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322. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre II. L’Exposition, le Nœud & le Dénouement. » pp. 183-210

De pareils traits de génie & de gout, distinguent les ouvrages des grands hommes.

323. (1825) Encore des comédiens et du clergé « TABLE DES MATIERES. » pp. 229-258

Page 182 Trait de fanatisme d’un curé de Blois, contre la Charte de Louis XVIII, et contre Charles X, à l’occasion du sacre de ce dernier.

324. (1759) Lettre de M. d'Alembert à M. J. J. Rousseau « Chapitre » pp. 63-156

Qu’est-ce que l’amour dans Mithridate, dans Iphigénie, dans Britannicus, dans Bajazet même et dans Andromaque, si on en excepte quelques traits des rôles de Roxane et d’Hermione ? […] Ne prenez point cette invitation pour un trait de satire contre vos ministres ; eux-mêmes ne doivent pas s’en offenser ; en matière de profession de foi, il est permis à un Catholique de se montrer difficile, sans que des Chrétiens d’une Communion contraire puissent légitimement en être blessés.

325. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VIII. Du Stile. » pp. 287-319

Les écrits du grand Rousseau en offrent une preuve : ils affermissent l’Opéra-Bouffon contre les traits qu’on lui lance, à cause des fautes dont ses Poèmes sont semés.

326. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Ariettes, & des autres parties du Chant théâtral à une seule voix. » pp. 297-328

Le Musicien n’est pas plus à couvert que le Poète des traits de la critique.

327. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IX. Défauts que les Etrangers ont coutume de reprocher à notre Tragédie. » pp. 231-259

C’est ainsi qu’il parle dans Corneille : & Longepierre lui fait dire, Oui, transporté d’amour & voyant ce que j’aime J’oublie & mon devoir, & Médée, & moi-même ; Je m’enyvre à longs traits d’un aimable poison : L’Amour devient alors ma suprême raison.

328. (1666) Réponse à la lettre adressée à l'auteur des Hérésies Imaginaires « Ce I. avril 1666. » pp. 1-12

Que signifient tous ces beaux traits : « Que les romans et les comédies n’ont rien de commun avec le Jansénisme : qu’on se doit contenter de donner les rangs en l’autre monde, sans régler les récompenses de celui-ci : qu’on ne doit point envier à ceux qui s’amusent à ces bagatelles, de misérables honneurs auxquels on a renoncé », pour ne rien dire du reste ; car il faudrait tout copier ?

329. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE II. Des Spectacles des Communautés Religieuses. » pp. 28-47

Il est vrai que ce spectacle est un peu moins licencieux qu’auparavant ; il vient d’être réuni aux Italiens, sans doute pour prévenir les querelles qui naissaient souvent entre les deux théâtres, en voici quelques traits qui feront une épisode amusante.

330. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IX. Sentiments de Saint Augustin sur les Spectacles. » pp. 180-198

Rien de plus pernicieux, disait-il, à un peuple belliqueux que ce qui nourrit la paresse, le luxe et le vice : « Inimicissimam bellatori populo, ad nutriendum desidiam, luxuriæ comentum. » Qu’on rougisse d’avoir moins de vertu que ce grand homme, qu’on se plaigne moins de nos ennemis que du théâtre : « Non de hostibus, sed de theatro conquerantur. » On trouve cent traits pareils dans les ouvrages moraux de S.

331. (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « JEAN-JACQUES ROUSSEAU. CITOYEN DE GENÈVE, A Monsieur D’ALEMBERT. » pp. 1-264

On pourrait appliquer à eux et à nous un trait rapporté par Plutarque et que je ne puis m’empêcher de transcrire. […] Quoique Molière fît des Pièces répréhensibles, il était personnellement honnête homme, et jamais le pinceau d’un honnête homme ne sut couvrir de couleurs odieuses les traits de la droiture et de la probité. […] Qu’il s’emporte sur tous les désordres dont il n’est que le témoin, ce sont toujours de nouveaux traits au tableau ; mais qu’il soit froid sur celui qui s’adresse directement à lui. […] Ainsi, tandis que dans toutes ses autres Pièces les caractères sont chargés pour faire plus d’effet, dans celle-ci seule les traits sont émoussés pour la rendre plus théâtrale. […] N’est-ce pas la Nature qui pare les jeunes personnes de ces traits si doux qu’un peu de honte rend plus touchants encore ?

332. (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Premiere lettre de Mr. *** à Madame *** sur les spectacles » pp. 3-59

Où ce ne sont pas des traits morts & des couleurs séches, qui agissent ; mais des personnages vivans, devrais yeux, ou ardens, ou tendres & plongés dans la passion ; de vraies larmes dans les Acteurs, qui en attirent d’autres, dans ceux qui regardent ; enfin de vrais mouvemens, qui mettent en feu tout le parterre ? […] « C’est là, dit-il où le Démon forge les traits de feu, qui enflamment la convoitise, où la mort entre par les Sens.

333. (1783) La vraie philosophie « La vraie philosophie » pp. 229-251

ce cri armé de tous les traits de l’éloquence, n’est-il pas le cri de la patrie, qui venge l’honneur & les bonnes mœurs sacrifiées aux licences de telles scenes, qui accoutument les yeux du Peuple à des horreurs qu’il ne devroit pas même connoître, & à des forfaits qu’il devroit regarder comme impossibles ?

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