L’esprit naturel est la lumière de la raison qui est commune à tous les hommes, et qui les conduit dans les actions ordinaires de la vie Civile. […] Paul, leur vie est donc une continuelle pénitence, selon l’expression du Concile de Trente ;Ibidem v. 24. c’est une vie de crucifiement, comme parle saint Paul, ou bien enfin c’est une vie de mort à tous les faux plaisirs, et à tous les vains amusements du monde, « mortui estis, et vita vestra abscondita est cum Christo in Deo ». […] O douce vie Digne d’envie. […] Dieu ne vous a donné la vie, qu’afin que vous le serviez.
fassent paraître dans toutes leurs actions l’image de la vie de J.C. que Dieu leur a donné pour modèle. […] Toute leur vie est-elle conforme à l’Evangile de J.C. […] Enfin la vie d’un Chrétien est, selon l’Evangile, une vie de mortification, d’insensibilité, et de mort à tous les vains plaisirs et les fausses joies du monde. […] Et au contraire la vie des Comédiens est une vie molle et sensuelle, une vie de gens qui ne cherchent qu’a se procurer des commodités temporelles ; qui n’aiment qu’à se divertir, qu’à rire, et à faire rire les autres. […] Nous lisons dans la vie des Saints Pères du désert, qu’il fut un jour révélé à S.
Mais aujourd'hui les femmes d'honneur et de qualité s'y trouvent en foule avec toute liberté ; au lieu que celles dont le désordre a signalé la vie et le nom, n'osent plus y paraître que sous le masque, et dans un déguisement qui les condamne. […] , par la sainteté de sa vie, et par l'excellence de sa doctrine, est tenu partout pour l'Ange de l'Ecole, et pour le plus célèbre de tous nos Docteurs. Il propose comme une grande difficulté dans l'instruction qu'il nous donne touchant la modestie, « Que les Histrions semblent pécher contre cette vertu par l'excès du divertissement, en ce qu'ils n'ont point d'autre pensée en toute leur vie que de jouer. […] Ce qui n'est pas véritable ; au contraire, nous lisons dans la vie des Pères que Saint Paphnuce apprit par révélation qu'un certain Acteur de son temps serait quelque jour égal en la possession de la gloire du Ciel. » Et pour réponse à cette objection cet illustre Théologien dit, « Que le divertissement est nécessaire à l'entretien de la vie humaine, et que pour y parvenir on peut établir quelques emplois licites, comme l'art et le ministère des Histrions ; que quand on le fait pour cette fin, on ne peut pas dire que leur exercice soit défendu, ni qu'ils soient en état de péché quand ils le font avec quelque modération, c'est-à-dire, sans y mêler des paroles malhonnêtes, et des actions impudentes, pourvu que ce soit en des temps, et parmi des affaires qui n'y répugnent pas. Et bien qu'à l'égard de la vie civile, ils n'aient point d'occupation sérieuse, ils en peuvent avoir de bonnes à leur égard et devant Dieu, comme faire des prières, retenir leurs passions, régler leurs œuvres, et donner aux pauvres.
Toute leur vie ne se passe-t-elle pas dans ce damnable exercice ? […] C’est en nous refusant tout ce qui peut favoriser nos passions, & les flatter, & non pas en nous dissipant, que nous entretenons la vie de nos ames. C’est en lisant, & en nous occupant de bonnes choses, que nous nous procurons une paix solide en cette vie, & une éternité de gloire en l’autre. […] La parole de Dieu, qui est la semence de la vie ; & la parole du Démon, qui est la semence de la mort, ont cela de commun, qu’elles demeurent quelquefois long-temps cachées dans le cœur, sans produire aucun effet sensible. […] Ne devroit-on pas être choqué de même, d’y voir un Chrétien, qui n’est pas moins obligé par les vœux de son Baptême, à mener une sainte vie, qu’un Religieux l’est par les vœux de son état ?
Aimes-tu la vie et la santé ? source de vie en lui gît, et par sa clarté nous voyons clair, et il te communiquera une vie toujours saine et toujours vigoureuse, c’est la vie éternelle.
Or si cela est vrai de la vertu, beaucoup plus l’est-il des divertissements et des récréations de la vie. […] Ce jeu perpétuel, ce jeu sans interruption et sans relâche, ce jeu de tous les jours et presque de toutes les heures dans le jour, s’accorde-t-il avec ces grandes idées que nous avons du Christianisme, et que Jesus-Christ lui-même a pris soin de nous tracer : car ce n’est point moi qui les ai imaginées, c’est le Sauveur du monde qui dans toute la suite de son Evangile ne nous a parlé d’une vie chrétienne que sous la figure d’un combat, d’un négoce, d’un travail, pour nous faire entendre que ce doit être une vie laborieuse et agissante ; or y a-t-il rien de plus incompatible qu’une vie de travail et une vie de jeu ? […] Toutefois on veut jouer, et c’est un principe qu’on a tellement posé dans le systême de sa vie, que nulle considération n’en fera jamais revenir ; on le veut à quelque prix que ce soit, et pour cela que fait-on ? […] Quand votre vie seroit exempte de tous les autres désordres, ce seroit toujours assez de celui-ci pour vous condamner. […] Ce n’est point dans le bruit et les assemblées du monde qu’on la trouve, ce n’est point dans les jeux et les spectacles du monde, c’est dans le silence de la solitude et dans le repos d’une vie sainte et retirée.
