page 130.

307. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 68-96

Non, le portrait est chargé, ces horreurs ne seroient pas souffertes, & tout le crédit de ces grandes Princesses ne les sauveroit pas de la corde ; mais se livre au libertinage, suivre les amans contre la volonté de la famille, passer sa vie dans des mauvais commerces, vivre soi-même, & entretenir ses amans dans un célibat & une débauche volontairement sterile, réduire par les enchantemens, c’est-à-dire, par tous les charmes que peuvent prêter l’art & la nature ; enlever la toison d’or, c’est-à-dire, la bource à ses adorateurs ; à ces traits qui ne sont pas chargés, le public sans s’y méprendre, reconnoît aisément les nouvelles Médées : au reste, les rôles de Medée sont si communs sur le théatre, qu’il n’est pas étonnant qu’en s’y familiarisant, on les réalise.

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