A l'erreur du public c'est peu qu'il se refuse, Vous êtes criminel tant que l'on vous accuse, Et mon honneur blessé sait trop ce qu'il se doit Pour ne vous pas punir de ce que l 'on en croit...
A l'erreur du public c'est peu qu'il se refuse.
Des vues si pures me font espérer que Votre Majesté ne refusera pas sa protection à mon Ouvrage, et qu’elle recevra avec bonté les hommages du très profond respect avec lequel je suis, De Votre Majesté Impériale, MADAME, Le très humble et très obéissant Serviteur, Louis Riccoboni.
Je ne veux pas parler de cette intolérance en matière de dogmes et de mystères révélés, que chaque religion est bien libre d’admettre : mais je désigne seulement l’intolérance fanatique, qui en abandonnant la morale se croit en droit d’exterminer dans ce bas monde quiconque se refuse à croire des mystères et des dogmes révélés. […] En se chargeant exclusivement de l’éducation de la jeunesse, la secte jésuitique a pour principe de refuser la connaissance des sciences à la classe du peuple ; mais quant à celle des gens riches, appelés à jouer un rôle dans la société, elle ne consent à lui communiquer les sciences qu’à regret, et s’applique principalement à former des imbéciles, ou des fanatiques qui ressembleront à leurs maîtres. Leurs élèves trop dociles, lorsqu’ils sont bien imbus de faux principes et de doctrines détestables, deviennent également les ennemis déclarés des sciences, et à l’exemple de leurs instituteurs, ils ne veulent pas que les hommes s’éclairent, et condamnent les peuples à l’ignorance : A peine sortis des bancs, ils refusent eux-mêmes, de s’instruire d’une manière plus approfondie ; leur âme abâtardie s’accoutume à ne plus faire usage de la raison et à ne plus avoir une conscience qui leur soit propre ; ils sont soumis à l’erreur et au mensonge. […] Les souverains et les gouvernements doivent donc refuser leur confiance à de pareils conseillers, à des êtres qui enseignent que le crime est permis dans l’intérêt de la religion, à des prêtres hypocrites pour lesquels la perfidie est une action vertueuse et qui en trompant les hommes prétendent servir le ciel.
« Qui croiroit, dit l’Auteur des Dégoûts du Théatre, que l’Œdipe de M. de Voltaire, c’est-à-dire, une de nos meilleures piéces, fût d’abord refusée ? […] Mélanide a été refusée.
: Prenez garde de pas tomber dans l’erreur, mes très chers frères ; vous avez les constitutions des apôtres et des hommes apostoliques, vous avez les saints canons, jouissez-en, mettez-y toute votre force, prenez plaisir à les lire, considérez-les comme vos armes, afin que par leur secours et par le soin que vous prendrez de les avoir toujours devant les yeux et de les suivre avec ferveur, ils vous servent d’armes capables de vous défendre contre toutes les attaques des ennemis de votre salut ; car ce serait une chose tout à fait indigne d’un évêque ou d’un prêtre, de refuser de suivre les règles que l’Eglise, où est le siège de Saint-Pierre, suit et enseigne. » On voit que ce souverain pontife s’écrie que ce serait une chose tout à fait indigne d’un évêque ou d’un prêtre de refuser de suivre les règles de l’Eglise ; Or, il est manifeste, cependant, que les évêques et les prêtres ont enfreint ces lois et ces règles, et que le chrétien, dans l’amertume de son cœur, voit l’Eglise désertée par les chefs propres de sa milice ; car tous les canons que je viens de citer et qui font la base constitutive de la discipline des ecclésiastiques, sont totalement inobservés, et peut-être méconnus !
Il s’excusa le mieux qu’il pût dans le prologue : « Ai-je pu, s’écriait-il, refuser quelque chose au maître du monde, à qui les Dieux même n’ont rien refusé ? […] On le voyait jusque sur le théâtre faire aux Acteurs et aux Actrices des caresses indécentes, bien sûr de n’être pas refusé par des gens qui ne s’embarrassaient pas plus que lui des mœurs et des bienséances.
Le Jeu retenu demande une grande expression dans les yeux, dans les traits, & nous ne balançons point à bannir du Théâtre celui à qui la nature a refusé tous ces secours à la fois.
Il peut témoigner et jurer en Justice, remplir le devoir Pascal comme un autre ; et, à sa mort, on ne lui refusera pas la sépulture Chrétienne.
Pour lui, on lui refusa la porte de l’Hôtel d’Orléans. […] Il s’en repentit, & refusa d’exécuter son traité. […] Elle fut si confuse & si repentante de sa foiblesse, qu’elle se refusa à tous les desirs de Philippe IV. […] Il demanda des livres dans la prison, on lui en donna de dévotion, il les refusa, & n’en voulut que de comédie & d’histoire.
Ambroise engage l’Empereur Valentinien I. à défendre aux femmes Chrétiennes le métier de Comédiennes, 105. son zèle à décrier les Spectacles, 160. refuse les présents du Préfet Symmaque, 294 Ammien Marcelin, déclame contre le grand nombre de danseurs, 349 Antioche achète le droit de représenter les Jeux Olympiques, 57. […] Augustin fait perdre à Alipe le goût du Théâtre, Alipe retourne au Théâtre 166. rejette les dons du Comte Boniface, 294 Aurèle (Marc) Empereur, tâche de diminuer la passion des Spectacles, 63 Aurélien Empereur, donne des Jeux Scéniques, 70 B Saint Basile appelle le Théâtre une école d’impureté, 159 Bayle dit que le Comique n’a point fait de mal à la galanterie, 29 Biel (Gabriel) veut qu’on refuse l’Eucharistie aux Histrions, 202 Boileau Despréaux, portrait qu’il fait de l’Opéra, 24 S.
Toutes deux cependant étoient enthousiasmées du du mérite de leurs époux : la Moliere s’écrioit, quoi, on refuse la sépulture à un homme à qui on doit des autels ! Elle oublioit qu’elle lui avoit refusé l’autel de son amour, l’avoit accusé d’infidélité, & s’étoit séparée de cette divinité. […] C’est un trait de charlatanerie pour imposer silence aux auteurs qui sont refusés ou retardés, comme l’ont été Piron, Mercier, & c. […] Le Courier d’Avignon, après avoir fait le détail du funeste incendie du Palais, ajoute comme un grand acte de bienfaisance, quelque Dame de la Cour a témoigné une si grande sensibilité pour ce malheur, qu’ elle refusa d’aller ce jour-là à la Comédie où elle étoit attendue . […] Non, il suffit que, par les circonstances, elle soit une occasion prochaine de péché, pour obliger un confesseur à l’interdire à son pénitent, & à lui refuser l’absolution, jusqu’à ce qu’il l’ait quittée, quoique la chose ne soit pas mauvaise en elle-même.