Vous diriez, à voir leur vie et leur débordement, qu’ils n’ont été élevés sur des trônes que pour abuser de leur pouvoir, et pécher avec plus de licence. […] C’est donc avec raison que les Chrétiens qui ne tirent leurs louanges que de leurs mœurs et de leur vie, méprisent vos spectacles, vos voluptés et vos pompes, et les fuient comme des corrupteurs agréables. […] Pour nous, nous faisons l’appareil de nos funérailles avec la même modération qui nous a accompagnés durant toute notre vie. […] Ainsi nous ressuscitons bienheureux, et nous le sommes, dès cette vie, dans l’espérance et la contemplation de l’avenir. […] Nous ne parlons point en Héros, mais notre vie est exemplaire.
Archevêque, comme des gens qui passaient leur vie dans un métier honteux, et qui ne s’occupaient qu’à corrompre les bonnes mœurs de ceux qui les allaient voir, par des fables souvent déshonnêtes qu’il leur débitaient, « qui turpibus plerumque fabulis ad depravandos spectatorum mores accommodatis, sordidum quæstum faciunt ». […] Et certes, si l’on a toujours eu en horreur, et si l’on a exterminé autant qu’on a pu les empoisonneurs ; parce qu’on n’a rien de plus précieux que la vie du corps, laquelle ils tâchent d’ôter. Avec quelle exécration ne doit-on pas regarder les Comédiens, qui empoisonnent les âmes, et qui faisant doucement avaler le venin des passions dans les comédies, ôtent la vie de la grâce, qui est incompatible avec elles. […] Cet incomparable Docteur met encore ailleurs les Comédiens en parallèle avec les femmes de mauvaise vie, qu’on sait bien ne pas devoir être entretenues dans leurs désordres. […] Le péché des Comédiens est énorme, puisqu’il est puni dès cette vie de l’Excommunication et de l’infamie, qui sont les deux plus grandes punitions qu’aient l’Eglise et l’Etat civil : le péché de ceux qui contribuent à leur entretien, ne peut donc pas être léger.
De tous côtés on ne voyait que des hommes, des femmes et des enfants privés de la vie ou du sentiment. […] Nous ne pourrions nous empêcher de regarder comme un terrible châtiment une mort soudaine arrivée au milieu d’un spectacle, et nous regarderions comme une marque de réprobation de mourir sur un théâtre : ne passons donc pas une partie de notre vie où nous aurions horreur de mourir. Si on n’y court pas toujours le danger d’y perdre la vie du corps, on y court toujours le danger d’y perdre la vie de l’âme.
On les trouve dans sa vie par M. d’Espagnac. […] vous donnez la vie & la mort. […] Si j’entreprenois sa vie galante, ce seroit un ouvrage infini. […] Il le devoit par reconnoissance, le théatre lui avoit donné la vie. […] Il fallut supprimer tout le reste, c’est-à-dire, les trois quarts de sa vie.
PolycarpeDisciple des Apôtres, et fait par eux Evêque de Smyrne, en son Epitre aux Philippiens, les reprend de leur vie scandaleuse, et par trop libertine. […] Cyprien qu’à médire de ceux qui la voient, il aurait appris que le devoir d’un vrai Religieux, doit plutôt s’élever à la méditation de sa vie, qu’à chercher de quoi épiloguer sur celle d’autrui. […] De quelle impétuosité n’a-t-elle point heurté les premiers Chrétiens, quand les Païens les appelaient secte pernicieuse, ennemis des Dieux, des Empereurs, des mœurs, et enfin de toute la nature comme témoigne Tacite en son livre des mœurs, et Suetonius en la vie de Néron. […] Amant où sa plume n’ait tiré quelque trait d’invective, pour forger des armes contre les plaisirs de la vie ; Et immoler la Comédie sur l’autel de sa passion. […] [NDE] Ceux qui pensent que le retour du Christ est imminent et prêchent une vie très austère afin d’être sauvés.
En vérité, est-ce là la vie d’une femme Chrétienne, à qui Dieu n’a donné la vie, que pour l’employer à son salut. […] Nous voyons dans l’Ecriture, que la danse a fait perdre la vie au meilleur ami de Jésus-Christ, et que la tête de St. […] [Introduction à la vie dévote]. […] Introd. à la vie dev. [Introduction à la vie dévote].