Saint Thomas dit, outre que je serai obligé de le citer dans la suite. […] Je ne ferai que parcourir à présent ces conditions, et je les examinerai plus particulièrement dans la suite. […] Ainsi ce n’est pas pour vous qu’il parle, comme nous verrons dans la suite, en examinant combien sont peu honnêtes celles de ce temps. […] Je retoucherai cet endroit dans la suite ; mais vous voulez vous en rapporter à ce qu’en dit Fontana de Ferrare. […] Ce dessein étant bon ne pouvait guère avoir de méchants effets, l’idolâtrie à part, s’il n’eût été corrompu dans la suite.
Veut-on de bons Arlequins, Que l’on vienne aux…. » Mais de toutes ces pièces de Communauté, mal à propos voudrait-on en conclure la justification du théâtre public, lors même qu’on y donne des pièces pieuses, ni même encore l’apologie des pièces de Collège, qui, quoique moins dangereuses que celles du théâtre public, ne sont pas toujours exemptes de reproche, comme nous dirons dans la suite. […] Ce n’est pas la première fois que des spectacles pieux ont enfanté les théâtres profanes, sans doute contre l’intention des Missionnaires, qui ne pensaient pas que les suites de leur zèle feraient plus de mal que le principe n’avait fait de bien. […] Cette affaire eut des suites : on peut en voit le détail dans la vie de M. de Laval, liv. 11. […] Elles se plaisaient à l’effusion du sang des gladiateurs, et montraient plus d’acharnement que personne à demander leur mort : « Pectusque juventis Virgo modesta jubet converso pollice rumpi. » L’assistance des Religieux au théâtre ne serait parmi les Chrétiens que plus indécente, et les suites plus scandaleuses.
Suite du Clergé Comédien, L E plus illustre ecclésiastique comédien a été Julien l’apostat : il aimoit le théatre à la fureur, son palais étoit plein de comédiens, il en avoit toujours des troupes à sa suite, dans ses voyages. […] Le trop fameux Paul Scarron, l’homme le plus comique & le plus comédien qui fut jamais, a composé beaucoup de pieces de théatre & de livres burlesques, en vers & en prose, qui ne sont que des farces la plupart très-plates, jusqu’à sa traduction de l’Enéide de Virgile, où il travestit en bouffon de guinguette le poëte le plus élégant & le plus sage ; jusqu’à son Roman comique, qui n’est que la suite des aventures d’une troupe de comédiens, toutes dignes d’eux & de lui, & ne peuvent amuser que les treteaux de la foire.
N’est-il pas juste qu’on compare avec ce bien imaginaire, qui traîne presque toujours après soi une longue suite de maux de toute espèce, les desseins abominables de tant d’impuretés, et de tant d’adultères qui se forment dans ces mêmes lieux ?
A cet effet il serait obligé de produire des témoins et de présenter des Certificats en bonne forme : il se soumettrait sans réserve à tous les règlements du nouveau Théâtre ; et, si dans la suite il manquait à son devoir, ou que sa conduite se dérangeât, et qu’enfin on fût obligé de le congédier du Théâtre, il sortirait sans aucune récompense. […] J’ai toujours regardé la forme de l’habillement des femmes, comme une suite et comme une conséquence de cette modestie dont le sexe fait profession ; aussi voyons nous que, dans tous les pays, quelque différence que l’usage ait introduit dans les habits, ceux des femmes ont été respectés ; et, malgré les variations infinies de la mode, elles sont restées couvertes depuis les épaules jusqu’aux pieds ; il y a même des pays où elles sont enveloppées en entier dans une mante, en sorte qu’elles ne laissent entrevoir qu’un œil pour se conduire ; mais dans les pays même où les femmes ont le plus de liberté, la décence exige qu’elles ne laissent voir précisement que leur visage et leurs mains ; encore ont elles soin de porter toujours des gants.
La fin du Poème dramatique est de porter à la vertu et d’éloigner du vice ; c’est de montrer l’inconstance des grandeurs humaines, les revers imprévus de la fortune, les suites malheureuses de la violence et de l’injustice ; c’est de mettre en jour les chimères de l’orgueil et les boutades du caprice, de répandre du mépris sur l’extravagance, et du ridicule sur l’imposture ; c’est en un mot d’attacher à tout ce qui est mal, une idée de honte et d’horreur.
Loin d’avoir eu dèssein de rendre un mauvais office au Théâtre Italien, il me semble que j’ai travaillé à lui acquérir par la suite une solide gloire, en m’éfforçant de prouver que ses Poèmes devaient être aussi parfaits que ceux de la bonne Comédie ; en montrant que les meilleurs Auteurs qui ont travaillé pour lui, ont eu tort de négliger souvent des principes qu’observèrent rigoureusement les grands hommes qui ont illustré la Scène Française ; & en engageant enfin tous ceux qui voudront écrire désormais dans son genre, à ne se permettre aucune liberté.
Les fruits qui sont la suite d’une satire sage & modérée, ont fait adopter ce spectacle chez presque toutes les nations tant anciennes que modernes.
La brièveté est ensuite recommandée au Dialogue, parce qu’il serait ridicule & trop ennuyeux qu’un entretien dura deux heures de suite. […] La Prêtresse découvre par la suite le mistère, en montrant par hazard à Creuse le berceau de son fils ; & le bon Roi Xutus l’ignora toujours.
« Les caractères des Drames comiques, s’écrie-t-il, sont fort communs, & toujours les mêmes. » Les siens sont variés avec goût, par une suite de cette éxactitude qu’on a de donner à chaque Artisan le genre qui lui convient.
N’en disons pas davantage, les suites de cette doctrine font frayeur : disons seulement que ces mariages, qui se rompent ou qui se concluent dans les comédies, sont bien éloignés de celui du jeune Tobie et de la jeune SaraTob.
Le judicieux Législateur, dont les vûes profondes en pénétroient les funestes suites, lui dit, frappant la terre de son bâton : Tu te trompes, ces jeux sont plus pernicieux que tu ne penses ; après avoir appris à mentir par amusement, nous nous ferons un jeu, une habitude de mentir dans les affaires les plus importantes. […] Vous croiriez encore à chaque piece voir représenter le Menteur & la Suite du Menteur. […] Même aveu en justifiant la Suite du Menteur, qui n’a pas réussi, quoique mieux écrite, par la même raison qui devoit assurer son succès, parce qu’elle a moins de mauvaises mœurs : Si je croyois que la poësie a pour but de profiter aussi-bien que de plaire, je dirois que cette piece est beaucoup meilleure, parce que Dorante y est plus honnête homme & donne des exemples de vertu à suivre (se battre en duel), & dans l’autre, il ne donne que des imperfections à éviter (mentir par caractère, à tous propos, à tout le monde, n’est donc qu’une imperfection).